dimanche 28 février 2010

Blogeuse en voyage







Dimanche

RIMBAULD PARLE de "çà" mieux que moi dans "Barbare"

Bien après les jours et les saisons, et les êtres et les pays,
Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ; (elles n'existent pas.)
Remis des vieilles fanfares d'héroïsme - qui nous attaquent encore le cœur et la tête - loin des anciens assassins -
Oh ! Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ; (elles n'existent pas.)
Douceurs !
Les brasiers, pleuvant aux rafales de givre, - Douceurs ! - les feux à la pluie du vent de diamants jetée par le cœur terrestre éternellement carbonisé pour nous.
- O monde ! -
(Loin des vieilles retraites et des vieilles flammes, qu'on entend, qu'on sent,)
Les brasiers et les écumes. La musique, virement des gouffres et choc des glaçons aux astres.
O Douceurs, ô monde, ô musique ! Et là, les formes, les sueurs, les chevelures et les yeux, flottant. Et les larmes blanches, bouillantes, - ô douceurs ! - et la voix féminine arrivée au fond des volcans et des grottes arctiques.
Le pavillon...

(In Illuminations)




La Babouncka MOON SOUK SUN a le mal du pays alors je fais l'aller et le retour pour la remettre entre les mains de son CAPITAINE Reynald, son yak ? ses chevaux , ses yourtes , ses affinités électives

je vous promets de belles histoires et de belles photos et aquarelles, continuez à me faire vos commentaires c'est génial

je sais que des mots ricochées dans d'autres coeurs et font la ronde

Annette et ses histoires de coccinelles s'est saisie des histoires pour les journées de la femme

D’autres viendront

N’oubliez pas qu'en mon absence en cliquant sur Pomme la femme blonde devant un écran
sur le COTÉ droit de mes pages , elle a trois site très bien tenus bouleversant d'images , d'humour , d'accueil et
à tout bientôt
il n'y a que les amoureux qui tirent la tronche
Mais c'est une pure formalité dans les carnets de rendez-vous
il n'y avait de place qu'en avril alors ! on peut chanter la « camamagniole » le chat des troubadours à Aliénor d'Aquitaine
LES MARQUES AUX CALENDRIERS PARLENT TOUtesS SEULeS

BYE BYE LOVE HAPPINESS YELLOW SUMERHILL

samedi 27 février 2010

dimanche matin Emile Verhaeren


Dimanche matin

Oh ! Les éveils des bourgades sous l'or des branches,
Où courent la lumière et l'ombre - et les roseaux
Et les aiguilles d'or des insectes des eaux
Et les barres des ponts de bois et leurs croix blanches.

Et le pré plein de fleurs et l'écurie en planches
Et le bousculement des baquets et des seaux
Autour de la mangeoire où grouillent les pourceaux,
Et la servante, avec du cru soleil aux manches.

Ces nets éveils dans les matins ! - Des mantelets,
Des bonnets blancs et des sarraus, par troupelets,
Gagnaient le bourg et son clocher couleur de craie.

Pommes et bigarreaux ! - Et, par-dessus la haie
Luisaient les beaux fruits mûrs, et, dans le verger clair,
Brusque, comme un sursaut, claquait du linge en l'air.

Emile Verhaeren

Bon dimanche


soupe aux cailloux avec martine tolletà l'atelier de la parole
bruno de LA SALLE SERA Là
Martine Tollet aussi
LEURS ,les conteurs amies, amis,

nous entendronsdes histoires et partageront

cela va me faire chaud le coeur
depuis mon voyage dans la TOUNDRA
Je suis sur que mes oreilles me transcriront d'autres sons

peut-être aurais je de nouvelles à vous raconter

et quelques images de la route pour la Toundra



Poema 6

Te recuerdo como eras en el último otoño.
Eras la boina gris y el corazón en calma.
En tus ojos peleaban las llamas del crepúsculo.
Y las hojas caían en el agua de tu alma.


Apegada a mis brazos como una enredadera,
las hojas recogían tu voz lenta y en calma.
Hoguera de estupor en que mi sed ardía.
Dulce jacinto azul torcido sobre mi alma.


Siento viajar tus ojos y es distante el otoño:
boina gris, voz de pájaro y corazón de casa
hacia donde emigraban mis profundos anhelos
y caían mis besos alegres como brasas.


Cielo desde un navío. Campo desde los cerros.
Tu recuerdo es de luz, de humo, de estanque en calma!
Más allá de tus ojos ardían los crepúsculos.
Hojas secas de otoño giraban en tu alma.


Pablo Neruda
Poème 6

Je me souviens de toi telle que tu étais en ce dernier automne:
un simple béret gris avec le coeur en paix.
Dans tes yeux combattaient les feux du crépuscule.
Et les feuilles tombaient sur les eaux de ton âme.


Enroulée à mes bras comme un volubilis,
les feuilles recueillaient ta voix lente et paisible.
Un bûcher de stupeur où ma soif se consume.
Douce jacinthe bleue qui se tord sur mon âme.


je sens tes yeux qui vont et l'automne est distant:
béret gris, cris d'oiseau, coeur où l'on est chez soi
et vers eux émigraient mes désirs si profonds
et mes baisers tombaient joyeux comme des braises.


Le ciel vu d'un bateau. Les champs vus des collines:
lumière, étang de paix, fumée, ton souvenir.
Au-delà de tes yeux brûlaient les crépuscules.
Sur ton âme tournaient les feuilles de l'automne.


***

I Remember You As You Were

I remember you as you were in the last autumn.
You were the grey beret and the still heart.
In your eyes the flames of the twilight fought on.
And the leaves fell in the water of your soul.


Clasping my arms like a climbing plant
the leaves garnered your voice, that was slow and at peace.
Bonfire of awe in which my thirst was burning.
Sweet blue hyacinth twisted over my soul.


I feel your eyes travelling, and the autumn is far off:
grey beret, voice of a bird, heart like a house
towards which my deep longings migrated
and my kisses fell, happy as embers.


Sky from a ship. Field from the hills:
Your memory is made of light, of smoke, of a still pond!
Beyond your eyes, farther on, the evenings were blazing.
Dry autumn leaves revolved in your soul.

***

Tiré à 4 épingles- juste l’instrument- pour la journée de la femme suite et fin


Aglaé cette adorable romantique rock and roll ne peut pas changé sa graine
sauf la laisser dans son écrin et apprendre les techniques -(d’observation pour dénicher des mises en leurre très néfaste pour l’identité de sujet de l’être ainsi connecté )- toujours évolutives de maître loup qui a la trace du collier,
ils sont redoutables les 4 épingles, les rois du dénis, jamais en faute . (suite)

Ils savent les règles essentielles à leur babille babiole babiolle galopante
Sans maquillage, sans parfum,
la douche avant, çà leur est moins utile que celle de l’après .
la « sagouinnasserie » la saga de l’homme marié trempant zézette
Désolée de vous parler de ma petite Aglaé je n’aime pas la voir pleurer ni souffrir, ni Brigitte, ni Aimée,
Et j’ai repensé à elle,
hier quand dans un magasin ,
j’ai vue une femme superbe qui se regardait, elle était belle à ravir , elle ne disait que des choses noires, il lui avait dit qu’elle avait un « tête d’égout » . Un homme de 59 ans, elle quelques années de plus . . . il n’y a pas d’age pour un « loozer » amant azoté

Je suis restée à l’écouter parler avec sa copine et j’ai vite rentrer en communication et je fus au fond de la question très vite encore une petite Aglaé cette femme était en danger
L’histoire on n’a pas besoin de la savoir dans le détail ; Elle se réédite à l’infini. c’est si bon d’aimer à 4 épingles,dans la paix , la joie, la sérénité, la confiance, la main dans la main, le respect réciproque même si c’est bêta de l’écrire . LE VIVRE A TOUTE LETTRE.


