mercredi 26 mai 2021

Un château en Espagne où l'on lave le linge qu'une fois l'an (Arrabal)

 

J’ai décroché de ma promesse d’écriture à Ma chère hématologue.

 18 versions.

Je transformais au fur et à mesure.  j’ai envoyé des petites pistes sans réponses. J’avais besoin de repaires surtout dans une période où l’hôpital etait très secoué par la tempête des différentes phases du « tsunamque » coranivus, et tous les carambolages découlant sur tous les services et le personnel et les têtes chercheuses et diagnostiquantes.

Mais face à la possibilité de refaire un Hôpital de Jour impossible

pour réapprendre le Béaba de la montée des marches. Par exemple qui vous donnes la possibilité de prendre le train, d’aller chez votre ostéopathe qui sait bien vous requinquer, l’accuponcture. Basique mes chers et ce n’est pas le Basique de la 2 où l’on entend les nouveautés musicaux.

Le lendemain de la consultation, je prie avec mon staff cérébrale de clore le chemin de ce roman : « surgir le pire » , « Guérir c’est s’appelé Cayenne »,, « Purger le pire ».

La tonalité de la distance , de l’impersonnel afin de confier le plus intime,  être la narratrice de cette femme déaboutie, abandonnée , dézinguée de la charpente

A reconstruire, la guerrière du Piranhas Alliens car quand on est « seuule » c’est ce qu’il préfère et comme me disait un jour Bernard Giraudoux un de mes collègues, grand acteur - comédien avec qui régulièrement je méditais.

 Il me dit , oui/ yes repondis-je nous sommes dans le même convoi/ es-tu seule ou accompagnée / Seule/ Alors bats toi comme une forcenée, tu fais partie des premiéres à partir.

Nous nous embrassâmes très chaleureusement. Je le remerciais grandement de ce conseil.

Chaque jour à tout, je faisais face. Je remplaçais les larmes par les rires, je me déroutais moi-même

Ce qui était le rejet systématique, comme une fleur carnivore , où le faciés d’une exploitation. Je voyais le personnel éreinté. J’entendais les talons hauts de la docteur chef  clapotaient rythmiquement le sol du couloir avec toujours son ordinateur sur l’avant bras. Beauté et sourires permanent ou visage d’effacement. C’était la grande mode dans cet établissement de rééducation.

Mon personnage s’appelait Abigaël, et son compagnon un jour est venu s’installer discrètement dans sa salle de bain , le perroquet Palmares . Ce qui me permettait d’introduire du dialogue, de la provocation, de la complicité taquine pour les deux.

 De plus je l’avais acheté  à la salle des ventes, prés du Palace et Max Linder. Personne n’en voulait. Un euros. C’était un fabuleux bavard. Il avait écouté tous les gueuloirs de Flaubert. Quand le silence leur arrivait à leur nombrils, il émettait des morceaux entiers  de « La tentation de saint Antoine », surtout pas «  Emma Bovary » situation non comparable à notre héroïne Abigaël de La Mangou.

Alors à la nouvel de pas D’Hôpitaux de jour. Deux mois trois si c’est du luxe. Je pourrai gambader même plus qu’avant.

An arrêtant et prévenant bien sur La dame Docteur qui m’avait fait promettre « on vous sauve de là et vous nous écrivez un roman.

 

Le cancer était d’élipandé, mais ses saccages ciments dans du grillage, greffe de l’os plaque de zing et compagnie et sublime prothèse du genou. Et bien rien d’acquis par là ne la marche certes. Mais avec de la marche, limité à un accompagnement quand on n’a plus aucune visite c’est triste. Quand je me rappelle le nombre de personnes qui partait et revenaient en Hôpital de jour….

Le Professeur Genest très grand orthopédiste  que j’ai servi à Bordeaux à Pellegrin serait très mal de constater ce résultat.

Et pourtant je sens un potentialité de progresser un Hôpital de jour avec piscine et accompagnateur siege pour la mettre à la baille…

Trouvez pour moi je donnerai des spectacles de contes, je ferai faire  mon jeu les voies de oies sauvages que j’ai inventé tout en écrivant : je me suis soigner avec  j’ai pu tenir 2 ans et 7 mois d’exclusion quasi systématique……

Je suis partante. Et bougez vos relations. Ya une issue. Je n’ai pas le blé pour la trouver mais il y a une issue. Et j’ai encore la securité sociale

Ps je corrige en plusieurs fois car toutes les imprimantes acheter , on ne m’a vendu que des nénette qui ne font pas leurs boulots.

Les abus de pouvoir pleuvent sur les handicapés…

Lire le dernier livre de Gérard Depardieu sur la vieillesse.

