mercredi 14 juillet 2010

mercredi rubrique de l'amour



parfois dans les trains nous rencontrons le cavalier des rails qui disparait avant la dernière gare
gare gare
la vie la déposer sur la baquette et la reprise aprés son don à la vie




l'amour d'une mamita pour ses petites de son coeur



Poema 12

Esta obra fue escrita por Pablo Neruda Publicada originalmente en Santiago de Chile por Editorial Nascimento © 1924 Pablo Neruda y Herederos de Pablo Neruda


Para mi corazón basta tu pecho,
para tu libertad bastan mis alas.
Desde mi boca llegará hasta el cielo
lo que estaba dormido sobre tu alma.


Es en ti la ilusión de cada día.
Llegas como el rocío a las corolas.
Socavas el horizonte con tu ausencia.
Eternamente en fuga como la ola.


He dicho que cantabas en el viento
como los pinos y como los mástiles.
Como ellos eres alta y taciturna.
Y entristeces de pronto, como un viaje.


Acogedora como un viejo camino.
Te pueblan ecos y voces nostálgicas.
Yo desperté y a veces emigran y huyen
pájaros que dormían en tu alma.


Pablo Neruda


Poème 12

Esta obra fue escrita por Pablo Neruda Publicada originalmente en Santiago de Chile por Editorial Nascimento © 1924 Pablo Neruda y Herederos de Pablo Neruda


À mon coeur suffit ta poitrine,
mes ailes pour ta liberté.
De ma bouche atteindra au ciel
tout ce qui dormait sur ton âme.


En toi l'illusion quotidienne.
Tu viens, rosée sur les corolles.
Absente et creusant l'horizon
Tu t'enfuis, éternelle vague.


je l'ai dit: tu chantais au vent
comme les pins et les mâts des navires.
Tu es haute comme eux et comme eux taciturne.
Tu t'attristes soudain, comme fait un voyage.


Accueillante, pareille à un ancien chemin.
Des échos et des voix nostalgiques te peuplent.
À mon réveil parfois émigrent et s'en vont
des oiseaux qui s'étaient endormis dans ton âme.

***

Your Breast is Enough
Your breast is enough for my heart,
and my wings for your freedom.
What was sleeping above your soul will rise
out of my mouth to heaven.


In you is the illusion of each day.
You arrive like the dew to the cupped flowers.
You undermine the horizon with your absence.
Eternally in flight like the wave.


I have said that you sang in the wind
like the pines and like the masts.
Like them you are tall and taciturn,
and you are sad, all at once, like a voyage.


You gather things to you like an old road.
You are peopled with echoes and nostalgic voices.
I awoke and at times birds fled and migrated
that had been sleeping in your soul.

***

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«Préparez votre esprit à recevoir ce que la vie à de mieux à offrir.»
– Ernest Homes

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