vendredi 30 juillet 2010

Richard Bona - Kalabancoro

Richard Bona - Paris Jazz Festival 2010 - Please don't stop

à volo à voli à vola ! du samedi




la blogeuse par un peu à la campagne
alors la valise est encore à faire je reviens très vite
avec je l'espère de beaux textes en germination
que votre vie soit douce , créative là o je vais je pourrai vous visiter
et améliorer les moyens de communications plus rapide entre les blogs
très cordialement voyageuse

André Manoukian & Noémie De Lattre au lit...

André Manoukian - La fenetre d'Orient

André Manoukian - Ostinata - Fnac Digitale

nelken oeillets dominique mercy pina bausch

http://lamangou1.blogspot.com/

jeudi 29 juillet 2010

Nasr iddine - Belmakchouf

les plaisanteries de l'incroyable Nasreddin






Qui vous font confiance


Un voisin vient à la porte de la cour de Mulla Nasreddin. Le Mulla sort pour le rencontrer dehors.
Est-ce que « cela vous dérangerait, Mulla, » le voisin demande-t-il, « me prêtant votre âne aujourd'hui ? J'ai quelques marchandises à transporter à la prochaine ville. «
Le Mulla ne se sent pas incliné pour prêter dehors l'animal à cet homme particulier, cependant ; ainsi, pour ne pas sembler grossier, il répond :
« Je suis désolé, mais je l'ai déjà prêté à quelqu'un d'autre. »
Soudainement l'âne peut être broyer entendu fort derrière le mur de la cour.
« Vous avez menti à moi, Mulla ! » le voisin hurle. « Là il est derrière ce mur ! »
« Ce qui vous voulez dire ? » le Mulla répond avec indignation. « Qui vous plutôt croire, un âne ou votre Mulla ? »

Goûtez la même chose

Les enfants ont vu Hodja venir de la vigne avec 2 basketfuls des raisins sur son âne, a recueilli autour de lui et lui a demandé de leur en donner.
Hodja a pris un groupe de raisins, l'a coupé vers le haut en morceaux et a donné à chaque enfant par morceau.
« Vous avez tellement, mais vous nous avez donnés tellement peu, » les enfants se sont plaints.
« Il n'y a aucune différence si vous avez un basketful ou un petit morceau. Ils tous goûtent la même chose, « Hodja remarqué."

La mort solitaire


Nasrudin se promène sur la route. Effrayé par un bruit, il se jette dans le fossé.
« Je suis mort de peur », pense-t-il au bout d'un moment.
Le froid, la faim commencent à le tenailler. Il rentre chez lui, annonce à sa femme la triste nouvelle et retourne dans son fossé.
Secouée de sanglots, l'épouse du Mulla va chercher du réconfort chez les voisins :
« Mon mari est mort ! Il gît dans un fossé...
— Comment le sais-tu ?
— Personne n'a découvert son corps, alors, le pauvre, il a dû venir me le dire lui-même. »


Le pari

A la maison de thé, un farceur défie Nasrudin :
« On dit que tu as plus d'un tour dans ton sac. Eh bien, moi, je te parie cent pièces d’or que tu n'arriveras pas à me berner ! »

Nasrudin accepte de parier avec lui.

« Attends-moi, je reviens », dit-il en se dirigeant vers la porte.

Trois heures plus tard, le farceur est toujours là à attendre Nasrudin et son "tour". Il finit par reconnaître qu'il s'est fait avoir.

Il se rend chez le Mulla avec un sac contenant cent pièces d'or, passe le bras par la fenêtre entrouverte, laisse choir le sac à l'intérieur.

Nasrudin est allongé sur son lit, cherchant quel mauvais tour il pourrait jouer au farceur. Il entend le tintement des pièces, trouve le sac, fait le compte.

« Ecoute, dit-il à sa femme, le destin m’envoie la somme que je devrai verser si je perds le pari. Il ne me reste plus qu’à élaborer un plan pour me payer la tête du farceur qui doit m’attendre impatiemment à la maison de thé. »

Description de l'objet perdu

Nasrudin a perdu un somptueux turban.
« Tu dois être bien ennuyé, Mulla ! compatit un voisin.

— Non, je suis sûr de le retrouver : j'ai offert une récompense d'une demi-pièce d'argent.
— Mais celui qui le trouvera ne va sûrement pas se défaire d'un turban qui vaut cent fois plus que cela !
— J'y ai songé, figure-toi. J'ai signalé qu'il s'agissait d'un vieux turban, sale, très différent du vrai. »

Ce qu'il en coûte d'apprendre

Il y a profit à apprendre quelque chose de nouveau », se dit Nasrudin.
Il va trouver un maître de musique :
« Je veux apprendre à jouer du luth. Combien cela me coûtera-t-il ?
— Pour le premier mois, trois pièces d'argent. Ensuite, une pièce d'argent par mois.
— Parfait ! Je commencerai le deuxième mois. »

Chez le barbier

Nasrudin entre chez le barbier. Celui-ci le rase d'une main maladroite avec un rasoir émoussé ; chaque fois qu'il le fait saigner, il met un coton sur la coupure pour arrêter le saignement. Au bout de quelques minutes, la moitié du visage de Nasrudin est couverte d'ouate.
Le barbier s'apprête à raser l'autre joue, quand son client se voit soudain dans la glace et se lève d'un bond :
« Merci, frère, ça suffit pour aujourd'hui ! J'ai décidé de faire pousser du coton d'un côté, et de l'orge de l'autre ! »

Les voleurs et l'âne

Djeha-Hodja Nasreddin venait d'acheter un âne quand, sur le chemin de retour, deux voleurs l'attendaient. L'un des deux détacha l'âne que Djeha-Hodja Nasreddin tenait en laisse et l'autre prit la place de l'âne. Quand il arriva à la maison, il constata la métamorphose.
- Qui es-tu ? Dit Djeha-Hodja Nasreddin
- J'ai fait beaucoup de bêtises dans mon enfance et ma mère, qui était une sorcière, m'a puni en souhaitant que je devienne un âne pour une période de vingt ans. Cette période vient juste de se terminer, laisse-moi rentrer chez moi, s'il te plait, dit le voleur.

Djeha-Hodja Nasreddin fut touché par cette histoire et relâcha le voleur en lui demandant de ne plus recommencer. Le lendemain, Djeha-Hodja Nasreddin repartit au marché en acheter un autre et, surprise, il retrouva l'âne qu'il avait acheté la veille. Alors, il s'approcha de lui et lui dit à l'oreille :

- Ah ! Toi, tu as encore fait des bêtises. Cette fois, je te jure que je ne t'achèterai pas.