 

De frankie

Ile de Gorée


 

Ma zétte ma zezette. No anderstand.

Il fallait trouvé la solution.

Alors avant de me mettre  à la quête achetant de velo, contacté des coachs etc. , organiser la Manche sur le week end.

Quand on a bossé comme une folle toute une vie jamais de vacance, car mon désir était grand.

J’ai fermé les yeux pour ne pas pleurer , j’ai vu tous mes mots sur des fils à linge dans le tour d’un château en Espagne une vison que j’avais eu en lisant dans les années 7O, un roman d’Arrabal.

Toutes mes pages pines à linge faisant un labyrinthe autour de mon château en Espagne. Quand le vent soufflait nous entendions Abigaêl chanté et geindre, le perroquet Palmariés poussait de cris dans tous les sens et la pluie venant : c’était mes larmes d’encres, de sang et mon rêve d’ancres encore là . Les mots s’effaçaient. Des oiseaux curieux venaient se nourrir  de ce caviar , truffes ou trompettes de la mort.

8 jours plus tard. Il ne restait que des trognons de papiers sous les épingles à linge de bois blanc et des épingles plastique de toutes les couleurs des roses layettes, ainsi que des bleus. les les couleurs de tropiques les épingles avec les papiers de toutes sortes des emballages de gâteaux ou de boites de médicaments….

Abigaël prend à son tout la plume narrative pour ses petits mots  sorte de petite « chronoques ». Même, si une lectrice  parle « d’autoroute ».

Et momentanément tout çà se rejoint sous le titre R4. Comme les Quatre route… 0 lire dans le roman R1.

 Frankie Pain de La Mangou

Droits d'auteurs reservés

 

R4

5 commentaires:

  1. Écrire est une excellente thérapie, Abigaël et Palmarès doivent avoir beaucoup à nous raconter...
    Bises.

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  2. une chronique réaliste de l'hôpital déshumanisé... du vécu Frankie l'abandon des relations de la connivence, haut les coeurs les malades vous vous soignez seuls dans le désert hospitalier
    Bravo pour cette écriture thérapeutique à suivre

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  3. merci mes dames, j'entends des échos;
    heureusement j'ai toujours la plume et l'encrier vec moi. Reondre à une commande c'est plus delicat stopper votre roman en corurs pour repondre à de l'indecis et en plus de la douleureuss à afronter le probléme de la traduction se posesur les exigence : l'humour. de l'humour je n'en ai pas fait un métier et à chaque concours je me suis étaler lécher le plancher en plus le dernier coaching en date c'était pour ruquier, il en connait un rayon, et c'est drôle pour les grosses têtes avant j'avais auditionné. et l'on m'avait repondu vous ées trop paul Valerienne...
    Etre un desproges , une thomas bernhard. trop nihiliste pour ecrire ainsi et y survivre...
    merci cehéres lectrices...

    les choses s'éclairent petits à petits , et c'est bon.

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  4. les mots parfois on les découvre comme à marée basse en ramassant des rigadeaux ou ptêt des palourdes.
    Bisous Frankie
    " La vie elle doit s'ouvrir comme des volets et se refermer comme un livre. Elle doit claquer dans le vent frais contre les murs connement immobiles. Aspirer les parfums tout emmêlés des songes ratés et des matins qui promettent trop. Se prendre les pieds dans l'horizon et se blottir au pied des choses. A coups de jets d'eau dans les rues sales rafistoler nos petits peut-être. Elle doit courir sur les trébuches de l'encre et les embuche de l'ombre. Corner les coins; Marquer les pages. Rester posée longtemps tout près des lits tatoués par les formes de nos corps endormis. Dessiner les saisons et les petits promesses. Gribouiller le néant. Toucher nos maladresses. Toujours donner autre chose que ce qu'on en attend. Laisser passer la lumière. Laisser venir la nuit. Se refermer comme des volets et s'ouvrir comme un livre. "
    Thomas Vinau

    "Que chaque phraze soit pour ainsi dire teinte et légèrement imbibée." Joseph Joubert

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  5. Mon très cher Jean Jacques
    Quelle joie de te lire ici.
    Ce que nous nous offre est un grand cadeau d’aîné généreux et vigoureux dans tes choix/ c’est une petite mine d’or de perles cicatricielles où chaque fragments de phrases te fait grandir et participe à la mise à l’eau d’une carlingue encore de guingois.
    Merci Jean Jacques.
    Et pour ceux qui ne t’ont encore visité comme tu nous donnes bien le rebond de ton style. Ce style là chez lui.Allez voyager entre des fragmets ses images de la mer marée haute ou basse et ses extrait de musique…..

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