mardi 4 juin 2013

nouvelle 2 3éme partie du fragment 4 : "D'un nombril à un autre , au cratère"

pour des raisons de futurs éditions
je ne peux laisser longtemps l'intégralité
si vous souhaitez 
faites le moi savoir sur mon mail 
lamangou@yahoo.fr





Le lendemain la charrette revint là. Tout le personnel vint voir les métamorphoses d’Ovide de la chambre aux aquarelles 26-27. De quel coup de Trafalgar  la Señorita Mercédès allait-elle encore se débattre ?



Absence .......
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Pour Mercédès Dolorès no comment.


La visite de midi des internes, la découvrant assise dans le grand fauteuil devant ses trois boites d’aquarelles annonce la sortie pour le lendemain. Alors pas l’heure de se perdre sur un terrain qui sera toujours miné avec  rareté d’ exception : le contre point de leur clé en si bémol*. Programme de marche : toutes les heures même s’il pleut comme vaches qui pissent comme l’on dit dans le pays de Señorita Mercédès.

La charrette est là. Recevons les amis de L’invisible. Il font penser  à señora Mercédès quand elle travaillait aux urgences du CHR de Bordeaux à ses familles gitanes qui avaient eu un blessé . Elles campaient dans les couloirs ne quittaient l’hôpital qu’avec leur blessé ou leur mort. A la longue elle connaissait bien leur communauté, parfois elle leur portait de l’eau ou allait s’asseoir avec eux quand elle attendait entre deux brancards. Cela la touchait beaucoup de voir tant de solidarité , de soutien chez ces gentes du voyages.



La Mother est là, elle fait sourire señora Mercédès, elle l’observe, elle lui a pardonné il y a tellement longtemps, elle a encore envie de dévider son sac des noirs désirs.

La Mother se cache, elle aurait pu glisser sous les lames du plancher, elle aurait fait tout fantôme qu’elle était :
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- Tu as dit juste ....
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La Señorita Mercédès
« J’ai vu , entendu, supporté. Je me suis toujours exprimée, au plus juste. Comment faire autrement quand l’on est responsable ....µ
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le métier de psycho –pédagogue que j’exerçais,  et heureusement mes amis de l’époque étaient les contrôleurs - tous des docteurs des bleus de l’âme - de mes actes et mes paroles. ....
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Ah 20 ans, on ressemble un peu à la patte qui nous a dressé, à trente l’être a pris la route à soi, après  c’est ce que l’on a choisi de mieux pour soi, l’on se Ressemble.

Là,  dans ce pli là, dans du béton armé : c’est coulé.  Regard fixé sur la ligne pourtant douce des Vosges et de ses intérêts. ....
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La mère tout en l’écoutant a sortie un baquet de goyaves et après avoir ouvert son opinel, elle les découpe comme elle faisait ses œufs nénuphars, les jours de fête.

Le père de la Mother : Pépé Pierre Alexis agite doucement des grappes de glycines. Ça embaume la chambre au delà de l’odeur de Coquette creusant les zones d’air de la goyave.



La dame Gatheron, surveillante générale  de l’internat  de señorita Mercédès attache une balancelle au dessus du lit , y installe une petite poupée de chiffon, balance la nacelle.
- «  Rappelle-toi  tu as reçu peu de courrier de tout ton internat,....
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...
...Cela ne t’a pas empêché d’être Majore de ta promo, bien au contraire.

Vous devriez être déjà passé outre mer, ‘sourires partagés avec La Señorita Mercédès’. ....
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...
...nourrissez vous de ces pivoines roses comme vos belles joues roses, votre couleur  préférée.

Vous êtes si prés de sortir de votre métier de volcanologue  ...
...

que cela se corse à devenir aussi complexe que de passer dans le chat d’une aiguille, vous le voulez depuis toujours, alors je sais que vous trouverez.  ....
...aimer sur une autre onde.

 Bonne convalescence Señora Mercédès. »

La charrette  des fantômes reprit la route beurdique beurdoque pour  l’ascenseur des brancards.

 Leila arriva avec sa soupe de champignons,  sa purée, son morceau de poisson, le yaourt et la compote.


Señora Mercédès
«  Ma prairie, au regain, les Attila sont passés, l’herbe a repoussé mon regain, finito leur rengaine »


Leila
« Je ne comprends pas tout ce que vous me dites, vos mots me bercent mon bébé aussi dans mon ventre. C’est beaucoup doux que pas un mot du tout, c’est de plus en plus fréquent, ne vous privez pas de mots avec moi Señora Mercédès. »

Fin du fragment 4


* si bémol.les accords du diable  

Demain le prologue


 bonne lecture et je vous embrasse
Mappemonde Frankie

4 commentaires:

  1. Bonjour Frankie
    toujours aussi fort et remuant les tripes tes mots entendus, sous-tendus, très tendus.
    je trouve la conclusion de Leila particulièrement magnifique et essentielle "vos mots me bercent mon bébé aussi dans mon ventre. C’est beaucoup doux que pas un mot du tout, c’est de plus en plus fréquent, ne vous privez pas de mots avec moi Señora Mercédès. »

    je t'embrasse Mappemonde Frankie

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  2. La senora Mercedes est bien contente, finie la pluie comme vache qui... PLEURE,voyons Frankie ! :))

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  3. Ta roulotte nous emmène sur les chemins secrets de ta vie.
    Laisse les Attila s'en aller et laisse toi aller.
    L'herbe repousse plus rose dans ton cœur, c'est fou mais c'est normal.
    Je t'embrasse bien fort Mappemonde.
    Belle nuit

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  4. Sénora Mercédes merci de partager avec nous ces moments de vie. Bisous.

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