mardi 14 avril 2015

Allégorie de l'attente : L'attente de la Case Majore

 ce texte vous sera offert en lecture en trois temps et à l'heure de l'instantanée ils seront retirés sauf quelques extraits bonne lecture et belle semaine. le soleil et la chaleur emplie notre notre France c'est agréable

Allégorie de l'attente II


L’attente Case Majore


Sur le trottoir de la rue Cazemajor,  je fais les cent pas.

 Je suis seule. Les copines sont entourées de leurs parents, d’ leurs sœurs, les  frères. ... terrible les  événements quand nous sommes soumis d’être seuls. .... tu remarques ta différence.

Je fais les cent pas  rue Cazemajor.

Je m’en fous. Pendant un an j’ai prévu ce moment, je me suis confectionnée dés la rentrée des classes, de cette année primordiale,   la robe pour ce jour : la robe du passage.  J’ai subodoré un miracle. Chez eux, le miracle ne fait pas parti du petit Robert,  page arrachée  avant l’expulsion de « la voie  sans branchie ». ....


.....
....
. Chez eux,  j’y ai souvent confondu  l’amour avec les tannées. On s’enlaidit à ce train là. J’ai pris les devants…  ......................... Faut résister. Dans ses moments là, çà vous arrache les tripes, règnent  alors  la  rage, la rogne :  la douleur fait sa place et ce charmant monde  prend un vaste terrain. Tout  le bastringue part dans les vibrations de mes pas scandant  l’asphalte. ........... Ca résonne comme l’emprise d’une migraine   ophtalmique. Elle, c’est  migraine hépatique. La colère, le foie. Ma vie c’est la foi en moi. De toute façon je l’ai. Coefficient 8.  Ma pratique  avec le patient, ma radio était parfaite de face, de profil, et, les trois quart : nous voyions bien sur le négatoscope  les trous de conjugaison – çà dans mon français  l’examinateur les verra aussi mes trous dans ma conjugaison. Çà ne me mettra pas la même note !   Coefficient 2. Et ma gentillesse avec le patient, j’ai pris pour  modèle sur ma Mémé, il y avait pas mieux dans l’hymne de l’élégance en tout. L’audace du mouvement pour obtenir le meilleur  dans la pose radiographique. La douceur dans la voix pour rassurer le patient, lui faire passer un instant d’où la dureté serait exclue. Et, je l’ai fait sourire, en attendant le développement du cliché. C’est là où l’angoisse est la plus grande. J’imaginais un greffé du rein venant en contrôle pour savoir si son néphron était accepté. Ce temps n’a aucune limite, infini  de frayeur, de frisons morbides,  d’angoisse toute pure d’un abandon du corps en direct.   Le diagnostique,  ce terrifiant : l’attente oubliée. J’ai appris des petits contes courts de Nashedine tellement absurdes qu’ils occupent bien l’esprit, et, çà fait mouche si nous savons  bien les dire. 


Jusqu’au bout : ne pas lâcher, car tout est encore possible,  tout est permis dans le croire pour la santé, c’est ce qui sauve. ..................
 




.........


............J’ai même investi de la bonne lessive sur mon argent de poche de Biafraise. Oh la, la j’ai faim !

suite (demain)
de Frankie Map's Monde

droits réservés








trés belle semaine , tendresses , douceurs , fleurs, caresses de brises parfumés des parterres des jardins.
Votre fidèle blogsphére
Frankie Map's Monde

4 commentaires:

  1. générosité, coeur, sympathie, empathie...des maux qui n'attendent pas... des mots insolubles dans la mesquinerie
    je t'embrasse Frankie

    RépondreSupprimer
  2. on attend la suite....
    la glycine embaume dans la cour, accrochée à la pergola
    les abeilles butinent
    le soleil se la joue été en avance
    attendre en senteurs féériques..

    RépondreSupprimer
  3. Toujours un régal de te lire et retrouver ta "petite musique" unique. Bizzzzzzzzz

    RépondreSupprimer
  4. C'est toujours très important les radios de contrôle, j'y vais toujours à reculons et la douceur psychologique de l'infirmière est très importante.
    Plein de bleus à l'âme et à larme dans ton texte.
    Je t'embrasse Maps' Monde.
    Belle soirée

    RépondreSupprimer