mercredi 31 mars 2010

corrections des fautes d'ortographe : dolorus jeu de l'oie et coach de vie



bientôt les PÂQUES ET UN PETIT VOYAGE AU "FOYER DE MON COEUR" DANS le golfe du MORBILLAN CHERI, dans le ter via VANNES




Chirurgien :"il est sympa votre cancer"
Alors quelques quinze jours plus tard quand Alexia eut écumé de sa psyché l'érosion des ses rêves sur carnet d'aquarelles elle reprit le dessin de son « mal parti » à la déchetterie pour faire le terreau des palétuviers, ces arbres aux colossales racines !
et on sait que le "KANT SERT" ou comme dit l'amie Marguerite d'Alexia en langage des oiseaux la maladie veut dire "l'âme a dit"
ALEXIA reprit autre version picturale du "Kant sert"
« Faire son deuil (de quelqu'un ou quelque chose) »
[ SIGNIFICATION ]Se résigner à en être privé
[ ORIGINE ]Le mot 'deuil', qui dérive du latin 'dolus', déverbal de 'dolere' (souffrir), désigne, au Xe siècle, la douleur ou l'affliction que l'on éprouve lors de la mort d'un proche.
Au XVe il désigne aussi le décès, la perte d'un être cher. Il aura également plus tard divers sens plus ou moins figurés, tous liés à la mort ou à une grande tristesse.

C'est dans la première moitié du XIXe siècle qu'apparaît notre expression qui ne s'applique d'abord qu'à une chose -qui peut disparaître, mais ne meurt pas- avant, bien plus récemment, de s'utiliser aussi à propos d'une personne.
Elle marque bien la difficulté qu'il y a à accepter la perte d'une chose à laquelle on tenait beaucoup ou d'un proche et, pour ce dernier, à se faire à l'idée de ne plus jamais le voir et partager de bons moments, la résignation n'étant qu'un sentiment forcé, non naturel, une acceptation par obligation.

JULIA KRISTEVA a écrit un livre très intéressant sur le travail de deuil et l'état de deuil »SOLEIL NOIR »

PAR AILLEURS JE SUIS COACH DE VIE métier qui se développe de plus en plus car de moins en moins les gens s'implique dans l'écoute de l'autre pas le temps, t'es compliqué, le temps fait son travail, pense à autres choses
Vous parlez quand on est rivée à son chagrin comme un vis enfoncé avec la perceuse
Ah ! oui : c'est facile !
il y a quelques hommes qui plongent dans l'alcool.
Bien sur l'on peut rencontrer une psychologue et s'engager dans un travail d'accompagnement.

J'ai inventé un jeu de l'oie avec des inventions de lecture de texte de sagesse ancienne pour associer dessus et de dégorger quelques tenants de la douleur
et d'autres « niamma niamam » petits riens :en sénégalais.
La première séance se fait à l'atelier de l'artiste tout terrain

et aprés les trois autres séances peuvent se faire par téléphone
pour plus d’explication ce travail peut aussi se concevoir avec une ou deux personnes
Publié par FRANKIE PAIN
Libellés : AquarelleS Alexia Contarine, chronique Frankie pain

'dolus', 'dolere' dolorosa jeu de l'oie pour mettre de la distance avec le bobo qui nous obséde



LA CICATRICE L'Alexia et le chirurgien en ravissement de ce bel ouvrage de couture
le chirurgien d'ALEXIA fut un grand artiste





le chirurgien avait dit a ALEXIA CONTARINE après un dessin fait quelques heures après son ablation
sur son carnet d'aquarelle
"il est sympa votre cancer"
alors quelques quinze jour plus tard quand Alexia eut écumé de sa psyché l'érosion des ses rêves sur carnet d'aquarelle elle repris le dessin de son mal partie à la déchetterie pour faire le terreau des palétuviers ces arbres aux colossales racines
et ont sait que le "KANT SERT" ou comme dit l'amie marguerite d'alexia enlangage des oiseaux la maladie veut dire "l'âme a dit"
ALEXIA reprit autre version pictural du "Kant sert"
« Faire son deuil (de quelqu'un ou quelque chose) »

[ SIGNIFICATION ]
Se résigner à en être privé

[ ORIGINE ]
Le mot 'deuil', qui dérive du latin 'dolus', déverbal de 'dolere' (souffrir), désigne, au Xe siècle, la douleur ou l'affliction que l'on éprouve lors de la mort d'un proche.
Au XVe il désigne aussi le décès, la perte d'un être cher. Il aura également plus tard divers sens plus ou moins figurés, tous liés à la mort ou à une grande tristesse.

C'est dans la première moitié du XIXe siècle qu'apparaît notre expression qui ne s'applique d'abord qu'à une chose -qui peut disparaître, mais ne meurt pas- avant, bien plus récemment, de s'utiliser aussi à propos d'une personne.
Elle marque bien la difficulté qu'il y a à accepter la perte d'une chose à laquelle on tenait beaucoup ou d'un proche et, pour ce dernier, à se faire à l'idée de ne plus jamais le voir et partager de bons moments, la résignation n'étant qu'un sentiment forcé, non naturel, une acceptation par obligation.

JULIA KRISTEVA a écrit un livre très intéressant sur le travail de deuil et l'état de deuil
SOLEIL NOIR

PAR AILLEURS JE SUIS COACH DE VIE métier qui se développe de plus en plus car de moins en moins les gens s'implique dans l'écoute de l'autre pas le temps, t'es compliqué, le temps fait son travail, pense à autres choses
Vous parlez quand on est rivée à son chagrin comme un vis enfoncé avec la perceuse
Ah ! oui : c'est facile !
il y a quelques hommes qui plongent dans l'alcool.
Bien sur l'on peut rencontrer une psychologue et s'engager dans un travail d'accompagnement.

J'ai inventé un jeu de l'oie avec des inventions de lecture de texte de sagesse ancienne pour associer dessus et de dégorger quelques tenants de la douleur
et d'autres niamma niamam "petits riens en sénégalais,
la première séance se fait à l'atelier de l'artiste tout terrain

et aprés les trois autres séances peuvent se faire par téléphone
lamangou@yahoo.fr
pour plus d’explication
ce travail peut aussi se concevoir avec une ou deux personnes

mardi 30 mars 2010

La métmorphose du cochon :appel de témoins



je recherche des témoins d'une telle métamorphose
des CIRCÉE CONTEMPORAINE
que sais -je ?

Je suis en écriture sur le thème de la métamorphose d'un homme en cochon
alors tous vos souffleries seront dans mon oreille et je l'intégrerai à mon histoire
à voir et entendre à BORDEAUX LE 26 AVRIL

SI VOUS n'arrivez pas sur le commentaire

lamangou@yahoo.fr



GOUGET, Louis (1877-1915) : La Métamorphose (1910). Saisie du texte : O. Bogros pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (06.II.2005)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Courriel : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] obogros@ville-lisieux.fr
http://www.bmlisieux.com/
Diffusion libre et gratuite (freeware) Orthographe et graphie conservées. Texte établi sur l'exemplaire de la médiathèque (Bm Lx : nc) du n° spécial d'avril 1973 de la revue Le Mois à Caen et en Basse-Normandie.
La Métamorphose
~*~

Créé au banquet des Avocats
15 janvier 1910.


« Dis donc, José », qu'li dit Victoire,
« J'n'avons pus d'lard dans not' saleu,
« Faudrait bien qu't'allisses à la foire
« d'Harcourt, qui s'tient tout dret annieu.
« Coule ta blaude et mets tan capet
« Et va-t-en nos cri un goret.
« Mais surtout n'luque pas trop longtemps
« Un coup l'affaire faite, r'viten,
« Car si t'avais l'malheu d'auluer,
« Et par-dessus tout de t'saôler,
« Tu serais raid'mal considéré.
« Crés-mé ! José ! Crés-mé ! Crés-mé. »
Sans répliqui, José s'nallit.
Quand su la foire il arrivit,
Il gagnit tout dret à la cage
Où grognant tertous, faisaient rage
Des cochons d'tout sexe et d'tout âge
Des truies, des gorets, des verrats.

« Boujou, José », qu'li dit Maufras.
« En voulous un. J'n'ai un gras.
« Guettez-lé. C'est rond, c'est luisant,
« Cha beut du lait comme un éfant,
« Cha peut s'appeler eune bête d'race.
L'voulous. C'hest pas qui m'embarrasse,
Car si j'n'vends çu cochon,
Je l'mène au concours, nom dé nom.
I vient d'Bayeux dret en wagon.
Ah qué pays por les cochons!...
Enfin, l'voulous ? Causez-mé donc! »
- « Hé, combien qu'vos en voudériez ?
- « Hé! Combien qu'vos m'en donnériez ?
- « J'n'en donnerais co pas bié pus
D'chent sous avec dix écus ! »
- Quérious, mais, à çu compte-là
Faudrait mieux s'mett' avocat,
Rien qu'por j'l'plaider l's'affaires d'office.
Dix écus, c'est-i d'la justice,
- Dix écus, vieux, j'crés qu'tu rigoles,
J'n'l'baillerais pas pour quatre pistoles! »
- Eh bié, gardez-lé, c'est trop ché
Y a pas d'marché fait... » Pas de marché ! »

- « Savous bié tous deux qui qu'vos êtes ? »
- « Non, mait', Jean » - « Bié, vos êtes deux bêtes
Comment, vos vlà à cent sous preus,
Cassez-mé donc la pièce en deux
Allons, José, ouvr'mé ta pouque - »
Le cochon dans l'sac fit « plouque »
Et s'mint à brair' tout à vau l'bourg,
A rendre l'tambourineux sourd.
José s'disait : « Vlà m'n'affaire faite
Man cochon su'l'dos, tout d'eune traite
J'm'en vas cheux nous pa l'chemin l'plus dret
Sans supper un pauv'sou d'café »
Mais vlà qui rencontrit maît' Pierre !
- Savez bié, l'sien du Luminaire,
Qu'était sec comme un hareng saur,
Dans c'temps-là il n'était co pas mort,
Il trachait à travers la foire
Quéqu'un qui lui payit à bère
- « Té vlà ! José! c'est du nouvé
J'vais à ta figur' qu't'as sé »
« Ah j'vos remercie, tenez maît'Pierre
« J'ai man cochon, et pis Victoire
M'attend. O frait cor eune histouère. »
- « Ah grand mal lagui, grand mal botté,
C'est donc pas té qu'est maît' cheux té
T'as peux d'ta femme, feignant, c'est elle,
C'est pas té qui porte les bertelles
Et vlà - ti pas un grand coup d'fait
Quand tu m'payerais un sou d'café
Mets tan cochon au coin de la porte,
Y a pas d'danger qu'on t'l'emporte
Vi-t'en do mé, grand débragui ! »
José n'aime pas à s'faire becqui
Comm' l'aut' commençait à l'piqui,
Dans l'auberge vlà qu'il entrit.

