lundi 15 mars 2010

Roberto Arlt écrivain argentin voyage au bout del'enfer


ce tableau préparait ce voyage


petit voyage
au bout de l'enfer
alors je vais méditer sur le flux et le reflux

Roberto Arlt écrivain argentin.
Les thèmes qu'il développe annoncent ceux de l'œuvre dans son ... Durant les dix dernières années de sa vie, Arlt ne cessera de décrire les abîmes de l'être humain asservi à
Fils d'un émigrant prussien et d'une mère italienne, Roberto Godofredo Christophersen Arlt est né le 2 avril 1900 à Buenos Aires dans le quartier de Flores. Il meurt le 26 juillet 1942 d'une crise cardiaque à Buenos Aires.

Son premier roman, El juguete rabioso (Le Jouet enragé, 1926) marque la naissance de la littérature urbaine argentine. Les thèmes qu’il développe annoncent ceux de l’œuvre dans son ensemble : la ville inhumaine, le sens du travail, l’aliénation.

Dès le début des années 1930, Arlt se réclame des écrivains professionnels, mais répudie pourtant à la fois la « grande littérature », la critique, ainsi que la préciosité du groupe de Florida (dont le chef de file est Borges) : sa volonté d’authenticité, d’enracinement de la fiction dans l’histoire, le lie implicitement au groupe de Boedo, progressiste et partisan du réalisme.

Los Siete locos (Les Sept fous, 1929) et Los Lanzallamas (Les Lance-flammes, 1931), forment un diptyque considéré comme son chef-d’œuvre, et consomment définitivement la rupture avec la littérature du moment. Leur histoire (la quête de bonheur d’un humilié, et sa rencontre avec une étonnante galerie de marginaux) est simple, mais clame avec violence la nécessité de la libération par l’action, dans le contexte trouble de l’Argentine des années 1930, sous une forme à la fois radicalement novatrice (violence stylistique, usage du « lunfardo » - la langue populaire de Buenos Aires) et déroutante (interruptions fréquentes de la trame narrative, longues dérives métaphysiques).

Durant les dix dernières années de sa vie, Arlt ne cessera de décrire les abîmes de l’être humain asservi à la ville, tout en explorant de nouveaux territoires (le fantastique, l’exotisme orientaliste – inspiré de ses voyages en Afrique…) et de nouveaux genres – le théâtre par exemple, qu’il renouvellera avec autant d’exaltation que le roman.

Le Jouet enragé - El juguete rabioso (1926)
Les Sept fous - Los siete locos (1929)
Les Lance-flammes - Los lanzallamas (1931)
La Danse du Feu - El amor brujo (1933)
Un Terrible Voyage - Viaje terrible. Relato inedito (1941)
Recueil de nouvelles [modifier]
Le Petit Bossu - El jorobadito (1933)
L'éleveur de Gorilles - El criador de gorilas (1933)

Passage mystique


"Ma chair a des senteurs d'automne/
J'essaie de déchiffrer le temps/
Avec mon visage tout entier jaillissant/

Comme oracle sourdant d'invisibles fissures".

Poème de la douleur, de l'enfant perdu, Passage mystique de la poétesse grecque Maria Lampadaridou-Pothou va au-delà de la plainte pour rejoindre un chant étoilé où sont conviés les abîmes de l'être, et les signes, fussent-ils funestes, du destin: anges, lieux et sensations.

La notion de mystique est exploitée ici avec justesse. Elle témoigne d'un pouvoir d'invocation rare où se mêlent les religions grecque et chrétienne, où le sacrifice, l'extase et la prière affirment le don du poète dans sa capacité à fonder par l'expérience du regard les conditions du mysticisme : rechercher les signes terrestres d'un monde invisible, ouvrir des brèches pour pénétrer l'âme du monde. Ce poème d'une ferveur brûlante redéfinit par sa perfection formelle l'objet de la poésie : incarner sa présence par la magie du verbe.

Le Temps qu'il fait
Traduit du grec par Jacques Lacarrière
66 pages, 65 FF

1 commentaire:

  1. I соuldn’t refгain from cοmmеntіng.
    Eхceptionаlly wеll written!

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