Un jeune homme avait dit à sa jeune fiancée (Mywell) après qu’elle lui avait confié qu’elle avant été violée en sortant de sa garde, et bien le fiancé lui avait dit :
« tu as appartenue à un autre homme, je ne peux plus t’aimer »
et sur le champ il est allé s’installer chez sa maîtresse.

La fin n’était d’un bon scénariste et la glue de lui il avait fait le « Torrékagnone larguant sa soute de malpropreté pétrolée » ou si vous préférez sa bave de crapaud crapahutant sans âme les gazelles,
Lui ce reste ce mouton dans sa bourgeoisie, sa bergerie et sa dame
qu’il soit logique sur le salaire de madame « enquillage » du bugjet de ce qu’elle ne fait plus
qu’il aille voir ses dames « péripapapénissienne » la seule différence pour eux c’est l’économie et pour son narcissisme c’est plus flatteur , et c’est pour cela que l’hôtel c’est le point de réel et l’argent de l’hôtel en plus . Alors « LA passante »

Comment peut-on être en désagrément de douleur pour une fausse donne ; c’est une ineptie .
(suite)
Se débarquer dans un enfer sur une terre où ne pousse branlées, des baisers et le poignard dans le dos qui te tue.
Et de cautionner
Gaver de cela,
De ce dénis
C’est insolant.
Aux Aglaé, Brigitte , Mywell, Aimée
Etre brisée. Brisée, brisée. De cette terrible Infortune
D’enterrée une relation qui n’avait plus l’allure d’être belle .

Simple économie domestique pour dégorger le bigorneau à moindre frais,le comble pour un économiste, sans tromper Madame car à tout sentiment émis clôture des trombes et tout se qui gît autour
Juste l’instrument

Désolée pour vous messieurs qui êtes des héro de l’an 2000.
Heureusement le seigneur excite, ose divorcé quand l’ennui et la guerre gagnent sa vie familiale.
Pour les journées de la femme
Mais sachez que si nous en sommes encore là
d’abord nous ne connaissons pas tout aux mystères des couples
il y a des femmes qui ont si fortement gâtée leur fils que tout leur est permis même bien longtemps plus tard
des femmes qui savent tellement tenir à l’écart et en joue leur mari qu’ils sont de petits garçons dans leur foyer et DEs JEKYL hors piste. Dommage ce ne sont pas eux qui reste dans la crevasse. La poche d’air n’est pas toujours très grande après.

Fin oui, ouvrons chacun les yeux . SOYONS DE soyons des écolos de l’espèce humaine

mainetenant je vais me consacrer à écrire un beau texte d'amour pour l'autre et le respect réciproque que l'inspiration soit...

pour que tu entendes mes mots Pablo Neruda



dans le transsibérien


photo de vie interieure
Poema 5

Esta obra fue escrita por Pablo Neruda
Publicada originalmente en Santiago de Chile
por Editorial Nascimento © 1924
Pablo Neruda y Herederos de Pablo Neruda


Para que tú me oigas
mis palabras
se adelgazan a veces
como las huellas de las gaviotas en las playas.


Collar, cascabel ebrio
para tus manos suaves como las uvas.


Y las miro lejanas mis palabras.
Más que mías son tuyas.
Van trepando en mi viejo dolor como las yedras


Ellas trepan así por las paredes húmedas.
Eres tú la culpable de este juego sangriento.


Ellas están huyendo de mi guarida oscura.
Todo lo llenas tú, todo lo llenas.


Antes que tú poblaron la soledad que ocupas,
y están acostumbradas más que tú a mi tristeza.


Ahora quiero que digan lo que quiero decirte
para que tú las oigas como quiero que me oigas.


El viento de la angustia aún las suele arrastrar.
Huracanes de sueños aún a veces las tumban.


Escuchas otras voces en mi voz dolorida.
Llanto de viejas bocas, sangre de viejas súplicas.
Amame, compañera. No me abandones. Sígueme.
Sígueme, compañera, en esa ola de angustia.


Pero se van tiñendo con tu amor mis palabras.
Todo lo ocupas tú, todo lo ocupas.


Voy haciendo de todas un collar infinito
para tus blancas manos, suaves como las uvas.

Poème 5

Pour que tu m'entendes
mes mots
parfois s'amenuisent
comme la trace des mouettes sur la plage.


Collier, grelot ivre
pour le raisin de tes mains douces.


Mes mots je les regarde et je les vois lointains.
Ils sont à toi bien plus qu'à moi.
Sur ma vieille douleur ils grimpent comme un lierre.


Ils grimpent sur les murs humides.
Et de ce jeu sanglant tu es seule coupable.


Ils sont en train de fuir de mon repaire obscur.
Et toi tu emplis tout, par toi tout est empli.


C'est eux qui ont peuplé le vide où tu t'installes,
ma tristesse est à eux plus qu'à toi familière.


Ils diront donc ici ce que je veux te dire,
et entends-les comme je veux que tu m'entendes.




Habituel, un vent angoissé les traîne encore
et parfois l'ouragan des songes les renverse.
Tu entends d'autres voix dans ma voix de douleur.
Pleurs de lèvres anciennes, sang de vieilles suppliques.


Ma compagne, aime-moi. Demeure là. Suis-moi.
Ma compagne, suis-moi, sur la vague d'angoisse.


Pourtant mes mots prennent couleur de ton amour.
Et toi tu emplis tout, par toi tout est empli.


Je fais de tous ces mots un collier infini
pour ta main blanche et douce ainsi que les raisins

***

So That You Will Hear Me


So that you will hear me
my words
sometimes grow thin
as the tracks of the gulls on the beaches.


Necklace, drunken bell
for your hands smooth as grapes.


And I watch my words from a long way off.
They are more yours than mine.
They climb on my old suffering like ivy.


It climbs the same way on damp walls.
You are to blame for this cruel sport.
They are fleeing from my dark lair.
You fill everything, you fill everything.


Before you they peopled the solitude that you occupy,
and they are more used to my sadness than you are.


Now I want them to say what I want to say to you
to make you hear as I want you to hear me.


The wind of anguish still hauls on them as usual.
Sometimes hurricanes of dreams still knock them over.
You listen to other voices in my painful voice.


Lament of old mouths, blood of old supplications.
Love me, companion. Don't forsake me. Follow me.
Follow me, companion, on this wave of anguish.



But my words become stained with your love.
You occupy everything, you occupy everything.