Y avait là tout'eune attablée,
D'gâs qu'avaient la goule alleumée,
Des gâs d'Culey, d'Croisilles, d'Clécy,
D'Saint-Martin, de Hamars, de Ceurcy,
Et jusqu'à n'un bosquain d'Lassy
Maît'Louis, maît'Cceuru, maît' Houssaie
Y pernaient chacun eune tassée
Dudouit, Dumont, Dubois, Duva,
Jusqu'au Jodu, dit Goule-d'Ava,
Qu'a les g'noux faits comme un vieux gvà,
Qu'est si feignant qu'il n'veut rien faire
Si que non, feumer, mangi et bère
- « Boujou, José ! - Boujou, les gâs. »
« Siesse-té, véyons » Ah j'n'peux pas
J'n'prends qu'un verre et pis j'men'vas
Car Victoire m'attend ileu – bas
J'm'en vas. J'm'en vas! » Mais vlà-t-i pas
Qu'n'o s 'mint à causer politique.
- « Etous co por la République ? »
« Cha dépend, véyez, j'n'sais pas
« Les gvâs n's'vend' pus, ni les vias »
- « L'aveine n'tout, l'blé est à don.
- « Cha n'marchait pas comm'cha spé donc
Au temps du p'tit Napoléon
- Cha r'viendra, p'têt bié, qui qu'no sait ?
Qué qu'vos en pensez, vous, José ?
« Ah mé, véyez, j'm'occupe pas d'cha
Cha va-t'i bié, cha va-t' i ma,
Cheux nous, no n'sait comment qu'cha va
N'y a qu'la femme qui lise l'journa. »
Vlà comm' José causait, causait
A force d'causer, il beuvait,
A force d'bère, i d'venait vaseux
I commençait à cligni d's'yeux
Sa langue était embarrassie.
Il relevait sa blaude d'eune brassie.
I n'terbuquait co pas, pourtant ;
I n'était pas sà, mais il était temps.
A côté d'li, y avait l'grand Huet
Qui n'cherch' jamais qu'l'diable à tuer.
Quand c'est qui vit qu'José s'amenait,
Sans faire maine de rien i sortit
Cherchit la pouque et l'avisit
Et d'avec elle i jastoisit
I fit d'quay - « Oui, mais qui qui fit ? »
D'quay d'rôle. Laissez-mé respirer.
Et d't'a l'heur', j'vas vos l'raconter.

- « La fille! Combien qu'il en dépend ? »
- « Vingt sous, m'sieu ! » « Tiens, vlà t'n'argent »
José s'acquitte et du coup s'rend
Cheux li, san cochon su san dos.
I faisait claqui ses sabots
Comme l'gva à not' duchesse.
- « Ah! qui disait ! Quand ma bougresse
Man p'tit cochon, va vé ta graisse,
O va s'frotter les estomacs,
Car c'est pas por menti, t'es gras
Et tu n'm'coûte co pas bié cher.
J'sieux bié content d't'avé acheté.
Et té, es-tu content, vieux frère ?
- Tiens, t'as eune drôle de façon d'braire :
C'est pas un grognement, un oinchement ;
No dirait qu'c'est comme un jappement.
Ouah, m'n'oreille s'met à côner ;
C'est les sous d'café d'cheux Binet...
Mais non, il jappe. - Ah ! l'vieux farceux.
Ce cochon-là c'est un moqueux.
I n'est pas quien. - I veut l'faire craire.
Oui mais, çà n'prendra pas, vieux frère.
Oinche, grogne, jappe, hurle ou brait,
Tant pis por té. Dans man buret
J'vas t'met' et t'soigni comme' j't'aime.
Tu fais l'quiert, t'es cochon tout de même.
- Mais j'm'dépêche de t'rapporter
Car Victouèr' va co disputer. »

Dans l'hât d'l'a cour o l'attendait.
O groussait, grondait, s'morfondait ;
O l'avait prins l'manche à balai !
« Mais qui qu' fait, José, qui qui fait ?
I traîne sa blaude dans quéque café ;
Quand qu'c'est qui va co r'arriver.
Mais j'vas l'derchi, ce grand bégas !
- « Eh bié, me vla ! - Es-tu pé sas ?
- « Ab bié, du coup, tu n'voudrais pas.
Mé sas, mé sas, quand j'nai pris rié.
Jsieux-t-à jeun, j'communierais bié. »
- Tu sens pourtant rudement l'iau-de-vie ! »
- « Ah! n'cause pas comme cha, ma jolie.
J'sieux content, j'ai eu au marché
Un bon p'tit cochon, pas trop ché
Il est gras et biau, I résonne
Itou quasi comme eune personne,
Car por s'moqui d'mé, jcrés bien,
L'long du chemin, i déganait l'quien »
- « Fais-lé vée. Ah! qui qu't'as là-dedans
C'est un quien. I m'mord do ses dents.
C'est un vrai quien. »
« Ah! cré bon sens! »
- « Faut-i qu'j'aie un homme qui soit bête,
A quéque coup m'fra péter la tête.
Faut-i qui sait bête, çu démon,
D'prendre un quien por un cochon.
- « Ah n't'écauffe pas, cré mé, Victoire,
Quand je l'ai acheté sur la foire,
I l'était cochon comme père et mère,
Mais pour qu'i sait devenu quien
Y a d'quay la-dessous qu'est pas chrétien.
Çà deut être une bié drôle de chose;
C'est-i pas eune bêt amorphose.
Y a des sorciers qui pourraient bien
Fair' qu'un cochon devienne un quien. »
- « Y a pas danger qui t'changent en bête, té ;
Y a longtemps qu'c'est fait.
- Victouère ! m'n'érgue pas, tais-té,
J'vas met’ l'quien dans man buret
Et d'main j'verrai c'qui s'est passé ! »
- Là-dessus ils s'en furent se couchi.
Ils n'durent pas biaucoup s'embrachi
Car Victoire, terjous cruelle,
Tournit l'nez du côté d'la venelle
- Le lendemain quand ils s'réveillirent
Ils pensirent au buret, y allirent.
Ils firent des « hélô » ! des « hélas! »
Queriez-mé ou n'me quériez pas,
J'sais bié qu'c'est là un drôl' d'cas
Mais, j'vous l'jure, nom dé nom dé nom
C'est pus fort que d'jouer au bouchon,
L'quien était red'v'nu cochon.

Caen, 15 janvier 1910

Be a queen ! Soyez une reine !


LA PETITE FILLE SANS LA POUPÉE C'EST FRANKIE FRANÇOISE
à 8 ANS
ET C'EST ELLE DANS LE TRAIN 50 ANS PLUS TARD


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Be a queen ! Soyez une reine !

NOUS SOMMES ENCORE DANS LE MOIS DE LA FËTE DES FEMMES

Soyez une reine. Osez être différente.
Soyez pionnière. Soyez une leader.
Soyez Celle qui, lors d’adversités,
Continue d’avancer et accueillir les défis avec courage.
Prends les tous sans exception.
Ne prenez rien pour acquis.
Chercher plus loin,
Ouvrez votre cœur et faites vos découvertes.
Peu importe le domaine dans lequel vous évoluer :
La maison, e travail, la famille.

Soyez une reine !
Soyez TENDRE !
Ne cessez jamais de donner vie
Aux nouvelles idées
Célébrez votre féminité.
Be a queen !
Mon vœu est que nous ne cessions de perdre de temps
A se croire banale et médiocre…

Nous sommes les filles du ciel :
Sur terre pour enseigner l’amour.

Peu importe ce que vous avez dû traverser,
L’endroit d’où vous venez,
Qui étaient vos parents, ni même votre statut social
Ou raison économique.
Rien de tout cela n’est important
Ce qui compte,
C’est la façon dont vous choisissez D’aimer
D’exprimer cet amour dans votre travail, avec votre famille et ce que vous partagez avec le reste du monde…


Be a queen ! Soyez une reine !
Reconnaissez le, assumez le pouvoir de votre Être !

OPRAH WINFREY

Avec un peu de retard un texte transmis par Marga mon amie masseuse
Son art est divin, je vous recommande ses massages ;
Un texte inspirant qu’il vous insuffle la force, le courage, d’ouvrir le chemin d’amour et de beauté. Q’il vous donne le pouvoir et la force de matérialiser vos rêves, de vous incarner dans la sagesse, la vison, l’inspiration,. . .

