mardi 30 octobre 2012

pot sourire et sagesse et fleurs de saison


 


La citation du jour

"Halloween n’a rien de drôle. Ce festival sarcastique reflète plutôt une soif de revanche des enfants sur le monde adulte."


 


1 françois Cheng

Quand reviennent les âmes errantes : drame à trois voix avec chœur, François Cheng, Albin Michel, mars 2012, 166 p.

« L’âme ? C’est bien par elle que la vraie beauté d’un corps rayonne, c’est par elle qu’en réalité les corps qui s’aiment communiquent. » (p.123)
 
« La grande affaire pour un artiste, j'en suis persuadé maintenant, c'est d'entendre et de donner à entendre l'âme qui l'habite et qui résonne de fait à l'âme cachée de l'univers. » (p 46)


 chorégraphie fleurs de cimetière

2

Earl Nightingale

Notre attitude envers la vie détermine l'attitude de la vie envers nous.



3

Socrate

L’obscurité ne doit jamais être une raison de ne pas croire à la lumière.




4

Pablo Picasso

Rappelle-toi: L’unique personne qui t’accompagne toute la vie, c’est toi-même !! Sois vivant dans tout ce que tu fais.



 rose éternelle à ma marie Louise e ma Fanny
5

Angelus Silesius

Être pur, qu’est-ce ? Ne t’interroge pas longtemps ; sors, ce sont les fleurs muettes qui te le diront.



 aux victimes des guerres innocents et les soldats


6

Arthur Rubinstein

La plupart des hommes font du bonheur une condition. Mais le bonheur ne se rencontre que lorsqu'on ne pose pas de condition.






aux amours défuntes dernière conversation
7

John Burnside

On apprend à s'aimer soi-même en aimant le monde qui nous entoure. Car ce qu'on aime en soi, c'est le fait d'aimer.




8

Carl Gustav Jung

Sans l'expérience vécue des contraires, il ne saurait y avoir d'expérience de la totalité.




à tous ces actes qui n'ont pu avoir sépulture engouffrés dans ces mondes sans récits , dans les dénis de la suffisance , têtes bornées à  ....

9

Thich Nhat Hanh

Chaque fois que vous êtes vraiment présent, vous êtes à même de reconnaître la présence de l’autre.



 Avez vous passés  chers défunts une bonne année loin de nous ?  Que vos proximités en ces fêtes

soient joyeuses  !
12

Georges Bernanos

L'espérance est un risque à courir.




13

Marc Aurèle

Sois content dès qu’une petite chose progresse.




 A l'enfant ma petite "Pearl de mon coeur"  la petite graine de la famille qui gazouillera en début  décembre


j'espère que vopus avez fait un beau voyage

je vous souhaite des belles fêtes de Toussaint

  que l'allégresse soit dans vos coeurs 


frankie

françoise

cours de philosophie initiative de françois Julien


 j'adore ce philosophe chinologue
d'abord par "son traité d'efficacité"
qui me fut une grande aide dans mes activités de préceptrice   dans les traversées des longues adolescences
et avec quelques  resistances de groupes assez conflictuelle et dangereuse pour avoir la rentabilité nécessaire  à un maximum de concentration
j'avais réver un jour aller suivre ses cours à la faculté et le voilà
alors pour les parisiens  
ou les voisins de paris cela vaut le coup en plus j'ai vu ses photos il m'a l'air plein de charme .

je vous embrasse 
voici la trouvailles du jour 




Objet : Cours de philosophie méthodique et populaire 2012-2013, proposé par François Jullien


