mercredi 30 juin 2010

lever du soleil sur le dernier jour de juin




«Que le soleil est beau quand tout frais il se lève, comme une explosion nous lançant son bonjour!»
– Charles Baudelaire

un matin de vacances en voyage ethonologique à l'espace du possible
je me levais tôt pour assister à un cours de philosophie.
nous étions sur une colline à la droite de l'estuaire de la GIRONDE
quand on le pénètre l'océan soufflant dans les voiles

je fus saisie de la beauté du ciel soutenue par les premiers cocoricos
les tracés d'un jaune citronné pâle dans les ramures des petits nuages ratissés au peigne africain filaments d'or.

Le temps de boire le bol de café et le rose layette donné sur sucre glace à la ramée

mardi 29 juin 2010

MERCREDI : jour des mots d'amour chez FRANKIE







MERCI AU BLOG "REVEDENVOL"

http://revedenvol.over-blog.com/30-index.html

BLOG MANDALA

BLOG "LE PORTEUR DE LUMIÈRE"


Renaître de mes cendres
pour exhaler tous les parfums de ma vie
EXTRAIT ECRIT PAR HANAEL
ALLEZ LE LIRE SUR SON MAGNIFIQUE BLOG

L'amour



« L'amour est ce qui est...

L'amour constitue la dimension la plus profonde.

On ne peut le créer.

Comme il y a des choses que tu associes

à l'amour,

tu penses qu'elles sont une expression

de ton amour.


Tu ne peux créer l'amour en toi.

tu peux créer certaines choses,

mais tu ne peux créer l'amour.


L'amour, sous sa forme la plus pure,

se rencontre dans le royaume du silence.

Derrière la matière et l'énergie

et derrière toutes les choses que

l'on peut rencontrer

dans les royaumes physique et spirituel,

se trouve l'amour.


L'amour est l'élément fondamental derrière

tout ce qui est...

L'amour est à la fois le commencement et la fin.

L'amour reste la source d'où tout procède

et vers quoi tout se dirige.

Il est l'essence élémentale de l'univers.

Le seul fait de le rencontrer induit en vous

une transformation inéluctable,

car l'amour est constamment changeant

tout en étant immuable. »

(Aigle Volant)



"Fais un voyage du moi au Soi, ô ami,

car par un tel voyage

la terre devient une mine d'or !...

Purifie-toi des attributs du moi,

afin de discerner ton essence pure !...

Je suis tombé dans l'absence totale du moi

- que je suis joyeux avec le Soi !...

Personne ne trouvera sa route

vers la Cour de la Magnificence

jusqu'à ce qu'il soit annihilé"

(Rumi)




Marguerite Yourcenar
Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c'est le présent tel qu'il a survécu dans la mémoire humaine

rubrique :pensée



















Conclure dit LACAN AU SUJET DE FIN DE LA SA PSYCHANALYSE

commentaire du rire :par sophie la brodeuse de mots



photo de Charron poussant les ombres


Le rire
met en fonction les zygomatiques, ces muscles des joues au nom rigolo qui font mal lorsqu'on se prend de fou rire. J'adore le fou rire ! Le rire en entraîne mille autres rires jusqu'à oublier l'origine du premier. Il est communicatif; et chacun de rire de bon coeur sans raison.
Il parait qu'en une génération les humains ont perdu le rire, moins de 5 minutes par jour à l'aube du XXIéme siècle. C'est bien triste.
Le rire est tellement libérateur ! Que celui qui n'a jamais rit en voyant trébucher un parfait inconnu me jette la pierre. Aujourd'hui il ne faut plus rire des déboires des autres, mais on pouffe quand même.
Plus la société s'hygiénise, se police et se lisse, plus la joie se défile...
Jubilation d'un rire complice, joliesse d'un rire d'enfant, quelle horreur s'ils venaient à disparaitre !!!
Le monde est triste alors rions rions, rions à en perdre le souffle, à en avoir mal aux côtelettes, à en rouler par terre, à s'en taper le derrière, à en avoir mal... aux zygomatiques !

lundi 28 juin 2010

LES IMAGES POUR LE TEXTE PRECEDENT







RUBRIQUE RIRE DU LUNDI / RIRE DANS LA SOLITUDE

Le plus difficile à ne pas perdre qu’en on vit seul c’est le rire.