I am making them into an endless necklace
for your white hands, smooth as grapes

Tiré à 4 épingles- juste l’instrument- pour la journée de la femme(suite)


Aglaé cette adorable romantique rock and roll ne peut pas changé sa graine
sauf la laisser dans son écrin et apprendre les techniques -(d’observation pour dénicher des mises en leurre très néfaste pour l’identité de sujet de l’être ainsi connecté )- toujours évolutives de maître loup qui a la trace du collier,
ils sont redoutables les 4 épingles, les rois du dénis, jamais en faute . (suite)

ils savent les règles essentielles à leur babille babiole babiolle galopante
Sans maquillage, sans parfum,
la douche avant, çà leur est moins utile que celle de l’après .
la « sagouinnasserie » la saga de l’homme marié trempant zézette
Désolée de vous parler de ma petite Aglaé je n’aime pas la voir pleurer ni souffrir, ni Brigitte, ni Aimée,
Et j’ai repensé à elle,
hier quand dans un magasin ,
j’ai vue une femme superbe qui se regardait, elle était belle à ravir , elle ne disait que des choses noires, il lui avait dit qu’elle avait un « tête d’égout » . Un homme de 59 ans, elle quelques années de plus . . . il n’y a pas d’age pour un « loozer » amant azoté

Je suis restée à l’écouter parler avec sa copine et j’ai vite rentrer en communication et je fus au fond de la question très vite encore une petite Aglaé cette femme était en danger
L’histoire on n’a pas besoin de la savoir dans le détail ; Elle se réédite à l’infini. c’est si bon d’aimer à 4 épingles,dans la paix , la joie, la sérénité, la confiance, la main dans la main, le respect réciproque même si c’est bêta de l’écrire . LE VIVRE A TOUTE LETTRE.


Un jeune homme avait dit à sa jeune fiancée (Mywell) après qu’elle lui avait confié qu’elle avant été violée en sortant de sa garde, et bien le fiancé lui avait dit :
« tu as appartenue à un autre homme, je ne peux plus t’aimer »
et sur le champ il est allé s’installer chez sa maîtresse.

La fin n’était d’un bon scénariste et la glue de lui il avait fait le « Torrékagnone larguant sa soute de malpropreté pétrolée » ou si vous préférez sa bave de crapaud crapahutant sans âme les gazelles,
Lui ce reste ce mouton dans sa bourgeoisie, sa bergerie et sa dame
qu’il soit logique sur le salaire de madame « enquillage » du bugjet de ce qu’elle ne fait plus
qu’il aille voir ses dames « péripapapénissienne » la seule différence pour eux c’est l’économie et pour son narcissisme c’est plus flatteur , et c’est pour cela que l’hôtel c’est le point de réel et l’argent de l’hôtel en plus . Alors « LA passante »

Comment peut-on être en désagrément de douleur pour une fausse donne ; c’est une ineptie .
(suite)

jeudi 25 février 2010

Conte du vendredi PEAU DE COCHON



Un grand prince avait une femme très belle et il l’aimait par-dessus tout. Mais la princesse mourut et il lui resta une seule fille, qui ressemblait à sa mère comme deux gouttes d’eau. Le prince dit : « Ma chère file, je veux t’épouser ! » Elle alla au cimetière pleurer avec piété sur la tombe de sa mère. La mère lui dit : « Demande-lui de t’acheter une robe parsemée d’étoiles scintillantes ! » Le père acheta la robe et aima sa fille plus que jamais. La fille retourna pleurer sur la tombe de sa mère. La mère dit : « Demande-lui de t’acheter une robe où brillent, sur le dos, la lune claire, et, sur la poitrine, le soleil radieux ! » Le père réussit à acheter la robe et s’enflamma encore davantage. A nouveau la fille gagna la tombe et pleura avec piété :
« Mère, mon père m’aime encore davantage ! – Alors, mon enfant, demande-lui à présent, une peau de cochon ! »
Le père lui fit faire la peau de cochon. Elle l’enfila. Le père cracha de dégoût et la chassa de la maison, sans lui fournir ni servante, ni pain pour sa route. Elle se signa et s’en fut. « Remettons-nous-en, se dit-elle, à la volonté divine ! » Un jour s’écoula, un deuxième, un troisième, , et elle passa en terre étrangère.

Soudain, les nuages s’amoncellent, l’orage menace. Où s’abriter de la pluie ? La princesse vit un chêne énorme, elle grimpa dedans et se cacha dans les branches épaisses. A ce moment un tsarévitch chassait. Comme il passait devant le chêne, les chiens s’élancèrent vers l’arbre en aboyant. Ceci intrigua le tsarévitch qui envoya en avant son écuyer. L’écuyer revint dire : « ma foi, Votre altesse, il y a, perché dans l’arbre, un être étrange, mi-animal, mi-humain ! » Le tsarévitch s’approcha du chêne et dit : « Qui es-tu, être étrange ? Est-ce que tu parles ou non, » La princesse répondit : « Je suis Peau de Cochon ! » Le tsarévitch ne pensait plus à la chasse, il fit monter Peau de Cochon dans sa voiture et dit : « Il faut que je la montre à mon père et à ma mère ! » Le père et la mère restèrent stupéfaits à sa vue, puis ils lui donnèrent une chambre à part.

Au bout de quelque temps, le tsar apprêta un bal auquel tous les courtisans furent conviés. Peau de Cochon demanda aux laquais : « Est-ce que je peux rester à la porte pour regarder le bal ? – Tu rêves, Peau de Cochon » alors elle s’en fut par la vaste plaine, revêtit la robe étincelante, parsemée d’étoiles scintillantes. Elle se mit à siffler d’une voix tonnante et un carrosse apparut : elle y monta et se rendit au bal. La voilà qui arrive et se met à danser. A sa vue, tous s’extasièrent, se demandant d’où pouvait venir beauté pareille. Lorsqu’elle eut bien dansé, elle disparut ; renfilant sa peau de cochon, elle retourna dans sa chambre. Le tsariévitch vint la voir et demanda : « Est-ce que ce n’était pas toi, Peau de cochon, qui était si belle, - comment veux-tu que ce soit moi, avec ma peau de cochon ? » répondit-elle. Je me tenais seulement à la porte ! »

Une seconde fois, il y eut un bal à la cour. Peau de Cochon demanda la permission de venir voir : « Tu rêves ! », se moqua-t-on. Elle s’en fut par la vaste plaine, se mit à crier, à siffler, non pas d’une voix de rossignol, mais de sa voix de fille, et un carrosse apparut. Elle laissa glisser sa peau de cochon, mit la robe où brillait, sur le dos, la lune claire, et, sur la poitrine, le soleil radieux. Arrivant au bal, elle se mit à danser. Tous la regardèrent sans se lasser. Puis elle disparut. « Que faire à présent ? songea le tsariévitch. Comment savoir qui est cette beauté ? » une idée lui vint : il enduisit de poix la première marche afin que le soulier de la belle se prit dedans.

Au troisième bal, la princesse fut encore plus admirée ; lorsqu’elle ressortit, le soulier resta englué. Le tsariévitch le ramassa et s’en fut chercher par tout le royaume à qui il pouvait aller. Il fit tous les environs, le soulier n’allait à personne. Lorsqu’il rentra à la maison, il s’approcha de Peau de Cochon : « Montre-moi ton pied ! », dit-il. Elle le montra. Il lui essaya le soulier, qui se trouva lui aller juste. Le tsariévitch. Le tsariévitch découpa alors la peau de cochon et la lui enleva. Puis il prit la princesse par sa blanche main, la conduisit à son père et à sa mère, et leur demanda la permission de l’épouser. Le star et la tsarine les bénirent et on les maria. Le tsariévitch demanda à sa femme :
« Pourquoi portais-tu une peau de cochon ? – Parce que, dit-elle, je ressemblais à ma défunte mère et que mon père voulais m’épouser. »

FIN

C'est un matin plein de tempéte PABLO Neruda









Poema 4

Es la mañana llena de tempestad
en el corazón del verano.