Rien à voler

Un voleur s'est introduit chez Djeha-Hodja Nasreddin. Il fouilla partout sans rien trouver, jusqu'au moment où il ouvrit l'armoire de la chambre et y trouva Hodja.
- Que fais-tu là, lui demanda t-il, je te croyais au marché ! Tu vois, j'avais soif et je suis entré juste pour me désaltérer
- Je sais que tu es un voleur, lui dit Hodja. Dès que je t'ai entendu, je me suis caché, tellement j'avais honte.
- Honte de quoi ?
- Honte … qu'il n'y ait rien à voler chez moi

Nasreddin

« Il arrivait parfois à Nasrudin de prendre des passagers dans sa barque. Un jour, un pédagogue tatillon loua ses services pour passer un fleuve très large.
Dès que la barque fut à flot, l’érudit demanda si la traversée allait être difficile.

« Ne me demande pas rien à ce sujet, dit Nasrudin
- N’as-tu donc jamais étudié la grammaire ?
- Non, fit le Mulla.
- En ce cas, tu as perdu la moitié de ta vie.
Le Mulla ne dit rien.
Bientôt un orage terrible éclata. La coque de noix délabrée du Mulla commença à prendre
l’ eau de toutes parts.
Nasrudin se pencha vers son compagnon :
« As-tu jamais appris à nager ?
- Non, dit le pédant.
- En ce cas, maître d’école, TOUTE ta vie est perdue : nous coulons... »




Vue complète
chronique de la maison
...


La mémoire des murs

Lorsqu’on arrive dans une maison ou un appartement vides, on ressent toujours quelque chose.

On aime. On aime pas.

Mais au-delà de cela, il y a parfois cette étrange sensation de mal-être ou de bien-être…

Rien ne peut expliquer ce que notre inconscient, notre cœur, notre peau sent là tout à coup.

Les japonais parlent eux de « la mémoire des murs ».

Chaque pièce garde en elle les bonheurs, les chagrins, les plaisirs et les malheurs qui ont eu lieu entre ses murs.

D’ailleurs n’importe quel professionnel qui doit vendre un bien immobilier après qu’il y eut un suicide, un meurtre ou une autre sombre histoire dans les lieux, sait combien la tâche sera difficile.

Je sais même qu’une maison anglaise ayant appartenu à un tueur en série qui y tortura ses victimes, avant de les tuer et de les enterrer à la cave, ou dans le jardin a été détruite par la commune afin que ce lieu maudit disparaisse à tout jamais.

Aujourd’hui il y a un joli petit jardin public. Et pourtant aucune mère, aucune nourrice n’y vient jamais avec les enfants.

Comme si les fantômes d’autrefois hantaient encore les lieux.

Au japon la tradition veut que lorsqu’on entre dans une nouvelle maison et qu’on ignore tout de son passé il faut battre les murs !

Oui, les battre, les frapper, afin que les esprits qui s’y sont peut-être installés partent.

Il suffit de faire une sorte de balai dont la brosse est fabriqué de fines branches d’arbre, bouquet sec magique, avec lequel pièce après pièce on va taper sur les murs en faisant grand bruit.

Parfois il faudra le refaire le lendemain si on croit que c’est nécessaire.

Lorsque les bras vous font mal, la chasse est terminée, on peut enfin poser ses meubles et vivre tranquille.

J’utilise cette pratique depuis toujours et jamais je n’ai vécu dans un lieu où je me sentais mal. J’ai toujours eu des maisons dans laquelle j’inscrivais une nouvelle histoire : la mienne !

De :
Sophie Frilley-Michel
...
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À : Frankie Pain

la maison de l'escargot et de la tortue (correction)




le salon de thé

Dans le salon de thé de KENZA, nouvelle rencontre blogeuse un petit paradis
l'Orient y est magnifié mais les impressionniste, la littérature etc.

Alors sur une méridienne une escargote et une tortue conversaient

Kenza était partie préparer quelques douceurs de palais et de musique
et FRANKIE tendit l'oreille

L’Escargote
As ton avis qu'elle est donc la bêtise qu'à fait nos parents enfin nos ancêtres pour de nuit comme de jour, qu'il vente ou fasse soleil : toujours cette baraque sur le dos, qu'en pense tu ?

LA TORTUE
Je m'y suis résolue, un jour après une fort longue et douloureuse mue j'ai fait obstacle à la repoussée de ma baraque, j'étais si fragile si nue, si vulnérable !

Bon an mal an, j'ai repris mon camping car sur les épaules...

Pour répondre à ta question notre race avait fait un pacte avec le diable , ils n'ont pas du le respecter jusqu'au bout
et ce cornichon rouge aux cornes de taureau
à la barbiche de chèvre
ce diable leur a lancé ce sort :
« la maison tout le temps sur le dos »

Cà tient sur les croyances !
Je ne sais si le diable existe
sauf que nous sommes capable de nous le créer de toutes pièces ;
regarde en Espagne,
il y a des personnes très évoluées dans leur croyance
qui passe leur temps à porter la croix du CHRIST,

L’Escargote
Tu parles ! Heureusement pour nous que l'on affiche pas notre religion
en portant notre baraque sur le dos.
T'as vue ce qui c'est passé chez les Bleus DE LA France
je suis sure, une des choses qui leur a donné le coup de grisou
c'est les différentes religions
et un pour faire le malin a fait manger du porc à un musulman.
Avec la pression d'une performance mondiale
ça a fait le 14 JUILLET
sans qu'ils aient crié "gare" ,
la ministre avec la démesure ,
oui, tu sais ses commandes de vaccins
en voulant éteindre le feu

LA TORTUE
Nous ne le saurons jamais !

L’Escargote

Domenecque aurait souhaité qu'elle porte de la "bourca"
mais vue qu'à Paris LA LOI était entrain d'être votée
de plus SARKO AVAIT DIT QU'Il FALLAIT FAIRE DES Restrictions
elle n'allait faire encourir l'amande sur ses frais de la mondiale

LA TORTUE
merci Kenza de votre hospitalité sur votre méridienne nous sommes dans du moelleux de très bonne mousse de forêt

KENZA
Mes amies, soyez plus large que chez vous,
il y aura toujours quelques jeunes pousses d'épinards, de cèleri, de pissenlit pour vous faire un jus à la centrifugeuse , de temps en temps je vous ferai goûter le "punch" à laitue
si vous saviez comme cela rend amoureux

FRANKIE
IMPRO SUR LES AIRS DE PIANO DE Kenza SALON DE Thé

et à l'autre bout de la table il y avait Luce AVEC André Manoukian en train de parler de leur projet futur

Oui, ce fut un grand mariage de musique tous les deux

LA TORTUE
Fait un clin d’œil à KENZA

IL devait déjà savoir la recette du "punch à la laitue".