DEPUIS 1984 SEPTEMBRE

Date mémoire de mon arrivée à Paris pour faire du théâtre j’ai mis le pied dans la solitude.

Trouver l’art de ne pas le perdre !

Happening dans le métro, dans les queues d’attente dans le cinéma.

Tout le bastringue est de ne pas être prise pour une folle. Ca n’a pas raté d’ailleurs.

Étrangement dans mon métier il y a ceux qui peuvent rire et ceux qui doivent être des plus discrets se taire.

Allez comprendre çà quand vous êtes une naïve fille du midi.

26 ANS déjà. JE RIS ENCORE.

Je suis aussi devenue chanteuse
. Car faire des gammes montantes et descentes est une manière de rire de de faire vivre son diaphragme le plaisir qu’il a dans le rire quand la solitude vous étreint le corps comme deux bœufs rivés à la charrue
labourons de rires les murs mouvants de la foule tant d’être aux abois de l’iphone et jamais d’adresse à la pékinoise .

Ris, rions, rillettes d’oie, c’est un péché pour mes bourrelets,

Je ris , je rirais toujours, gare aux croquemorts car je rirais encore quand ils me porteront en bière.

samedi 26 juin 2010

l'échos de blog par sohie la brodeuse de mots

Que sont les mots hurlés dans le désert ? A peine un murmure dans le vent qui déplace les dunes...
J'aime chuchoter dans les vallées encaissées ou les canyons, ils répandent mes mots en milliers d'échos qui se répondent se croisent et s'entrecroisent pour me revenir en cascade, heurtant les parois jusqu'à ce qu'une musique grave et légère caresse mes oreilles.
Les ruisseaux résonnent comme des torrents dévalant les montagnes, les cris d'oiseaux rugissent comme des guépards, et la vie explose !!
Ah, comme il est triste de ne rien entendre, de ne rien lire : y a-t-il si peu à dire et à écrire ?
Après le froid qui engourdit, il faut croire que la soudaine chaleur de l'été enfin arrivé anesthésie les plumes, les mains et les esprits. Dommage.
Je ne te lache pas ma chére Françoise Marie Louise. Et s'il n'en reste qu'une je serai celle-là, si tu le veux...
25 juin 2010 13:04

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vendredi 25 juin 2010

blogeuse pour la joindre



en commentaire
ou sur le mail
lamangou@yahoo.fr

la blogeuse s'arrête quelques jours ou semaine




la difficulté du travail en ce moment,
tant de courrier sans réponse

je ne peux me multiplier à des mots au fil du temps
sans commentaire

je vais réfléchir à d'autres formes
je pensais à plus d'interactivité

je vous souhaite de bonnes vacances
si vous avez des point de vue à me communiquer
sachez que je suis en accueil