-- 
Service culture / Université Paris Diderot - Paris 7

015727 59 37 / 015727 64 36

http://www.univ-paris-diderot.fr/culture
 
 
http://www.facebook.com/CultureParisDiderot
 
 
Ancien élève de l’école normale supérieure de la rue d’Ulm et agrégé de l’Université, il a ensuite étudié la langue et la pensée chinoises aux universités de Pékin et de Shanghai ; il a été ensuite responsable de l'Antenne française de sinologie à Hong-Kong, puis pensionnaire de la Maison franco-japonaise à Tokyo. Docteur de troisième cycle, puis docteur d'État en études extrême-orientales.
Il a été successivement président de l'Association française des études chinoises (de 1988 à 1990) ; directeur de l'UFR Asie orientale de l'Université Paris VII (1990-2000) ; président du Collège international de philosophie (1995-1998) ; professeur à l'Université Paris Diderot et directeur de l'Institut de la pensée contemporaine ainsi que du Centre Marcel-Granet ; membre senior de l'Institut universitaire de France.
Il a dirigé plusieurs collections aux Presses Universitaires de France ainsi que l'Agenda de la pensée contemporaine aux Presses Universitaires de France puis aux éditions Hermann.
Il est actuellement titulaire de la chaire sur l'altérité créée à la Fondation Maison des sciences de l'homme.
Divers colloques ont été organisés autour de sa pensée, en France et à l'étranger (Allemagne, Argentine, Chine, Viêt Nam), dont le dernier à l'université Paris Diderot et à la Bibliothèque Nationale de France (décembre 2010), sous le titre Dérangements-Aperçus, Autour du travail de François Jullien (actes du colloque publiés chez Hermann en 2011). En 2010, il a obtenu le Prix de philosophie politique Hannah Arendt et en 2011, le Grand prix de philosophie de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.
À l'occasion de la remise du Grand prix de philosophie de l'Académie Française pour l'ensemble de son œuvre (2011) à François Jullien, Monsieur Angelo Rinaldi a présenté ainsi son travail : " La variété des sujets auxquels s'est attaché ce philosophe sinologue pourrait faire croire à une œuvre dispersée. Il y a au contraire, chez François Jullien, une forte unité de pensée et de parcours. Pierre Nora la résume d'une formule : penser entre la Chine et la Grèce. Il s'agit en effet de réfléchir à l'impensé de notre pensée, dont la Grèce a posé les fondements. Et, pour ce faire, la Chine offre les moyens d'une prise oblique, une possibilité de nous retourner sur nous-mêmes et de nous considérer du dehors. C'est à la constitution de cette extériorité que s'attache d'abord François Jullien, l'autre versant de son travail étant de revenir aux fondamentaux de la pensée européenne. A l'horizon de ces chemins l'attendent des questions générales qui nous intéressent tous directement : il y a t-il un universel, que peut-on avoir en commun, quelles significations ont l'unité, la différence et la conformité ? En définitive, c'est ce que l'on appelle aujourd'hui le "dialogue des cultures" qui est au centre des préoccupations de ce philosophe, et c'est ce thème, constamment présent, qui lui donne son actualité".

