dimanche 31 mai 2015

Feuilleton en 4/4 "La fin qui recommence"






La fin qui recommence



Les grappes de piments rouges étaient aux fenêtres comme les descentes de lit que l’on aère. Comme les drapeaux bleu blanc rouge d’un 11 novembre ou autres fêtes nationales.

J’avais pris le petit train Bayonne Saint Jean Pied de Port pour rejoindre la ferme où je devais préparer la réouverture de la résidence prochaine. Le comte de Criac m’avait cédé son factotum  Dimitri pour me prêter ses mains fortes.

Dimitri me rejoignait dans quelques jours. Je remontais tranquillement le sentier  vers le champ d’en bas de la ferme. Le fermier Pierrot avait réinstallé son troupeau de vaches de blondes d’aquitaine. Sur la colline j’apercevais les tâches blanches et noires des moutons.  J’eus l’étrange sensation que l’on me suivait. Dans l’arrondi d’un virage, j’en profitai pour gagner en visibilité discrète arrière. Je n’avais rêvé, un homme brun coiffé à la Hungfrey Bogart en costume couleur tilleul empruntait mon pas et mon allure. Il prenait appui sur un bâton de pèlerin. Si s’en était un, il tournait le dos au chemin. Il se rapprochait de plus en plus.
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 « Cette fois-ci j’étais sur que tu ne reviendrais pas. Tu ébranles mes certitudes. »- ravi. Allons chez toi, ce voyage m’a beaucoup fatigué. 
suite  mardi 
de Frankie Map's Monde
droits exclusifs








à mardi pour la suite et en attendant gros poutous aux piments d'Espelette.


Frankie's Map Monde

vendredi 29 mai 2015

instantanée pour Armarita




Allez voir les autres instantanées je suis sur que cela sera plus réjouissant.

je mets les références demain 

Les vagues de Virginia Woolf et brassée de kool pensées

quelques phrase pour nourrir de chair l'esprit









1
Il est très tôt, avant la classe. Fleur après fleur fait moucheture sur les verts profonds. Les pétales sont des arlequins. Les tiges émergent des trous noirs au-dessous. Les fleurs nagent comme des poissons de lumière sur les eaux vertes, sombres. Je tiens une tige à la main. Je suis cette tige. Mes racines s'enfoncent dans les profondeurs du monde, traversent la terre de brique sèche, et la terre humide, traversent des veines de plomb et d'argent.
  • p 40

2
Je suis tout fibre. Tout tremblement m'ébranle, et le poids de la terre pèse sur mes côtes. Ici en haut, mes yeux sont des feuilles vertes, qui ne voient pas. Je suis un garçon en costume de flanelle grise avec une ceinture bouclée par un serpent de cuivre ici en haut. En ce lieu, en bas, mes yeux sont les yeux sans paupières d'une figure de pierre dans un désert près du Nil.p'40

3
Oh, Seigneur, faites qu'ils s'en aillent plus loin. Seigneur, faites qu'ils posent leurs papillons sur un mouchoir sur le gravier. Qu'ils comptent leurs petites tortues, leurs vulcains rouges et leurs piérides blanches. Mais faites que je reste invisible. Je suis vert comme un if dans l'ombre de la haie. Ma chevelure est faite de feuilles. Je suis enraciné jusqu'au centre de la terre. Mon corps est une tige. Je presse la tige. Une goutte suinte de l'orifice et lentement s'épaissit, grossit de plus en plus. Voici que quelque chose de rose passe devant l'œilleton. Voici qu'on glisse un regard par le petit trou. Ce regard vient me frapper. Je suis un petit garçon en costume de flanelle grise. Elle m'a découvert. On me frappe sur la nuque. Elle m'a embrassé. Tout est détruit.
  •  p. 41

4
Je vais prendre mon angoisse et la déposer sur les racines sous les hêtres. Je vais l'examiner et la prendre entre mes doigts. Ils ne me trouveront pas. Je mangerai des noisettes et je chercherai des œufs sous les ronces et mes cheveux seront poissés et je dormirai sous les haies et boirai l'eau des fossés et mourrai là.
  • p. 42

