jeudi 11 octobre 2012

conte du vendredi : l'oiseau des fréres grimms s


je vais travailler ce conte pour noël , au fur et à mesure des mes avancées je vous mettrais d'autres versions et des motifs d'autres collecteurs de contes 

je vous souhaite un bon vendredi 
eet je vous embrasse 



L'OISEAU D'OR

Il était une lois, il y a bien longtemps, un roi, qui avait derrière su château un parc magnifique, doté d'un merveilleux verger. Et dans ce verger se trouvait un arbre qui ne portait que des pommes d'or . Quand les pommes furent mûres, on les compta; mais le lendemain matin, on s'aperçut qu'il en manquait une. Le roi, qui en avait été informé, ordonna qu'un garde veillât chaque nuit au pied de l' arbre magique. Comme il avait trois fils, il envoya son aîné dès que le jour commença à diminuer. Mais, alors que le carillon annonçait minuit, le fils s'était endormi, terrassé par le sommeil. Et le lendemain matin, il manquait une nouvelle pomme d'or. La nuit suivante, le deuxième fils fut envoyé pour monter la garde au pied de l'arbre, mais, comme son frère, il s'endormit au milieu de la nuit. Le lendemain matin, il manquait une pomme d'or. Ce fut alors au tour du troisième fils de monter la garde. Et bien que. son père n'eut pas une très grande confiance en lui, il le laissa néanmoins prendre son tour.
Le jeune homme s'étendit sous l'arbre, veilla et prit garde à ne pas se laisser prendre par le sommeil. Lorsque minuit sonna, il y eut un bruissement dans l'air et le jeune homme aperçut, au clair de lune, un oiseau dont le plumage était entièrement fait d'or pur. L'oiseau, qui s'était posé sur l'arbre, entreprit de becqueter une pomme mais le jeune homme lui décocha une flèche qui le mit en fuite. Or, la flèche l'avait frôlé et l'une de ses plumes d'or était tombée au pied du guetteur. Le jeune homme la ramassa et la montra le lendemain au roi, en lui décrivant ce qu'il avait vu.
Le roi réunit tous ses fidèles conseillers, et tous furent d'accord pour dire qu'une seule,,de ces plumes avait plus de valeur que le royaume tout entier.
Si cette plume est si précieuse, dit le roi, je veux posséder l'oiseau tout entier. Que l'on se mette à sa recherche!
Le fils aîné se mit en route, confiant dans son habileté, assurant qu'il ne tarderait pas à rapporter l'oiseau d'or. Lorsqu'il eut fait un bon bout de chemin, il arriva en lisière d'une forêt, et, avisant un renard, il le visa avec son fusil.




Ne me tue pas, lui cria le renard, et pour te remercier, je vais te donner un bon conseil puisque tu es à la recherche de l'oiseau d'or. Ce soir, quand tu arriveras au village, tu verras deux auberges qui se font face. L'une sera pleine de lumières et de rires. N'y entre pas. Choisis plutôt l'autre qui te paraîtra froide et sinistre.
Le fils du roi se demanda: < Qu'est ce qu'une bête peut savoir de ces choses là ? Et pourquoi devrais je suivre ses conseils ? » Et il tira mais manqua le renard qui détala ventre à terre. Le jeune homme continua sa route et arriva au soir dans le village où se trouvaient les deux auberges. L'une retentissait de rires et de musique; l'autre était froide et triste. Il se dit qu'il serait bien bête de préférer une auberge aussi triste; il entra dans celle pleine de vie, et y mena une vie de plaisirs, oubliant tout à fait son père et l'oiseau d'or.
Comme le temps passait et que l'aîné ne revenait pas au château, le deuxième fils se mit en route à son tour, toujours à la recherche de l'oi­seau d'or. Comme son frère aîné, il rencontra le renard qui lui donna le même conseil, et tout comme son frère, il n'en tint pas compte. Arrivé dans le village aux deux auberges, il aperçut, derrière la fenêtre de celle qui était fort animée, son frère, qui lui faisait signe de le rejoindre. Il ne se fit pas prier et commença alors à vivre une vie de plaisirs et de légèreté.

Comme le temps s'écoulait, le fils cadet se mit en tête de partir lui aussi à la recherche de l'oiseau d'or. Mais son père s'y opposa fermement :
Si ses frères n'ont pu trouver l'oiseau d'or, celui ci n'a aucune chance de le trouver! Et si jamais, il se met dans quelque fâcheuse situation, il ne saura jamais s'en tirer!

