vendredi 26 février 2016

24 heures chronos photo , Dieu que vous étes Belle !

C'est chaud, çà sort du four .
 En traversant le passage clouté, place  Gambetta,  un homme cheveux blancs me croise  me regarde longuement et partant me dit : "Dieu que vous êtes belle".

 

Je pique une cramoisie des joues, tous les gens autour ont entendu, partagent ma joie, et la Beauté comme Lucchini lisant le concept de la esthétisme chez Nietzche dans les pas perdus avant de rentrer en scéne .

 Ils me regardent, dévisagent positivement, tous et chacun dit : « et le pépé il a  raison : Vous très êtes Belle." 

Si le beau pépé aux cheveux blancs ne l’avait pas vue, eux ne l’aurait pas vue. Comme quand en septembre dans les sous bois l’on cherche les champignons un immense cèpe traverse le chemin « la vache ce cèpe !, ils y sont passés avant ils ne l'avaient pas vu, c'est le papi qui l'a dans ses mains.... ».


J’étais comme Cendrillon quand le prince essaya la chaussure et qu'il découvre que "je suis le pied pour la chaussure"  et vient se perdre dans mes yeux.
 *

Je rentrais à la maison après m'être achetée le Monde des livres. Sans fleurs. Pas belles et chères. Demain j'irai continuer ma quête au marché.


Comme il est bon d'entendre çà. Un instant, j'étais redevenue une femme dans le regard d'un homme.
Comme cela être polinisateur de joie.

Joie simple. Un instant l'union des passants ont croisés l’évidence.
La force de cet homme est d'en avoir fait un instant de partage comme quand on sort du four une belle brioche feuilletée au beurre salé.

Et que l'on se lèche les babines. Une joie enfantine.



photo frankie

et bien maintenant allez voir toutes les petites et grandes beautés et petits beautés et grands beautés car comme nous avons tous  dans la vie nos heures de gloire , pour la beauté c'est pareil.


l'éclat du soelil dans les grains de grenade

le lien chez Patricia
chemindes tables. blog-over.com 






photo / Frédéric Barzeux Monsieur l'ornithologue

Maintenant allez découvrir le blog de Frédéric Barzeux ornithologue  du côte de Dakar Bango et Saint Louis : Sénégal. Quand j’ai fait un tour dans les fleurs de Gine, je m’envole sur le blog de ce Monsieur Frédéric Barzeux et j’y vois des oiseaux superbes et des décors…. Allez faire un tour le lien

http://ornithondar.blogspot.fr/ 

chao....Frankie Map's Monde

Attente prolongée

floudité dans l'espace.

alors j'attends.

M'organise.

je gagne du terrain sur la petite panique du début de semaine.


Merci de vous êtes inquiétée. 

je vais achté des pieds de fleurs pour fournir mes jardinières. Le soleil et le froid pas printanier ne m'empéche pas  d'avoir envie de plantations.


A demain

Mon oncologue est malade alors je patiente
mandala terrestre



a cheval sur le temps ne pas s'affoler chevaucher les jours être au 7 avril.
jopuir du temps en attendant.

