dimanche 24 mai 2009


mon cahier d'écolière

Il y a déjà un certain temps que je vous l'avais promis !
Bon dimanche
j'ai choisi la parution hebdomadaire

extrait du cahier de l'écoliére
Classe d'olivier Apert

Couleur


« Ce matin, a mon réveil, je n’osais ouvrir les yeux, dans mon rêve , tout était en noir et blanc, les couleurs m’avaient été dérobées »


Le front des pentes des collines de Toscane couvert de coquelicots. Leur mouvement ,la caresse de Zéphire dans leurs corolles .

La saison fleurie du flamboyant / au pied de la terrasse : bain de merveilles, vermillon. J’invite mes petites copines pour des bains de couleur au sacre de la mort de la journée / Nous jouons au cheval, aux grands tournois du moyen age avec les étamines corail des fleurs ardentes des flamboyants.
Je suis le Chevalier au rhinocéros de cuivre. Quand nous cessons les combats, nous buvons à la paille du sirop d’ibiscus grenat - je tiens à la différence - les plus sottes prennent de la grenadine, respecter le vermillon du flamboyant, boire que l’éclat du rubis de l’ibiscus.


Nous dînons de cœurs de canard en brochette au barbecue, enfin : une grille sur la partie métallique d’un pneu, le charbon de bois ardent de « rouge feux follets ». Les flammes sont courtes, ivres, elles titubent dans les espaces saignants de ces cœurs carmin qui calcinent.


Papa a préparé les mâchoires de cochon avec son poignard du . . . , il a délicatement sculpté des sillons en carré dans les joues en marmonnant une litanie qui venait de très loin : « ravau, je suis ravau, ravau » . Des ruisseaux miniatures de « petit sang » comme dans « l’égoûterie » du petit lait de fromage circulent et font une mare dans la grande assiette en porcelaine de Limoges .


Maman a dressé la table sous le frangipanier , l’odeur tenace de ses fleurs blanches absorbe la tonalité de l’odeur de grillé. La mère sert la soupe. C’est toujours ses soirs là - mâchoires , cœurs - le tourin à la tomate aux perles du japon . le blanc des fleurs , la transparence des perles , la porcelaine de Limoges font des silences visuels à la gamme des incandescents .



La pirogue pour aller au marché sur la rive de l’autre bras du Sénégal, l’étal de poissons sous l’envol des mouches domptées à la tapette. Les poissons : « toujours regardez les ouies. Elles sont rouges, c’est vivant, ils sortent de l’eau. »
« On vous les préparent ? » « Non ». Jamais nous ne laisserons notre place pour nettoyer le poisson , ouvrir le ventre , faire la grande blessure , belle , longue , sans hésitation , ce camaïeu de rouge , de rosé , les bulles d’air des poumons comme des ballons ou des vessies, la laitance dans son arachnée de suintement safrané la densité orangé des oeufs . Quel régal ! Quelle douceur le mystère des ventres , de poissons et le soleil qui ricoche d’éclats dans le jeu infini des écailles . . . La r a s c a s s e .

Inés : « regarde, c’est le couché de Soleil , tu as vu la couleur de ses draps. . . ! Rouge, comme les tomates apéritifs , ah ! j’aime çà quand on fait des fêtes à la maison, les draps du Soleil des milliers « milloniers » de tomates apéritifs et le drap de la Lune s’ils pouvaient être comme la couleur des cerises , c’est possible ! Les oiseaux la nuit on ne les entend plus, ils sont dans les draps de la Lune , ils mangent toutes les cerises, c’est çà dit Mémé gros Néné, Mémé Fruits d’or ? »



U A Ï N A la vague
. . . . la dernière des trois vagues était couleur de sang. Pogo le marin a vu dedans un monstre. Il a pris le harpon, c’est attaché au mousqueton de la balustrade du chalutier a lancé l’arme . Il atteint le monstre. En un instant U A Ï N A la troisième vague est retombée mais de l’horizon à la plage la mer était couleur de poivre du Cayenne. Il ne savait pas quand tuant la bête de la haute vague scélérate, il trouverait sa sirène morte dans leur maison à Saint Martin en Ré .



Le soir de mes gardes, je n’aimais pas les brancards inondés de sang. Le sang quand il coule c’est comme la rupture d’un barrage , la Loire qui déborde, c’est ce ce goulet infernale, cet entre deux , le passage , le cri du nourrisson , le bâillement de l’agonie , l’âme qui s’échappe au ciel




Pourquoi dans les bordels tout est rouge ? Les rideaux , nos lampions de leur 14 juillet de leur mémére qui ne leur déride plus leur cou de poulet, les « chichounets » coqs à la crête flasque , tombante, rouge-rate, les dessous des dames , mon bleu de travail moi Prune, Prunette : rouge, rouge , rouge . et pas comme les prunes de la fin d’Aout.
Pour dégorger leur bigorno, il leur faut une mouletta comme les taureaux. Ah ! Les matadors quand je pense qu’avec le virtuel beaucoup de femmes sont sans le savoir prises pour des putes - à notre différence – gratuites. Pour le triangle des bermudes limité au poils de pubis de Monsieur. Nous, on perd notre nerf de la guerre, et elles dévalisent nos boutiques, se ruinent en dentelles « rojas », avec leurs sentiments en hypothèque. Elles leur donnent le pactole ses idiotes de romantiques rock and roll, elles n’habiteront jamais leurs ruines, leur palais, çà fait longtemps que le taulier, c’est madame . Sur le bidet évoquer leurs scorpions couleur de Sienne ou de « leur heure » ! Se laver les dents à l’émail diamant !