Qu’il vous donne la joie de parler avec votre cœur, dans l’authenticité et le bonheur de créer.
En cette belle journée d’amour, que le soleil rare illumine vos cœurs. Femmes ! Reines ET Déesses ! APPRENONS à Régner AVEC TENDRESSE !
Marga vous a invité à prendre connaissance de cette allocution qu’Oprah Winfrey a faite lors d’une remise de prix dans une université des Etats Unis

Et à faire que l’on ne nous respecte pas simplement sur le galbe de nos jambes !
Et que l’on entérine à jamais soit belle et tais toi ! Cause toujours tu m’intéresses allez tu vas les ouvrir tes cuisses j’ai pas de temps à perdre !
Frankie Pain

dimanche 28 mars 2010

Accroche mon coeur






LES ACCROCHE-COEURS

belle messe des rameaux


Ravivant les langueurs nacrées
De tes yeux battus et vainqueurs,
En mèches de parfum lustrées
Se courbent deux accroche-coeurs.

A voir s'arrondir sur tes joues
Leurs orbes tournés par tes doigts,
On dirait les petites roues
Du char de Mab fait d'une noix;

Ou l'arc de l'Amour dont les pointes,
Pour une flèche à décocher,
En cercles d'or se sont rejointes
A la tempe du jeune archer.

Pourtant un scrupule me trouble,
Je n'ai qu'un coeur, alors pourquoi,
Coquette, un accroche-coeur double?
Qui donc y pends-tu près de moi?


Théophile GAUTIER ( Emaux et Camées, 1852

vendredi 26 mars 2010

QUELQUES quelques prhrases saintes en cette saison sainte


«Commence par faire le nécessaire, puis fait ce qu’il est possible de faire et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir.»
[ Saint François d'Assise ]


«Un homme vaut réellement ce qu'il vaut aux yeux de Dieu et rien de plus.»
[ Saint François d'Assise ]


«Que sont les serviteurs de Dieu, sinon comme ses jongleurs qui doivent élever les coeurs des hommes et les émouvoir de la joie spirituelle ?»
[ Saint François d'Assise ]

Saint François d'Assise
François d'Assise évoque Dieu à travers la nature et toutes ses créatures. Les quatre éléments (air, eau, feu, terre) accomplissent leur mission de beauté 'précieuse' et d'utilité, les hommes vivent et souffrent en conformité avec le dessein du Très-Haut. Ce cantique est celui de la fraternité de toutes les créatures.

travers ce 'Testament', St François conte sa vie de l'apparition de sa foi au message qu'il délivre, lui "petit pauvre et serviteur", à l'humanité entière.

conte du vendredi :Les trois rameaux verts



Des frères Grimm -

Il était une fois un ermite qui vivait dans un bois au pied d'une montagne ; il partageait son temps entre la prière et les bonnes œuvres, et chaque soir il portait, pour l'amour de Dieu, deux seaux d'eau du pied de la montagne au sommet, afin d'arroser les plantes et d'abreuver les animaux : car il régnait à cette hauteur un vent violent qui desséchait tout, et les oiseaux sauvages, qui fuyaient dans ce désert la présence de l'homme, y cherchaient en vain avec leurs yeux perçants de quoi se désaltérer. Pour récompenser sa piété, un ange de Dieu apparaissait à l'ermite, et, quand sa corvée était finie, lui apportait à manger comme à ce prophète qui, sur l'ordre de l'Éternel, fut nourri par les corbeaux.
L'ermite était ainsi parvenu en odeur de sainteté jusqu'à une grande vieillesse, quand un jour il aperçut de loin un pauvre pécheur qu'on menait à la potence. Il se mit à dire : « En voilà un qui est payé selon ses mérites. » Mais le soir, quand il porta de l'eau sur la montagne, l'ange ne lui apparut pas comme à l'ordinaire et ne lui apporta pas son souper. Il en fut effrayé et chercha dans son cœur en quoi il pouvait avoir offensé Dieu, mais il ne put le découvrir. Il se précipita sur la terre et resta en prière jour et nuit, sans prendre de nourriture.
Un jour qu'il était à pleurer amèrement dans le bois, il entendit un petit oiseau qui chantait avec une voix si merveilleuse qu'il ne put s'empêcher de lui dire : « Ah! petit, que tu chantes gaiement! Le Seigneur n'est pas en courroux contre toi. Hélas ! si tu pouvais me dire en quoi je l'ai offensé, je ferais pénitence, et la joie rentrerait aussi dans mon cœur. »
L'oiseau lui répondit : « Tu as commis une mauvaise action en condamnant un pauvre pécheur qu'on menait à la potence ; c'est pourquoi le Seigneur est courroucé contre toi, car à lui seul appartient le jugement. Cependant, si tu fais pénitence et si tu te repens de ton péché, il te pardonnera. »
L'ermite vit alors l'ange debout devant lui et tenant à la main un bâton de bois sec. L'ange lut dit : « Tu porteras ce bois sec jusqu'à ce qu'il en sorte trois pousses vertes, et la nuit, quand tu voudras dormir, tu le mettras sous ta tête. Tu mendieras ton pain aux portes et tu ne resteras pas plus d'une nuit sous le même toit. Telle est la pénitence que le Seigneur t'impose. »
L'ermite prit le bâton et retourna dans le monde, qu'il avait oublié depuis si longtemps. Il ne vivait que des aumônes qu'on lui donnait aux portes ; mais souvent on n'écoutait pas ses demandes, et plus d'une porte lui restait fermée, de façon qu'il passait des jours entiers sans une miette de pain..
Un jour qu'il avait été depuis le matin jusqu'au soir de porte en porte, et que personne n'avait voulu lui rien donner ni l'héberger pour la nuit, il s'en alla dans un bois et y trouva enfin une maison creusée dans le roc, dans laquelle une vieille femme était assise. « Bonne femme, lui dit-il, recevez-moi chez vous pour cette nuit.
— Non, lui répondit-elle ; je n'oserais pas, quand même je le voudrais. J'ai trois fils qui sont de féroces brigands; s'ils vous voyaient ici, quand ils vont revenir de leur tournée, ils nous tueraient tous les deux.
— Laissez-moi entrer, dit l'ermite, ils ne vous feront rien ni à moi non plus. »
La vieille eut compassion et se laissa toucher. L'homme se coucha sous l'escalier avec son bâton sous la tête. Elle lui demanda pourquoi il se mettait ainsi; alors il lui raconta qu'il accomplissait sa pénitence, et que ce bâton devait être son oreiller; qu'il avait offensé le Seigneur en disant d'un pauvre pécheur qu'on menait au gibet qu'il était payé selon ses mérites. La femme s'écria en pleurant : « Hélas ! si Dieu punit ainsi une simple parole, que deviendront mes fils quand ils paraîtront devant lui au jour du jugement? »
A minuit, les brigands rentrèrent en faisant beaucoup de bruit. Ils allumèrent un grand feu qui éclaira toute la pièce et leur fit apercevoir l'homme couché sous l'escalier; ils entrèrent alors dans une grande fureur et crièrent à leur mère : « Quel est cet homme? ne t'avons-nous pas défendu de recevoir jamais personne? »
La mère répondit : « Laissez-le; c'est un pauvre pécheur qui fait pénitence de ses fautes.
— Qu'a-t-il donc fait? demandèrent les brigands ; allons, vieillard, conte-nous tes péchés. »
Il se leva et leur raconta comment, pour avoir offensé Dieu par un seul mot, il était soumis à une rude expiation. Les brigands sentirent leur cœur tellement touché par cette histoire, qu'ils furent saisis d'effroi en considérant leur vie passée; ils rentrèrent en eux-mêmes et commencèrent à faire pénitence avec une sincère contrition.
L'ermite, après avoir converti ces trois pécheurs, se remit à dormir sous l'escalier. Mais le lendemain on le trouva mort, et le bâton de bois sec placé sous sa tête avait poussé trois rameaux verts. Ainsi le Seigneur lui avait pardonné.

FIN

jeudi 25 mars 2010

« En prendre de la graine »






En tirer une leçon capable de produire les mêmes bons résultats.


Que fait une graine une fois plantée dans un endroit adapté et correctement arrosée ? Elle germe et finit par produire la fleur, le légume ou le fruit attendu.

Germer et produire le résultat souhaité, c'est aussi ce qu'est supposé faire dans l'esprit de celui qui l'a vu, l'exemple de ce qu'il faut faire, le modèle à imiter.

Cette métaphore potagère date du début du XXe siècle. On l'utilise aussi bien sous la forme d'un conseil ("regarde comment il procède et prends-en de la graine !") que d'un reproche ("tu aurais dû en prendre de la graine").

mercredi 24 mars 2010

mercredi jour de l'amour dans mon almanach



un spectacle à voir

Le mercredi est l’heure de l’amour dans l’almanach de Frankie

"L'enfant est par nature sauveur. toujours et partout il sauve l'essentiel"

"L’homme est le fils des obstacles, selon un proverbe chinois. Il est aussi et surtout le fils de ses collusions fortuites, de ces jonctions fulgurantes, de ces éclats d'éveil dont crépite la Vie, quand l'âme est aux aguets"
Christiane Singer

« L'amour n'est pas un état émotionnel »,
« ni une vulgaire vidange où la vibration ne se limite aux triangles des Bermudes des poils du pubis, le triangle l’esprit , le cœur , et parfois la bouche d’en bas, c’est la goyave sur le nombril du monde à condition de ne pas être un sperme de nombril »
Frankie Pain

« Plus votre coeur est grand et plus vous l'êtes vous-même »
« Alors soyez pas si méchant quand vous croisez des plantureuses car tant qu'elles n'ont pas trouvé à donner leur vraie amour çà gonfle, vous comprenez çà messieurs
qui préférez prendre des trayeuses plutôt qu’une femme que vous ne prendriez que pour cela !