L’Escargote
Que d'évènements cette année !

Texte improvisé de Frankie Pain


Publié par FRANKIE PAIN

mercredi 28 juillet 2010

Adresse d'amour / c'est mercredi LE JOUR DE L'AMOUR




Les vieilles paroles expirent sur la langue,

de nouvelles mélodies jaillissent du cœur

là où les vieille pistes sont perdues,

une nouvelle contrée se découvre avec ses merveilles !


Tu vois ma douce enfant, ce jour de ta robe de fête,

ton père t'avait raconté de âneries

comme un homme resté encore dans les starting-bloc de son adolescence :

Toute effusion avait été bannie.

Comme tu fus bien empêtrée

ne comprenant, tant dans ton coeur l'amour n'avait changé de place

- on ne change pas d'amour comme on vire de bord avec un dériveur.-

CONNAÎTRE l'amour à tous ses temps permet de mieux l'appréhender

toi tu connaissais ce verbe qu'au présent.

Que t'avait-on demandé ?

Tu baissais la tête ,

n'oser me regarder,

ni dire merci à cette belle robe de princesse

faite de telle sorte qu'elle serait aussi

celle de ta première soirée en Turquie .

8 ANS, 8 pièces de broderies.

LA VIE A EU RAISON DE NOTRE AMOUR

. C'EST DUR QUAND ON EST UNE PETITE FILLE,

et aussi une grosse dame d’amour comme ta Mamita

d'aimer,

une aimée proscrit d'une famille,

Notre amour fut solide,

il s'enkysta couvert de nos duvets de mémoires

de tous les tableaux que nous avions peint ensemble
.
Les chants, les contes partagés

L'occasion fut offerte

par la complice familiale

nos rituels se retrouvèrent

leurs joies , plaisirs, chants, silences généreux...

ET à nouveau tu fus « maline » tu me convias sur face book

quelle belle histoire d'amour

et que tout ceux qui ont le pouvoir de nous protéger

le fasse ardemment










avec Sandra Nkaté- Mansaadi évoquant une chanson pour ceux du grand voyage

et RICHARD BonA àSA MAMAN DANS LA SALLE
à qui il fit hommage

une poussée très grande me convia là –haut à tes côtés

j'ai priépour toi chère MAMAN

JE PUS AVEC TOUTE CET AMOUR
DANS LA SALLE DANS LA MUSIQUE
ET DANS L'ADRESSE FAITE DE SES DEUX GROUPES DE JAZZ,

pardonner
pardonner.

"ENFERMADA dans ta colère
tu ne comprenais pas
que celle sur qui tu la passais
pouvait en crever
car elle drainerait longtemps dans ses traces
des hyènes de l'amour
sans rentrer dans le détails

ce bestiaire de l'humain est à fuir

comme le SIDA

ET TOUS CEUX QUI TE PROPOSE LES JAMBES EN L’AIR

SANS CE CAOUTCHOUC PROTECTEUR

IL Y A LES PASSEuR DE PAROLES

LES PASSEURS DE LA MORT



ENFIN JE PEUX à NOUVEAU TE DIRE JE T'aime , je t'Aime !

TU M'Y AS Répondu DANS LA NUIT MÊME

texte improvisé par FRANKIE Pain






Sois prête, à t'élancer, mon coeur!

laisSe derrière toi ceux qui doivent s'attarder.

Ton nom est appelé dans le ciel du matin, dans la fraiche rosée,

pense avant que de manger

ta route s'éclairera

le bouton qui fleurit désire la nuit et la rosée

la fleur éclose chante vers la lumière

au mon coeur, si tu t'aimes élance -toi !

l'enthousiasme portera ton nom

tu le sais déjà !

même si ce n'est que dans l'invisible

écoute le bruissement tu ne seras pas seul !

RABINDRNATH TAGORE L4OFFRANDE LYRIQUE
un peu recomposé par frankie la drôle bergère des mots

mardi 27 juillet 2010

Jazz diam, dimanche , cahiers de voyages cahiers de musique





aquarelles de frankie pain
mes premiers croquis avec les musiciens

ce mardi là : le bonheur en 5 temps

pour Annette les femmes de la fêtes des femmes de TOURCOING ET TOUS CEUX ET CELLES QUI VEULENT CRÉER UN "MEZZElé"



le bonheur c'est la présence du feu, son chant , son chaud, le doudou qu'il apporte à tout le corps et le rêve d'amour et de tendresse qu'il appelle en nous


SANS APPLIQUÉE UNE RELIGION PARTICULIÈRE LA COMMUNION ET LE TANTRISME AU COURS D'UN TRES BON CONCERT DE JAZZ




FRANKIE RENFROGNERIE


Le bonheur c’est
Récolte de la semaine

1
Revoir le maître nageur, il a oublié le petit événement il a fallu lui rafraîchir la mémoire, l’eau toujours de l’eau comme horizon c’est vrai cela décoiffe le cerveau, Pomme je ne t’amènerai pas le maître nageur, dans le chemin du bois des biches l’ennui te serait fatale.
Comme quoi les petits bonheurs juste dans « la visée de l’obturateur instant » et hop comme l’oiseau s’envoler vers un autre passereau

2
Il est vraiment l’heure d’aller à la piscine, le sac à dos toujours prêt avec la frite bleu que m’a offert une baigneuse, et mes cannes scandinaves pour fendre la bise, mon menton en galoche des jours de "renfrognerie",
« -Ca va ça va
-Oui comme le jour,
-Ca va ça va
-J’ai déjà répondu »
Petites phrases que j’exècre, surtout, données avec une note en accord mineure.
C’Est LE FADO DE LA Journée QUI COULE SUR MOI ET MES PLUMES NE SONT PAS CANARDS
Et j’arrive après le dédale de Knossos » - boulevard Davout c’est VERDUN les tranchées pour le tramway à venir en 2012 - Dans le petit coin de la pancarte à l’arrêt du bus, je me trouve de quoi m’asseoir. Le PC2 –le nom du bus- vient de passer. Le temps de mon thé bag –la piscine- se réduit de plus en plus, je sens que je vais encore râler çà va la journée en a été pleine de ses vexations, des petites chiquenaudes de celles qui se croient amies et qui ne font que vider les valises de l’affect au point que l’on ne peut plus qu’être à la gare de triage les valises d’amitié se sont momifiées faute d’actualisation –c’est bêta hum-
Je lève la tête et je remarque sur le plateau d’attente du bus un beau gosse qui ressemble à ceux croisés sur ma route dans les années 70. JE LUI confie ce qu’il m’inspire, il rigole en me disant qu’à cette époque il était en culotte courte, le fil de la conversation fuse. Il sort de chez le dentiste, il est comédien danseur, nous filons dans ses créations, nous parlons de nos amours communs pour des créateurs chorégraphes ou metteurs en scène, il fait la route avec moi, m’accompagne jusqu’à la porte de la piscine, je l’invite à mes ateliers d’écrire, en échange je le convierai à mes collégiales de mise en scène. Voila un « instantané de bonheur ». C’était mal parti. CE MERCREDI DE LA SEMAINE DERNIÈRE.
3-
Mon petit bonheur, la surprise des commentaires sous les rubriques.

