mercredi 21 février 2018

Course pour entendre "au juste" la douleur,self consolatores

OU GRAMMAIRE DE LA "CONSALATION"


Chére Armarita, et mes chers autres lecteurs lectrices,
« Deuil expresso »,
Nous savons malheureusement qu’après un choc   sidéral qui touche les affects, les engagements, d’autres pertes….

Cette adorable brochette peut nous coucher quelques temps sur la paille.
La douleur nous excluant de la vraie vie, 
 
si l’eau est bonne pour les végétaux
 pour l’homme de cette zone du corps là ,
 bad trip trop longtemps.
Même si la phrase que j’ai "malheur
 sème des cempathies ."

j’ai entendu par les meilleurs 'soncolateurs' pardon consolateurs, de la famille « pleures çà lave les yeux ».

Nous savons que le temps compte terriblement dans le processus de mise en mots ce point de réalité qui sous quelques aspects sont« insymbolisables », ...

Nous savons aussi que le meilleur consolateur bien des fois est nous-mêmes 

Captons au plus vif de l’embrassement,
Appelons à nos méninges les philosophes grecs
Les contemporains, et....

quelques éminants psychanalistes
  le livre de Julia Kristeva  : "Soleil Noir"
est un bon compagnon
mais pour des affaires plus proches, intimes à l'être.
Soyons double sans risque de La schizophrénie

Le grand consolateur est  ; c'est souvent Nous.

 Dans certains moments comme les chevaux après de grande marche vont jusqu’à l’abreuvoir, le timbre de la cour de la ferme,…

Appelons les mémoires de l’arrière boutique de l’enfance,
 ses joyeuses consolations aux bobos,  
 de la tendresse, 
un corps caressé si les mots ne s’entendent pas, 

tendresse, de bercements, et larmes couleront sur la joue peau de pêche. 
Le rimmel de la boutique africaine de la porte saint Martin
fera estampe japonaise papier joue avec son encre noire pas de Chine.

Et la laverie des carrosseries boueuses des miasmes projetés :
comme chante Souchon " Passons ces choses ?! à l’eau de javel".

Le temps  est somptueux si nous ne le gaspillons pas à la futilité des manipulations.

Et voilà ma chère Armarita , Manouche, Giné, Alezandro, Josette et ….Jean pierre et marité et, et , et Marga

Et un livre magique dans cette situation sur l’établi d’écriture
Mickaêl Foessel
« Le temps de la consolation »
Essais  en poche même

Quelques extraits

Pour le conseil à un ami  ou un passant ou passante qui s’effondre.

« …….

C’est dans ces brèches qu’agit la consolation. Par facilité, le mauvais consolateur a tendance à minimiser la perte (« ce n’est pas grave », « ce n’est rien », « une de perdue, dix de retrouvées »). Le bon consolateur, au contraire, commencera par reconnaître à l’autre un droit aux larmes....
. Son talent est d’aider l’autre à « voir autrement que selon sa douleur ». Ce n’est jamais joué d’avance. Un tel geste exige une forme d’humilité, témoin d’émotion partagée, en même temps qu’un brin d’autorité. Du tact. Partant de l’idée que nous ne savons plus bien faire, M. Fœssel plonge dans les textes de Sénèque, de Boèce, Cicéron ou Augustin pour en extraire une « grammaire de la consolation ». Le temps y joue son rôle ; le consolateur ne doit venir ni trop tôt, ni trop tard. Le rappel du souvenir – du défunt par exemple – est un passage obligé, qui permet de donner une place au manque. La posture du corps, la tonalité de la voix comptent aussi : le consolateur « parle à quelqu’un » bien davantage qu’il « parle de quelque chose ». Du point du vue rhétorique enfin, la consolation puise abondamment dans les figures de style. Tout est bon pour stimuler l’imaginaire du malheureux. La métaphore y est reine : elle refaçonne l’expérience. Ainsi, Sénèque invite Lucilius à considérer la vieillesse comme le « soir de la vie », Boèce compare la vie à un « voyage ». Et à la mère qui pleure son enfant, Sénèque propose une étrange comptabilité : « Mets-toi à compter ses qualités, non ses années : tu verras qu’il a vécu assez longtemps. » Reste enfin le geste et le toucher, aux effets si puissants quand les mots viennent à manquer.
Si M. Fœssel se défend de proposer un mode d’emploi – « il n’y a pas de formule pour une consolation réussie » –, son livre


Mickaêl Foessel
« Le temps de la consolation »

 plumes de frankie


Traité de gourmandise autour du Cornet de Murat 2005 Cantal
mise en voix , écriture, mise en scéne, décor
 frankie  pain
  la fontaine avait été transformée
 en baignoire de lait
imaginez le moment du bain
comme la foule est venue, c'était dingue de jubilation
Cà kiffer !!!

c'était drôle.  performance d'une journée...
Là le personnage, j'ai oublié quel nom je lui avais donné pour l'occasion, était entrain de mettre quelques vagues dans son bain  avec une pagaie....
le rapport au temps  dans le costume permettait dans le direct qu'est la rue de gagner en distance

 sortir du quotidien.

Pour cette séance qui ne fut que factice, j'avais des gardes du corps...


 toujours Daum


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