Mais le fils insista tant que le père finit par céder pour avoir la paix et le laissa filer. Le cadet aperçut lui aussi le renard à la lisière de la forêt, qui le supplia de lui laisser la vie sauve.

Ne t'en fais pas, petit renard, dit le fils qui avait bon coeur, je ne te ferai aucun mal.
Pour te remercier, monte sur mon dos et accroche toi à ma queue.



Et il y était à peine que le renard détala, franchissant les obstacles à la vitesse du vent. Ils arrivèrent bientôt au village et le jeune homme quitta son extraordinaire monture et suivit le conseil du renard. Il alla directement à la deuxième auberge, la plus triste, et passa une fort bonne nuit. Le lendemain, alors qu'il se trouvait en pleine campagne, le renard apparut à nouveau et lui dit
Écoute moi bien. Tu vas continuer toujours tout droit et tu arriveras devant un château. Là, tu te trouveras face à des soldats, tous entrain de dormir; tu passeras par dessus et tu te dirigeras tout droit ver le château, dont tu traverseras les salles en enfilade jusqu'à ce que t trouves une chambre dans laquelle est enfermé un oiseau d'or, dans un, cage de bois. À côté se trouve une cage d'or, vide. N'y touche pas, et prends bien soin de ne pas sortir l'oiseau de sa cage le bois. Sinon, tu le regretteras.
Sur ces mots. le renard lui proposa de le conduire jusqu'au château. Le troisième fils s'accrocha à sa queue et ils filèrent à travers champs à la vitesse du vert.
Quand il parvint au château, tout était comme, le renard l'avait décrit. Il arriva sans encombre à la chambre où se trouvait l'oiseau d'or, enfermé dans sa cage de bois, à côté d'une magnifique cage d'or. Les trois pommes d'or se trouvaient également dans la pièce, à trois endroits différents.
Avisant la magnifique cage d'or, le jeune homme se dit que c"était bien dommage de ne pas s'en servir. Il ouvrit alors la cage en bois pour transférer l'oiseau. Mais ce dernier poussa des cris stridents qui réveillèrent les soldats qui se précipitèrent à l'intérieur du château. Ils capturèrent le fils du roi et le lendemain il fut jugé par le tribunal; on le condamna à mort après avoir entendu ses aveux. Le roi décida néanmoins de lui laisser la vie sauve à condition qu'il lui ramène le cheval d'or, celui qui galope plus vite que le vent. S'il y parvenait, il lui donnerait en récompense le bel oiseau d'or.
Le jeune prince se mit donc en route, mais il ne savait où aller et où chercher le cheval d'or. Il aperçut alors son vieil ami le renard, assis au bord du chemin.
Tu vois, lui dit le renard, tu as eu des ennuis parce que tu ne m'as pas écouté. Mais reprends courage; je vais t'indiquer comment parve­nir jusqu'au cheval d'or. Écoute moi bien et souviens toi bien de ce que ;t vais te dire : tu vas avancer toujours tout droit, et tu parviendras jusqu' à un château où le cheval est à l'écurie. Devant l'écurie se trouvent des valets et des palefreniers, mais ils ronfleront si fort qu'ils ne te tra­casseront pas. Tu pourras alors pénétrer dans l'écurie et sortir le cheval d'or. Mais attention : prends bien soin de lui laisser sa vieille selle de cuir et de bois, et laisse de côté la selle d'or que tu trouveras aussi. Sinon, tu auras de gros ennuis!
Puis le renard le transporta à la vitesse du vent et le jeune prince arriva devant le château. Tout était bien comme le renard l'avait dit, et il pénétra dans l'écurie du cheval d'or. Mais comme il s'apprêtait à sangler le cheval, il ne put se résoudre à lui mettre la vieille selle de bois. Il prit alors la magnifique selle d'or mais elle n'eut pas plutôt touché le dos du cheval que celui ci se mit à hennir bruyamment. Les gardes et les palefreniers, alertés, accoururent aussitôt, s'emparèrent du jeune homme et le mirent en prison Il fut jugé dès le lendemain et condamné à mort, mais le roi décida de lui laisser la vie sauve, en plus du cheval d'or, s'il parvenait à lui ramener la belle princesse du château d'or.


