mardi 7 janvier 2014

Parmentier de Pépère Pain



Parmentier de Pépère Pain


Dans les mains de sa fille bien aimée

Acheter 1 kilo et demi de plates côtes

Pendant que vous regardez votre programme tv du soir
Çà cuit.
Vous avez mis le plate cote dans le fait tout sur la cuisinière ou l’autre chauffage



Et pendant que çà se revient,   que  la viande rôtie
Vous épluchez un oignon dans lequel vous plantez trois clous de Girofle
Une dizaine de gousses d’ail déshabillées
Un bouquet de thym frais, du romarin, de la sauge, trois feuilles de laurier.

Au fur et à mesure que cela s’épluche, vous mettez dans le fait tout .
Les aromatiques mignardises donnent plus de leur fragrance quand elles reviennent  avec la viande qui dore que noyées dans l’eau.  Froide de préférence pour que la viande comme les légumes ne ferment pas leurs écoutilles en les échaudant.

Vous rajoutez un demi-pied de céleri avec même le vert des feuillages.
Trois beaux poireaux avec un peu de leur vert
Le reste vous le garder pour faire un farci d’hiver



Et vous pouvez tranquillement prendre et voire votre programme. Hier je regardais mon couple de feuilleton préféré - je crois que si on me donnait à choisir : je dirai les deux , mais pas ensemble.
Castel-Becket
 sur la deux  tous les lundis en prime

Quand je suis passée sur ARTE pour voir un dernier Kirozawa extra  j’ai tourné avec un de ses acteurs fétiches, les femmes pleuraient beaucoup mais j’ai découvert un boléro de Ravel se défilant sur un plan séquence avec une instrumentation  avec quelques  instruments japonais c’était fabuleux.
Bref
Je suis allée couper sous le pot au feu.



Au matin, après le petit déjeuner
 vous faites l’opération dégraissage,
 c’est fastoche
 avec écumoire
 vous détachez l’épaisse
 couche de gras du bœuf,
vous égouttez bien 
les poireaux et le céleri 
et les morceaux de viande :
 vous  les prenez un à un comme le combat d’Horace et des trois Curiace : un à un, et, vous dégraissez à nouveau 



D’un côté vous classez les beaux morceaux de viande pour le service du soir pot au feu 
 et les morceaux bien persillés d’adiposité
 vous  êtes bien  ;
exigence couteau de cuisine
 ou scalpel et en petits morceaux 
 vous les mettez en attente
 dans une jarre de terre.

Vous épluchez des carottes une bonne livre, un rutabaga, un navet jaune et un navet violet et blanc , vous les  faites cuire dans le bouillon   que vous avez récupéré dégraissé.



Vous épluchez des échalotes grises :
 cette échalote a un sucre  subtile par rapport à l’autre échalote ,  retirer les robes successives  c'est une joie  pour un oeil plein d’imagination car nous sommes vraiment en une présence sculpturale 
j’imagine bien l’œil de notre photographe nationale Giné et son art de nous sortir de si belle matière…, Le Josette et ses haïkus, Solange et ses pastels, et mimi du sud de nous sortir une belle recette de sa cordelière bleue



Ces échalotes enfin épluchées vous les couper en tranche ,et les faites revenir  dans une poêle avec un frison d’huile d’olive première pression. 
 Une fois qu’elles ont rissolée,
 incorporer à sa cuisson les dés de plates côtes qui feront la viande de votre Parmentier.

Par ailleurs, moi qui ne cuisine jamais salé  là, je rajoute la fleur de sel  exceptionnellement.  La fleur de sel  Guérande  avec le bœuf  qui revient avec les échalotes rend de la grâce pour le palais à la viande bouillie : elle   lâche ses chiens  pardon ses sucs avec le sel.



Vous avez prépare à coté une demi tête de céleri rave et 8 patates, bien épluchez sans les laver pour préserver leur amidon  pour une belle adhérence  pommes de terre- céleri. . Une fois cuits vous les moulinez ; dans un petit mouliné métallique à l’ancienne et ajoutez lait semi écrémé , une noix de beurre , vous râpez de la muscade.





Dans la terrine de terre :
Une couche de purée
Une couche de viande et une couche purée.
Avec la fourchette vous faites des vagues , vous passez au grill du four.

Servir avec salade  moitié concombre qui a dégorgé de son eau au préalable et  une endive , des lanières d’oignon violet.

La cloche de ma dernière vache sonne,
 je m’appelle pour me mettre à table. 
Servi avec un bol du bouillon  fini le
Parmentier de  mon Pépère Pain
.

Bon appétit.

et je vous embrasse très fort 
j'ai beaucoup apprécié vous vos petits mots pour la nouveau  née Françoise..  elle est fière de ces marraines  fées de la blogosphére...

çà valait un bon parmentier . Non !



