samedi 10 août 2013

Instantanée de la semaine : un jour sans appareil


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 le jour où l'on sort sans son parapluie c'est là qu'il pleut à fondre, c'est pareil avec l'appareil photo quand il n'est pas là !


 Sans mon appareil photo,  cette semaine ayant la tête dans l’administratif.

Çà me pompe toute mon énergie , il y a des résultats ;

La vie sans appareil à continuer à faire ses prouesses et que de photos inscrites  que dans ma peau .

Imaginez votre chère bloggeuse faisant son marché à la Réunion enfin marché de la Réunion.

On dirait que dans sa nuit elle  a pris un avion et il  s’est posé dans un pays  qui ne se nomme. 
Je m’assois au soleil question de reposer mes chers genoux, - ils digèrent mal avec mon grand âge mes années d’alpiniste et de championne d’escrime, et de danses sur les scènes de France et d’Europe. Ils se vengent sur la mémère en l’obligeant régulièrement à s’asseoir. Mais qu’importe nous jouissons du paysage humains qui nous entourent.- Là une très belle plante de femme me fait signe " venir m’asseoir sur un banc à l’ombre avec elle",  j’opine d'un oui de  tête ,  passe, dépose mon grand caddie déjà bien obèse de légumes. 
Et après l’achat du poisson, je reviens . La belle dame à la poitrine protubérante aux yeux fournaise verte - le rayon vert-, au sourire endiablé de maline - coquine, avait hélé ses copines russes. Nous ne parlions pas la langue des unes et des autres  mais avec les mains, nous avons tenue l’agora. 
Elles ont toutes les trois pris des photos, elles n’ont tenu paroles de me les envoyer. 
Regret d’avoir été trop précautionneuse.
  Imaginez des belles joues aux pommettes bien hautes. des yeux plissés de sourires, un collier de perles noires en plastique bisoutés d’angles,  plus angles, montées en triangle comme un tissage couvrant toute une poitrine.
 Des parleuses  ou causeuses avec les mains et nous avons devisé le monde par mains ininterrompues. 
Nos ponctuations étaient nos éclats de rires. Et les gens qui commençaient à nous entourer tant l’image était belle à voir. 
Je m’imaginais au cours d’un de mes voyages à l’Est d'Helsinki à la frontière russe  où dans les 
saunats sur le bord des lacs,  les femmes Finlandaises et russes jouer à rallonger l’eau sur les pierres brulantes et nous nous tapotions avec les  branches de boulots blancs, en suffoquant, avant d'être précipitée dans  le lac sous des éclats de rires à faire trembler les montagnes s'il y en avait là bas. Heureusement,  non.



 Et, dans l’air, partout alentour, des grills ou barbecues nous transportant  la fête de l’Aïd dans les narines.  On se sentait en Afrique,  on avait envie de s’attabler, de partager, de fêter avec eux et elles la fin du ramadan.
 L' Invitation n’a pas trainée.
 Sur le chemin de retour du marché :
 palabres avec une saint Louisienne et sa Pitt bull  Athena, bâtarde labrador  adorable qui,  elles aussi les narines retroussées pensaient à sa capitale du Sénégal : Saint louis. 
  50 mètres plus loin,  les ouvriers des ascenseurs  faisaient grillées des merguez et me voyant  passer m’ont invitée à fêter avec eux la fin du ramadan.
 Et quel régal du palais , après les narines excitées…

Dans une grande assiette,  une voisine m’avait déposé religieusement les gâteaux de fêtes sur la marche devant la porte de mon atelier.

Un jour sans appareil quand même !

J’espère que ces quelques mots vous traduiront des images qui auraient du être là.
 D’où mon recours au magazine n°1 et à un coin cher de mon atelier n°2.





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Les amis de la petite dernière née de la famille ainsi qu'une des chèvres du Marquis de l'Orée en arrière plan

Dans ma liste des blogs amis.