Même si l'homme a beaucoup évolué il y a des restes de races encre encore très dinosaures dans leur mode de regard sur l'autre mais qu'il ne se trompe pas ce qu'il est avec la femme inconnue il l'est avec celle qu'il dit être sa femme et sur sa fille alors faisons gaffes aux négligences de style elle vous rattrape vite çà colle à votre peau … » Frankie Pain

« Qui ne se connaît pas ne peut aimer »

« La beauté de chaque chose repose sur notre aptitude à l’apprécier »

« Dans un monde cruel et amer, une goutte d’amour est comme un oasis dans le désert, le sourire peut en être le vecteur » inconnu et Frankie Pain


« L’amour est une grande force mais il faut être fort pour avoir un amour pur »

mardi 23 mars 2010

« Tout schuss »






VERNISSAGE VERNIS N'EST JAMAIS SAGE "méfiez-vous de l'eau qui dort" !



le cigle de l'agence de pub qui vient de mourrir


« Tout schuss »


À toute vitesse
Directement, tout droit


Les expressions métaphoriques venues de la neige, et plus précisément des pistes de ski, sont peu nombreuses et nous en tenons ici une belle.

Tout germanophile nous dira que 'Schuss' désigne un tir ou un coup de feu, ce qui fera dire aux autres : mais quel lien peut-il donc y avoir avec le ski, si ce que prétend le paragraphe précédent est vrai ?

Eh bien il se trouve qu'en allemand et à skis (les deux n'étant pas incompatibles), "Schussfahrt"[1] est un terme qui désigne une descente directe, en suivant la ligne de plus grande pente.

Alors inévitablement, celui qui, contrairement au débutant, n'hésite pas à descendre les pistes tout schuss (par apocope de 'Schussfahrt') va incontestablement à la fois tout droit et très vite, ce qui suffit amplement à justifier les sens de notre expression, qui reste toutefois relativement peu utilisée hors des stations de ski.

[1] Où 'Fahrt', qui n'a vraiment rien à voir avec le fart des skis, désigne une marche, un parcours ou un déplacement, et est issu du verbe 'fahren' qui veut dire aller ou conduire.





SCHUSS

vous aimez les carré les chiffons les belles choses créees


K Barré 5

aux Chiffons

samedi 27 mars 2010

19 heures 30

Avec

Jennifer K. Dick

Rita Baddoura

Alain Robinet

&

Christophe Marchand-Kiss

Aux Chifffons
90 rue Marcadet
75018 Paris

Métro 12 / Jules Joffrin
Métro 4 / Marcadet-Poissonniers

une boite de rub qui j'aimaimais se ferme, il n'y a pas que les entreprises




tous mes voeux pour un rebondissement possible

accompagnons là dans nos pensées merci à vous tous pour la continuité de l'art en majeure


l'amie catherine
digital artists
une nouvelle histoire est en graine quelque part tu ne sais pas mais c'est sur

POUR ALLER VOIR MA GRANDE BLOGGEUSE POMME








TOUS LES JOURS NOUS AVONS DE CES SURPRISES LA ET IMAGES AUSSI §

La cigarette fait un tabac
Plaisir d’amour donne le sida !
Le nucléaire, me fout en l’air
La pollution, c’est du béton ;
Au coin du bois guette Alzheimer
Et sous un pont l’inondation.
La génétique me donne des tics
Et l’audimat, quel acrobate
Vend des floppées de médicaments.
Trop énergique, l’antibiotique!
Prenons l’avion pour des pays
Sans communisme, sans intégrisme.!
Quelle drôle de tête fait la planète
Trop réchauffée pour de l’argent.
Puberté, insécurité.
Mort aux dandys du pacifisme
Vive les lions de la corruption
Quand viendra le temps de vieillir
Avortera notre sagesse.
Puis sur la route un accident
Et pour moi-même un chrysanthème.

PP
PUBLIE PAR: ALMANACHRONIQUE ALMANACHRONIQUE A L'ADRESSE: HTTP://ALMANACHRONIQUE.BLOGSPOT.COM 08:00 1 COMMENTAIRES LIENS VERS CE MESSAGE
LIBELLES : RIMES SANS RAISON

CHRISTIANNE SINGER. en écoutant "le dernier mot"émission sur la 2






CHRISTIANNE SINGER. en écoutant "le dernier mot"émission sur la 2
j'ai été emballée et intéressée par la présentation de Juliette Binoche parlant de l'auteur CHRISTIANNE SINGER.
UN grand être mêmement la position de vie de son départ, une grande dignité et grande connaissance des valeurs qui sont de moins en moins transmises alors que le monde s'écroule de partout comme un tissu ravaudé de raccommodage et qui craque.

C'est boire du petit lait, c'est sentir sonner en nous des notes « d'indestructionnalités » °, c'est reprendre la force de cueillir l'émerveillement à chaque instant
Pour toutes ses personnes enfouis dans des solitudes sans fonds ou des vie de couple qui n'ont que le cadastre pour le signifié mais où l'homme va faire ses dons d’intime, enfin rapt de l'autre pour ses hygiènes du dessous de nombril, mais qui se la raconte à état d'homme encore vaillant les trophée du « vent couvert » de VANCOUVER. . .

"Rejoindre le moment de bifurcation où la vie s'invente du neuf"

"La transmission s'invente, elle, consiste dans la révélation de la force de l'esprit: l'homme est en mesure de penser ce qui n'est pas ".
Elle ne peut se résumer elle ne peut qu'être lu" on se promène avec elle dans sa poche, une ou deux phrases à l'abris bus sur un parcours et on arrive au bout de ce court chemin nous sommes transfigurez elle a ouvert nos points de vue en état de joie en état de peine elle est a découvrir bon voyage dans ses mots.

lundi 22 mars 2010

« Se peler le cul, le jonc / Ça pèle ! »






on péle aussi les patates
belle semaine a vous et belles rencontres de merveilleux
dans le derniers livre de Christaine SINGER
A LIRE
PRESENTé au dernier mot sur la 2 VENDREDI soir
Avoir très froid / Il fait très froid !


Cette expression argotique nous vient d'une simple constatation physiologique : lorsque notre peau est soumise pendant un moment à un froid intense (et pire encore lorsqu'elle subit des chaud et froid), elle desquame, elle se détache par petits lambeaux. Autrement dit, elle pèle.

C'est en 1918, alors que la première guerre mondiale se termine, qu'on trouve la première attestation de "un froid qui pèle".
Mais c'est plus tard que la forme s'inverse ("peler de froid"), se simplifie (on jette aux oubliettes le 'froid' qui devient sous-entendu) tout en se 'pronominalisant' ("se peler").
Puis, pour renforcer familièrement l'expression, on y ajoute certaines parties du corps généralement situées sous la ceinture, car on déteste y avoir froid, comme les fesses, le pénis (le jonc) ou les testicules ("on se les pèle !").


"Peler le jonc", non pronominal, a le sens de déranger, importuner vivement.


CUL, JONC, PELER

les carottes vont aussi au bain de mer








Ayant bu des mers entières nous restons tout étonnés que nos lèvres soient encore aussi sèches que des plages, et toujours nous cherchons la mer pour les y tremper, sans voir que nos lèvres sont des plages et que nous sommes la mer.

(Attar)

vendredi 19 mars 2010

henry-lefilm.com


FRANKIE LA "JACKIE" DU FILM
attend dans sa bergerie au Pays Basque
les nouvelles de la sortie de ce soir sur Nancy
Ce soir le film "Henry" sort à NANCY

je salue toutes les personnes qui ont participé au film patience gentillesse souriresCe soir ils vont être très heureux de trouver les moments chauds car peu de moyen donc équipe réduite très concentré pas un instant à perdre
Efficacité et excellence en même temps

Je sais que des personnes du film voyage et se promène alors je vous souhaite une bonne projection

Et que ce premier film rencontre son public il y a à rire et aussi penser
Je ne l'ai pas vu encore mais de la lecture au résultat que je découvre dans les différentes bandes annonces une qualité en transpire

Félicitation à l'équipe des CREATEURS,
PASCAL REMY, FRANCIS

LA PRODUCTION ET LEUR COMPLICE TOUJOURS SOURIANTE

EQUIPE DE REALISATION ET LE JONGLAGE DES DEUX ASSISTANTES MISE EN SCENE

LE DOMPTEUR DE NUAGES,

L'OEIL et sa caméra

, le son ? ET SON SOUTIEN : « tA VOIX RADIOPHOTONIQUE ! »

la régie Aurélien Julien leur sourire et leur autre allié de Nancy

réalisation et acteurs et actrices

ET LE CHAPEAU DE PAILLE AGNES B DE LA PROD SUR NANCY

ET TOUS LES FIGURANTS QUI FURENT PIQUANTES ET DELICIEUX

PUBLIC ALLEZ -Y GOUTER -Y


Et moi

(Henri Gougaud, Le livre des chemins)


Le roi qui n’avait jamais tort



Ce roi-là était coléreux mais il s’estimait délicat, cruel mais il se croyait juste, peureux mais il s’imaginait aussi fier qu’un chêne à midi. Il ignorait qu’en vérité, tant par derrière que devant, il était fou comme le vent. Tous les matins, dès son lever, il se retirait un moment avec son moine préféré, et les mains jointes il lui chantait à peu près le même refrain.