5
Je l'ai vue l'embrasser, dit Susan. Je regardais entre les feuilles et je l'ai vue. Elle est entrée en dansant pailletée de diamants légers comme de la poussière. Et moi je suis trapue, Bernard, je ne suis pas grande. J'ai des yeux qui regardent tout près du sol et ils voient les insectes dans l'herbe. La chaleur blonde dans ma poitrine s'est pétrifiée lorsque j'ai vu Jinny embrasser Louis. Je mangerai de l'herbe et mourrai dans un fossé dans l'eau brunâtre où les feuilles mortes ont pourri.
  •  p. 43


6
Cours ! dit Bernard. Cours ! Le jardinier à la barbe noire nous a vus ! On va nous tirer dessus ! On va nous tirer comme des geais et nous épingler au mur. Nous sommes en pays ennemi. Il nous faut nous réfugier dans le bois de hêtres. Il nous faut nous cacher sous les arbres. J'ai cassé une petite branche quand nous sommes venus. Il y a un sentier secret. Baisse-toi autant que tu peux. Suis-moi sans regarder derrière toi. Ils vont nous prendre pour des renards. Cours !
  • p. 46

7
L'horloge fait tic tac. Les deux aiguilles sont des convois en route pour la traversée d'un désert. Les barres noires sur le cadran sont des oasis vertes. La grande aiguille a pris de l'avance pour trouver de l'eau.
  • p. 51
 sagesse




8

Bentinho Massaro

Faire confiance n'est pas la même chose que d'attendre ou anticiper, cela signifie lâcher prise et sentir l'absence de manque.

9

Byron Katie

Personne d’autre que vous ne peut vous donner votre liberté.

10

Marie-Madeleine Davy

La connaissance de soi est une naissance à sa propre lumière, à son propre soleil. L'homme qui se connaît est un homme vivant.

 le silence en soi
 
11

Byron Katie

Se défaire d'une croyance c'est se défaire de milliers d'années dans le temps.

12
Thierry Janssen

Nous aimons utiliser notre intelligence,et, souvent, la joie de remporter un défi de l'esprit vaut plus que n'importe quelle récompense matérielle.

Thierry Janssen
13
"Je crois que quand on surfe sur sa propre vague, celle qui correspond à ce que l’on désire profondément, la vie conspire avec vous pour que cela se mette en place" Thierry Janssen - Belle soirée :) www.neorizons-travel.com


14
 Le fait de parvenir à relever et à accomplir un défi renforce notre confiance en nous-même et donne un sens supplémentaire à notre existence.
Thierry Janssen




 de chez Valérie Pasquier sophrologue
15
 Personne ne traverse la vie sans dommage, ce n'est d'ailleurs pas souhaitable. Nos blessures sont les témoins de nos échecs et de nos réussites
Christopher Paolini


Atelier peinture avec Tata gros nénés

bonne fin de semaine
chéres lectrices et lecteurs.

mardi 26 mai 2015

Casting pour les Julies

casting images pour Y lait



Charlie La Narratrice de la Palombière


sous le regard des fréres Coen






J'ai moins de ventre et de fesses que sur cette photo

voici Julie Julie
sur le mail je vous lance de cv.

et pour mes lecteurs et lectrices profitez en bien....

gros bisous à vous tous

lundi 25 mai 2015

Instantanées d'un jour de fête



L’instantanée de ce week end  de Fête

Comme vous ne le savez pas je suis une polygame en matière de religion
 
« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. »



Ma célébration ce matin
avec du pain du moissonneur et des tranches à la figue, tartines grillées (odeur)
 la confiture d’abricots cuite hier avec dix centimètres de bâton de vanille venant de Papeete,
Sous la caresse de 8 têtes de pivoines blanches et roses d’enfance avec des veinules fuchsia.
Les blanches quand elles déploient leurs pétales on dirait un cygne qui ouvre ses ailes et laisse percevoir le duvet et ses petites plumes de l’intérieur.
Du thé venu des Açores.
Matin de pentecôte.

 Photo frankie

les instantanées du samedi d'Armarita sont passées depuis longtemps . alors , la semaine prochaine j'essaierai d'être à l'heure.