4
LA RÉCEPTION, de la lettre magique qui chaque jour traverse l’océan atlantique pour me donner des incongruités de joie pour ma journée si vous ne la recevez pas et que çà vous tente confiez moi votre mail je vous transmettrai le lien
5
LA fraternité sur scène et dans la salle a un bon concert de jazz. Sentir l’énergie parcourir tous les corps, et quand le chœur du public est sollicité. . .

frankie pain

lundi 26 juillet 2010

courrier du coeur L'ABOUELLITA FRANKIE PAIN et les amies blogeuses


Une très chère amie avec qui je me promenai hier au milieu
Du jardin aux essences
Avec la fanfare des tambours brésiliens,
Orchestres de jazz,
Me suggéra d'écrire courrier du cœur

À vous mes dames,

Messieurs

D’envoyer des pistes de courrier

Si la tache est complexe,

Je sortirai mon jeu de l'oie,

Nommé aussi

« Le labyrinthe de la quarantaine »,

Billet rose ou billet bleu, rouge, jaune……………………..

Je publierai

Les courriers du coeur le dimanche,

Nous essaierons d'être subtile,

Avec un humour léger

Quand le coeur bat la chamade ou l'interrogation

Nous perdons l'espace du jeu dans notre vie,

Nous avons le nez collé dessus le bobo ou l'interrogation du style :

" Je fais un break nous parlerons plus tard"

, çà vient d'arriver à la fille de 21 ans, d’une de mes amies,

La petite ne relève pas la tête,

Le rapport de stage est sur la plage,
Il baille à attendre la marée de la plume de la petite.

Qui ne se rappelle pas ses « ajournements » qui n'ont jamais étaient recousus d'une parole simple, généreuse, appropriée à se récupérer à se réapproprier à soi-même.

L'art perfide d'une phrase comme çà, est une saignée à la Hippocrate, s'offrir la liberté, de nouvelles expériences pendant que l'autre attend la belle parole qui fera sens.

Sans prétention, un peu de justesse, d’écho, nous pouvons tous être les femmes souveraines, les albouelita de la morsure du cœur
Cœur de pirate chantera,
Pour rester moins de temps à mariner dans la saumure, ne jamais être le cornichon de l’autre, revenir à soi. Ni être cornichonne de soit même…

Le prophète disait « c’est quand l’histoire est fini que l’on sait l’histoire que l’on a vécu »

Roland Barthes dans « Les fragments du discours amoureux » (seuil)
Non plutôt dans »Roland Barthes par lui-même » :
- « Ne nous empressons pas de nommer l’histoire que l’on est entrain de vivre cela pourrait nous faire passer à côté de sa fable »


rubrique du rire par la zogothéra- Plaute frankie pain












L' Homme et le rire
Simone Clapier-Valladon nous démontre, dans son article " L' Homme et le rire "que le rire a longtemps était un domaine peu étudié car jugé trop inintéressant par rapport à l'étude des pathologies ou celle des émotions par exemple, ou encore le rire a était délaissé car étudier le rire est délicat car comme le dit l'auteur " à disserter sur le comique, on risque de le figer, la philosophie du rire ennuie et la gaieté s'envole quand on veut trop en démontrer les mécanismes ".
Toutefois, le rire de l'homme semble être de moins en moins utilisé, l'auteur dit même qu' " Homo faber, homo sapiens, homo economicus semblent avoir fait oubler homo ridens ".

w Historique et différenciation culturelle de la définition du rire
L'étude du rire a connu plus ou moins de difficultés selon les lieux et les époques car elle était jugée comme " peu sérieuse et d'un intérêt scientifique médiocre " cantonnée à l'étude du mouvement des muscles de la face et aux modifications des rythmes respiratoire et cardiaque et autres vocalisations ; le rire a " un aspect réflexe allant en s'amplifiant ". Le rire a donc toujours posé des problèmes à ceux qui l'ont étudié, par exemple Darwin en 1872 affirme que comme l'homme, les animaux rient, même si les de rire sont différents.
Le rire a longtemps était reconnu comme un moyen de libérer l'énergie, de relâcher la tension. Des chercheurs ont démontré que le sourire est considéré comme inné (car les enfants sourds et aveugles de naissance sourient) et le rire est par conséquent le dérivé d'un sourire, mais un sourire accentué. D'autres chercheurs ont démontré qu'au contraire le rire n'est pas un sourire accentué car il y a une dimension d'agressivité du rire et que le sourire est une sorte d'acte de soumission. Le rire a une importance dans le fonctionnement du psychisme humain ce qui explique " sa richesse sociale ", toutefois, chaque société réglemente l'usage du rire.
L'auteur nous explique que le temps de l'homme se divise en deux : le temps du rire et le temps du sérieux. Par exemple dans le domaine religieux, le rire a parfois été prescrit comme dans plusieurs civilisations antiques, l'union du rire et du sacré permet de manifester " l'existence humaine quotidienne et la plénitude de la vie […] une arme pour combattre les puissances de la mort […] " Dieu rit en créant le monde" " ; mais la pensée judéo-chrétienne va de plus en plus condamner les manifestations joyeuses (" Chagrin vaut mieux que rire, car le tristesse du visage est bonne pour le cœur "), même si celle-ci reconnaît qu' " il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire ", pareillement, le Coran ne donne pas de place au rire. Par contre, le rire est parfois présent et même de rigueur dans des situations de mort, par exemple après un enterrement le repas doit être rieur.
Les moments du rire sont des pauses autorisées qui permettent d'entrecouper les période de sérieux, on considère les récréations ou les vacances comme temps pour rire, par opposition au temps du travail. L'enfance est aussi admise comme période de rire, de même, les femmes semblent être plus démonstratrices dans les manifestations de la gaieté que les hommes. Les fêtes sont également des moments pour rire, elles permettent d'entrecouper le quotidien. Par contre, chez les Bantou (en Afrique) il est interdit de rire dans la journée, cette " occupation " est réservée au soir. Donc chaque groupe humain semble avoir ses propres codifications du rire, par exemple en Occident le rire est bannit dans certaines situation, l'individu doit contrôler ses émotions.
L'auteur démontre que nous trouvons " obligations et interdits autour du rire " ; le rire permet pourtant de créer une complicité, de l'amitié et de cimenter la partition d'un individu à un groupe ou son exclusion. De même entre les membres d'une même famille, il peut être recommander de rire de certains sur certains sujets mais interdit de rigoler sur d'autres. Le rire dépend donc de la période et de l'âge des individus (les parents représentent l'autorité alors que les grands-parents symbolisent jeux et rires), mais il dépend aussi du milieu social (les milieux mondains sourient, alors que les paysans rient spontanément, beaucoup et fort).
w Le rôle social du rire