je vous dis à bientôt ainsi ou sous d'autres formes

amusez vous bien

jeudi 24 juin 2010

sophie la brodeuse de mots commentaire au texe l'amour


Aimer, bonheur et douleur, douceur et souffrance.
Notre société qui lamine l'individu met l'amour à rude épreuve.
Hier soir, l'homme que j'aime depuis 25 ans est rentré de son boulot triste. Il s'est mis à pleurer doucement. Pendant sa journée de travail il a été humilié, piétiné par un supérieur arrogant et bête. Il aurait voulu se défendre, hurler, mais il a pensé que sa famille avait besoin de lui, qu'il ne pouvait pas se permettre d'être licencié.
Je l'ai pris dans mes bras, l'ai serré très fort en lui disant que j'étais fier de lui, que je l'aimais plus que tout autre.
Mon homme ronger par la honte de n'avoir pu tenir tête, d'avoir perdu sa dignité devant ses collègues.
Nous avons fait l'amour avec beaucoup de douceur, comme pour panser les plaies d'un guerrier à terre.
L'amour a été plus fort que la bêtise humaine, plus fort que la haine.
Mon homme a repris ce matin le chemin du travail, à petits pas, à contrecoeur.
Il ne faut pas laisser tuer l'amour. Sinon c'est l'humanité qu'on tuera, à petit feu, mais sans aucun doute !
23 juin 2010 10:08

mercredi 23 juin 2010

JEUDI RUBRIQUE LA MAISON DES PHRASES POUR FAIRE TENIR LES MURS ET UN DAUM



CACHE VASE DAUM


Le vase donne forme au vide et la musique au silence.
[Georges Braque ]

> La parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée.
[Gustave Le Bon]

La clarté est la politesse de l’homme de lettres.
JULES RENARD

Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie.
JACQUES PRÉVERT

Marcher dans une forêt entre deux haies de fougères transfigurées par l'automne, c'est cela un triomphe. Que sont à côté suffrages et ovations
CIORAN

rubrique de la maison

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la grande maison de la Lilith la TESSIER
dans le Pacte des loups de Christophe Gans

SOPHIE LA BRODEUSE DE MOTS a inauguré
cette rubrique la semaine dernière
en attendant son texte
voici je m'enseigne en même temps que vous
fen shui
le gong

Feng Shui - Coeur cristal facetté
Qualité supérieure: véritable Cristal Swarovski

Ce coeur en cristal Swarovski est un symbole universel d'amour.

Ce Coeur Feng Shui, suspendu devant une fenêtre, crée avec le soleil, des arcs-en-ciel qui, par leurs multiples couleurs, activent chacun des 5 éléments du Feng Shui et harmonisent ainsi la pièce d’une belle énergie yin yang.

Objet ou accessoire traditionnellement utilisés en Asie pour la décoration, le gong peut aussi être employé en feng shui. Les sons harmonieux d'un gong sont un appel à la joie, à la sérénité et à la richesse. Il est dit que celui qui entend le son du gong reçoit force et bonheur
Les gongs sont des instruments sacrés très anciens appartenant aux traditions chinoises. Objets ou accessoires traditionnellement utilisés en Asie, les gongs sont fréquemment employés dans le feng shui. Les sons harmonieux d'une cloche, d'un carillon ou d'un gong feng shui sont un appel à la joie, à la sérénité et à la richesse. En effet, les gongs, depuis plus de mille ans, ont un rôle fondamental pour de nombreux cultes asiatiques. Les gongs servaient à chasser les mauvais esprits, appeler les esprits (des ancêtres), guérir les maladies, ou encore prévenir d'une intrusion ennemie. Il est dit qu'une personne touchée par un gong reçoit force et bonheur.
Selon les traditions feng shui, il est toujours bénéfique de suspendre (de la bonne manière et au bon endroit) un carillon, une cloche, une clochette ou un gong dans un lieu de vie (maison, appartement, bureau, magasin). En feng shui, les cloches, les gongs et les carillons peuvent avoir deux fonctions : appeler ou repousser. Le gong feng shui appelle à l'ordre ou à la prière et éloigne les esprits maléfiques, les énergies négatives et la maladie.
On utilise l'élément métal en feng shui pour éliminer des énergies négatives, ou shar chi, qui pourraient être néfastes. Les cloches, gongs et carillons en métal sont appropriés pour cela car le son ayant une caractéristique métal en feng shui, cet élément y est présent deux fois.
On utilise aussi les clochettes pour la purification des lieux, en période de grand nettoyage de la maison ou dans un nouveau lieu. Pour cela, on fait tinter le gong dans toute la maison, qui se charge en énergie positive, ce qui attire bonheur, chance et joie.