Como pañuelos blancos de adiós viajan las nubes,
el viento las sacude con sus viajeras manos.


Innumerable corazón del viento
latiendo sobre nuestro silencio enamorado.


Zumbando entre los árboles, orquestal y divino,
como una lengua llena de guerras y de cantos.


Viento que lleva en rápido robo la hojarasca
y desvía las flechas latientes de los pájaros.


Viento que la derriba en ola sin espuma
y sustancia sin peso, y fuegos inclinados.


Se rompe y se sumerge su volumen de besos
combatido en la puerta del viento del verano.


Pablo Neruda
Poème 4

C'est le matin plein de tempête
au coeur de l'été.


Mouchoirs blancs de l'adieu, les nuages voltigent,
et le vent les secoue de ses mains voyageuses.


Innombrable, le coeur du vent
bat sur notre amoureux silence.


Orchestral et divin, bourdonnant dans les arbres,
comme une langue emplie de guerres et de chants.


Vent, rapide voleur qui enlève les feuilles,
et déviant la flèche battante des oiseaux,


les renverse dans une vague sans écume,
substance devenue sans poids, feux qui s'inclinent.


Volume de baisers englouti et brisé
que le vent de l'été vient combattre à la porte.


***

The Morning is Full

The morning is full of storm
in the heart of summer.


The clouds travel like white handkerchiefs of goodbye,
the wind, travelling, waving them in its hands.


The numberless heart of the wind
beating above our loving silence.


Orchestral and divine, resounding among the trees
like a language full of wars and songs.


Wind that bears off the dead leaves with a quick raid
and deflects the pulsing arrows of the birds.


Wind that topples her ni a wave without spray
and substance without weight, and leaning fires.


Her mass of kisses breaks and sinks,
assailed in the door of the summer's wind.

***

Tiré à 4 épingles- juste l’instrument- pour la journée de la femme


Tirer des bords Frimousse la jument de Pierrot IRIBARNE moi sa nounou dans les prairies de Mendibouroua à Villefranque Pays Basque



L’abstinence et la méditation,
dans ce cas là est sa meilleure salutation dans ce cas là ;
A froid çà brûle. L’anatomie, le ventre, çà la plonge dans une perte de thermie si forte
Qu’elle peut en mourir .
« Vous exagérez !».lui dit le G de Plougastel avec le léger blésement de sa langue. (suite)

Lui ce qu'il aimait "le concept de la passante"
Il part en province ce sont les vacances avec toute la famille
Il voulait son « doby bag » de tendresse enfin il tire à quatre épingle dans son expression pour tenir dans la maison de BRETAGNE !

Le mécréant de la religion de la vie, du respect de la vie
Qui dégainait ses couteaux, tiré à quatre épingles
Toute femme « passante » qui avait le malheur de ressentir la goutte d'amour,

Et pourtant, la carotte qu'il l’avait mis dans la gamelle aguicheuse de cousine Aglaé
Un beau diamant de plastique d'un sentiment rutilant sur l'ongle
Pas fou L’économiste,
il sait bien qu’une femme amoureuse donne le pactole d’elle
elle est dans l’état révolutionnaire de l’état naissant amoureux,
les endomorphines roses sont écloses de leur enkystement .

Comment être à l’extérieur tiré à 4 épingles quand on essaie de se tenir correctement à l’intérieur !
Et de pousser hors de soi des pulsions de Thanatos qui vous saccage.
Celle de l’autre dans ce cas présent celle d’un diablotin des corps qui ne sont pas ceux de sa famille,
il l’a vendu son âme pour prospérer dans un couple « prostaticpère »
avec de beaux enfants et petits enfants tenue et à tenir à 4 épingles
le mortel, du mortier de bien pensant, d’une jolie langue de bois,
compte pour du beurre
cette mue de bois
c’est pour les techniciennes de surface de « son abat »
l’hygiène du corps à 4 épingles
pour aussi le maintien de sa plume inspiration

Aglaé cette adorable romantique rock and roll ne peut pas changé sa graine
sauf la laisser dans son écrin et apprendre les techniques de mise en leurre
toujours évolutives de maître loup qui a la trace du collier,
ils sont redoutables les 4 épingles, les rois du dénis, jamais en faute . (suite)

mercredi 24 février 2010

Atelier des Compagnons de l'Ecriture de La Mangou

ecle surmoi
comme disait Marguerite Duras les "premiers jets" il n'y a rien de plus "embêtant" aprés la réécriture c'est de la plus haute jouissance j'y mets de mon jus il y a longtemps que j'ai lu cet article(article du monde au moment de son éloge à sa mort
le sourire , le rire ,dans un cadre une fabrique de mots, l'atelier c'est l'art de toujours avoir la plume sur le papier pour ne pas connecté av

Ecrire c'est prendre le risque de découvrir des çà !!!!!!!!!!!!!!!

LES IMAGES QUI NOUS DONNE DE L'ENCRE

DIALOGUES DES MARATHONNIENS

LES M2MOIRES VOYEZ LE ROUGE DANS LA LISTE DES TEXTE

ECRIRE DES DIALOGUES
L’atelier les compagnons d’écriture
ouvre à nouveau ses portes

Le vendredi à Lexis - 171 boulevard Voltaire - 75011 PARIS
Premier et troisième vendredi du mois de 19h 30 à 23h.
Première séance le premier vendredi du mois de mars
(Pour les compagnons de longue date, le rituel ne change pas)

PROGRAMME
Séance de sophrologie pour se mettre sur les canaux d’inspiration, préparer la page blanche et connecter l’euphorie, faire la chasse aux vieilles mémoires des interrogations de dissertation ou l’écriture laborieuse de mémoire ou de thèse. (Une demi–heure)
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Exercice : connecter les mémoires, support objet et odeur, en alternance à partir de la collecte des mots et des évocations. Ecriture des haïkus et dialogues en alternance un atelier sur deux. (Lecture à haute voix des textes de chacun)
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Petit grignotage des différentes collations que chacun aura apportées dans son panier préparé pour la mère-grand de l’écriture qui consomme les sucs emmagasinés.
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Un exercice technique se rapportant à l’écriture littéraire sera proposé à chaque séance
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Lecture
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Ensuite, après avoir constitué un jeu de cartes d’images (découpées par vous-même ou proposées), nous tirerons les oracles et poserons quelques ingrédients pour constituer la première charpente d’une histoire.
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Lecture puis clôture du premier jet
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Entre deux ateliers, nous saisirons les écrits manuscrits et pièces sous « Word » et les enverrons à chacun pour le plaisir de partager.
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ORGANISATION
Pour la préparation de la séance, il faut que vous me préveniez de votre présence ou absence dès le lundi dernière limite de la semaine où l’on écrit.
Toute séance non excusée sera perdue. Par contre excusée, il y aura possibilité de récupération à une séance de mon atelier un samedi ou dimanche après-midi (si vous êtes au moins deux personnes)
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A la première séance :
35 €uros plus 20 €uros de souscription à la Compagnie des Jours dont je dépends l’argent que je perçois des ateliers permet de financer les répétitions de mon travail de conteuse.
Vous pourrez recevoir un reçu de vos souscriptions au titre du mécénat d’artiste.