les fenêtre fleuries

le vert qui soigne encore

le mandala de la créativité


à demain pour les 24 heures chronos

mardi 23 février 2016

le "Nous" (suite) atelier d'écriture de la petite Rockette



Le Nous de Tunis

Cadeau de saint valentin de Zou Hall : un chat noir en bois avec pliures aux fessiers pour être en appui sur une étagère. Les pattes sont blanches, le corps noir, le creux des oreilles roses, rouge le museau, la bouche.
C’est Zou Hall  qui le plaça sur l’étagère face à mon lit : « là, tu le verras bien » me dit-il avec son sourire suave , étiré jusqu’aux oreilles comme s’il l’avait effilé   avec une lame de rasoir.
Cet homme, à ne rien y comprendre était très jaloux. L’homme devrait être jaloux en rapport à ce qu’il nous donne. Sa ration était vraiment fort biafraise, et à cette époque là, il ne fallait pas m’en promettre mais m’en donner.
Je subodore qu’il avait fait installé par ses services spéciaux, une caméra « être là sans l’être », il ne s’abaisserait pas à  me demander des comptes, il les avait sur écran.
Je ne fis pas  lors de mes « oulahops » de plumard.
Je fus élevée au grand voyage de l’amour par les essences japonaises. Après deux ans d’éducation comme dans les grandes écoles de geishas au Japon. Mes premières fois et toujours avec mon fiancé - futur époux, furent l’essence taôiste. Le corps était porté par une retenue subtile  afin d’attendre dans une sensualité exacerbée l’aurore boréale de l’extase avec l’aurore rosée orangée sur la dune du Pilat. Ce cher Zou Hall , lui avait du apprendre l’art de l’essence chez les cavaliers mongoles toujours en selle, ainsi   le point de rencontre des deux corps en boutons pression, valait le temps du hennissement du cheval.
Mon art de forniquer était chevillé à l’essence japonaise, je ne pouvais respecter et permettre que cet art. Evidemment ce Zou Hall   avait un esprit pétillant et l'humour - l' intelligence se mêlaient brillamment : « fascina ment ».  Alors comment lui refusait le chat noir en bois sur mon étagère ?
 A la fin de son doctorat  en communication à Bordeaux  avec Monsieur Escarpit, il fut appelé en Tunisie et obtint un poste haut placé dans le gouvernement. Quand dans ma chambre se préparaient quelques libations à la déesse Aphrodite, un mouchoir de dentelle rose et blanche était jeté sur le museau du chat.  Avec la lumière dans le parachute violet clair – le plafond  de la chambre- la densité de la lumière pouvait obstruer la caméra.
Mon très cher chat de la Marza (quartier de Tunis où était logé Zou Hall ) : « tu n’as pas vu dans la salle de bain. Wallou , wallou. Tu n’y vois  ‘queue dalle ‘ ».
Et chante le chicon,
sonne son Tam Tam métallique,
la chicorée s’aille ail, s’aille, ail.
Alors  les tours dans la salle de bain, pas de mouchoir de dentelle sur le museau. Ainsi le chiffre des moyennes chute. Mon grand génie de l’esprit ne sera pas courroucé.
Sous son côté faiseur de morale etc.… je découvris que je jouais le rôle de femme qui cachait une autre face de son être. Je le compris à une émission qu’il donnait de musique ancienne arabe retransmis sur Antenne 2. Je me suis sentie flattée de qui me secondait dans ce « Nous » construit de main de maitre  de toute pièce. Ravie de moi d’avoir pris des initiatives loin de son accord. Rires.  Mon Dieu, rires.  Après je jouais le rôle de sa femme,  nous descendions dans des hôtels, nous ne dormions que dans des suites.  Et je demandais un salaire à chaque mission publique. A l’écran dans les coulisses,  aux tables des productions… Un rôle est un rôle, un travail.
Françoise Pain
Sous la direction artistique de Frankie Pain
Droits réservés




 belle semaine très chéres et chers, 
gros bisous 
de Frankie Map's Monde



 

remerciements à Manouche pour ses 64 samouraïs
et à Gine pour leur retour finement ciselés

Sea you soon


dimanche 21 février 2016

Craquelures, nous vous connaissons. "Nous" à la fête. Atelier d'écriture de Frankie Pain



