vendredi 9 mai 2014

eldorado de l'autre 4 : "Elle n'y Croyait "



Eldorado de l’autre 4
 
photo frankie
Elle n’y croyait

Sur elle ne m’attendait plus.

Séquestré sur le chemin de Compostelle, au rocher de Roland de Roncevaux.
Il y a des êtres qui inscrivent tout sur un trajet historique.
Trouvé le secret  d’un arrêt subit n’est pas une mince affaire, après les élections d’Abidjan j’étais à tordre dans l’autre sens. Cela fut fait  et pas par ce que je croyais.

La magie  de la rencontre. Cela nous remet du jeu  entre nous et la réalité. Un polichinelle inconnu trace sa place en nous à l’instant même où notre cœur bat la chamade.

Si elle n’était pas à son atelier des Estérelles, elle serait à son atelier 125 rue du chemin vert.sur la coure intérieure dans son bocal écriture. Ses lunettes rondes rouges en face d’un homme tonsuré sur sa feuille blanche. Sur le mur qui jouxte l’atelier des réparations : un extincteur. Elle le mate comme un crucifie dans une chapelle romane sur la ligne d’énergie de la source.

D’où naissent les trouvailles de ses textes? Ca me fascine même si je sais que jamais elle ne sera nommée à l’académie française. Et pourtant avec ses mots nous flirtons avec la résurgence de l’inconscient, petite fille de Duras qu’elle lisait en 75 sans rien comprendre mais en avait fait son bréviaire : « Les parleuses ». Elle avait même crée sa confrérie  dans un bled du pays basque. Revenons à nos moutons - j’en ai vu chez mon chauffeur, plus que je n’en avais pas vu dans ma vie d’ambassades et en meilleure mine que ceux du Sahel-.

Dans le puits de jour un mobile sur tiges de bambou très fines  qui portent des cercles à la circonférence pleine d’une subtance blanche transparente qu’elle observe aussi. Comme des soucoupes volantes : la maman  soucoupe, l’ainée, la cadette et le bébé. A les voir bougées dans l’espace, nous pourrions nous trouver dans une maison sous la mer : le meilleur caisson de protection   après un lâché de bombe atomique. - Des paranos « richichique » y avaient pensé  et même confié des projets de constructions à des architectes, Youri l’ami de Finlande avait été contacté.- Et les soucoupes volantes ne sont ni plus ni moins qu’une famille de méduses partant faire chabat avec la famille Méduse du rocher d’à côté.

 photo Frankie


 Je suis en scaphandre, mon aimée sa table d’écriture sur une nappe de poissons rouges. Peut-être m’écrit-elle une lettre d’amour ? A coucher prés d’elle la nuit, après nos conjugaisons bavardes - que j’adore- j'ai l'empreinte de plus en plus sa plume. Mes malles diplomatiques explosent ; si loin du protocole épistolier des lourds dossiers de politique extérieure.
 .Ouf !  J’ai fini mes missions.
 
Être loin de "l’autres", rencontrés tard dans nos vies, nos temps séparés me rendent en  un « ado-dingue ».

A travers la fenêtre de son bocal, elle vient de m’apercevoir .  Elle sort avec une petite bouteille d’eau,  elle me désigne le grand canapé cuir rouge dernier design d’un divan de psy. «  J' emplie la fiole d'eau, je m’’éclipse  jusqu’à 19h 45 » . Illuminé son visage.  Un sourire de petite fille ayant tombé pile devant le père noël. Elle n’y croyait plus.

 auteure FFPLM
(frankie)
Droit de reproduction réservé





L’eldorado de l’autre

4(bis)



 Je viens d’avoir 18 ans et je fais le voyage entre Lyon et Nice, dans un vieux train à compartiment. J’ouvre  la fenêtre du couloir pour apercevoir les couleurs jaune ocre des montagnes de l’Estérel. Il est 19 heures, c’est l’heure idéale, le ciel rougeoie à c’t’heure. Les tac-tac-tac du train sont là pour rassurer, pour rythmer les courbes de la voie ferrée. La joie aussi de se savoir attendu par ma petite amie qui sera là, à 22 heures, sur e quai, impatiente comme moi.

Auteur Gilles  Martin

De l’atelier de l’Hajat 
Saison la CaseMajore
la p'etite Rockette 
125 rue du chemin vert

 photo Frankie
photo Frankie
  le bras de Gilles Martin
l'instantané d'Armarita : la fête du 1er mai en gréce
pour mon inspiration d'un texte à moitié écrit
instantanée de la semaine dernière
 photo Frankie
photo Frankie
 après lecture  texte 
les 4 ages 
sur une photo du blog à Josette
dans la cachette à Josette
à relire "son papi  dans le metro"
je mets les références ce soir

la coach écriture

bonne lecture de votre petit feuilleton
 d'Eldorado de l'autre

et merci à Gilles martin de nous avoir offert un de ses textes.

et à demain  pour l'instantanée

 

4 commentaires:

  1. Frankie qui pense,
    Frankie qui rit, jolie mappemonde universelle !

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  2. Quel voyage à travers le temps et l'espace belle Frankie. Quand je te lis je suis entourbillonnée de visions et de sensations...
    Tiens j'ai aperçu le vieil homme dans le métro va t il aussi te raconter sa vie...Lundi la photo était celle d' un bonheur mais une grande ombre se trouvait au premier plan... lundi prochaine sera celle de souvenirs plus perso !
    je t'embrasse Frankie et à demain pour la photo.

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  3. tout le plaisir est pour moi!
    tendrement,
    Gilles M

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    1. cher gilles martin merci de votre visite et de votre présence sur ce blog à la prochaine

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