Mordus par le virus de l’écriture ? Après la première séance…
J’ai besoin que vous vous engagiez sur 5 dates : pour la première série, un rythme d’un atelier tous les quinze jours permet plus d’efficacité dans les ouvertures de portes dans les chemins et les voies transversales de l’écriture. Après, cela pourrait passer à trois semaines.
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A l’issue de la première session de 5 séances (ce qui fera 6 avec la séance de découverte), je propose que l’on organise un week-end à la campagne pour écrire la journée, et le soir, lire les textes écrits dans le groupe que l’on aurait envie d’entendre sonner.

Bienvenue dans les ateliers de LA MANGOU à Lexis (lamangou@yahoo.fr)
Je reçois vos mails pour que vous me donniez quelques cairns de votre aventure dans le monde de l’écriture et les points que vous auriez envie de développer – c’est ainsi que j’intègre quelques exercice techniques.
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Au cours des séances, je donne quelques bases de prise de parole en public et de technique vocale pour simplement que l’on entende bien dans nos esprits les premiers sons de vos mots. C’est trop agréable de les défendre dans une première lecture.
J’ai une bonne boite à outils pour cela, je pratique l’art de l’interprète dramatique depuis 40 ans ; ce savoir, je vous le distille pour lire vos textes.
FRANKIE PAIN, LA MANGOU

Pablo Neruda




Poema 19
Esta obra fue escrita por Publicada originalmente en Santiago de Chile por Editorial Nascimento © 1924 Pablo Neruda y Herederos de Pablo Neruda


Niña morena y ágil, el sol que hace las frutas,
el que cuaja los trigos, el que tuerce las algas,
hizo tu cuerpo alegre, tus luminosos ojos
y tu boca que tiene la sonrisa del agua.


Un sol negro y ansioso se te arrolla en las hebras
de la negra melena, cuando estiras los brazos.
Tú juegas con el sol como con un estero
y él te deja en los ojos dos oscuros remansos.


Niña morena y ágil, nada hacia ti me acerca.
Todo de ti me aleja, como del mediodía.
Eres la delirante juventud de la abeja,
la embriaguez de la ola, la fuerza de la espiga.


Mi corazón sombrío te busca, sin embargo,
y amo tu cuerpo alegre, tu voz suelta y delgada.
Mariposa morena dulce y definitiva
como el trigal y el sol, la amapola y el agua.


Pablo Neruda Poème 19
Esta obra fue escrita por Pablo Neruda Publicada originalmente en Santiago de Chile por Editorial Nascimento © 1924 Pablo Neruda y Herederos de Pablo Neruda


Fille brune, fille agile, le soleil qui fait les fruits,
qui alourdit les blés et tourmente les algues,
a fait ton corps joyeux et tes yeux lumineux
et ta bouche qui a le sourire de l'eau.


Noir, anxieux, un soleil s'est enroulé aux fils
de ta crinière noire, et toi tu étires les bras.
Et tu joues avec lui comme avec un ruisseau,
qui laisse dans tes yeux deux sombres eaux dormantes.


Fille brune, fille agile, rien ne me rapproche de toi.
Tout m'éloigne de toi, comme du plein midi.
Tu es la délirante enfance de l'abeille,
la force de l'épi, l'ivresse de la vague.


Mon coeur sombre pourtant te cherche,
J'aime ton corps joyeux et ta voix libre et mince.
Ô mon papillon brun, doux et définitif,
tu es blés et soleil eau et coquelicot.
***
Girl Lithe and Tawny
Girl lithe and tawny, the sun that forms
the fruits, that plumps the grains, that curls seaweeds
filled your body with joy, and your luminous eyes
and your mouth that has the smile of the water.


A black yearning sun is braided into the strands
of your black mane, when you stretch your arms.
You play with the sun as with a little brook
and it leaves two dark pools in your eyes.


Girl lithe and tawny, nothing draws me towards you.
Everything bears me farther away, as though you were noon.
You are the frenzied youth of the bee,
the drunkenness of the wave, the power of the wheat-ear.


My somber heart searches for you, nevertheless,
and I love your joyful body, your slender and flowing voice.
Dark butterfly, sweet and definitive
like the wheat-field and the sun, the poppy and the water.

Tiré à 4 épingles- juste l’instrument- pour la journée de la femme




L’histoire était simple d'Aglaé la cousine,
Elle était tombée amoureuse d'un homme
Après fréquentation bien sous tout rapport
Un jour il avait oublié de retirer son alliance
Aglaé vît qu'il était marié
Il lui avait simplement dit qu'il était divorcé et qu'il avait une petite fille Lola
Aglaé avait fait une très grave erreur, elle était tombée amoureuse, cela n'avait pas plu au monsieur qui tout de suite avait coupé son téléphone, et n’avait plus laisser de message sur répondeur.
Punie de chez punie
Elle était tombée amoureuse Aglaé monsieur le grand Journaliste et il ne le fallait pas.
Il ne l'a appelé qu'après le noël leur dernière rencontre c'était passé le 15 Décembre;
Cet homme était tiré à 4 épingles.
Et bien
4 ans plus tard il lui confiait la nostalgie de ses moments inoubliables, si elle avait trouvé la manière de faire l'amour sans amour, il pouvait venir chez elle à 8 Heures du matin la câliner
Elle n'avait pas changé qu'elle n'avait pas changé
La manière dont elle peut câliner, la manière dont elle peut câliner, et être câlinée

Il lui faut de la tendresse
Avant
Pendant
Après
Longtemps après
Le départ
Elle le remercia
L’abstinence et la méditation,
dans ce cas là est sa meilleure salutation dans ce cas là ;
A froid çà brûle. L’anatomie, le ventre, çà la plonge dans une perte de thermie si forte
Qu’elle peut en mourir .
« Vous exagérez !».lui dit le G de Plougastel avec le léger blésement de sa langue. (suite)

mardi 23 février 2010

Rûmi grand poëte persan








Il est bon de franchir chaque jour une étape. Comme l’eau vive qui ne s’attarde nulle part, hier s’est enfui, l’histoire d’hier elle aussi est passée. Il convient aujourd’hui de conter une histoire nouvelle.

(Rûmi)



Poète soufi considéré comme l'un des plus grands mystiques persans du XIIIe siècle, Rumi exerça une influence considérable sur la spiritualité musulmane. Son nom est également lié à l'ordre des “derviches tourneurs”, principale confrérie mystique de l'Islam qu'il fonda dans la ville de Konya en Turquie.