Dépité, le jeune homme se remit en route et fort heureusement croisa le renard qui l'attendait sur le bord du chemin.
Je devrais t'abandonner à ton triste sort! lui dit le renard. Mais tu t'es montré généreux et je veux t'aider une nouvelle fois. Ton chemin te conduira tout droit au château d'or; tu t'y rendras la nuit, quand tout est silencieux, car la princesse a pour habitude de se rendre au pavillon de bain pour s'y baigner à ce moment là. Dès qu'elle entrera, bondis vers elle et prends lui un baiser. Elle te suivra et tu n'auras plus qu'à l'emmener avec toi. Mais surtout empêche la d'aller dire adieu à ses parents avant de partir, car sinon les choses tourneraient mal pour toi!
Et le jeune prince chevaucha â nouveau sors étrange monture à Jà vitesse du vent. Au château d'or, tout était comme le renard l'avait prédit. Le jeune prince attendit jusqu'à minuit et il vit la princesse se rendre au pavillon de bain. Il bondit hors de sa cachette et lui prit un baiser. Elle lui dit qu'elle le suivrait avec joie, mais qu'elle devait absolument dire adieu à ses parents. Comme il refusait, elle versa tant de larmes que le jeune homme se laissa attendrir et céda. À peine la jeune princesse était elle arrivée devant le lit de son père que celui ci se réveilla. À ses cris, ses gardes s'emparèrent du jeune homme et le mirent en prison.
Le lendemain matin, le roi lui dit
Tu mériterais de mourir, mais je peux t'accorder ma grâce, en plus de ma fille, si tu parviens à m'ôter en huit jours la montagne qui est devant ma fenêtre et qui me bouche la vue.
Le prince commença aussitôt à piocher et à pelleter la terre et les rochers, sans discontinuer, mais au bout de sept jours, constatant que tout son travail était à peine visible, il se découragea et perdit tout espoir. Le soir du septième jour, le renard apparut et dit
Je devrais te laisser ainsi et ne plus me soucier de toi, mais va te coucher à présent, et je m'occuperai de ton travail.
Quand il se réveilla le jour suivant, la montagne avait totalement disparu. Tout heureux, le jeune homme s'en alla d'un bon pas voir le roi et il exigea qu'il tint sa promesse. Le roi fut bien obligé de respecter sa parole et de lui donner sa fille.
Alors, ils s'éloignèrent tous deux du château et le renard ne tarda pas à les rejoindre.
Tu as maintenant ce que tu pouvais espérer de mieux, dit le renard au jeune prince. Mais si tu veux posséder le cheval d'or, il te faudra te séparer de la princesse du château d'or.
Quel cruel dilemme! Comment puis je obtenir l'un sans perdre l'autre ?
Je vais t'y aider, dit le renard. Tu vas amener la belle princesse du château d'or au roi qui te l'avait demandée. Pour te prouver sa grati­tude, alors dise tout le château sera en joie. il te. fera cadeau du cheval d'or. Tu le monteras et leur tendras à tous la main pour leur faire tes adieux, et tu te présenteras devant la princesse en dernier. Quand tu lui serreras la main, agrippe la bien et fais la monter avec toi sur le cheval, puis pars au triple galop. Personne ne pourra jamais te rattraper, puisque ton cheval galope plus vite que le vent.
Tout se passa selon les dires du renard et le prince emporta la belle princesse sur son cheval d'or. Le fidèle renard ne tarda pas à se montrer.
Je vais t'aider à obtenir le bel oiseau d'or. Tu feras descendre la princesse lorsque tu arriveras en vue du château, et elle restera avec moi. Tu entreras dans le château sur ta monture, et sera acclamé par tous. Le roi, en récompense, t'apporteras l'oiseau d'or dans sa cage. Dès que tu l'auras en main, pars au triple galop, et personne ne pourra te rattraper et viens ensuite nous rejoindre.
Tout se déroula comme prévu et le jeune prince se mit en tête de retourner chez son père avec ses trois trésors. Mais le renard l'arrêta
J'attends maintenant que tu me donnes la récompense que je mérite pour tout ce que j'ai fait pour toi, dit l'animal.
D'accord, mon bon renard, que souhaites tu ?
Que tu me tues et que tu me coupes la tête et les pattes quand nous serons dans la forêt.
Quelle récompense ce serait là! rétorqua le prince. Je ne pourrai jamais faire cela.
Puisque tu ne veux pas le faire, je vais te laisser filer avec ta belle. Mais avant, écoute moi bien une dernière fois. N'achète jamais de gibier de potence, et prends bien garde de ne pas t'asseoir sur la margelle d'un puits.