- Que l’on soit d’accord avec moi, voilà, monsieur mon confesseur, ce qui m’est le plus nécessaire. Cela me fait du bien, cela me dénuage, cela me remplit de beau temps. Voyez-vous, je hais les conflits. Les semeurs de disharmonie me sont infiniment odieux. Ils méritent qu’on les démembre, qu’on les empale lentement, qu’on les fasse rôtir vivants sur des grills hérissés d’aiguilles. N’ai-je pas raison, dites-moi ?

- Sans aucun doute, majesté.

- Voilà ce qu’il me plait d’entendre.



Il avait donc, au fil du temps, dépeuplé son gouvernement. Tel ministre, pour un « oui mais » avait mijoté jusqu’à l’os dans une soupe de châtaignes, tel autre avait subi le pal pour une moue trop appuyée. Bref il advint qu’un jour de pluie il se retrouva face à face avec le dernier survivant, un jeune chef de cabinet malin comme un voleur d’oiseaux.

- Miserere ! gémit le roi. La fidélité, mon garçon, a cessé d’être, de nos jours, une vertu ministérielle. Que le diable emporte ces traîtres ! Heureusement, toi, tu es là. Tu m’aimes, toi.

- Oui majesté.

- C’est parfait, mon fils, continue. Et maintenant, il le faut bien, parlons de l’état du pays. Tu sais que nos coffres sont vides et que le peuple meurt de faim. J’ai trouvé, je crois, le moyen de nous redorer la finance. Si je me trompe, tu le dis, n’hésite pas, tu me connais.

- Vous tromper, vous ? C’est impensable ! Majesté, je suis tout ouïe.

- Il paraît que l’or pousse en terre.

- En effet, sire, il doit rester quelques filons inexplorés.

L’autre ne parut pas l’entendre. Il s’exclama, illuminé :

- Réfléchis donc, mon bon ami. Pour que l’or pousse droit et dru, il faut d’abord qu’il soit semé !

Le jeune homme eut un peu de mal à capter la démonstration tonitruante de son maître, mais il répondit :

- Oui, bien sûr !

- Prends donc ce qui nous reste en caisse, trouve une friche bien cachée, laboure-la, et ensemence. Le printemps venu, on récolte et voilà, le tour est joué. Suis-je pas un génie ?

- Vous l’êtes, majesté.



Le malin courut à la banque, emplit, ordre du roi, son sac, l’enfouit derrière les jambons au fond de son garde-manger, s’en fut sur la lande anonyme, laboura consciencieusement et sema du blé ordinaire. Quand ce fut fait :

- Emmène-moi, dit le monarque à son ministre, je veux voir mon champ de tout près, mais en secret, gare aux voleurs !

- Oui, à vos ordres, majesté !

Ils chevauchèrent déguisés l’un en borgne, l’autre en bossu. Chemins déserts, petits sentiers, après une demi-journée, au fond d’une vallée touffue, les voici au bord d’un torrent.

- C’est encore loin ?

- Nous y sommes. Allons, courage, traversez !

Au milieu de l’eau rugissante le roi ne tomba pas tout seul, son jeune ministre l’aida d’un grand coup de trique assassine.

- Malheur ! Misère ! Je me noie !

- Oui majesté, assurément, vous avez mille fois raison, vous vous noyez, c’est évident!

Le jeune homme s’en retourna. On dit qu’il coiffa la couronne. Fut-il sage ? Non, il fut roi, ni comme toi, ni comme moi.



(Henri Gougaud, Le livre des chemins)

pour avoir le conte de HENRI GOUGAUD
ALLER SUR SON SITE ET SUR SON BLOG ET INSCRIVEZ - VOUs

jeudi 18 mars 2010

Le conte du vendredi : le chat qui fait le printemps





Autrefois, il existait un pays lointain qui ne connaissait pas les beaux jours: ni le soleil, ni les fleurs ne venaient l’égayer. Partout, ce n’était que paysages glacés, enfoncés dans les brumes et battus par des vents impitoyables. La vie dans cette contrée était rude et morne.

Le chat n’était alors qu’un animal sauvage ne connaissant pas encore la compagnie de l’homme. Il vivait misérablement de sa chasse; le menu gibier qu’il rencontrait était maigre et sans intérêt.
Un jour, alors que l’animal parcourait les chemins à la recherche d'une maigre pitance, le hasard lui fit rencontrer le roi Crapaud. Celui-ci, comme à l'accoutumée, était de fort méchante humeur :
« Où cours-tu ? Ne vois-tu pas que tu as pénétré mon domaine, sans invitation ? »
Le matou que la jeunesse aveuglait, ricana et ne jugea pas utile de s’excuser: à quoi bon ? pensa-t-il, ce vieux grincheux m’ennuie ! Mais c’était sans compter avec le courroux du roi…
Ce dernier grossit, s’enfla jusqu’à atteindre une taille monstrueuse; de crapaud ordinaire, il devint un monstre vert terrifiant et baveux. :
«Chat, il est temps que tu apprennes les bonnes manières! rugit-il. Tous mes sujets me doivent le respect. pour ta peine, je te chasse de ce pays!»

A ces mots, le chat battit en retraite devant le monstre hideux, mais il ajouta, téméraire :
"Pas pour longtemps ! Je pars, mais je reviendrai un jour et TOUT changera dans ce pays, j’en fais le serment !"

C’est ainsi que l’animal quitta son pays natal, lui qui n’avait jamais voyagé plus loin que La Grande Forêt…
Après avoir erré longtemps, il rencontra une oie cendrée qui prenait un peu de repos :
_ Où vas-tu ? Tu sembles las et affamé ? interrogea l’oiseau.
_ Je cherche un pays où le gibier est si abondant que je pourrais manger pendant des jours, sans m’arrêter ! Un pays si doux que je pourrais dormir la nuit, sous un arbre, sans grelotter !
_ Cela existe… Et devant l’incrédulité du chat, elle ajouta : Je t’y emmène, si tu le souhaites…
Et ce qui fut dit, fut fait.
L’oie cendrée prit son envol, le matou sur le dos. Bien vite, ils laissèrent derrière eux les bois et les lacs qui devinrent minuscules et ridicules. Ils étaient cernés maintenant par de nombreux nuages. Puis, tout à coup, il y eut une éclaircie : la lumière devint aveuglante, irréelle !
L’oie entama aussitôt, une lente descente, et peu à peu, le chat découvrit un paysage magnifique. Quand il posa enfin une patte sur le sol, il n’en crut pas ses yeux: sur le tapis vert où ils avaient atterri, une multitude de clochettes colorées pointaient le bout de leur nez. Les arbres étaient décorés de c e qui lui sembla être des petites larmes vert pâle, ravissantes et fragiles.
« Je te laisse, dit l’oie cendrée… Je reviendrai dans quelques mois: D’ici-là, amuse-toi bien ! »


Et elle repartit, le laissant seul.
Le chat se sentit alors tellement heureux sous la bienfaisante chaleur du soleil, qu’il s’endormit paisiblement au pied d’un chêne moussu.
Puis le temps passa. Le chat vécut dès lors dans une douce quiétude car il n’avait pas à se soucier du lendemain.


Il fit la connaissance des hommes. Il se laissa même apprivoiser par un tout petit garçon et le suivit partout, au cours de ses promenades… Mais cela est une autre histoire !
Cependant, il n’oubliait pas sa promesse, celle de tout changer chez lui pour défier le roi Crapaud… Mais comment ?
C’est l’oie cendrée, à son retour, qui lui donna une partie de la réponse :
_ « Rentre chez toi, tu portes sur tes poils, sans le savoir, de quoi transformer ton pays ! Emmène avec toi quelques abeilles, et des papillons; ils t’aideront dans la réalisation de ton projet… »
Bien plus tard, le chat comprit ce que l’oiseau avait voulu lui dire…


Au cours de ses flâneries avec l'enfant d'homme, de minuscules graines s’étaient agrippées à sa fourrure. De retour dans son pays, elles s’éparpillèrent un peu partout… Et comme par magie, des plantes merveilleuses, des arbres au beau feuillage y poussèrent.


Les abeilles butinèrent de ci, delà, les papillons multicolores dansèrent une sarabande légère et joyeuse et tous contribuèrent ainsi à la naissance du nouveau monde. Les animaux qui avaient déserté l’endroit autrefois revinrent sans tarder. Et le soleil qui ne voulait pas être oublié, fit alors des apparitions nombreuses et de plus en plus longues, à la grande joie de tous !
C’est ainsi qu’un chat fit le printemps.
Quant au roi Crapaud, dépité par toute cette énergie dans son royaume, il partit sous d’autres cieux, plus tristes, plus sombres, à l’image de sa méchante humeur.

_________________
Le printemps pas pressé
Texte de Jocelyne Marque institutrice - Copyright = Page Joëlle Llapasset

« Tirer le portrait »



Photographier


Au Moyen Âge, les verbes 'traire' et 'tirer' ont plusieurs acceptions communes, parmi lesquelles "s'acheminer vers", "lancer une arme de trait" ou bien "tracer un trait, dessiner".
Le deuxième verbe supplantera le premier pour toutes les acceptions citées, dont la dernière qui est celle qui nous intéresse ici.

Quant à 'portrait', il est issu du verbe 'portraire', "pour dessiner", et c'est au milieu du XVIe siècle qu'il désigne la représentation picturale du buste ou du visage d'une personne (on disait au même moment "tirer quelqu'un" pour "faire son portrait") avant, à la fin du même siècle, de désigner également la description verbale d'une personne.