Rumi est né dans une famille de théologiens persans qui émigra en Turquie lors de l'invasion mongole. Alors qu'il est professeur de sciences religieuses, il rencontre un derviche errant qui l'initie à la voie mystique. Peu à peu, Rumi le théologien devient Rumi le chantre mystique épris d'un Dieu d'Amour, d'un Bien-Aimé qu'il ressent soudainement comme étant l'essence même de son être. Dès lors, il chante son amour à travers une poésie qui atteindra des sommets vertigineux tant au niveau de la perfection lyrique que de l'élévation mystique.
De son œuvre poétique gigantesque, nous retiendrons essentiellement le “Mathnawi”, véritable coran mystique destiné à ceux qui recherchent la voie de l'ultime Rencontre à travers l'expérience personnelle de la perception divine. Chef d'œuvre de la littérature orientale, ce témoignage, consacré à la nostalgie du divin, nous invite à lever le voile de nos cœurs pour redécouvrir, par l'expérience de nos sens, Celui qui est en nous et en qui nous sommes. Dès lors, tout est support aux retrouvailles. Tout est prétexte aux noces mystiques. Car, selon la tradition soufie, si nous sommes en quête d'harmonie à travers toute chose : la musique, la danse, la beauté, l'union avec l'Autre.… c'est que nous avons le sens d'une Harmonie supérieure déjà connue.
C'est donc dans la communion avec tout ce qui existe que Rumi nous fait revivre un peu de la Suprême Communion. Lui a vu et ressenti la présence de son Bien-Aimé à travers la beauté des jardins de Konya, à travers les parfums du printemps, les chants des oiseaux mais surtout à travers l'union avec l'aimée.
Cette approche non-dualiste de l'Amour, chère à tous les plus grands mystiques, nous réconcilie non seulement avec nos sens, avec la vie sous toutes ses formes mais également avec la mort que Rumi décrit, à l'instar de son maître à penser, le Grand Halladj, comme une véritable résurrection.
On comprend aisément la passion du poète pour toutes formes d'art, telle que la musique, à travers laquelle il perçoit la voie de son Bien-Aimé ou pour la danse qui lui permet de s'unir à Lui dans un mouvement sacré. Ainsi, Rumi est l'auteur de compositions musicales uniques qui ont considérablement marqué la musique turque. En outre, il est également le fondateur d'un ordre tout aussi singulier, l'ordre des “derviches tourneurs”, qui permettra à ses disciples de retrouver l'union au divin au cours d'un tourbillon extatique ; ordre qui propage aujourd'hui en Orient comme en Occident la musique et le message de celui qui fut aussi appelé “Mevlana”, le Maître.
Peu de temps après la mort de Rumi, son œuvre universelle fut connue partout dans le monde musulman et, traversant les siècles sans perdre une once de sa fraicheur et de sa profondeur, elle connaît aujourd'hui un immense succès international auprès d'un public sans cesse renouvelé.
«(...)L'homme est comme un arc dans la main de la puissance divine(...) Quel heureux et excellent arc est celui qui sait dans la main de qui il est ! » écrit Rumi qui nous permet de comprendre que c'est en ouvrant nos cœurs à l'omniprésence divine que nous recréons l'Union avec Dieu et que nous nous reconnaissons comme les vecteurs de son Amour, de sa Justice et de son Harmonie… Nous n'avons pas d'autre identité que celle-là.

Pascale


Odes mystiques - Mawlânâ Djalâl Od-Dîn Rûmi : « Dans le cœur passe une image : “Retourne vers Ta Source”. Alors le cœur s'enfuit de tout côté, loin du monde des couleurs et des parfums, en criant : “Où donc est la source ?” et en déchirant ses vêtements par amour. » Ce désir de « retour » chez Rûmî est né d'une épreuve terrible dans sa vie : l'assassinat de Shams, un derviche-tourneur vagabond, dont la rencontre avait changé sa vie. Shams joua pour lui le rôle d'un maître spirituel, d'une sorte de messager de Dieu, voire d'une personnification de Dieu même. De lui, Rûmii apprit l'Amour divin, la joie d'être aimé joie qui émane de Celui qui est aimé. Il apprit aussi comment le corps lui-même, grâce à une danse tournoyante soutenue par des instruments, est capable de prendre part à l'extase amoureuse et mystique.


>> Le Livre du dedans - Mawlânâ Djalal al-Din Rumi :Un des grands livres de la mystique soufie (13e siècle).


Soleil du réel : Poèmes d'amour mystique - Jalâloddîn Rûmî : Poèmes d'amour sacré et d'amour profane. Par le plus grand poète mystique persan du 13e siècle. Un bref exemple des milliers de distiques qui composent le Dîwân, le recueil des ghazals (il s'agit d'une forme poétique) de Rûmî

Le Chant du soleil - Rûmî, Eva de Vitray-Meyerovitch (Sous la direction de) : Djalâl-od-Dîn-Rûmî est considéré comme le plus grand poète mystique de l'Islam. Son oeuvre exprime l'essence même du soufisme et est tout entière consacrée à la "nostalgie du divin", à la célébration d'un amour "terrestre en apparence", mais "qui est en réalité une hypostase de l'amour divin". Elle en acquiert une portée universelle


Le Mesnevi : 150 contes soufis - Mawlânâ Djalal al-Din Rumi : Considéré comme un commentaire du Coran, le Mesnevi ne fut pas seulement étudié dans le cadre des confréries, mais aussi dans les mosquées. Des commentaires et des traductions du persan virent le jour et le Mesnevi devint l'une des sources reconnues de l'enseignement traditionnel...


L'Incendie de l'âme : L'aventure spirituelle de Rûmî - Annemarie Schimmel : Un livre important sur le grand poète persan et maître de mystique soufie. Rumi a fondé l'ordre des Mawlawi appelés aussi "derviches tourneurs

lundi 22 février 2010

GASPARD NOE important dans l'histoire cinématographique de Frankie


GASPARD NOE RALISATEUR QUI M'a fait connaitre dans le monde entier avec le film "Carne" et "Seul contre tous" ne ratez pas son prochain film

« S'offrir / entretenir / avoir une danseuse »

S'offrir / entretenir / avoir une maîtresse coûteuse
Consacrer par plaisir beaucoup d'argent à quelque chose ou quelqu'un



Au XVIIIe siècle, les alentours des salles de spectacles étaient des endroits très fréquentés par les prostituées. On disait d'ailleurs de l'Opéra qu'il était le "marché aux putains".

Mais si la prostitution avait cours à l'extérieur, au XIXe siècle, elle s'exerçait aussi à l'intérieur, les danseuses faisant commerce de leurs charmes (plus ou moins volontairement).
Il n'était d'ailleurs pas rare, au foyer des artistes de l'Opéra, derrière la scène, de trouver des mères venant 'vendre' leurs filles, danseuses plus ou moins ratées, aux messieurs les plus offrants.

Mais alors que beaucoup de danseuses se contentaient d'effectuer des passes, certaines des plus cotées devenaient des maîtresses attitrées de messieurs de la haute société qui, laissant leurs épouses à leur domicile, s'affichaient volontiers avec leur proie à laquelle ils offraient un logement et train de vie généralement plus que décent.

C'est de ces dépenses d'entretien de leur maîtresse danseuse que vient notre expression dont le sens, par extension, a évolué vers toutes les dépenses très, voire trop importantes consacrées à une passion.