POUR LES BOBOS DU COEUR


la rencontre

La rencontre de l'autre permet de se rencontrer soi
Quelque soit la manière dont elle nait et finit
Elle est riche d'enseignements
Et porte au firmament
Tous les bons moments
Passés en compagnie l'un de l'autre.

Je bénis celle qui fut la vôtre
Et vous entoure de Paix et de Lumière
Pour chasser hier
Vous ouvrir à demain
Et oser vivre le présent
En l'acceptant tel qu'il est.

Demandez au divin
De prendre soin
De votre douleur
Ou culpabilité
Pour retrouver le Bonheur
Et votre unité ( ou intégrité)

Je dépose sur vos cœurs
Cet élixir de Dame de 11 Heures
Pour qu'il en soit ainsi
Merci la Vie !

Je vous aime tous les 2
Votre amie

FRAN9OISE DU QUébec

jean jacques le nouveau venue en membres lecteurs

d'ici et maintenant et pas mal ailleurs, dans les souvenirs, les rêves, toutes les émotions que l'on s'invente pour exister -
merci de fire partie des visiteurs membres de mon blog
je ne savais pas comment vous saluer
à bientôt de vous lire

Il était une fois ODETTE et Monsieur SOUCHE










ces quelques images peuvent vous plonger dans le bain de l'école désaffectée après la visite à la grotte du diable de monsieur SOUCHE
JE ME REMETS EN condition pour la "raconteries & raconteras" de dimanche

Mercredi jour de la beauté et de l'amour






«J’ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l’herbe ou à contempler la sérénité des grosses pierres au clair de lune. Je m’identifiais tellement au mode d’existence de ces choses tranquilles, prétendues inertes, que j’arrivais à participer à leur calme béatitude.»
– Georges Sand

si a un homme qui vient de me redonner vie : tous les jours à chaque heure vous sentez que vous m'êtes destiné avec une implacable douceur.




Si Tu Me Olvidas

SI TÚ ME OLVIDAS
QUIERO que sepas
una cosa.


Tú sabes cómo es esto:
si miro
la luna de cristal,la rama roja
del lento otoño en mi ventana,
si toco
junto al fuego
la impalpable ceniza
o el arrugado cuerpo de la leña,
todo me lleva a ti,
como si todo lo que existe,
aromas, luz, metales,
fueran pequeños barcos que navegan
hacia las islas tuyas que me aguardan.


Ahora bien,
si poco a poco dejas de quererme
dejaré de quererte poco a poco.


Si de pronto
me olvidas
no me busques,
que ya te habré olvidado.


Si consideras largo y loco
el viento de banderas
que pasa por mi vida
y te decides
a dejarme a la orilla
del corazón en que tengo raíces,
piensa
que en ese día,
a esa hora
levantaré los brazos
y saldrán mis raíces
a buscar otra tierra.


Pero
si cada día,
cada hora
sientes que a mí estás destinada
con dulzura implacable.
Si cada día sube
una flor a tus labios a buscarme,
ay amor mío, ay mía,
en mí todo ese fuego se repite,
en mí nada se apaga ni se olvida,
mi amor se nutre de tu amor, amada,
y mientras vivas estará en tus brazos
sin salir de los míos.


Pablo Neruda



Si tu m'oublies

Si tu m'oublies
je veux que tu saches
une chose.


Tu sais ce qu’il en est:
si je regarde
la lune de cristal, la branche rouge
du lent automne de ma fenêtre,
si je touche
près du feu
la cendre impalpable
ou le corps ridé du bois,
tout me mène à toi,
comme si tout ce qui existe,
les arômes, la lumière, les métaux,
étaient de petits bateaux qui naviguent
vers ces îles à toi qui m’attendent.


Cependant,
si peu à peu tu cesses de m’aimer
je cesserai de t’aimer peu à peu.


Si soudain
tu m’oublies
ne me cherche pas,
puisque je t’aurai aussitôt oubliée.