La grenouille s’attrape avec des bouts de tissus rouges . . . Etrange coïtcidence, coïncidence !


Lionel , grand peintre , n’a jamais pu se servir de la couleur Rouge , ce n’était pas à cause des poissons rouges. L’abandon de sa mère . Elle avait pété plus haut que son cul dans les velours couleur église - cardinal du châtelain, son patron. Ni une ni deux, aussitôt vêlé. Pas de prénom. Pas de trace. Chez le plus loin des métayers, le ballot fut livré. Chez le notaire, une grosse rente à vie – certes - pour lui et le secret des fermiers. Le lion ailé, Lionel. Il a vu Rouge quand il l’apprit. Déjà le rouge, il ne le voyait pas, et ses tableaux baignent sanglotant dans les variations coloriques de s o n a b s e n c e
La rouge pomme d’Eve , de Blanche Neige, la pomme d’Adam, Le sang de Caïen . . .

Il est l’heure d’aller au lit. Dans les draps de Soleil ?
De la Lune ?
Dans U A Ï N A la troisième vague ?

Dans un hamac sous le flamboyant ?

A l’aube chevaucher la ligne de crête des collines de Toscane.
Des champs de coquelicots en boutons se balançent comme des singes au cocotier imitant le rossignol des cîmes !

Ballottée sur la croupe d’ Océan…. Mon bon percheron anglo-arabe à la crinière de vague !

Buena note, l a « roja » note

Le Boa de plumes vous chatouille les orteils et tous leurs entre-deux

Quelle couleur ?

Celle de la queue de perroquet des nègres marron de la montagne Palmarès au Brésil. Rouge et orange évidemment cher Watson !

Sherlock avez-vous observé le jeu du rouge à Chicago le 5 novembre Barack et sa famille. Quel premier salut notre président ?

« C’est çà mon papa , pourquoi a-t-il perdu sa couleur ? »
Cà c’est une grande histoire, dans l’alambique de l’alcool de Prune.
de Frankie Pain

lu en public à Foranim
et scéne transversale de février à l'association Aracante








samedi 16 mai 2009

J'apprivoise le blog

Ne soyez pas trop pressés
j'apprivoise le blog

"Exercice de style"
soufflé par l'auteur poéte Olivier Apert
lundi 11 mai 2009

Carte Poulstale du Pays basque

Frou frou des jupons s’égosillent « hantent » sous mains fébriles de l’encensoir sous « créneauligne ».


Flag ! La « giffle »° a claqué comme un coup de fouet dans l’entrebâilleur du confessionnal. Le curé fit livrer à la rebelle confessée 100 entre-deux de glaïeuls rouges et d’arômes.
« Faites diligente enfant de curé, enfant de Comraie . « Framçoise » devra les recevoir avant les « poults » de canons de la fête de Saint Antes Pieds de Port.

° Lire « L‘Eldorado du corps » du même auteur pour l’orthographe de la gifle à deux FF


Les flons flons des accordéons et des <« pistouls » sur le fronton de la pelote basque s’entend dans tous les monts alentours.

Sur les « bants » les vieilles chaperonnes dégustent les frites les frites « houl-lantes » croustillantes.
Oult-ante ! Oult-ante !
« Broullantes » les frites ! Cric-Crac des mandibules .

Les « tissoults » rouge , blanc et vert battent le vent attachés entre les balcons, clochers , remparts, hissés à toutes de « potantes » et les mâts de « cocagnons » ; entrecoupés aux talons des rues aux fanions : des guirlandes de piments d’ « Espelondes » .


La houlette du berger titillerait les fruits lourds et gonflées des corsages, corps sages amidonnés - amies don né.
« Arrête berger, sonne une voix « fouldroyante », retourne à ton « troulpeau », « poulbeau » ! Le con de la femelle est un citron . Citron fait cailler le lait bon. »
La franche frimousse du berger est hébétée, il ne voit que les framboises muries de la vieille° de la veille dans la houle du vent………………………………….. de la prairie « joulxtant » l’entreclos de ses brebis.
° Je garde le lapsus de la première lecture

« Frolénes fragiles aux odeurs de bancs de marée, de « bants » de mariées . . . . . . . feulement d’hommes en « trantse » en transit. . . . . .. . .. . . . .Les fla fla de leurs « houlssements » d’ailes.

Entre croches à frisons, « fellines » formes : frimas hérissant leur poils . . . . . . . . . .

Ainsi fond , fond , font dans les « flons flantes » du bal de Sainte Antes aux Pieds de Porc.

Odette Souche

PS : Tous les matins de 7 heures à 10 heures, je fais ma gymnastique, prend mon bain de mer et mon thé sur la jetée en face de l’entrée des chaluts du port de Saint Jean de Luz. Après je pars dans les terres.
Vous attends un jour. Ma divine « Hauteur ». Chérido mio, Monsieur Souche.
Frankie Pain

samedi 2 mai 2009