On peut dire donc qu'il existe plusieurs façons de rire (" riez-vous en A ou en I, en cascade ou de manière étouffée " on rit différemment selon le lieu " le rire de théâtre […] n'est pas le rire de la vie quotidienne "), en occident on doit rire avec gravité et dignité, au Maghreb rire à gorge déployée est vulgaire, les Touaregs considèrent que le rire doit être discret car montrer ses dents et l'intérieur de sa bouche est maléfique.
Plusieurs moyens sont créés pour permettre le rire on trouve par exemple " les professionnels du rire " : le bouffon du roi pouvait faire oublier les hiérarchies, certaines sociétés parlent de " créateurs de joie " (chez les pygmées), les polynésiens parlent d'"amuseurs publics "qui utilisent mimiques, gestes et paroles pour faire rire. On trouve des " centres de formations " pour apprendre à certains les méthodes pour faire rire les autres, mais ces " acteurs du rire ont eu du mal à s'imposer surtout en Occident (en Angleterre, ils étaient même considérés comme des " malfaiteurs "). La tradition occidentale décrit les acteurs du rire comme des personnages fondamentalement tristes et malheureux, mais rien ne le prouve.
Les hommes rient de tout mais ce qui fait rire un tel ne fait pas forcément rire tel autre, il y a une grande diversité de choses risibles " objets, situations, évènements ". Le plus souvent, c'est de l'autre que nous rions, le ridicule n'est pas ou n'est plus la mort en Occident, alors que " perdre la face " au Maghreb à une autre importance. La mystification (tromperie) remplacée peu à peu par le canular suscite le rire " en abusant de la crédulité de quelqu'un ", c'est pourquoi dans certaines sociétés, le ridicule peut être " la mort sociale " de la personne.
Si le rire est accepté, le rire par moquerie ou raillerie est condamné car celui-ci peut devenir une attaque, mais tromper l'autre parce qu'il est vantard, se moquer de lui est toléré ; ce rire est déclenché le plus souvent par l'imitation, cette moquerie soude le groupe et permet à ce groupe de pratiquer l'autocritique rieuse qui demande finesse, intelligence et détachement. Ce rire a donc une fonction de cohésion ou d'exclusion sociale.
Peu à peu d'autres moyens ont été inventés pour permettre à l'homme de rire ; l'humour qui est une forme d'esprit qui consiste à présenter la réalité de manière à en dégager les aspects plaisants et insolites, toutefois cet humour est dévié et semble prendre une tournure péjorative au XVIIè siècle. Ce n'est qu'au XXè siècle que l'humour va se développer, Freud disait de l'humour que c'est " un don rare et précieux ", le langage est donc un support remarquable pour le rire, mais la parole est considérée comme chose sacrée, toutefois ceci n'empêche pas les " jeux de mots " qui sont des " amusements de l'intelligence " (onomatopées, jeux de sonorités, blague, mots d'enfants), le proverbe peut aussi être classés dans ces types de jeux car la tradition orale veut que les contes, légendes et proverbes soit riches en récits humoristiques, le comique est donc parfois moral.
Pour Bergson, le rire est " une espèce de geste social ", la caricature qui semble être aussi vieille que le monde permet entre autre à l'homme de réhabiliter le rire dans son univers de technologie. Mais la caricature est également un moyen d'attaquer elle est surtout utilisée contre les hommes politiques le plus souvent elle est utilisée par les opposant au pouvoir en place ; comme les histoires drôles, et les journaux satiriques, les caricatures apparaissent en période difficile. Peu à peu, le rire est apparu dans divers domaines artistiques : littérature, arts figuratifs, musique, le rire est un excellent vecteur d'idées.
Le rire semble donc être lié à la pensée mais alors, on peut se demander à quoi correspond le rire du naïf, un des plus célèbre est le naïf de la crèche provençale, dont tout le monde rit y compris la Sainte Famille. À travers ces personnages d'apparence un peu simple d'esprit, se trouve une portée sociale de l'individu qui traverse les époques.
Dans l'anthropologie du rire, il faut également étudier les rires liés à l'obscénité " qui déclenchent, plus qu'on ne veut souvent l'admettre, le rire avec des nuances allant du sourire gêné à ce que l'on nomme le gros rire trivial ", le rire de l'obscénité dérange plus le spectateur que l'amuseur ; rappelant que la grossièreté est l'apanage des gens d'origine populaire, les propos obscènes sont codifiés en fonction des sociétés, d'ailleurs, certaines d'entre elles les encouragent, ces propos sont comme des palliatifs face à la pénibilité du travail et à la monotonie. Ceux qui créent ce genre d'histoire sont surnommés " les ministres du diable ".
Les hommes rient donc de tout et n'importe quoi, mais de façon différente, la façon de rire est variée et elle s'est transformée au fil du temps, à travers le rire l'homme cherche à oublier ces malheurs, le rire a donc une fonction thérapeutique : " les rieurs souffrent moins de stress et d'hypertension […] Il peut être urgent de réapprendre son emploi [emploi du rire] à la fois pour l'épanouissement de l'homme et pour le renouvellement de la pensée critique ".