Si tu crois long et fou
le vent de drapeaux
qui traversent ma vie
et tu décides
de me laisser au bord
du coeur où j’ai mes racines,
pense
que ce jour-là,
à cette même heure,
je lèverai les bras
et mes racines sortiront
chercher une autre terre.


Mais
si tous les jours
à chaque heure
tu sens que tu m’es destinée
avec une implacable douceur.
Si tous les jours monte
une fleur à tes lèvres me chercher,
ô mon amour, ô mienne,
en moi tout ce feu se répète,
en moi rien ne s’éteint ni s’oublie,
mon amour se nourrit de ton amour, ma belle,
et durant ta vie il sera entre tes bras
sans s’échapper des miens.


Traduction de Ricard Ripoll i Villanueva

***


Se tu mi dimentichi

Se tu mi dimentichi
voglio che sappia
una cosa.


Tu sai com' è questo:
se guardo la luna di cristallo, il ramo rosso
del lento autunno alla mia finestra,
se tocco vicino al fuoco
l' impalpabile cenere
o il rugoso corpo della legna,
tutto mi conduce a te;
aromi, luce, metalli,
fossero piccole navi che vanno
verso le tue isole che m' attendono. Orbene,
se a poco a poco cessi di amarmi
cesserò d'amarti poco a poco.


Se d'improvviso
mi dimentichi, non cercarmi
che già ti avrò dimenticata.


Se consideri lungo e pazzo
il vento di bandiere
che passa per la mia vita
e ti decidi a lasciarmi alla riva
del cuore in cui affondo le radici,
pensa
che in quel giorno,
in quell' ora,
leverò in alto le braccia
e le mie radici usciranno
a cercare nuova terra.




Ma se ogni giorno, ogni ora
senti che a me sei destinata
con dolcezza implacabile.
Se ogni giorno sale
alle tue labbra un fiore a cercarmi,
ahi, amore mio, ahi mia
in me tutto quel fuoco si ripete,
in me nulla si spegne nè si oblia,
il mio amore si nutre del tuo amore, amata,
e finchè tu vivrai starà tra le tue braccia
senza uscire dalle mie.


Pablo Neruda






***


If you forget me

If you forget me
I want you to know
one thing.


You know how this is:
if I look at the crystal moon, at the red branch
of the slow autumn at my window,
if I touch
near the fire
the impalpable ash
or the wrinkled body of the log,
everything carries me to you,
as if everything that exists:
aromas, light, metals,
were little boats that sail
toward those isles of yours that wait for me.


Well, now,
if little by little you stop loveing me
I shall stop loving you little by little.


If suddenly you forget me, do not look for me,
for I shall already have forgotten you.
If you think it long and mad,
the wind of banners that passes through my life,
and you decide to leave me at the shore
of the heart where I have roots,
remember
that on that day,
at that hour,
I shall lift my arms
and my roots will set off
to seek another land.


But if each day, each hour,
you feel that you are destined for me
with implacable sweetness,
if each day a flower
climbs up to your lips to seek me,
ah my love, ah my own,
in me all that fire is repeated,
in me nothing is extinguished or forgotten,
my love feeds on your love, beloved,
and as long as you live it will be in your arms
without leaving mine.
Pablo Neruda