16 commentaires:

  1. Je viens fêter ton deuxième jour autour de ce parmentier goûteux comme jamais Frankie
    te voilà maintenant en plus écrivain de recette savoureuse
    gros bisous

    Vous qui ici passez
    le parmentier de Frankie
    vous régalera

    RépondreSupprimer
  2. Bien reçu ton message sur mon blog... Editions L'épure dans le 14°?
    Sur canalblog tu peux m'écrire en direct ...
    Ta recette m'apparaît savoureuse et les photos professionnelles.
    @ bientôt.
    Evelyne

    RépondreSupprimer
  3. Merci pour cette recette et surtout - surtout ! - pour sa poétique rédaction.
    Une recette de cuisine doit être aussi savoureuse à lire qu’à manger – chose qu’hélas ! Marmiton.com a totalement oublié.
    Pour se remémorer la chose, la recette des tartelettes amandines dans Cyrano (http://delicesdepapier.blogspot.fr/2006/05/les-tartelettes-amandine-de-ragueneau.html) - et celle de votre parmentier, chère Frankie.
    Je vous embrasse
    Jean-Pierre
    .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. je ne connais cette recette mais je ne saurai tarder d'aller m'y régaler de lecture et de leur exécution culinaire...
      d'ailleurs c'est pour cela que rarement je cuisne avec livre car ceal m'affole de rigueur obsetionnelel rigide. sauf pour la patisserie où du moins dans mes débuts je lis et compose à partir de leur base...
      belle journée cher jean pierre.

      Supprimer
  4. Y a pas à dire, la cuisine vue par toi devient pittoresque !
    Pardonne mon éloignement.
    Je te souhaite une bonne année parmentière, bisous.

    RépondreSupprimer
  5. Quelles complications - mais ce doit être un délice!
    Chère Frankie, quand je pluche les échalotes, je ne photographie pas : je pleure! Je ne supporte ni l'oignon, ni l’échalote - au goût, à l'odeur. Pourtant quelle beauté!
    Bonne journée, amicalement

    RépondreSupprimer
  6. Mais quelle recette Frankie tu nous as dénichée là !!! Tout un savoir-faire avec plein de graines de patience !
    Merci, je me régale d'avance !
    GROS BECS tout doux !

    RépondreSupprimer
  7. Elle est super Frankie,ta recette de parmentier. C'est exactement ça, c'est comme cela que c'est bon avec les restes du pot au feu et j'aime tellement ce plat que je fait parfois cuire de la viande rien que pour pouvoir me faire un parmentier.
    Pas de bon parmentier sans rissolage, pour ma part je mets aussi un poignée de persil.
    Et puis quelle poésie dans ce texte ! Il manque juste la photo finale du plat pour nous faire un peu saliver ! C'est cruel.
    Je veux bien sortir une recette de ma cordelière bleue mais en ce moment j'ai la flemme de faire des photos lorsque je cuisine.
    Je t'embrasse bien fort ma Frankie.
    Belle journée

    RépondreSupprimer
  8. Je suis trop flemmarde, bah! un bon sandwich au jambon- beurre --pain frais...

    RépondreSupprimer
  9. C'est une recette préparée avec beaucoup d'amour, moi après toutes ces années je n'aime plus tellement cuisiner, mais il faut bien manger.

    RépondreSupprimer
  10. Moi qui n'en fait jamais, tu me mets l'eau à la bouche, mais pas que.... Ta recette si poétiquement expliquée me ravit le coeur et l'esprit. C'est ça l'art de la gastronomie !

    RépondreSupprimer
  11. Comme Mireille, parfois je fais cuire une viande au bouillon juste pour pouvoir élaborer un vrai parmentier, et le goût est alors sans pareil ! Saupoudré d'une poudre poétique dorée comme la votre chère Frankie, cela confine au chef d'oeuvre culinaire... Encore ! Encore !

    RépondreSupprimer
  12. Hé Frankie ! Chère Frankie, je le dis tout bas, idée que les autres n'entendent pas, on ne sait jamais n'est-ce pas ? Je disais donc, je vous dis tout bas... NON MAIS ÇA VA PAS ???

    OK OK OK je me calme… faut pas que je m'énerve, si j'avais un coeur je pourrais être en danger. En passant, comme ça, voilà le secret de la longévité cardiaque : ne pas avoir de coeur. Et je suis tout un sans-coeur.

    Où en étais-je ? Ah oui. Je voulais dire, c'est effrayant de faire la cuisine en travaillant aussi fort, c'est pas chrétien. Remarquez, je voudrais bien goûter, mais ça c'est un autre problème, je suis un peu loin dans le moment.

    Je vous envie de savoir faire si bien à manger. Je sais faire moi aussi, mais absolument rien d'aussi compliqué. Moi c'est plus simple. Moins bon aussi, pour sûr. Mais tout de même mangeable quand je m'y mets, ce qui arrive de temps à autre.

    Ne le dites à personne toujours, mais ce soir nous recevons un couple de bons amis. Châteauneuf-du-pape 2001 à la clef. Je sais, châteauneuf-du-pape c'est presque commun, mais un Charbonnière 2001 c'est un vrai poème pour le nez et le palais, juré !

    À la prochaine... :-)

    RépondreSupprimer
  13. Ah ça dites, Frankie, je me relis... je suis longuet quelque peu, et peut-être un peu sauté après tout. Vive la vie, et à la bonne vôtre.

    RépondreSupprimer
  14. merci mes bons amis d'avoir si joliment réagi à mon bon parmentier et dans la journée je vous envoie un petit texte sur le dessert est servi j'étais un peu très occupé , un vacherie avec un gros lache m'a pris trop la tête et bon en debut de l'année je n'avais pas envie de vous faire partager cette degueulasserie ... gros bisous

    RépondreSupprimer