le rire rouennais
4e de couverture :
Rouen, capitale du rire normand ?
Honfleur, c'est Erik Satie et Alphonse Allais. Le Havre, c'est Raymond Queneau. Rouen, en revanche, semble bien être la ville de tous les humoristes... à toutes les époques, depuis les quadrilobes de la cathédrale jusqu'à Marcel Duchamp, pour ne pas citer Mohamed Kémal. Depuis les " connards " du Moyen-Âge jusqu'aux humoristes contemporains, Rouen propose un cocktail ironique qui, dans sa diversité, finit par composer un rire tout à fait spécifique, un rire incertain, où l'on ne sait jamais s'il faut rire ou non, si l'éclat de rire doit l'emporter... ou si le rire en douce y suffit bien. De nombreux documents, rassemblés par l'auteur, illustrent l'ouvrage.
Auteur(s) :
Patrice Quéréel
Editeur :
Éditions PTC - Editions des falaises
Genre :
Régionalisme
Patrimoine
Date parution :
12 / 2009
Format
100 p. - 22 x 24 cm - broché
ISBN :
978-2-35038-03-53
Prix public TTC :
18 €
Disponible

samedi 24 juillet 2010

volo voli vola du samedi





Les morpions du square aux Esterelles
sous la vue des grands caïds de Grenoble
Avec mes pots de fleurs, ils se sont canardés

Comme une mère chatte la nuit à la pile électrique
Je cherchais mes petites fleurs
Avec la trace de la terre humide
Je t'en foutrai moi des caïds
Des identifications semblables

Le jardin aux essences
Le jasmin,
Le curry sauvage
Le girofle

Le girofle
L’entre deux mers
Là j'ai perdu mon couple de vieux amis
Le jour où j'ai dit que j'avais lancé aux poissons
La clé de ma ceinture de chasteté

Le vieux Sylvain bien excité de la braguette
Du derrière de la fermeture éclair
N’a pas supporté que son fantasme
De me prendre un jour dans son bureau

Je longe la Dordogne
La fin ne fut guère fine
Ils m'accusèrent de raciste
Nous portons bien notre chien chez le vétérinaire
En disant qu'il a mordu qu'il a la rage
Il bave ! LUI bavait. . .

L’eau de mélisse des carmes
Les cloches
La cascade

Le collectionneur qui se prend pour MERLIN, l'enchanteur
Qui me veut en Vivienne
M’a donné la lettre de MARGUERITE Yourcenar
Manuscrite signée
une petite fortune pour mon cœur

Le bourdon dans la lavande
Comme dans l'envahissante brassée de jaune
du jardin de Viviane
Le vol du Bourdon
offert à l'écoute hier de Pomme

La fausse herbe des dunes du Cap Ferret
Les éclats de rires de Cheryl
Quand nous nous racontions nos premiers émois
À l'ombre des blockhaus sous le regard complice
De l'océan de ses vagues et ses baïnes

Capucines
Geranimus
Latte de bois du pavillon des papillons

Ma joue est écarlate
Caresse du vent
Il me rappelle le temps
Du souffle de l'homme prés de ma joue
L'odeur salée et poivrée qui montait de ses aisselles
Poilus à cette époque
À PARIS, aujourd'hui tous les hommes
Sont épilés comme les japonaises

CHERYL A 15 CHATS
Les fiers matous
La Marguerite
L’ombre de l'acacia

Tapis de fleurs blanches
Saignent sous les orteils
Étamines violettes de l'artichaut

Des coucou(x) ou (s) ,
miettes de thon
Tomates vertes

L’arbre géant
se prélasse dans le vent
Avec ses trois cimes

Tilia cordota
tilia ceae
Ragoût de notes du piano
au fond du jardin

Citronnelle
Bergère
Leur ballade bandée
Pour mieux ressentir
les odeurs les toucher

C’est TANAKANIN qui m'a appris de telles visites
Des après midi entier dans un parc floral inconnu
Après un long massage shiatsu

Pour acteurs nous devons percevoir au plus subtile
De nos sens

Tokonama (maison japonaise)
L’eau de soleil
Rafraîchi mes hivers de l'Autre

- Dilate tes pores LA rouelle
La sauge arrive, le thym aussi !

Bain de contre basse
Man Ray me tatou
mes fossettes
sans fausses notes

Romarin
La menthe
En plusieurs versions olfactives

L’ogive des frondaisons
Symphonie des vents
ma chevelure en crinière
je m'envole dans mon âme et me pâme

Roses anciennes
Diable quelle parfum !
LA Memé Marie Louise n'est pas loin
quand invisible vibre ainsi je suis comblée !

LA GRAPPE DES ROSES POMPON
elle m'appelait sa POMPON

BON SAMEDI CHERS LECTEURS ET LECTRICES
MERCI DE VOS COMMENTAIRES DE CETTE SEMAINE
CELA M4A FAIT DU BIEN AU COEUR
ET SOUFFLER DANS MON INSPIRATION


ECRIT DE FRANKIE PAIN




vendredi 23 juillet 2010

Le mouton noir CONTE DU VENDREDI







MON NOUVEAU TOUR DE CONTES S'APPELLERA

FRANKIE PAIN : LA BERGÈRE DU VERBES, DES VACHES ET DES MOUTONS

LE MOUTON NOIR

Quelque part dans les plaines d'Anatolie, un berger travaillait pour un riche propriétaire. Les jours s'écoulaient, paisiblement, il gardait ses moutons en jouant de la flûte, et la vie suivait son cours.

Un jour, la fille du propriétaire vint à passer près du troupeau. Le berger sentit l'amour fondre sur lui tel l'aigle sur le mouton. Il passa le reste de la journée à jouer de la flûte en hommage à la beauté de la jeune femme, et à se lamenter sur leur différence de statut social qui empêcherait tout mariage. Il confia sa tristesse à son mouton préféré, le seul dont la laine était noire comme les plumes du corbeau, en lui disant qu'il serait le plus heureux des hommes s'il n'avait ne serait-ce qu'une mèche de cheveux de sa bien-aimée.

La fille du propriétaire, qui s'était cachée derrière un buisson pour s'enivrer du son de la flûte, entendit les déclarations du berger. Et le lendemain, il trouva sur son chemin une longue mèche de cheveux sombres enroulés autour d'une rose rouge. Dès lors, les deux jeunes gens s'aimèrent et se retrouvèrent jour après jour dans les plaines, jusqu'à ce qu'ils décident d'avouer leur idylle au propriétaire.

L'homme commença bien sûr par refuser une telle union, mais lorsque sa fille déclara que le berger était le meilleur musicien du royaume, il décida de lui faire subir une épreuve. Pendant trois jours et trois nuits, on ne donna pas une goutte d'eau aux moutons de son troupeau. Et lorsque vint le matin du quatrième jour, on lui demanda d'empêcher les bêtes d'aller boire au ruisseau par la seule force de sa musique.

Au début, indifférents au musicien, les moutons se dirigèrent vers le cours d'eau. Mais lorsque la mélodie se fit de plus en plus plaintive, désespérée, on vit le mouton noir changer de direction et se rapprocher de son berger pour l'écouter jouer. Les autres moutons suivirent, un par un, et finalement aucun d'eux ne s'abreuva avant que le son de la flûte se soit éteint.