mardi 22 juin 2010

Sophie la brodeuse des mots a dit : sur les feux de la Saint Jean

'ai vécu quelques années dans le Cominges, une belles région dans les contreforts des Pyrénées au pied de la haute Garonne.
Les feux de la St Jean y sont à nul autre pareil.
Environ un mois avant la date dite on érige en place publique un tronc d'arbre nu et pendant un mois on va chaque jour faire "claquer, craquer" cet arbre en faisant du haut jusques en bas éclater le bois dans sa longueur grâce à des coins de bûcheron.
Ainsi le bois fendu sèche et on introduit dans chaque fissure de la paille.
Le Jour de la Saint-Jean, le "brandon" tel est le nom de l'arbre ainsi transformé est couvert de fleurs accrochées dans la paille.
A la nuit tombée, on met le feu à l'herbe sèche des entailles les plus basses et en quelques secondes l'arbre devient torche dans la nuit claire de l'été.
Le spectacle est merveilleux ! Et le public attend, attend que l'arbre en feu se rompt en son milieu en mille gerbes d'étincelles. Magnifique apothéose !
Puis les plus hardis se précipitent vers le brasier pour ramasser les brandons fumant et rougeoyant : plus il est chaud, plus il préservera la maison toute l'année.
A la fin chacun rapporte son brandon chez lui, non sans avoir barbouillé du noir du bois tous ceux qu'il croise.
Si un jour vous passez à Luchon et ses environs à la ST Jean, assistez au feu du brandon cette "cérémonie" est magique !!

rubrique rire LE LIVRE " Le sens du rire et de l'humour"


le rire est ma deuxième respiration , ma ponctuation. Je n'ai jamais cherché mon rire ce fut le cadeau de mes fées de naissance;
je fus détesté par beaucoup de personnes même important même qui écrivait de mots extraordinaire sur le rire.
j'ignorai son côté subversif, tant il est partie de moi même et je ne suis pas une femme insolente même si dans certaines situations on a pu me prêter ce qualificatif.
le secret de mon rire
comme un PEYTRUS
L'INNOCENCE ,
L'ENTHOUSIASME
LE FEU QUE JE DOIS METTRE à ma carcasse pour vaincre dans les objectifs que je me suis fixée
je lâche prise maintenant mais mon vieux compagnon le rire est fidèle comme ma chienne RITA,
la sortie récente du livre de Daniel SIBONY PSYCHANALYSTE ayant écrit sur la danse , le théatre et que je suis allée écouté à SAINT Germain des prés EN ME FAISANT TRAITER DE VIELLE TOCQUEE PAR LA FEMME TRÈS "PERROQUET DE Kant" " préchi -précha -benie bena" d'un grand psychanalyste LACANIEN ...

BREF
EN LISANT CE LIVRE JE RELÈVE MAINTENANT POURQUOI J'AI EU DE GRAVES Réactions

alors je décide de faire une petit rubrique sur le rire c'est une mine d'or

tous les lundis mais hier il y avait les bleus, la fête de la musique

c'est mon rire qui 'a offert les voies du 7 éme art avec le sfilm le "Miraculé" de JEAN Pierre mOCKY AINSI QUE "L'agent trouble".

fête de lamusique avec frankie feu de saint jean avec anntte de LILLE





lundi 21 juin 2010

les footballeurs portugais

que ceux qui n'ont pas vu le match le guette en rediffusion
j'ai pleuré de joie
le stade portait les couleur associé au sport la beauté l'élégance et le talent
depuis le début du mondial enfin Nathanaël je les ai trouvé ses fruits longtemps chercher ( dans le désordre l'introduction au nourriture terrestre de Gide)
à bientôt je vais chanter

et malheureusement je ne verai pas l'Espagne jouait
vous me raconterez
belle soirée

Mots aux footballeurs le feu de saint jean brulez vos pantins obstacles








DANS MON PAYS DU MARAIS DANS LA VENISE VERTE
dans les feux de saint Jean nous y jetions les pantins des êtres qui nous avez cré beaucoup de maux et bien sur tous les mots qu'ils avaient fallu extraire de nous pour entendre la souffrance et nommer les échos de la souffrance comme un foyer ardent qui pouvait nous ramener à des souffrances les nôtres ancestrales et celles aussi des générations dont nous avions hérité...
VOUS AVEZ LA JOURNEE
pour confectionner vos pantins pour le feu de ce soir et vous méler aux chants et aux musiques de la grande soirée inaugurée par le ministre de la culture de MITTERAND
QUE NOTRE PRESIDENT NOUS AIT CHOISI FREDERIC MITTERAND COMME MINISTRE DE LA CULTURE D'AUJOURD'HUI IL NOUS A GATE
IL NE POUVAIT PAS CHOISIR MEILLEUR SERVITEUR POUR LA CAUSES DES ARTISTES