parution
Lu Xun, Écriture et révolution, 128 p., Presses de l’École normale supérieure, 1979
La Valeur allusive, Des catégories originales de l’interprétation poétique dans la tradition chinoise, 312 p., École Française d’Extrême¬Orient, 1985 ; rééd. Collection « Quadrige », PUF, 2003 ;
La Chaîne et la trame, Du canonique, de l’imaginaire et de l’ordre du texte en Chine, 192 p., Extrême-Orient/Extrême-Occident, no 5, 11 et 12, Presses Universitaires de Vincennes ; rééd. Collection « Quadrige », PUF, 2004 ;
Procès ou création, Une introduction à la pensée des lettrés chinois, 313 p. Paris, Seuil, 1989 ; rééd. Le Livre de Poche, « Biblio », 1996 ;
Éloge de la fadeur, À partir de la pensée et de l’esthétique de la Chine, 137 p., Philippe Picquier, 1991 ; rééd. Le Livre de Poche, « Biblio », 1993 ;
La Propension des choses, Pour une histoire de l’efficacité en Chine, 282 p., Seuil, 1992 ; rééd. collection « Points », Seuil, 2003 ;
Figures de l’immanence, Pour une lecture philosophique du Yi king, 284 p., Grasset, 1993 ; rééd. Le Livre de Poche, « Biblio », 1995 ; rééd. « Points », Seuil, 2012 ;
Le Détour et l’accès, Stratégies du sens en Chine, en Grèce, 462 p., Grasset, 1995 ; rééd. Le Livre de Poche, « Biblio », 1997 ; rééd. collection « Points », Seuil, 2010 ;
Fonder la morale, Dialogue de Mencius avec un philosophe des Lumières, 219 p., Grasset, 1995 ; rééd. Le Livre de Poche, « Biblio », Dialogue sur la morale, 1998 ;
Traité de l’efficacité, 234 p., Grasset, 1997 ; réed. Le Livre de Poche, 2002 ;
Un Sage est sans idée, ou l’autre de la philosophie, 237 p., « L’ordre philosophique », Seuil, 1998 ;
De l’Essence ou du nu, 152 p., Seuil, 2000 ; rééd. collection « Points », Seuil, Le Nu impossible, 2005 ;
Du « Temps », Éléments d’une philosophie du vivre 211 p., Paris, réed. Le Livre de Poche, 2012 ;
La Grande image n’a pas de forme, ou du non objet par la peinture, 370 p., « L’Ordre philosophique », Seuil, 2003 ; rééd. collection « Points », Seuil, 2009 ;
L’Ombre au tableau, Du mal ou du négatif, 186 p., Seuil, Paris, 2004 ; rééd. collection « Points », Seuil, Du mal / du négatif, 2006 ;
Nourrir sa vie, à l’écart du bonheur, 169 p., Seuil, 2005 ;
Conférence sur l’efficacité, 92 p., PUF, « Libelles », 2005 ;
Si parler va sans dire, du logos et d’autres ressources, 191 p., « L’Ordre philosophique », Seuil, 2006 ;
Chemin faisant, connaître la Chine ou relancer la philosophie, 147 p., Seuil, 2006 ;
De l’universel, de l’uniforme, du commun et du dialogue entre les cultures, 263 p., Fayard, 2008 ; rééd. collection « Points », Seuil, 2010 ;
Les Transformations silencieuses, 198 p., Grasset, 2009 ; réed. Le Livre de Poche, 2010 ;
L’invention de l’idéal et le destin de l’Europe, 291 p., « L’ordre philosophique », Seuil, Paris, 2009 ;
Le Pont des singes, De la diversité à venir, fécondité culturelle face à identité nationale, 63 p., Éditions Galilée, 2010 ;
Cette étrange idée du beau, 263 p., Grasset, 2010 ; réed. Le Livre de Poche, 2011 ;
Philosophie du vivre, 269 p., Gallimard, « Bibliothèque des idées », 2011 ;
Cinq concepts proposés à la psychanalyse, 184 p., Grasset, 2012 ;
Entrer dans une pensée, ou Des possibles de l'esprit, 188 p., Gallimard, « Bibliothèque des idées », 2012
L’Écart et l'entre, 96 p., Galilée, 2012
Le travail de François Jullien est réédité au Seuil en deux volumes dans la collection "Opus":
  • I. La Pensée chinoise dans le miroir de la philosophie, 2007
  • II. La Philosophie inquiétée par la pensée chinoise, 2009
 

lundi 29 octobre 2012

Poésie de samedi porc épique



Page blanche encre noire

Le tic tac de l’horloge
La plume des gorges
Une tarte de ronrons, tourterelles,
Maille à l’endroit , maille à l’envers,


Le nid de lauriers
Pagne mâle et femelles
Salamandre et porc épique
Maille à l’envers , mailles à l’endroit,

Frissons d’espièglerie,
Elégance des tiges,
Rose, jaune, grenat, la berceuse,
Maille à l’endroit , maile à l’envers,

Frankie Pain

 modéle blog de grand mère 



Photos volées d’un  blanc , pour un corps noir.

Sa parole mélange Giacometti Genet,

Equilibriste de l’autre,

L’hirondelle n’avait pu s’envoler : pays chaud,

Son savoir sur l’Afrique était simplement pour Elle,

Être fort  pour l’aimée, lui donner l’Introuvable,

Emerger du chaos , ce point zéro : tout rafler.

De prise d’identité, sur le vif transe et pose,

Amoureuse par photos, elle trouva le Modèle,

Refuge, casse croûte, pain béni,

L’odeur qui vient si loin, de toi,

Ravit ton essentiel, cristallise toute arme,

Mon cœur dans la Médina dit oui : « rose confit ».

de frankie Pain dans la direction
 de l'atelier 4 saison 3 des ateliers d'écriture de Hajat(en occitan  :  ceux de là -haut)











C'est donc la fin




Avance , avance, avance

Emmêlée, démêlée, sangs mêlés,

Anse ,danse, danse, anse

Sons autour, sont ailleurs, sans raison la rançon.


En quête désespérée d’une main

Dans un pays désolé


Enfourches le serpent , il est vieux

sa peau est froide

Sang-froid te donneras.


Chevauches, chevaucheras, tu chavireras

L’eau d’or, le ciel des diamants,

Mille arcs en le ciel vert,


Ce porc épique, tout dehors pique

Pris le masque d’une statue ancienne

Il l’a sortie du bain des âmes,


-       « petite fille?

-oui GrandPère

-       je veux te tuer.