Et il disparut dans la forêt, laissant le jeune prince bien perplexe
« Pourquoi irais je payer pour du gibier de potence? Quelle idée bien étrange. Et pourquoi diable irais je m'asseoir sur la margelle d'un puits? Ce sont là de drôles d'idées! »
Emmenant avec lui la belle princesse, il galopa sur la route qui les menait au royaume de son père. Ils arrivèrent bientôt au village où se trouvaient toujours ses deux frères aînés. Sur la place régnait une grande agitation, et lorsqu'il demanda quelle était la cause de ce tumulte, on lui répondit que deux hommes allaient être pendus. Il s'agissait de ses frères, qui après avoir mené grande vie s'étaient ruinés et avaient commis de nombreux délits. Leur frère demanda s'il était possible de les sauver et on lui répondit qu'en payant, c'était chose aisée.
Sans réfléchir un instant, le jeune homme paya pour libérer ses frères et ils continuèrent le chemin tous ensemble. Ils arrivèrent dans la forêt où le renard leur était apparu la première fois ; et comme ils avaient chaud, il s'arrêtèrent près d'un puits pour se désaltérer. Tandis qu'il parlait, le troisième fils s'assit négligemment sur la margelle du puits. Aussitôt, les deux frères le poussèrent au fond du puits, s'emparèrent de la princesse, du cheval d'or et de l'oiseau d'or et se dirigèrent à grand hâte vers le château de leur père.
Voilà, père, nous te ramenons non seulement l'oiseau d'or, mais le cheval d'or et la princesse du château d'or.
Tout le château était en grande joie, mais le cheval ne mangeait plus, l'oiseau ne chantait plus, et la princesse ne cessait de pleurer. Dans sa chute, le prince cadet n'était pas mort car le puits était à sec et tapissé de mousse. Mais il lui était néanmoins impossible de ressortir. Le renard, une fois de plus, lui porta secours. Il sauta dans le puits et lui reprocha vivement de ne l'avoir pas écouté. Puis il lui dit de s'accro­cher à sa queue, et ainsi, ils parvinrent à se hisser jusqu'à la lumière du jour.
Mais le danger est encore grand, l'avertit le renard. Tes frères, incertains de ta mort, ont disposé des gardes tout autour de la forêt et ils ont 1' ordre de t'abattre. Il faut donc que tu leur échappes et que tu passes inaperçu.
Apercevant un pauvre homme sur son chemin, le prince échangea ses habits contre des vieilles hardes, et ainsi vêtu, parvint jusqu'au château et pénétra dans la cour. Nul ne pouvait le reconnaître, mais aussitôt l'oi­seau se mit à chanter, le cheval se remit à manger et la princesse cessa de pleurer d'un seul coup. Et comme le roi s'en étonnait, elle lui dit
Je ne puis l'expliquer, répondit elle, mais ma tristesse s'est tout à coup envolée, et mon coeur est plein de joie, comme si mon vrai fiancé s'en était revenu.
Et malgré les menaces de mort des deux frères si elle disait la vérité au roi, elle se mit à conter toute l'histoire. Le roi ne dit rien mais ordonna que toutes les personnes présentes dans le château se présentera devant lui, et bien sûr le jeune prince, caché sous ses haillons se présenta également au roi; mais le coeur de la belle princesse ne pouvait se tromper, et, reconnaissant son fiancé, elle bondit le serrer dans ses bras.
Les deux frères furent arrêtés sur le champ et furent exécutés. Le jeune prince, quant à lui, épousa la belle princesse et devint l'héritier du trône.
Et le pauvre renard, qu'est il devenu ? Bien plus tard, alors que le prince se promenait dans la forêt, il rencontra de nouveau son vieil ami qui lui dit
Tu es heureux maintenant, tu possèdes tout ce que l'on peut espérer. Mais pour moi, le malheur n'a pas de fin et tu as le pouvoir d'y mettre un terme.
Et de nouveau il le supplia de bien vouloir le tuer et de lui couper la tête et les pattes.
Cette fois, le prince s'exécuta : il tua le renard et lui trancha la tête et les pattes. Aussitôt, il se métamorphosa en un jeune homme qui n'était autre que le frère de la belle princesse, qui avait été victime pendant de longues années d'un enchantement le tenant prisonnier.
Alors, le bonheur de chacun fut complet, et ils vécurent très heureux pendant très longtemps.



version 




 pour nous donner une petite idée de l'oiseau d'or , mais ce n'est qu'un merle d'or, ce matin chez Giné il y avait la mésange bleue 


belle lecture


1 commentaire:

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