Tirer le portrait (un presque pléonasme, selon les anciens sens), c'est donc d'abord dessiner ou tracer le portrait de quelqu'un.
Puis, à partir du milieu du XIXe siècle, avec l'avènement de la photographie et le remplacement progressif des portraits peints par les photos, "tirer quelqu'un" puis notre expression ont vu leur usage réduit à la représentation photographique du buste ou du visage.

quelques images nous voyons le temps qui passe mais l'actualité nous y inscrit encore



ACTUALITE DE FRANKIE "HENRY" A LA BANDE ANNONCE



il était une fois un film "la nuit africaine" frankie pain jouait PAULLETTE CROISAT
son bordel le bodéga à DAKAR 1930 C42TAIT PLUTÖT PILAR comme elle disait çà fait plus chic

plus choc plus sexy


a propos vous pouvez voir la bande annonce d'henry le film de Pascal REmy et Francis Kuntz Kafka
Bonjour tout le monde,

Après quelques mois de répétitions, des paroles et des notes, voilà notre cd en auto-production (visuel en pièce jointe). Tout beau, tout chaud, pour le printemps, trois histoires savoureuses à déguster sans modération !
Si vous êtes intéressés pour le recevoir et ainsi soutenir notre démarche, je vous remercie de m'envoyer un petit mot.

Cordialement,
Gilles Bizouerne

"Etre à la bourre »



Être pressé.
Être en retard.


'Bourre' est un mot aux multiples significations aussi bien dans le vocabulaire normal qu'en argot.
Pour n'en citer que quelques-uns, on trouve :
La touffe de poils ras qui sert (servait) à fabriquer du feutre ;

La matière qui servait à comprimer la charge dans les anciennes armes
Le coït (ne souhaite-t-on pas une "bonne bourre !" à celui qui va s'envoyer en l'air ?

La bonne qualité ("un costar de première bourre")
La matière servant à rembourrer des matelas ou des coussins
...

En ce qui nous concerne, selon plusieurs sources, il viendrait, depuis le début du XXe siècle, du verbe 'bourrer', compris au sens de 'bloquer' ou 'arrêter'.
Le lien n'est pas évident, sauf si on considère que celui qui a été bloqué dans son avance ou qui s'est arrêté a pris du retard et, du coup, est devenu pressé.

Notez qu'une autre hypothèse de Duneton en situe l'origine chez les Occitans qui pratiquaient le jeu de cartes qui s'appelle la 'bourre' et chez lesquels il existe la locution ''es a la borra" ("il est à la bourre") liée au contexte du jeu en question.

Cette bourre-là, serait le 'duvet' (celui qui sert à bourrer les oreillers, entre autres) restant à celui qui s'est malheureusement fait 'plumer' au jeu.
Mais le lien avec le fait d'être en retard ou pressé est difficile à faire.



Voici la description du jeu de 'bourre' que donne Duneton :
La bourre, à présent passée de mode, mais très en faveur à la campagne il y a trente et cinquante ans, se joue à deux, à trois ou à quatre, chacun pour soi, avec cinq cartes par joueur. L'ordre de valeur y est : roi, dame, valet, as, etc. Chacun mise une somme égale, décidée en commun, laquelle est partagée en fin de tour selon le nombre de levées que chacun a faites. Le joueur qui n'a pas fait un seul pli est "bourru", il doit mettre sur le tapis le double de la somme qui vient d'être partagée par ses adversaires. Il peut y avoir plusieurs perdants, plusieurs fois consécutives, et le pot atteint alors une certaine importance.

mercredi 17 mars 2010

« Avoir un pet de travers »


photo envoyé par l'amie bloggeuse pomme





Souffrir d'une indisposition passagère, d'un malaise physique peu grave
Être contrarié, de mauvaise humeur


'Pet' est un mot qui apparaît au XIIe siècle, venu du latin 'peditum', déverbal de 'pedere' qui voulait dire 'péter'.
Il désigne un gaz intestinal plus ou moins malodorant qui sort généralement avec bruit et qui fait malheureusement partie des inconvénients banals d'une digestion chez certains être vivants, dont vous et moi.
Dès le XIIIe siècle, il a pris le sens figuré de "quelque chose de peu de valeur" (on se demande bien pourquoi) au point qu'on a vu apparaître au XIXe "ne pas valoir un pet" éventuellement suivi du nom d'un animal dont le plus utilisé de nos jours est le lapin.

Tout ceux qui ont, un jour ou l'autre, souffert d'aérophagie aigüe, savent combien il peut être désagréable d'avoir quelque part dans les intestins des flatulences 'coincées', refusant d'aller goûter aux joies d'une sortie à l'air libre sous le soleil.
C'est une chose susceptible de contrarier, de mettre de mauvaise humeur ou, même, de faire temporairement souffrir.

Cela a suffi pour que, dans la première moitié du XXe siècle, lorsqu'on avait en face de soi une personne de mauvaise humeur ou souffrant d'une indisposition peu grave, on puisse se dire qu'elle avait un pet de travers.

GANDHI : un pas










«Un pas à la fois me suffit.»
– Gandhi

Gentillesse






On me demande souvent quelle est la technique la plus efficace pour améliorer sa vie. Il est un peu embarrassant d’avouer après des années de recherches et d’expérimentations que la meilleure réponse est : soyez juste un peu plus gentil.

(Aldous Huxley)

lundi 15 mars 2010

Roberto Arlt écrivain argentin voyage au bout del'enfer


ce tableau préparait ce voyage


petit voyage
au bout de l'enfer
alors je vais méditer sur le flux et le reflux

Roberto Arlt écrivain argentin.
Les thèmes qu'il développe annoncent ceux de l'œuvre dans son ... Durant les dix dernières années de sa vie, Arlt ne cessera de décrire les abîmes de l'être humain asservi à
Fils d'un émigrant prussien et d'une mère italienne, Roberto Godofredo Christophersen Arlt est né le 2 avril 1900 à Buenos Aires dans le quartier de Flores. Il meurt le 26 juillet 1942 d'une crise cardiaque à Buenos Aires.

Son premier roman, El juguete rabioso (Le Jouet enragé, 1926) marque la naissance de la littérature urbaine argentine. Les thèmes qu’il développe annoncent ceux de l’œuvre dans son ensemble : la ville inhumaine, le sens du travail, l’aliénation.

Dès le début des années 1930, Arlt se réclame des écrivains professionnels, mais répudie pourtant à la fois la « grande littérature », la critique, ainsi que la préciosité du groupe de Florida (dont le chef de file est Borges) : sa volonté d’authenticité, d’enracinement de la fiction dans l’histoire, le lie implicitement au groupe de Boedo, progressiste et partisan du réalisme.

Los Siete locos (Les Sept fous, 1929) et Los Lanzallamas (Les Lance-flammes, 1931), forment un diptyque considéré comme son chef-d’œuvre, et consomment définitivement la rupture avec la littérature du moment. Leur histoire (la quête de bonheur d’un humilié, et sa rencontre avec une étonnante galerie de marginaux) est simple, mais clame avec violence la nécessité de la libération par l’action, dans le contexte trouble de l’Argentine des années 1930, sous une forme à la fois radicalement novatrice (violence stylistique, usage du « lunfardo » - la langue populaire de Buenos Aires) et déroutante (interruptions fréquentes de la trame narrative, longues dérives métaphysiques).

Durant les dix dernières années de sa vie, Arlt ne cessera de décrire les abîmes de l’être humain asservi à la ville, tout en explorant de nouveaux territoires (le fantastique, l’exotisme orientaliste – inspiré de ses voyages en Afrique…) et de nouveaux genres – le théâtre par exemple, qu’il renouvellera avec autant d’exaltation que le roman.

Le Jouet enragé - El juguete rabioso (1926)
Les Sept fous - Los siete locos (1929)
Les Lance-flammes - Los lanzallamas (1931)
La Danse du Feu - El amor brujo (1933)
Un Terrible Voyage - Viaje terrible. Relato inedito (1941)
Recueil de nouvelles [modifier]
Le Petit Bossu - El jorobadito (1933)
L'éleveur de Gorilles - El criador de gorilas (1933)

Passage mystique


"Ma chair a des senteurs d'automne/
J'essaie de déchiffrer le temps/
Avec mon visage tout entier jaillissant/

Comme oracle sourdant d'invisibles fissures".

Poème de la douleur, de l'enfant perdu, Passage mystique de la poétesse grecque Maria Lampadaridou-Pothou va au-delà de la plainte pour rejoindre un chant étoilé où sont conviés les abîmes de l'être, et les signes, fussent-ils funestes, du destin: anges, lieux et sensations.

La notion de mystique est exploitée ici avec justesse. Elle témoigne d'un pouvoir d'invocation rare où se mêlent les religions grecque et chrétienne, où le sacrifice, l'extase et la prière affirment le don du poète dans sa capacité à fonder par l'expérience du regard les conditions du mysticisme : rechercher les signes terrestres d'un monde invisible, ouvrir des brèches pour pénétrer l'âme du monde. Ce poème d'une ferveur brûlante redéfinit par sa perfection formelle l'objet de la poésie : incarner sa présence par la magie du verbe.

Le Temps qu'il fait
Traduit du grec par Jacques Lacarrière
66 pages, 65 FF

POMME UNE GRANDE BLOGGEUSE


commentaires:
almanachronique a dit…
Te laisse pas avoir....
Le vinaigre, à force, ça fait mal à l'estomac et une petite louange de temps en temps ça peut booster le moral et donner des ailes pour poursuivre son chemin.
bises
P.)))))