Le doudou « Hérissonne » de Bellemana « p'tit Homs » et sa ballerine cherida.... la serviette de mon cher Pays Basque pour être en Harmonie avec la façade d'une maison d'Espelette (photographier dans un magasine de mon atelier) et ses chers piments si bons en vue : fleurs de façades et bons : les jouvenceaux de bonne cuisine de piperades pour accompagner les poulets en grains grimpeurs des collines et des vallons qui font que nous nous se pâmons quand nous  les dégustons.
et je vous embrasse très fort, merci de vos visites pendant cette panne.
 photo d'Alfonso
le dernier arrivé sur ma liste d'amis du blog la main et il a changé son fond popur écrire c'est lumineux ouf ! 

et si vous souhaitez voir les autres instantanées pour Armarita,  cliquez sur le lien



 

13 commentaires:

  1. Coucou Frankie, à défaut d'admirer les photos que tu n'as pas prises... il est toujours très agréable de te lire !
    Bisous ma belle et bon week end

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  2. Coucou Frankie ! Même sans photo, je t'ai bien imaginée partager des rires avec tes dames russes, une merguez avec les ouvriers, un sourire avec la maîtresse du labrador/pitbull. Tu as vraiment le chic pour les rencontres. C'est un bonheur.
    Gros bisous à toi :-)

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  3. Bonsoir ma Frankie.
    En pause mais je ne te loupe pas.
    Tu as raison ce n'est pas parce que on n'a pas de photos qu'il faut se taire.
    Et puis comme tu racontes si bien, on imagine et on sent l'odeur des merguez grillées passer par le clavier.
    Je t'embrasse bien fort Mappemonde.
    Belle soirée

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    1. joyeuse de voir ta petite chatte dans ma page de commentaires. ce fut une belle surprise que de te voir afficher. j'espère que tes vacances en ta maison se passe comme tu le souhaites et que tu nous as préparé par dtes ballades et par tes mets de bonnes reprises de tes billets . gros bisous

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  4. Ton billet est très photographique... Les images on se les fait dans la tête :-)
    GROS BECS Frankie

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  5. Il n'y avait que toi qui pouvait créer la photo virtuelle de la semaine, en nous racontant ce qui aurait pu y figurer. Merci de ta participation et continue à nous enchanter.

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    1. oui, culottée la nénette mais je ne pouvais pas ne pas c'était vraiment ce jour là l'instantanée . oui. c'est bien nommée , je t'embrasse.

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  6. merci chére amie d'armarita et aRMARITA?

    DE VOS MOTS ET D4AVOIR VOYAGER PAR SES CLICH2S ? JE VOUS EMBRASSE FORT SUR MON COEUR

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  7. Au lieu d' "espelette", j'avais d'abord lu "esperluette" sur la façade.
    Bravo aussi pour votre beau texte chez le Marquis,
    Catherine

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    1. ma chère catherine merci de votre venue, je viens de lire quelques uns de vos propos chez le marquis , vous vous lancez courageusement dans la mélée du rugby des philosphes nihilistes ! c'est un Oxymore . c'est courageux.
      j'ai mis du temps à répondre à la grande phrase du marquis comme mon mode d'expression n'est pas "l'esperluette" ou l'experte en la luette, c'était complexe , mais vous emblez bien nager dans leurs eaux.
      moi je n'y pourrai souvent au risque de me perdre , car ils ont les peids bien ancrés, ce qui n'est pas mon cas.
      soyez bien ancrée
      . sachez que vous serez toujours la bienvenue sur ce blog. je vous embrasse chaleureusement.

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  8. Merci chère Duchesse Frankie, je suis très sensible à vos mots bienveillants et imagés, toujours venant d'un "ailleurs" bien à vous, vivant et chaleureux, à nul autre pareil.
    Je m'aventure ici ou là dans le jeu des commentaires, sans toujours savoir de quoi il retourne, mais j'aime bien prendre ce petit "risque" là.
    J'ai vu sur votre étagère "l'innommable", et aussi dans vos commentaires tout le bien que vous pensez de Samuel Beckett, je vais m'empresser de lire ce livre, pour ne pas être "en reste".
    C'est ça aussi que j'aime bien chez vous, chez le Marquis et les autres, c'est que ça rend "curieux" de tout.
    A bientôt, noble dame,
    Catherine

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  9. Ton écriture a créé l'image, et ce fut un voyage fastueux!
    Merci!

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  10. je suis au coin de la rue pour écrire normalement ce soir, je devrais editér le 4eme episode
    gros bisous et merci de votre visite

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