mercredi 5 mars 2014

« Sol-Soledad », villes perlières, Molène, Villes des Cendres. (suite )2

suite


« Sol-Soledad », villes perlières, Molène, Villes des Cendres.
 



Le roi Marcus

.Fredida Leika racontez moi encore.  Sous votre voix,  vos découvertes,  vous m’offrez l’Empire d’ Alexandre. Il  n’a jamais cessé ses conquêtes de territoires nouveaux même dans l’heure et demi avant sa mort : il fermentait encore quelques projets. Votre voix Fredida Leika me les porte en mes mains,  sans le désavantage de chevaucher, de guerroyer, de tuer. Ainsi   cette Prospérité que  vous m’offrez de vos mots, je peux  jouir des miens, de mon peuple et respecter la magnificence de la vie humaine.



Fredida Leika

Alors, des villes perlières quelques mots.

Un jour un homme  avait découvert le joyau que portait en ses lèvres l’huitre. La nouvelle s’était répandue. Comme  pour la ruée vers l’or  , il se formata des villes autour de ces mers , avec les matériaux sous la main. Un architecte de génie avait eu vent de l’affaire, il adorait créer avec ce que possédaient la terre. Là c’était des déserts. Il construit des cubes maison avec les coquilles des perlières. Comme dans ses zones il y avait peu de végétation que les vents pouvaient souffler très fort, les rues étaient étroites et tournées en angle droit afin que le vent ne s’engouffre en grande ampleur  et qu’il se prenne le mur sans trop d’élan. Ca sentait la marée partout. Quelques femmes préparaient les repas et les portaient en bord de mer,  un bordel c’était érigé  pour détendre et rendre performant les plongeurs. Les gens là bas avaient la couleur irisée des huitres, des  verts, des  bleutés, des écrus.  Les yeux étaient comme des boutons de nacre. (Rires de l’assemblée) J’avais visité une île Molène au large de la        Bretagne  où tous les gens étaient verts aussi couleur des produits locaux. Verts Algues et crabes verts. Ils ne mangeaient que çà. Dans cette île un unique café avec un disque rayé : « Il est mort Jacques, jamais  il ne  reviendra». Sur un perchoir dans la terrasse vitrée  à vue imprenable  sur les algues et les crabes verts,  un perroquet brésilien battait régulièrement des ailes.

Françoise Frankie Pain La Mangou
sous la direction de Julie Desff.




bon thé
à demain pour la fin

5 commentaires:

  1. De vraies perles ces gens qui sont verts...qu'ils le restent longtemps !

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  2. Où tu m'emmènes, dis? Pauvre perroquet, si loin de son vert natal!

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  3. Pauvre perroquet il devait être bien dépaysé.

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  4. Je ne sais pas comment va se terminer cette histoire mais je préfère le bleu de la mer moi !
    Alors oui pour les bleutés, et les écrus.
    Et j'espère que le perroquet brésilien de Molène avait aussi des ailes bleues.
    Je trouve que ton style a changé mais peut-être est-ce une halu, je fatigue en ce moment.
    Je t'embrasse bien fort ma Frankie.
    Belle soirée

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    1. monstyle n'a pas changé , c'est le sujet qui appelle à d'autres fondements . je vais te faire des bisous chez toi

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