         Ta mère,  je la  veux . »


Viens Baby, lèche le couteau

C’est bien de ton sang…

Dans l’autobus bleu,
 tu n’iras nulle part.


Baby, baby , Baby, baby , baby

La fin de tes rires et des pieux mensonges

La fin des nuits où nous tentions de mourir

C’est donc la fin.


Porc épique , beau serpent à la peau froide

L’eau dort, le ciel aux dits   : amants

Mille arcs en ce vert

Anses dansent, dansent anses

Là, la main étrangère



Rires ricochent aux parois des montagnes,

Sifflements, cliquetis, feulements,

Rires , feulements, cliquetis.


Frankie Pain
sous la direction d’Olivier Apert




dimanche 28 octobre 2012

en vadrouille au mondoral

je ne vous ai pas oublié et vous aurez des détails au cours de la semaine

à propos claudeélise ma voisine de droite mondoral aquarium théatre
ton mail me revient
alors tu sais faire .... 


en attendant
 bon pied, bon œil,
  pour les films du soir 

et  une joie féroce
 pour mordre dans la semaine des défunts ! Waouh la !

on est vivant, on est vivant,  on est vivant  !

ma chrysanthème du soir  olé les fantômes !
 ce soir on vous reçoit et je  vous écoute 
je vous quitte , il y a du monde silencieux à ma porte ...


surprise qui est là
le king



petit apport profond de l'amie Blogeuse
http://croukougnouche.blogspot.fr/

j'en connais qui ne sont pas si loin..
juste de l'autre côté depuis pas si longtemps ,
même qu'ils ont si bien ravagé le cœur de ceux qui..
heureusement que les strates qui se chevauchent
et s'emmêlent tant et si bien
Entre le plus jamais
L'aujourd'hui encore plein d'hier,
Quand ta longue silhouette habitait le maintenant..
depuis, après l'après,
Le quelque part ,on ne sait pas où
Que des anicroches , ou va savoir quoi,
Des trucs affleurent
des bribes qui s’échappent, tu sais bien,
la présence qui s'invite au détour de n'importe quoi
Et qui chavire l'âme soudain
il y en a tant qui pensent à toi
encore
toujours
puisque tu es
parti
ailleurs
si beau
tranquille
en ces eaux dormantes..

Ces jours sont limpides
et tu y nages comme un oiseau trop grand
Le ciel te va si bien..


je fais vite ma potion  pour ne pas qu'ils m’emmènent  aprés dans l'au delà


et  à nous la nuit,
 les récits
les fièvres de peur et de chaleur





 plein de douces pensées 

pour la semaine 
frankie

cueillette de moments "premiere fois"




vendredi 26 octobre 2012

instatanées pour Armarita

hier  ! c'est à dire today  but

le froid a enrobé la city big Paris
un brouillard,
 on se serait cru dans le fog anglais
 en voyant la Seine 
je pensais Tamise

alors ,
mes petites filles fleurs 
 furent rentrées,
installé sous mon regard dans mon bureau
et la dame  a fait son bonnet
pour aller à la piscine dans le brouillard et la neige fondue


















belles découvertes de toutes les autres instantanées cliquer chez le liens et vous aurez la visitez sous l’instantanée a
Armarita

jeudi 25 octobre 2012

vendredi poisson et nourriture sagesse et Sourire bien aimé

Hello darling !
Good morning !
the cold in  the country  but not in my art , hart en vous m'avez compris dans mon coeur

beau vendredi
et maintenant le Darjeeling  and tartine au miel

Good day !
Frankie 

le choix des photos lié à l'évocation hier autour d'une étude de cas en supervision de mon époque de mon métier de psycho - pédagogue où j'emmenais des enfants en grande difficulté dans leur relation à l'autre faire des camps en hautes montagnes sur la ligne des crêtes "quand", camp itinérant au dessus de Saint Gironsau Harat de mon amie Fanny Morinière....

Les phrases comme à cheval sur la ligne de crêtes .... bonnes ballades 


Jules Romains

Être un homme, c’est bien. Mais il y a encore mieux : Être humain.
2

Elisabeth Kubler-Ross

Les gens sont comme des vitraux. Ils brillent tant qu'il fait soleil, mais, quand vient l'obscurité, leur beauté n'apparaît que s'ils sont illuminés de l'intérieur.

 

 

3

Héraclite

Ceux qui sont éveillés partagent un seul monde ; ceux qui sont endormis sont retirés dans leur monde.
En écho Frankie pain
Parfois les « éveillés » ne sont que dans une bulle : L’antinomie de l’éveil.
4

Matthieu Ricard

Les êtres vivants redoutent le malheur mais courent à lui. Ils veulent le bonheur mais lui tournent le dos.