L'Opéra n'avait pas du tout l'exclusivité des danseuses prostituées ou, dit plus élégamment au vu du beau monde qu'elles fréquentaient parfois et de la manière moins systématique avec laquelle elles faisaient commerce de leur corps, les courtisanes, la danse classique n'étant pas la seule touchée par ce phénomène 'artistique' qui concernait aussi bien les théâtres que les cabarets, les actrices que les chanteuses et danseuses. Il suffit de se rappeler de quelques noms célèbres comme Lola Montès, la belle Otero ou Liane de Pougy, pour ne citer qu'elles

je vous souhaite


«Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu’il faut aimer
et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
Et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à
l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite d'être vous...»
– Jacques Brel

Belle semaine:chevaux , beau gosse, phrases nourriture terreste de ses jardins longtemps cherchés







Tout le monde croit que le fruit est l’essentiel de l’arbre quand, en réalité, c’est la graine.»
– Nietzsche

Beauté des instantanés qui furent l'image de l'eau jaillissante, fusant hors d'elle-même, rebondissant vers le haut, comme la gerbe d'écume d'unevague fracassée au bord d'un roche.La vague morte engendre ce grand fantôme blanc qui dans un instant ne sera plus. L'espace d'un déclic, l'eau pesante monte comme une fumée, comme une âme.

Margurite Yourcenar
Ecrit dans mon jardin
collection fatale morgana

dimanche 21 février 2010

sieste dominicale prions nos dieux








LA Chambre egyptienne dec 2004

Il ne voulait pas l'hôtel
Alors un spa .
Les hommes mariés sont compliqués :
avec leur femme il devrait constituer un bugjet
pour les petites fleurs que Madame ne donne plus,
ou au compte gouttes
pour s'offrir le service des spécialistes
la bougresse
elle l’ a toutes les soirées,
les week end
les vacances
les RTTTTTttttttt

De plus : leur enveloppe (temps)
n'a guère change de « Ma nuit chez Maud » , « Cléo de 5 à 7 »

Une de mes amies - Kâlina -vient de me raconter :
Le renouveau d'un revenant ;
il a rien changé, si,
il a réduit d'une heure (éclats de rire)

Nous devons préparer le 100 anniversaire du combat de femmes .
Nous l'avons fait pour que le respect pousse dans la colonne vertébrale des messieurs.
Il ne suffit pas d'avoir des hoquets de braguette.

Quelle régression !

Cette Kâlina me disait que l'autre jour .
Une de ses nouvelles relations
était arrivé sans son matériel de « passeur de vie »
sans c’est l’inverse
si vous voyez ce que je veux dire
le rain coat

and
co
alors ce petit benêt disait :
« vous savez, je suis marié cela ne risque rien »

Il avait une tête de gros baigneur
On lui aurait donné le bon dieu sans confession

C’est vrai que maintenant on a le droit de communier sans se confesser
Eh ! Bé, bé ,dis donc
la lourdeur des âmes qui montent au ciel
Avec ses confessions qui ne passent que par soit même

Enfin bref
la Kâlina n'a pas rechigné
au moment de la grande vitesse commence à gagner
la piste
çà s'affole à bord
la Kâlina espiègle,
il ne s'en était pas rendu compte trop obnubilé
par son cadrant solaire
la montée du « Popol dans sonTourmalet de viande raidillon »

Kâlina avec sa voix de negro spiritualos :
« prends ton caoutchouc Kerido
Lui
Quoi ?
A non tu es une femme bien,

Kâlina
oui
à quel prix ?
Vingt huit ans sous cellophane !
Il en a fallu des bras de fer .De grincements de s -----déjà sur la voie

C’est aussi compliqué que de faire manger un petit garçon compliqué rester au stade sadique anale c’est eux qui tiennent le château , le chapeau ou le bouchon ;
Il faudrait éduqué les mères avec leur garçon de toutes les nationalités .
On retrouve beaucoup de choses , là .

ALORS ELLE DIT NON
Kâlina
la pharmacie n'est pas loin !

Lui
oui mais j'ai pas le temps .

Kâlina
Moi, non plus
J’aurai pas le temps d'aller chez le toubib
et de m'avaler les cachets tous les jours
de faire trembler mes amis
de me sentir vilaine, pestiférée . . .

Jamais sortir sans elles, les reines, the rain coats !

Lui
Oui, mais ma femme, si elle tombe dessus !

Kâlina :
Tu as qu'à faire un trou dans le jardin comme le chien
qui cache son os
et pour te repérer dans le noir
tu plantes un rosier à sa droite et une ellébore à sa gauche .

Lui
Pourquoi ?

Kâlina
Pour pouvoir y aller les yeux fermer , les chercher
quand tu « siestes » ailleurs qu'avec Bobonita
et t’es sur qu’elle ne plantera pas des soucis dessus
Ni vue ni connu .
Hichcoqk le réalisateur,dans un film pour cacher un cadavre dans le désert,
il avait planté un rosier dessus ….

C'est quand même triste de devoir encore expliquer cela !
Cet homme avait 59 ans .
C’est arrivé « Du côté de chez vous »
pas plus tard que la semaine dernière
chez notre belle Kâlina .

Il y a quand « m’aime » des femmes qui sont consentantes
depuis temps,
il devrait savoir la mettre
les camoufler chez lui … .

Géraldine me raconte une autre
Lui, il, « Modoux » a trouvé la solution ? il donne son sang, ainsi il est rassuré tous les mois . Et il coure 30 jours sans risque .
Pourtant il est architecte ? il devrait en savoir un rayon sur la probabilité , la résistance des matériaux
et du virus.
Il est père de trois fils dont deux adolescents !

Désolée, j'ai 4 petites filles des adorables amies, amis,
j'aimerai bien que des pères et des grands-pères commencent par s'éduquer ainsi ils auront la bonne parole pour leurs ados.
Dans le grand silence de l’adolescence , c’est de communication à inconscient que cela se fait , si le père n’est pas net, çà se transmet ainsi les négligences ;
Aujourd’hui, c’est impératif , nous devons tous le savoir .

Que cela se parle encore à la table ? le dimanche où Tout le monde est rassemblé . Au risque du malaise avant le Paris Brest ou le Saint Honoré.

Que cela serve à quelque chose les jours où l’on n’est pas avec ses maîtresses .

Comme çà chacun en prendra bonne graine, et protégera les générations à venir .

L’autre jour, Gyslaine me dit qu’elle avait trouvé longs cheveux jaunes sur le costume anthracite de son cher Epoux

À la fin de la semaine, il lui demande sa ration conjugale.
Gyslaine lui tend le rain coat .
Son mari bien dans toutes ses coutures,

Lui
Çà t’excite ?
« C’est ce que tes idées nouvelles avec ton bridge ».

Gyslaine
Chéri , afin de ne pas te poser de questions sur tes réunions
voyage d'affaire, article de dernières minutes :
justement au bridge, nous venons de découvrir le sida d'une de nos amies joueuses.
Cette femme est la fidélité même.
C'est son mari qui lui a passé.

MAIS JUSTE CONTINUONS A REVER CAR CELA N'ARRIVE

Pas chez nous, nous avons confiance, nous sommes dans la conscience.

Nous ne sortons pas sans nos arbalètes,
et qu’avec des Chevaliers des temps modernes
avec leur Haulme,
comme le Chevalier à la peau de tigre
et le Chevalier du Rhinocéros à la corne d’or

C’est bébête .