11 mars 2010 03:59





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«Il y a une vitalité, une force de vie, une énergie qui est transmise à travers vous dans l'action, et parce qu'il n'y a qu'un seul vous à tout moment, cette expression est unique. Si vous la bloquez, elle n'existera jamais à travers aucun autre médium que vous et sera donc perdue. Le monde ne la connaîtra pas. Ce n'est pas à vous de déterminer sa qualité, ni de la comparer avec d'autres expressions. Votre travail est de garder le canal ouvert.»
– La chorégraphe Martha Graham

dimanche 14 mars 2010

Premier Votons et pour de l'année tendresse et de la semaine tendresse


Deux magnifiques sorcières hier se sont penchées sur leur destin et le destin de leurs soeurs et frères, compagnons et compagnonnes
Un film de comédie eu lieu
là nous pourrions écrire sous forme d'extras réels de l'observation tout semble ne pas dépasse le traingle des bermudes du poils du pubis

allez allez aujourd'hui on vote , vous ne voyez pas le rapport

si
avoir de la tendresse et un acte citoyen

un acte de respect envers l'autre , un acte d'observation et de reconnaissance du don de lui que l'autre à fait

bref
pour aujourd'hui une liste de citation
cueillis dans le web
les auteurs tous ne sont pas marquéS
mais en tapant citations tendresse vous pourrez les rejoindre et quand je l'ai aurai saiss à nouveau je le remettrai compléter

Bon dimanche
Bon vote
Allez aux urnes est important
Nous n'avons pas grande place pour décider mais une voix peut ouvrir de nouvelles voies,
si cela pouvait être vrai

Il faut nous secouer

Tout va « avolo »
même des valeurs qui ne coûte presque rien et pourtant qui donne de la colonne vertébrale

je ne vous raconterai pas mon premier appel un homme marié voulant faire visite
et demandant à 8 h des talons haut pas de nouvelle depuis un an et deux mois et le port du caouchou je lui demandais s’il avait pris des cours et il avait inscrit dans ses habitudes
C’est toujours flatteur que l’on vous garde précieusement dans la liste des bonnes affaires

Quelles fleurs ?
Petit déjeuner fruits ou croissant ?
Les rain coats , j’en ai enfin toujours sur moi !

Sa rencontre avait laissé un bon souvenir et avait eu une fonction d’effacer une violence de parole de la part d’un vieux conteur colérique qui sur mon gros poids m’avait dit que je n’était même pas une femme

Et à cette grande tendresse verbale de la part d’un grand auteur c’est plus dur que si c’était votre boulanger

Et ce « « m » » de ce matin m’avait bien montré à brûle le pourpoint que femme j’étais et je serai jusqu’à perte pette.

Voyez vous lors de l’agression verbale 20 pintades avaient baissé le nez ne rien dire ,
Ces témoins là avaient acquis même plus de tendresse envers elle-même .
Ce jour là , j’avais eu du mal a quitté ma place, mes jambes se dérobaient,
Aujourd’hui quand d’aventures je croise des ces conteuses , je suis très polie mais ma parole s’arrête à ce moment là.
Chaque petit geste ou parole peut détruire ce dont précieux dont chacun en a la carte et ses multiplications ;
Un an pour la regarder de prés cette tendresse, là où elle est , là où elle pourrait être, la où elle vibre ;

Merci de m’envoyer des anecdotes des témoignages ; c’est mon acte politique d’aujourd’hui en plus d’aller voter

Merci de votre attention ;
lamangou@yahoo.fr
si vous n’y arrivez pas encore avec les commentaires en suite de ce messages il sera recopier sur le blog ;


amour, gentillesse, affection, attachement, attendrissement, effusion, caresse, amabilité, douceur, amitié,

Il y a des coeurs qui n'arrivent que par la lassitude jusqu'à la tendresse

La tendresse du coeur, c'est ce que la nature reconnaît donner aux hommes en leur accordant les larmes ; c'est là la meilleure part de nos sentiments

Peu de femmes inspirent la tendresse après l'amour, peu d'hommes ont la courtoisie de la feindre.

[Maurice Chapelan] [+]
Extrait des Amoralités familières [+]

Il n'y a pas de dureté plus implacable que celle des regards qui sont revenus de la tendresse.

[Etienne Rey] [+]
Extrait de la préface de De l'Amour de Stendhal [+]

L'ironie n'est souvent qu'une pudeur de la tendresse.

La tendresse du père est presque toujours en conflit avec les intérêts du chef.
Marguerite yourcenar


La tendresse est le repos de la passion.
De joseph
La tendresse est l'abat-jour de la passion.Extrait des Mémoires d'Hadrien [+]

La force de ceux qui aiment apaise même les tourments, la tendresse des femmes recèle tant de puissance.


Il y a toutes sortes d'amours et, à l'intérieur de chacun d'entre eux, une infinité de degrés et de paliers, qui s'appellent affection, adoration, attachement, inclination, tendresse, passion et le reste

La mère qui laisse voir toute sa tendresse à ses enfants crée en eux l'ingratitude : l'ingratitude vient peut-être de l'impossibilité où l'on est de s'acquitter.

On doit avoir pitié des uns et des autres, mais on doit avoir pour les uns une pitié qui naît de tendresse, et pour les autres une pitié qui naît de mépris

Dieu n'a pas créé l'homme et la femme l'un après l'autre. Il a créé deux corps jumeaux unis qu'il a tranchés depuis le jour où il a créé la tendresse

Vous savez ce que ça veut dire de rentrer chez soi le soir auprès d'une petite femme qui vous comble d'amour, de tendresse, d'affection ? Ca veut dire que vous vous êtes trompé de maison

Les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse

L'amour, ce n'est pas faire des choses extraordinaires, héroïques, mais de faire des choses ordinaires avec tendresse

Qu'est-ce donc que toute notre tendresse ? Rien. - qu'une petite vague qui racle sur la terre et s'en retourne à la haute mer

L'amour a des tendresses que nous n'apprenons point qu'auprès de nos maîtresses

Tout le devoir ne vaut pas une faute qui s'est commise par tendresse.

Rien n'est petit dans l'amour. Ceux qui attendent les grandes occasions pour prouver leur tendresse ne savent pas aimer

La tendresse tue. L'absence de tendresse assassine.

La tendresse sauve tout Quand l'amour a mis les bouts.

Sans la tendresse L'amour ne serait rien.


Le caractère normal de la vie sexuelle est assuré par la conjonction vers l'objet et le but sexuel de deux courants, celui de la tetendrendresse et celui de la sensualité.


Celui de la tendrese et de la sensualité
Sigmund freud [Sigmund Freud

On doit avoir pitié des uns et des autres, mais on doit avoir pour les uns une pitié qui naît de tendresse, et pour les autres une pitié qui naît de mépris.

Pitié nait du mépris
Blaise pascla [Blaise Pascal] [+]

y a toutes sortes d'amours et, à l'intérieur de chacun d'entre eux, une infinité de degrés et de paliers, qui s'appellent affection, adoration, attachement, inclination, tendresse, passion et le reste.
Jean simard

L'aurore ressemble à un regard d'une tendresse infinie.
La maisn des remous
Nicole houde

La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence.

Hermann hesse [Hermann Hesse

[Nicole Houde] [+]
Extrait de
Ce serait donc ça le plaisir ? La tendresse et les muscles mêlés, ensemble, se liant et déliant ?

Robert la londe le derniers des mohicans [Robert Lalonde] [+]
Extrait de Le Dernier
La tendresse est respect et émerveillement de libre connaissance à travers la fibre de la fidélité...

Rina lasner les miroirs [Rina Lasnier

Il y aurait beaucoup de tendresse à apprendre des loups et beaucoup de férocité des tourterelles
Yvan audouard
Chaque écrivain tout au long de sa vie exprime un seul thème. C'est la nécessité de compréhension, de tendresse et de persévérance dans l'infortune chez des individus traqués par les circonstances.


Tennesse william
Dans l'adultère ont habituellement leur part la tendresse et l'abnégation ; dans l'homicide, le courage ; dans les profanations et le blasphème, certaines lueurs de satanisme.borges


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« La mer à boire »



allez ouvre la bouche une petite cuiellère

Une entreprise longue et difficile.


Cette expression n'est plus employée que sous la forme négative 'ce n'est pas la mer à boire', souvent pour signifier à quelqu'un qui imagine avoir une montagne à soulever que finalement, ce qu'il a à faire est bien plus facile que ce qu'il croit.

C'est une métaphore qui date du XVIIe siècle et que notre habituel ami Jean de la Fontaine utilise dans 'Les deux chiens et l'âne mort' ().

Quand on connaît la difficulté qu'il y a à avaler très rapidement une bouteille d'eau entière (ou de vin, d'huile de foie de morue, de kérosène ou de toute autre boisson de son choix), on imagine bien que la mer à boire, ne serait-ce que la mer d'Aral dans son triste état actuel (), c'est une entreprise dépassant les limites du possible, même avec une très grande paille.
C'est une tâche qu'on ne peut réussir qu'au prix de difficultés souvent insurmontables

BOIRE, MER

samedi 13 mars 2010

Brad Pitt UN PUB POUR UNE BANQUE



LA NORAMNDIE LUI EN MONSIEUR HULLOT
les bonnes surprises du métier
il nous prenait en photo mes filles et moi nous pique niquions dans une prairie sous le regard d'un peintre qui nous croquaiit entourés de moutons au fond l'église
dans un soleil de septembre de fin d'aprés midi

c'était charmant

« (Se) faire la belle »



S'évader.