5

Paul Auster

Les bonnes choses n'arrivent que lorsqu'on renonce à les espérer ; à l'inverse, trop espérer, les empêche de se produire.
6

Paul Brunton

Les beautés offertes par la nature ont la vertu de dissoudre les émotions négatives et de nous amener sur des plans plus éthérés.
7

François Garagnon

Je cherche l'enfance du monde, là où tout est jeu avec presque rien, là où tout est grâce avec presque tout ...



8

Boris Cyrulnik

Le regard de l'autre n'est pas neutre. C'est une perception qui provoque une alerte émotive, une sensation d'invitation ou d'intrusion. 
9

Marianne Williamson

Lorsque nous nous affranchissons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.



10

Longin

Le sublime est la résonance d'une grande âme.



11

Carl Gustav Jung

Là où l’amour règne, il n’y a pas de volonté de puissance et là où domine la puissance, manque l’amour. L’un est l’ombre de l’autre.



12

François de La Rochefoucauld

Quelque bien que l’on vous dise sur vous-même, on ne vous apprendra jamais rien.




13

Christian Bobin

L'amour est le miracle d'être un jour entendu jusque dans nos silences, et d'entendre en retour avec la même délicatesse: la vie à l'état pur, aussi fine que l'air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse. 




c'était 13 à la douzaine

ces citations sont venues de ce blog sous mon attention... pour vous !




mercredi 24 octobre 2012

l'auteure denise Boucher mon coup de coeur





j'ai découvert cette dame en écoutant une rediffusion de "pas la peine de cirer" sur france culture  16h 17h tous les jours de la semaine hier, sa langue me donna envie de vous la faire découvrir.
je suis sur que certaines de mes lectrices apprécieront. et lecteurs je l'espère..; nous ne devons pas vivre sans créer du "neuve"(neuf)  et  sortons de nos pieds bots , je me le dis aussi à moi même rassurez vous  ! (rires)
je vous salue fort cordialement
frankie

bon jeudi





« Si j'écris, c'est parce que je veux que personne ne parle en mon nom» affirme Denise Boucher.

«J'ai une vision plus élargie, mais je vois davantage les détails», dit-elle.



 

 de Josée  Lapointe
l'article

 http://www.lapresse.ca/arts/livres/201109/23/01-4450522-denise-boucher-la-vieillesse-sans-fard.php

La Presse

Dramaturge, poète, auteure de chansons et femme de combat, Denise Boucher a attendu d'avoir 75 ans pour publier son premier roman. Au beau milieu, la fin est un livre sur la vieillesse comme on l'a rarement lue, écrit par une dame qui n'aura jamais la langue dans sa poche et dont la capacité d'indignation est restée intacte.
«J'en ai contre les arnaqueurs de toutes sortes», lance Denise Boucher au coeur de notre entretien d'une heure et demie, pendant lequel elle montera plusieurs fois le ton contre des situations qui la «choquent noir», que ce soit la mascarade du président Sarkozy en Libye ou l'emprise des banques sur les États. Elle raconte aussi comment elle s'est retrouvée seule devant l'édifice de la Caisse de dépôt lors de l'annonce des pertes historiques de 40 milliards en 2008, espérant une manifestation spontanée. «Si j'avais été sur Twitter... Je pense que les gens étaient catastrophés, mais immobilisés.»
La fonction du poète est de dire cette révolte, croit-elle. La colère face à l'injustice et à la cupidité traverse d'ailleurs Au beau milieu, la fin, court roman écrit sous la forme épistolaire - des courriels en fait, envoyés par la narratrice Adèle à une de ses amies. «J'ai eu l'idée d'écrire ce roman en lisant un énième article qui commençait avec «Compte tenu du vieillissement de la population». Ça m'a agressée parce que c'est comme si c'était devenu banal de dire ça, et ça se terminait avec une question: «Êtes-vous pour ou contre l'euthanasie?».»
Cette question, Denise Boucher la trouve dangereuse et quand elle l'entend, elle comprend qu'on essaie de se débarrasser des vieux. «Ou on fait semblant qu'on n'existe pas, ce qui est presque la même chose. C'est comme s'il fallait se faire pardonner d'exister encore. Ces gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont mis de l'argent dans leur REER pour se faire dire ensuite que la caisse est vide, je suis inquiète pour eux. Je suis inquiète pour moi, pour mes amies.»
Au beau milieu, la fin commence avec un drame: au retour d'un long voyage en Italie avec son amoureux, Zut, Adèle trouve son appartement saccagé par la famille française qui l'avait sous-loué.