SOUHAITONS QUE NOS FOOTBALL VONT METTRE AU FEU TOUS CE QUI LES D2RANGE CE SOIR ET C'EST COLOSSALE
pour transgresser l'esprit du sorp de si haute compétition

je suis très optimiste le fait qu'il est réagi avec tous les risques que cela suppose pour faire cette grève hier montre que l'esprit de groupe existe et que le groupe c'est soudé
on ne peut demander à des grands "performeurs" de marcher comme des moutons
ce sont des purs sang et la réaction de NICOLAS.

COMMENT PEUT6ON ËTRE COACH QUAND ON NE PEUT METTRE SES BLESSURES NARCISSIQUE 0 LA POUBELLE
MON COACH DU CIN2MA JACK WALZER NOUS DISAIT TOUJOURS
CE QUI CE PASSE SUR UN PLATEAU MÊME LES PENSÉES NÉGATIVES TU DOIS LES TRANSFORMER ET FORCE
C'EST LE B A BA DU COACHING

le pouvoir que donne la position de coach est pas pour le sperme de nombril de son égo mais pour incendier la fougue l'esprit du sport de la stratégie comme un général qui envoie ses troupes au front.

on voit le mal que crée le show buz il détient
alors footballeurs mettez au feu symbolique tous ce qui fait obstruction et nourrissez vous de la flamme nous avons besoin de vous
vous êtes des athlètes , des dieux du stade
vous n'êtes pas ce que ses situations certes difficiles "inextricablilités"
tenez la garde







On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean
marquaient autrefois le début de l’été. Mais d'où vient réellement cette tradition?

Le 21 ou le 24 juin ?

On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean marquaient autrefois le début de l’été. En fait, ils avaient lieu dans la nuit du 23 au 24 juin ou du 24 au 25 juin selon les lieux, le 24 juin étant le jour de la Saint-Jean, donc en léger décalage avec le solstice d’été.
S’ils ont toujours été peu fréquents dans le Maine, la Bourgogne, la Franche-Comté, la Champagne et les Ardennes, ces feux de joie étaient réalisés chaque été dans la plupart des communes du reste de la France. Ils se sont maintenus jusqu’à la Première Guerre mondiale, parfois jusqu’à la Seconde, qui leur a donné un coup d’arrêt définitif.

Un grand feu à voir de loin !

Dans certaines régions, chaque ferme faisait son petit feu. Mais la règle générale était la réalisation d’un grand feu de joie commun qui devait se voir le plus loin possible. Dans les plus humbles villages, la veille ou le jour de la Saint-Jean, tous les gens de la commune apportaient le soir venu, à l’endroit désigné, des fagots de brindilles, des branches mortes, des combustibles divers que l’on empilait en tas, dans la gaieté générale.
Parfois, on entassait tous ces matériaux autour d’un grand arbre coupé et fiché là depuis quelques semaines. Le sommet en était alors souvent décoré de fleurs en bouquet, en couronne ou en croix.

Qui allumait le feu ?

L’Eglise a toujours eu une regard mitigé sur ces feux qui datent de la nuit des temps. Tantôt elle s’en sert pour organiser des processions et christianiser cette fête populaire à travers le culte de Jean le Baptiste, tantôt elle tente d’interdire les feux de la Saint-Jean comme “entachés de superstitions”. Dans certains lieux, c’était donc le curé qui allumait le bûcher. Dans d’autres en revanche, c’était celui qui l’avait construit, ou bien le maire, le syndic, la personne la plus âgée du village, une jeune fille (les familles se battaient parfois pour que leur fille ait cet honneur), ou bien encore les derniers mariés de la commune…

Que faisait-on autour du feu ?