Craquelures, nous vous
 connaissons.
La pathologie narcissique de Bellach m’a encombrée la fiente aujourd’hui.
Nous devons composer avec ces mines de crayons in taillables.
Ce « nous » des intermittences mystérieuses,  fossilisées dans ce mélange : cheval, méditation, ancienneté, écriture, nos échanges de savoir, l’autre des connaissances. Craquelures pour inattention.  Changement de tonalité.  Pour les deux. Le second ci-dessous cité.
Qui a fauté ?  A l’heure qu’il est, je ne mets pas en doute ma mémoire toujours là, malgré les rayons x sur la partie frontale du cerveau. Le bout de mes deux hémisphères. Cà sonne bien çà !
Aujourd’hui je ne veux pas entendre, Bellach au téléphone,  je risquerai de me mettre le poisson au rouge sans aquarium.
Les personnes avec une attention très flottante, non pas comme  un psy lacanien, cynique, si occupé comme le mieux était, doivent être ménagées de  l’autre,  juste un bourdon intéressant sur un accord d’une vibration en  majeure. Question de lasser en ne créant pas de « dépressivité »,  de faire advenir des choses que l’autre ne lâchent pas comme çà.
Etre colère, çà ne sert à rien. Surtout pas avec Bellach très susceptible, elle est aussi fragile. Perte de temps. Elle fait partie de ma vie, je l’aime. Ces craquelures vont porter plus loin ma vigilance.
Craquelures. Craquelures sans surprise. Je le sais. Dés que l’on parle un peu trop longtemps de soi, l’autre crie ou ne revient pas. C’est ainsi que nous nous étions séparées, la dernière fois il y a quelques années, après un repas Tunisien sur les trottoirs de Belleville.
Je l’adore, c’est une petite sœur, je la gâte, elle me gâte. Là, elle me fâche. J’ai simplement écrit sur le texto. Manque d’inattention : j’adore. Le faux cul de service. Un faux cul avec Mocky pour le Miraculé m’avait ouvert les voies du cinéma. Ce cancer m’a apprit à être cette dame  qui commence à arrondir les angles. Jane White Man, ma belle mère m’avait demandée de le faire envers son fils mon fiancé officiel : « mettez de l’eau dans votre vin ». « Pour être après quelques années  vous !? : femme féministe américaine, très engagée vous chaussez le contraire de vous-même pour l’amour du Daddy, pardon vous ne m’encouragez guère, vous gagatez, vous avez fait de vos fils des énormes machos, certes trois splendides enfants. J’ai résisté.
 64 ans entamés, je m’y mets. A cette conversation j’avais 22 ans, …………
Le frère Franc, mise à disposition d’un soutien d’écriture. Me dire :  « tu en fais trop ». Attention le mâle embusqué,  tu me l’as déjà fait !
Je connais mon métier quand on dit : «  oui », c’est 24h sur 24 h dans les délais donnés.
Il était nerveux, moi aussi. J’allais donner ce fameux atelier sur le « Nous »
15h30 _17h 45 lundi après midi, çà déborde de nos délais. Et il ne me casera pas son machisme de mâle traqué par la bête Ecriture. Une entrée aux Beaux Art, c’est normale que çà swingue, le désir est si grand…… Pour l’apprentissage des Haïkus, mode ma pomme, c’était un tombereau de pommes trop mures que j’avais pris dans ma calebasse.
L’art de savoir en amont,  est d’être en parade pour ne pas être pris au piège des peurs structurelles. Travailler avec l’un et l’autre dans la légèreté. L’une Bellach la peur de perdre sa liberté, de ne jamais s’engager à long terme, l’autre frère, un adorable qui mérite ce qu’il quête.
A nos starking blocks, et soyons dans cette tâche là, la meilleure pour son dossier. Le reste : je ne sais, ce ne sera qu’une deuxième fois.
Craquelures nous te connaissons, comme les bruits d’un matelas quand des corps  « s’enchairent » de l’autre sans détriment de qui que ce soit : un magnifique mode d’emploi.
«  Nous » sous une petite tempête. La météorologie du corps et des défenses  reptiliennes. Agir simple et sans effort.
Simple : attendre 64 ans pour y arriver. Je le savais que ma simplicité ne viendrait pas du crétinisme. Certaines turbulences aident.
Deuxième jet dans la foulée.
Françoise Pain

Sous la direction artistique de Frankie Pain
droits réservés




mon poisson au rouge







Craquelures

Craquelures nous te connaissons, comme les bruits d’un matelas quand des corps  « s’enchairent » de l’autre sans détriment de qui que ce soit : un magnifique mode d’emploi.



condensation !

"les Intermitences mystérieuses" concept littéraire de pascal Quignard.

beau debut de semaine et merci de vos magnifiques retours
Kool !

Frankie Map'sMonde