Le propriétaire dut tenir sa parole et promettre sa fille au berger, mais il fixa la date des noces au printemps suivant, lorsque le jeune homme serait revenu des pâturages d'hiver. Et tandis que le promis travaillait au loin, il organisa le mariage de sa fille avec le fils d'un riche marchand des environs. On ne sait pas vraiment comment le berger eut vent de cette traîtrise, mais on dit que le mouton noir n'y fut pas étranger... Toujours est-il qu'il revint en ville le jour des noces, au moment où la fête commençait.

Les serviteurs refusèrent tout d'abord de le laisser passer, car il n'avait aucun cadeau pour la mariée. Mais il sortit alors sa flûte et déclara qu'il avait sa musique à offrir. Il joua un morceau si triste, si poignant, que tous ceux qui étaient là, béats d'admiration, s'écartèrent pour qu'il s'approche du cortège.

Sentant que la situation lui échappait encore une fois, le propriétaire lança le cortège au galop. Le berger, qui s'avançait lentement au milieu de la route, perdu dans sa musique, fut piétiné par la horde de chevaux. La jeune femme, horrifiée, poussa un cri strident et tomba de sa monture avant d'être piétinée à son tour.

On les enterra côte à côte, sur une colline surplombant les plaines. Un rosier blanc poussa sur la tombe du berger, et un rosier rouge sur celle de sa fiancée. Et l'on raconte que pendant de nombreuses années, on vit de temps en temps un mouton noir qui grimpait la colline, et qui respirait les roses avant de rejoindre son troupeau

mercredi 21 juillet 2010

La maison sans toit (suite)





La maison sans toit (suite)



Nous avons ainsi cheminé pendant quelques minutes à la queue-leu-leu, en nous tenant par la main, dans une nuit d’encre où la tempête feulait à nos oreilles.

Enfin nous sommes arrivés à destination : un petite lampe à gaz brillait devant une case en banco.

On nous a invités à y entrer. Là j’ai pu voir notre guide, un homme jeune à la peau d’ébène, dont le visage fendu d’un grand sourire faisait apparaître des dents d’une extrême blancheur. Ses yeux pétillaient de malice.

Dans la case une homme assis sur une natte tressée de couleurs, entouré d’enfants et de trois jolies femmes nous accueillit.

Hydriss nous expliqua que nous étions chez le chef d’un village de pêcheurs Bozos.

On nous offrit du thé, du riz à la sauce pimenté et la chaleur de cette case providentielle. L’hospitalité africaine est incroyable de contact humain sincère.

Nous avons parlé, grâce à la traduction de notre piroguier, de nos familles. On parle toujours de la famille là-bas. Votre hôte vous présente la sienne et à votre tour vous devez présenter la votre. Ensuite seulement on peut parler d’autre chose.

Les Bozos nous ont raconté leurs vies de pêcheurs sur le fleuve. Nous avons ainsi appris que cette eau couleur de terre était poissonneuse permettant de faire vivre le village quasiment toute l‘année.

La lumière des lampes à gaz sur les murs de terre rouge imprimait une ambiance intime et chaleureuse où nous avons mêlés nos rires.

Aussi soudainement qu’elle avait commencé, la tempête tomba d’un seul coup. Nous pensions prendre congé pour reprendre notre pinasse amarrée solidement sur la rive, lorsque nous avons vu les femmes préparer des couvertures et de la vaisselle. Le chef souhaitait nous céder sa case pour la nuit et s’apprêtait à disperser femmes et enfants chez les oncles, tantes, cousins et cousines.

Nous refusâmes tout net. Beaucoup de petits étaient très jeunes et nous ne pouvions envisager les chasser hors de chez eux.

Nous avons remercié grandement le Chef et sa famille pour leur accueil et avons expliqué que nous allions regagner le bord du fleuve pour y dormir.

Il s’est alors engagé une conversation entre notre sauveur, le Chef et Hydriss dont nous étions totalement exclus par la barrière de la langue.

Les trois hommes semblèrent tomber d’accord.

On nous expliqua alors que la nuit étant de nouveau claire nous pouvions dormir au-dehors, mais à la seule condition d’être protéger du diable et des esprits…

Un peu surpris nous acceptâmes.

Le sorcier fut mander pour mettre sur nous la protection des génies.

C’était un vieil homme qui souriait tout le temps et serrait les poignées à deux mains chaudes.

Il sortit de la case, choisit le mur adéquat de celle-ci et commença à marmonner des formules connues de lui seul. Il agita des amulettes puis avec son bâton traça un carré sur le sable durci. Il accrocha deux fétiches sur le mur et ouvrit une porte symbolique dans le carré tracé au sol. C’est par là que nous devions entrer dans cette « maison » symbolique où nous serions protégés toute la nuit.

Surtout ne pas en sortir car la nuit le diable peut prendre toute forme pour nous attirer et prendre nos

Âmes !

Chacun à notre tour nous avons passé la « porte » sous le regard attentionné du sorcier, du Chef et d’Hydriss.

Glissés dans nos sacs de couchage nous avons dormi d’un sommeil de plomb sous le ciel limpide d’Afrique;

A l’aube, des dizaines d’enfants nous regardaient, les yeux curieux, souriant devant nos mines de blancs ébouriffés émergeant de drôles de couvertures. Pas un seul petits pieds ne franchissaient les limites de notre « maison ».

Après des adieux joyeux et raccompagnés à notre bateau par tout le village, nous avons repris notre voyage.

Cette étrange maison tout en symboles et en protections magiques, est la seule dans laquelle j’ai jamais dormi, mais aujourd’hui encore elle est dans ma mémoire comme le souvenir merveilleux et inoubliable d‘une maison dans le désert, d‘une maison sans toit ni mur!
de sophie la brodeuse de mots
pour ceux qui n'ont pas lu le début aller au jeudi dernier voyez dans la case la votre droite

Le Sottisier du bac ATTENTION NE PAS FAIRE LIRE AUX ENFANTS



A BON C'EST COMME çà !
oui, ne soyons plus surpris
quand on conte avec des jeunes ils nous disent : "tu peux pas parler français ?




Visions de la sexualité


Il faut des préliminaires car on n’entre pas dans la femme comme dans un moulin
(Vanessa, 17 ans, élève de terminale)
(elle a tout compris elle…)

Organes féminins

Les femmes aspirent le sperme avec leurs trompes.
(mais bien sûr…)

Les femmes aussi ont du sperme qui se mélange au sperme de l'homme pour faire une réaction.