Voici venir les giboulées de mars, la fête des Femmes et la Sainte Françoise
FINISSONS SUR LA BLUE NOTE
L’ami Pablo Néruda l’Ode à la beauté nue

Oda a la belle desnuda
Con casto corazón,
con ojos puros, te celebro, belleza,
reteniendo la sangre
para que surja y siga la línea, tu contorno,
para que te acuestes a mi oda
como en tierra de bosques o de espuma,
en aroma terrestre o en música marina.


Bella desnuda,
igual tus pies arqueados
por un antiguo golpe de viento o del sonido
que tus orejas, caracolas mínimas
del espléndido mar americano.
Iguales son tus pechos de paralela plenitud,
colmados por la luz de la vida.
Iguales son volando tus párpados de trigo
que descubren o cierran
dos países profundos en tus ojos.


La línea que tu espalda ha dividido en pálidas regiones
se pierde y surge en dos tersas mitades de manzana,
y sigue separando tu hermosura en dos columnas
de oro quemado, de alabastro fino,
a perderse en tus pies como en dos uvas,
desde donde otra vez arde y se eleva
el árbol doble de tu simetría,
fuego florido, candelabro abierto,
turgente fruta erguida
sobre el pacto del mar y de la tierra.


Tu cuerpo, en qué materia,
ágata, cuarzo, trigo,
se plasmó, fue subiendo
como el pan se levanta
de la temperatura
y señaló colinas
plateadas,
valles de un solo pétalo, dulzuras
de profundo terciopelo,
hasta quedar cuajada
la fina y firme forma femenina?


No sólo es luz que cae sobre el mundo
lo que alarga en tu cuerpo
su nieve sofocada,
sino que se desprende
de ti la claridad como si fueras
encendida por dentro.


Debajo de tu piel vive la luna.
Ode à une Beauté Nue
Avec un coeur chaste
Avec des yeux purs je célèbre ta beauté
Tenant la bride du sang
De sorte qu'il puisse jaillir et tracer ton contour
Où tu es couchée dans mon Ode
Comme dans une terre de forêts ou dans la vague déferlante
Dans le terreau aromatique, ou dans la musique de la mer


Beauté nue
Également beaux tes pieds
Cambrés par le tapement originel du vent ou du son
Tes yeux, légers coquillages
De la splendide mer américaine
Tes seins de plénitude égale
Faite de lumière vivante
Tes paupières de blé qui battent
Qui révèlent ou recèlent
Les deux profonds pays de tes yeux


La ligne que tes épaules ont divisée en pales régions
Se perd et se marie dans les compactes moitiés d'une pomme
Continue pour trancher ta beauté en deux colonnes
D'or brun, de pur albâtre
Pour se perdre en les deux grappes de tes pieds
Où connaît un regain ton arbre double et symétrique,
Et s'élève feu en fleur, lustre ouvert
Un fruit qui se gonfle
Au dessus du pacte de la mer et de la terre




De quelle matière
Agate, quartz, blé,
Ton corps est-il fait?
Enflant comme pain au four
Pour signaler argentées des collines
Le clivage d'un seul pétale
Suaves fruits d'un velours profond
Jusqu'à demeurée seule
Etonnée
La délicate et ferme forme féminine




Ce n'est pas seulement la lumière qui tombe sur le monde
et se répand à l'intérieur de ton corps
Et déjà s'étouffe
Sous tant de clarté
Prenant congé de toi
Comme si tu étais en feu à l'intérieur


La lune vit dans le dessin de ta peau


Pablo Neruda
Version française par: Gilles de Seze©
***
Ode to a Beautiful Nude
With a chaste heart
With pure eyes I celebrate your beauty
Holding the leash of blood
So that it might leap out and trace your outline
Where you lie down in my Ode
As in a land of forests or in surf
In aromatic loam, or in sea music


Beautiful nude
Equally beautiful your feet
Arched by primeval tap of wind or sound
Your ears, small shells
Of the splendid American sea
Your breasts of level plentitude
Fulfilled by living light
Your flying eyelids of wheat
Revealing or enclosing
The two deep countries of your eyes


The line your shoulders have divided into pale regions
Loses itself and blends into the compact halves of an apple
Continues separating your beauty down into two columns of
Burnished gold
Fine alabaster
To sink into the two grapes of your feet
Where your twin symmetrical tree burns again and rises
Flowering fire
Open chandelier
A swelling fruit
Over the pact of sea and earth


From what materials
Agate?
Quartz?
Wheat?
Did your body come together?
Swelling like baking bread to signal silvered hills
The cleavage of one petal
Sweet fruits of a deep velvet
Until alone remained
Astonished
The fine and firm feminine form


It is not only light that falls over the world spreading inside your body
Yet suffocate itself
So much is clarity
Taking its leave of you
As if you were on fire within


The moon lives in the lining of your skin


Pablo Neruda
***

vendredi 19 février 2010

Ah vastness of pines ! Bon week end






avec la poésie de Pablo Néruda
POUR CHUCHOTER DANS LES OREILLES DE VOS CHERIES

Ah vastedad de pinos, rumor de olas quebrándose,
lento juego de luces, campana solitaria,
crepúsculo cayendo en tus ojos, muñeca,
caracola terrestre, en ti la tierra canta!


En ti los ríos cantan y mi alma en ellos huye
como tú lo desees y hacia donde tú quieras.
Márcame mi camino en tu arco de esperanza
y soltaré en delirio mi bandada de flechas.


En torno a mí estoy viendo tu cintura de niebla
y tu silencio acosa mis horas perseguidas,
y eres tú con tus brazos de piedra transparente
donde mis besos anclan y mi húmeda ansia anida.


Ah tu voz misteriosa que el amor tiñe y dobla
en el atardecer resonante y muriendo!
Así en horas profundas sobre los campos he visto
doblarse las espigas en la boca del viento.


Immensité des pins, rumeur brisée des vagues,
contre le crépuscule et ses vieilles hélices
crépuscule tombant sur tes yeux de poupée,
coquillage terrestre, en toi la terre chante!


En toi chantent les fleuves et sur eux fuit mon âme
comme tu le désires et vers où tu le veux.
Trace-moi le chemin sur ton arc d'espérance
que je lâche en délire une volée de flèches.

Je vois autour de moi ta ceinture de brume,
mes heures poursuivies traquées par ton silence,
c'est en toi, en tes bras de pierre transparente
que mes baisers se sont ancrés, au nid de mon désir humide.


Ah! ta voix de mystère que teinte et plie l'amour
au soir retentissant et qui tombe en mourant!
Ainsi à l'heure sombre ai-je vu dans les champs
se plier les épis sous la bouche du vent.

Ah vastness of pines, murmur of waves breaking,
slow play of lights, solitary bell,
twilight falling in your eyes, toy doll,
earth-shell, inw hom the earth sings!


In you the rivers sing and my soul flees in them
as you desire, and you send it where you will.
Aim my road on your bow of hope
and in a frenzy I will free my flock of arrows.


On all sides I see your waist of fog,
and your silence hunts down my afflicted hours;
my kisses anchor, and my moist desire nests
in you with your arms of transparent stone.


Ah your mysterious voice that love tolls and darkens
in the resonant and dying evening!
Thus in deep hours I have seen, over the fields,
the ears of wheat tolling in the mouth of the wind.