Je préfère prévenir tout de suite les esprits mal tournés qu'il ne s'agit pas du tout ici, par exemple, du rêve de Quasimodo qui aurait bien voulu faire des choses répréhensibles avec Esmeralda.

Cette expression de l'argot des truands date du début du XXe siècle (mais le mot 'belle' pour 'évasion' date de la deuxième moitié du XIXe).

L'emploi de 'belle' était fréquent en français, dans des expressions comme "vous l'aviez belle de partir", "vous l'aviez belle de vous expliquer"... où 'belle' sous-entend "une belle occasion".

Ce 'belle' s'est progressivement substantivé et faire la belle, c'est profiter d'une belle occasion de s'évader.

par analogie avec "se faire la malle", de signification très proche, le 'se' pronominal est devenu un ajout fréquent.

jeudi 11 mars 2010

conte du vendredi :LE OUISTITI des fréres Grimm



Il était une fois une princesse qui dans un accès de colère ferma si violemment sa fenêtre qu’elle se brisa en mille morceaux. L’onde de choc fut telle que les onze autres fenêtres volèrent en éclats à leur tour. La haute tour aux douze fenêtres magiques avait vécu.

La princesse reste sans voix. Elle contemple le désastre. D’un seul coup, elle vient de briser toute sa vie. Des sentiments confus s’entremêlent dans sa tête : rage, tristesse, peur, inconnu.

L’inconnu justement. Il ne va certainement pas tarder à venir réclamer son prix et le prix ; c’est elle. La princesse se demande pourquoi elle s’est embarquée dans cette galère. Bien sûr, elle était certaine de gagner. Rien ni personne ne lui avait jamais résisté mais celui-là… avec son petit quelque chose de différent. Ce qui frappe chez lui, c’est son regard : droit, lumineux, intense ou bien non, c’est sa voix : douce, chantante, caressante ou plutôt son allure : fière, digne, masculine. Il est tellement beau, si grand, si blond avec une bouche bien dessinée et l’œil bleu. On dirait qu’il sort tout droit d’une gravure de mode et pourtant, il était là, à ses pieds, prêt à risquer sa vie pour gagner son cœur. Et lorsqu’il lui a demandé comme une faveur quelques heures, elle n’a pas résisté. Elle lui a accordé 3 jours et 3 chances. Trois occasions de se cacher d’elle sinon il irait rejoindre les 99 têtes qui bordent l’allée qui mène à sa tour.

Mais vite, il n’est plus temps de rêver. Il va arriver. Il ne faut pas qu’il sache. Il ne faut pas qu’il voie le désastre.
- Mes gens ! A l’aide ! Au secours ! Je suis perdue !

Les femmes de chambre arrivent avec des seaux, des ramassettes, des brosses. Elles ramassent les morceaux les plus gros et balayent les particules plus petites. Le régisseur sans qu’on lui demande rien s’en est allé chercher le vitrier. Une tour sans vitre n’est plus une tour. La princesse se lamente, implore le ciel, prie Dieu et tous les Saints.

- Viens léontine. Allons dans ma chambre. Il faut que je me coiffe et que je me pare pour recevoir le vainqueur. Il ne devrait plus tarder à présent.

Léontine suit la princesse de son pas traînant en marmonnant entre ses dents. L’effet de son poids et de ses jambes petites lui donnent une démarche de cane. Oui mais ici, c’est le caneton qui tire la cane. En tendant l’oreille on peut entendre : Ma princesse, mon enfant, ma petite fille, celle que j’ai vue naître et que j’ai nourrie, celle que j’ai bercée et consolée. Je la voyais se marier avec un prince et même pourquoi pas avec un roi. Et voilà qu’elle va se donner au premier va-nu-pieds venu. Oui. C’est qui ce rien du tout ? On ne sait pas d’où il sort. Et puis, une princesse comme ma princesse, c’est un prix bien trop beau tout juste pour s’être caché. Tiens, d’abord, il était caché où cet animal, ce suppôt de Satan. Pour sûr qu’il a fait quelque tour de magie ou bien un pacte avec le Diable. Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous. Qu’est-ce qui va nous arriver ?

- Léontine, dépêche-toi. Je dois choisir ma robe. Mais qu’est-ce que tu as à grommeler comme ça ? On dirait un ours.

Un ours. C’est à un ours qu’elle me compare. Ah ça, ça n’était jamais arrivé. V’là déjà le Diable qu’est débarqué. Léontine se signe, croise les doigts et si elle osait, elle cracherait.

- Léontine ? Qu’est-ce que tu penses de la bleue ou plutôt non la rose à moins que la mauve ou bien la grenat ? Léontine ? Réponds-moi ! Et puis, je vais mettre la bleue. Elle a exactement la couleur de ses yeux. Et puis, je vais laisser flotter mes cheveux. Ce chignon est tout défait. Tu as remarqué que le ouistiti s’y était caché ? dommage qu’il soit parti. Je suis un peu vive. Je n’aurais pas dû le chasser.

Saint Lambert, Saint Adalbert, Saint Philibert. C’était caché qu’elle a dit. Oh mais moi, j’suis sûre que c’est pas chrétien cette affaire là. L’autre, j’vous dis que c’était un singe. Et re-signe de croix et re-croisement de doigts. Léontine faut te r’saisir et servir ta maîtresse. Elle va avoir besoin de toi.

Pendant ce temps, le ouistiti entre dans la forêt à la recherche du montreur d’animal. Dans la clairière, il ne trouve que le renard occupé à compter ses pièces d’or qu’il a reçues de la princesse en échange de son animal.

- Renard ! Ça a marché. Tu es le plus fort. Le corbeau m’avait caché dans son œuf. Pff ! Bien fait qu’il se soit fait couper la tête. De toute façon, il n’avait pas de cervelle. Et le poisson, il m’avait avalé et c’est lui qui a servi de dîner. Oh mais toi, Renard. Tu es vraiment rusé. Rusé comme… comme un renard. Rechange-moi vite en jeune homme que j’aille retrouver ma belle et prendre possession de mon château.
- Tu vois, je ne sais pas si je vais le faire. C’est vrai que tu as enlevé l’épine qui me faisait souffrir et qui me rendait boiteux mais tu avais tellement envie de me tuer. Rien ne me dit que tu ne le feras pas demain. Imagine que ça te reprenne. Qu’est-ce qui me garantit qu’à la première occasion venue tu ne me tireras pas dessus ? Rusé peut-être mais moi, je veux des garanties.

Le ouistiti se gratte la tête. C’est une situation qu’il n’a pas envisagée.

- Renard, demande ce que tu voudras et tu l’aurais mais d’abord fais-moi redevenir un homme car rien ne me prouve que tu respecteras ta parole lorsque tu auras ce que tu veux. Renard, ce n’est pas à un vieux singe que l’on apprend à faire la grimace.

Les deux animaux se regardent. Il savent qu’ils ont besoin l’un de l’autre. Le renard se remet à compter ses pièces d’or, les glisse dans la bourse de cuir, se lève et fait mine de partir.

- Renard, ne t’en va pas. Je t’accorde trois vœux. Demande et tu les auras dès que j’aurai épousé la princesse.
- Voilà qui est bien parlé. D’abord je veux… je veux dix poules bien grasses chaque semaine.
- Accordé.
- Ensuite, je veux… je veux que plus personne ne vienne chasser dans cette forêt.
- Accordé.
- Enfin, je veux… je veux assister à ton mariage et être ton témoin.
- Renard mais ce que tu demandes là est impossible. Jamais je ne parviendrai à expliquer ce que fait un renard à mes côtés un jour de noces. Et puis, pense si tu te mettais à parler. Je ne peux pas t’accorder ton souhait. Demande autre chose.
- C’est ça ou tu restes ouistiti toute ta vie et moi, le renard, je crois que j’aime bien… manger les ouistitis.

Le singe effrayé recule d’un pas.

- D’accord tu as gagné mais ne pourrais-tu pas faire quelque chose, te changer en humain mais surtout pas en forain. Tu pourrais être un prince étranger.
- Tu as raison. La chose peut se faire. Allons jusqu’à la source magique.

Le ouistiti entre dans l’eau glacée et redevient le beau jeune homme qu’il était quelques heures plus tôt. Il porte un haut de chausse bleu azur pailleté d’étoiles d’or. Son habit est si beau qu’il faut plisser les yeux pour ne pas être ébloui. Il se regarde dans l’onde et un magnifique sourire illumine son visage. Le renard entre dans l’eau à son tour et ressort en sultan des mille et une nuits. Il est paré de toutes les soies de l’Orient, merveilleusement vêtu et digne d’aller à des noces. Les deux hommes se mettent en route pour le château.

A mi-chemin, il croise le vitrier qui s’en retourne chez lui sa tâche achevée. Ils arrivent jusqu’à la tour sans rencontrer un seul piquet. Tout a été nettoyé et les 99 têtes ont disparu a jamais. Les portes sont grandes ouvertes et ils entrent.

De tous les côtés, le villageois accourent. Ils ont tous été invités aux épousailles. La musique et le vin coulent à flots. Les odeurs de cuisine s’insinuent dans chaque parcelle d’air. Ça sent le pâté en croûte, la pintade farcie, les morilles, l’ail, le gâteau à la vanille. Toutes les fleurs se sont ouvertes en un instant et offrent un tapis multicolore et odorant.

La princesse apparaît, tend la main au jeune homme. Le temps suspend son vol pour une seconde d’éternité et les voilà mariés.

Ils ont, m’a-t-on dit, de nombreux enfants et s’ils ne sont pas morts, ils vivent encore. C’est normal, c’est toujours ainsi que se terminent les contes de fées.