Les femmes produisent des œufs, mais pas du tout comme les vrais œufs.
(et elles pondent mais pas de vrais oeufs…)


Les seules différences entre l'homme et la femme sont les seins et le sexe.

Et encore. Il existe des femmes qui n'ont pas de poitrine.

Certaines femmes n'ont pas de seins. Le sein est un organe facultatif.
(ça va faire plaisir à Jane Birkin…)

Appareil génital masculin

Le sexe de l’homme n’est pas un os, on le voit bien car il n’est pas toujours dur.
Dans l'accouplement, le sexe de l'homme prend la forme d'une femme.
La peau des bourses se tend et se détend en fonction de la chaleur.
C'est pour ça qu'on a un tout petit sexe à la piscine.
(je me disais aussi…)

Les spermatozoïdes sont des cellules armées de fouets.
(seulement chez les SM !! mdr…)

Embarras

Les sécrétions sont une maladie des femmes qui mouillent trop.
(alors là faut oser…)

Chaque mois, les filles ont leurs mensurations.
(une fois par mois seulement !!)

Les adolescents ont souvent des boutons d’haquenée

Préliminaires

Si l'on veut obtenir une érection, il suffit que n'importe quel homme se frotte à n'importe quelle femme.

Dans les films, on voit souvent les couples s’embrasser, mais ce n’est pas du tout indispensable pour le sexe.
(chacun fait comme il veut…)

Henri IV avait du succès avec les femmes, mais il évitait les préliminaires car il sentait l'ail.

Dans l'acte

Au moment de l'acte sexuel, le sexe de l'homme se durcit sous l'effet de la chaleur.

Les relations sexuelles ne produisent pas de pollution. Elles sont écologiques.
(et l’érection c’est du developpement durable !!! mdr…)

Après la relation sexuelle, le pénis revient au repos et le vagin aussi.

Même les plantes éprouvent du plaisir au moment de se reproduire.
(c’est vrai j’ai entendu mon ficus avoir un orgasme hier…)

La fécondation

La fécondation est la rencontre de l'ovule et du supermatozoïde.
(c’est celui avec un S sur le corps…)

Pour faire un enfant à une femme, ce n'est pas la peine de recommencer sans arrêt.
Il faut s'y prendre au bon moment.

Si l'œuf ne se niche pas dans l'utérus, on dit que c'est une grossesse extraterrestre.
(faut le dire à Mulder et Sculy qu’ils arretent de chercher. lol)

Faire un enfant

Si on n’a pas envie de se salir les mains avec le sexe, on peut faire des bébés-éprouvettes.
(c’est pas faux)

Si une femme fait l'amour avec plusieurs hommes en même temps, normalement elle ne fera pas plus d'enfants qu'avec un seul.
(lol… oui bon no comment sur celle là)

Bien sûr, on ne peut pas avoir d'enfant simplement par un baiser, ni en se pelotant.
(heureusement sinon y aurait pas mal de parent ado…)

A notre époque, on peut faire un enfant avec le sexe de deux femmes.
(je suis curieux de voir ça !!)

Quand on se reproduit en faisant exactement la même personne c'est le clownage.

Le viol

Le viol signifie que l'homme peut se servir de son sexe comme d'une arme.

Toutes les neuf minutes, une femme est violée. Heureusement ce, n'est pas la même à chaque fois.
(heureusement oui…)

Un viol commis par plusieurs garçons s'appelle une tourmente.

Une tournante porte ce nom car on fait tourner la fille des deux côtés.

Pour savoir qui est le violeur, il suffit d'examiner le sexe de tous les suspects.

Les empreintes génétiques sont les empreintes digitales du sexe.
(mdrrrr)

L'abus sexuel, c'est quand on abuse, quand on en fait trop.

Des cas à part

La queue du poisson n'a rien à voir avec la reproduction.
Exemple: les sirènes.
(ça va chercher loin là !!)

Les hermaphrodites sont tantôt des hommes, tantôt des femmes. Comme ils veulent.

Les faux jumeaux sont des jumeaux qui ne sont pas du même père.
(on appel ça des frères aussi. lol!!)

Le père Fouettard est un vieux pédophile sadomaso.
(ptdrrr !!)

Attention

Il ne faut pas s'amuser avec son sexe sans vérifier s'il n'est pas contaminé.

Quand on s'embrasse avec la langue, il faudrait normalement mettre un préservatif.
(oui mais on le mets où ???!!)

Un garçon ne doit pas se retenir trop longtemps de faire l'amour car le sperme peut faire éclater les bourses.
(non, pas ça!!)

Providentiel Viagra

Aujourd'hui, on n'a plus besoin de philtre d'amour, puisqu'il y a le Viagra.

Le Viagra a la propriété de faire gonfler le sexe comme une levure.
(j’y crois pas!!)

Le Viagra peut faire mourir les hommes âgés car il les énerve trop.
(c’est sûr, ça enerve…)

Le Viagra se présente comme un cachet bleu couleur schtroumpf.

Quand on fait un enfant après avoir pris du Viagra, il n'y a heureusement aucune chance qu'il soit bleu.
(je suis rassuré)

Il n'y a pas de Viagra pour les femmes car elles sont toujours prêtes.
(scouts toujours prêt)

Homosexualité

Les lesbiennes se donnent rendez-vous sur des pelouses. C'est pour ça qu'on dit qu'elles aiment le gazon.
(d’où l’expression… Je comprends mieux.)

Quand un homosexuel rencontre une lesbienne, ça ne leur fait absolument rien.

Les homosexuels sont des gens comme les autres. À part ça, il n'y a pas de différence.
(et la différence c’est quoi ?!? )

Les femmes ont moins d'enfants de nos jours à cause de la concurrence des homos.
(la concurrence est rude… )

Les transsexuels commencent par travestir leur sexe.

Accouchement

Normalement l’accouchement d’une femme dure neuf mois.
(la pauvre…)

En cas de problème, la patiente doit accoucher sous péritonite.
(mdr… entre les 9 mois d’accouchement et la péritonite en plus, j’aimerais pas être à sa place)

Quand l'enfant naît, il pousse un grand cri, comme Tarzan dans la jungle.
(et il se balance avec son cordon ! )

Avorter le lendemain d'un accouchement n'est pas recommandé.
(oui car je pense que c’est un poil trop tard )

Le bébé

Le cordon ombilical sert au bébé à se cramponner.
(on sait jamais )

À la naissance, il faut couper le cordon lombrical.

Il faut toujours de l'eau chaude pour dissoudre le cordon ombilical.

À la naissance, la femme reconnaît son enfant grâce à l'instinct maternel.
(heureusement que ça existe)

L'embryon est sensible à la musique et il est même capable de danser.