mardi 4 mars 2014

« Sol-Soledad », villes perlières, Molène, Villes des Cendres.



« Sol-Soledad », villes perlières, Molène, Villes des Cendres.

Les crieurs de la ville avaient prévenu de l’arrivée de la voyageuse au long court. Une ribambelle de jeunes moines avec des flûtes à rimer avec le vent ouvraient la route à Fredida Leika pour la propriété royale.
Un repas avait été préparé et servi sur la terrasse : la voute lactée était la défunte de l’Éminence. Quelques convives, le roi Marcus et Fredida : les légumes épicés d’herbes et de cardamone accompagnés les rôtisseries de porc avec du Raz el Mool.
Le roi Marcus
Fredida Leika racontez moi  l’au-delà de mon Empire que je connais comme mon chapelet avec  ses richesses, ses faiblesses.
Fredida Leika
Roi Marcus, j’ai vu, j’ai  traversé une ville à l’ombre de la terre,  une ville construite qu’avec des miroiteries,  des verres cathédraux et du fer blanc de boites de conserve. Un pays où il y fait très froid. Le rare jour de soleil permettait la réflexion de la chaleur.  Les chants s’élevaient de chaque lieu de la ville,  en chœur les montagnes renvoyaient  leurs échos. Les jours sans soleil,  il y avait «  le gardeur de soleil ».   Il avait pour mission de retenir la note majeure du dernier chant .Chaque jour d’ombre, en bicyclette,  il redonnait la note : sur le marché,  dans les églises, dans les coures d’école.  Les gens devaient  chanter les mélodies du jour de soleil. Ainsi fait par hasard, c’était devenu un rite dans cette ville. Leur drapeau était une portée avec les  notes de musique sauf le « si » : le son du diable. Cette note était interdite dans la cité. Ainsi ils avaient inventé ce nouveau mode de combustion, de résistance au froid. Et très cher Roi Marcus quand nous quittâmes « Sol –Soledad » nous pouvions avoir la migraine pendant quelques jours. Nous supportions à peine le bruit des sabots de nos ânes sur la rocaille, les rideaux de bambous dans le léger zéphire, le dé- tassage et tassage des coquilles d’huîtres des villes perlières.
Les entremets étaient la dégustation de vins rares et enivrants


suite demain 
auteure Françoise Frankie Pain La Mangou
sous la direction de Julie Desff

pendant que sous la Loire, les écoliers sont en vacances je me  propose de vous emmener en voyage
pour ravir un peu l’esprit chagrin de notre ami Roger le québéquois et  tout simplement  prendre 
l'oie de Gulliver

et pendant deux jours encore 
et si l'idée vous en dit : "mettez vous y" , je ferai le lien vers vos blogs

pas de photos
les deux Photos de Frankie

un sourire d'une chanteuse de la "ville à l'ombre de la terre"
à demain  "les villes perlières". 

5 commentaires:

  1. tu ressembles dans cette photo à giulietta masina dans 'la strada'! bisou

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  2. Noueuse de foulards, noueuse de mots, talentueuse dans les deux domaines... J'attends avec impatience la suite!
    Bonne journée!

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  3. Commentaire enrichi de la suite. Formidable comme vous tordez les mots, comme vous les poussez à sortir de leur frontière, à être meilleurs. Cette douce violence leur donne ce cachet qui n'appartient qu'à vous ma Frankie.

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