C'est le début d'une quête pour l'octogénaire qui a l'impression d'être devenue vieille d'un seul coup et qui, entre deux rendez-vous chez le médecin, prend soin d'un voisin presque aveugle, s'occupe de la fille cinquantenaire et nouvellement ménopausée d'une amie, protège le secret d'une connaissance malade qui s'est fait embobiner par un docteur charlatan.
Elle raconte donc son chemin et ses pensées dans une série de courriels qui peuvent sembler épars, mais qui forment une véritable histoire. «J'aime la forme épistolaire car ça permet les digressions. Ça ressemble à ce qui se passe dans mon esprit», dit l'auteure, pour qui l'écriture horizontale du roman, par rapport à la verticalité du poème, a signifié l'absence de contrainte et la liberté totale. «Dans la prose, on peut prendre plus d'espace.»
«Adèle l'arpenteuse, Adèle et la cortisone, Adèle au pays des nulles, Adèle la fidèle»: chaque signature résume parfaitement chaque épisode et les 80 ans d'Adèle ne sont trahis que par les divers bobos dont elle est affligée. Amitié, amour, trahison, intrigue, manifestement ces thèmes n'appartiennent pas qu'à la jeunesse. «Ça n'arrête jamais ces affaires-là!» s'exclame l'auteure en souriant quand on lui dit qu'on espérait tout de même se reposer de tout ça un jour.
Malgré la gravité du sujet, l'humour n'est pas absent de ce livre où les jeux de mots abondent et où l'auteure s'amuse à déconstruire les métaphores ou à faire apparaître «le poète québécois» de manière récurrente. «Les fées ont soif (sa pièce qui a fait scandale en 1978) aussi, c'était drôle! Il y avait des gags, des punchs, les gens riaient... mais de toutes les couleurs.» On sent en tout cas que Denise Boucher s'est amusée en écrivant ce livre - la recherche d'un Joseph pour la crèche d'Adèle, par exemple, est assez comique, et au-delà de la colère, on retrouve clairement une certaine jubilation. «Mais la colère aussi, c'est jubilatoire!»
Les maux de la vieillesse
Denise Boucher a probablement écrit un des livres les plus justes sur la vieillesse et ses maux, mais refuse de parler au nom de sa génération. «Si j'écris, c'est parce que je veux que personne ne parle en mon nom.» Farouchement anarchiste, elle ne se veut porte-parole de rien ni de personne, mais sa parole est malgré tout universelle parce que franche et sans fard.
Au-delà des considérations économiques et politiques, Denise Boucher parle de la vieillesse avec des mots crus et n'hésite pas à en nommer les différents maux. «Tu prends un rendez-vous avec quelqu'un et le jour même, tu dois annuler à cause d'une crise d'arthrose...», raconte-t-elle. Pour elle, la vieillesse est une grande aventure, aussi grande que celle de l'adolescence. «C'est une aventure prévisible, mais pleine d'imprévus. Le bobo, le pli, tu ne le vois jamais venir. Mais on apprend à vivre avec ça, avec les morts.»
Elle savoure cependant chaque petit plaisir et se laisse encore saisir par l'étonnement, par la pousse d'un bonzaï qu'elle a trouvé dans un bouquet ou la visite d'un garçon de 20 ans avec sa guitare - «rien à faire, on craque toujours pour les jeunes hommes avec une guitare!». La sagesse, elle ne connaît pas, mais affirme avoir l'oeil plus vigilant qu'avant, s'émerveiller encore devant la beauté et la bonté, fondre devant la gentillesse. «J'ai une vision plus élargie, mais je vois davantage les détails», dit-elle.
«Il y a une cible, la mort, et jusque-là c'est un vol en avion dont on ne peut descendre. On ne peut pas, comme en voiture, se tasser sur le côté pour se reposer. Tu planes jusqu'à ce que ça arrête.»
Au beau milieu, la fin, de Denise Boucher. Leméac, 157 pages







Pour vous vous grande Dame
 et toutes ces grandes dames de partages et de générosité que j'ai rencontré dans leur monde grâce à nos blogs respectifs  ...
bon jeudi
frankie