Des danses bien sûr, car cette fête était d’abord l’occasion pour la jeunesse du pays, garçons et filles, de se retrouver et de se plaire… Mais tourner autour du bûcher avait un sens quasi magique, variable selon les régions. Dans l’Oise, les mamans tournaient trois fois autour avec leur nouveau-né dans les bras pour lui porter chance. En Bresse, quatorze fois “pour être assuré de ne jamais avoir mal aux reins”. Dans la Creuse, on en faisait le tour neuf fois si on voulait trouver femme ou mari. “Aussitôt que les flammes pétillaient, tous les assistants, jeunes et vieux, se prenaient par la main et se mettaient à danser des rondes autour de la jônée. Les jeunes filles surtout se livraient à cet exercice avec beaucoup d’entrain, car elles savaient qu’en dansant ainsi neuf fois autour des feux de la Saint-Jean, elles se marieraient infailliblement dans l’année.

Les rites magiques autour des feux de Saint-Jean

Des superstitions et croyances magiques étaient liées à ces feux de joie. Dans la Creuse et le Poitou par exemple, on jetait des pierres dans le brasier pour les récupérer ensuite et de les placer dans les champs de raves : plus grosses étaient les pierres, plus grosses seraient les raves ! En Touraine, en Limousin ou dans le Haut-Poitou, on y jetait des pierres marquées d’une croix pour que “la bonne Vierge vienne s’asseoir sur la plus jolie des ces pierres, de sorte que le lendemain on y voit de ses beaux cheveux d’or”. A Metz, on faisait brûler des bouquets d’armoise pour éviter les maux de reins des moissons. Pour obtenir le même résultat, on pouvait dans certaines régions se faire balancer au-dessus du feu. Dans les Charentes, balancer son petit enfant au-dessus du feu neuf fois, c’était lui assurer une croissance rapide. En Gironde, celui qui voulait avoir de l’argent toute l’année devait tourner autour du feu de la Saint-Jean en y jetant une pièce, qu’il lui fallait retrouver dans les cendres une fois le feu éteint et conserver précieusement. En Bretagne, pays où les morts sont toujours plus présents qu’ailleurs, des sièges étaient posés autour du feu pour que les ombres des défunts viennent s’y placer, écouter les chants et contempler les danses.

Le saut par-dessus le brasier

Sauter par-dessus le feu de la Saint-Jean était aussi un rite très fréquent. On disait tantôt que le saut permettrait de se marier dans l’année, tantôt qu’il préservait des furoncles ou des sortilèges, tantôt encore qu’il portait bonheur ou qu’il “donnait force aux os et préservait des
rhumatismes”… Les vieillards qui ne pouvaient plus sauter par-dessus le feu se contentaient d’enjamber une braise !
On faisait aussi sauter ou plutôt passer les troupeaux à travers le brasier presque éteint ou bien on menait les bêtes à travers la fumée ou les cendres du feu de la Saint-Jean pour les protéger des épidémies le reste de l’année.

Et après ?

Une fois le feu éteint, chacun rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé dans une armoire ou placé près du lit des parents, conservé jusqu’à la Saint-Jean prochaine, il devait préserver la maison de l’incendie, de la foudre et de certaines maladies. On pouvait
aussi en placer un morceau dans son champ pour protéger ses récoltes de la grêle, parfois aussi (disait-on) des chenilles et des limaçons. On utilisait jusqu’aux cendres de ce feu de joie, cendres auxquelles on attribuait des vertus bienfaisantes.
Quant à l’origine de ces feux de Saint-Jean elle-même, elle reste aussi inconnue que les propriétés magiques de ses cendres puisque, selon le grand folkloriste français Arnold Van Gennep, il ne peut s’agir ni d’une résurgence celtique, ni d’un culte romain ou germanique christianisé… Le mystère demeure.


Texte : Marie-Odile Mergnac