dimanche 3 août 2014

Carnet d’aout 14






 foto frankie
 Mon grand maitre de Théâtre Monsieur Jean Darnel
 au Théâtre de l'Atelier 
 quand il était content de mon travail il m'appelait : sa Brioche  lui ne supportait pas que je l'appelle Maître alors je l'appelais Big Brother



 For « le souffle long » mes tablettes de buis , le livre à venir


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On se fourvoie en voulant donner,  transmettre ce que l’on a reçu de rare

 ou

 ce que l’on ne nous a pas donné.

 Nous  aimerions  l'offrir à l’autre, lui éviter tous ses carambolages contre soi même et par conséquent s’offrir à la pâture des hyènes qui nous croisent à ce moment là.

A le faire : on  insulte,  on  traite à vie de dément(e),   on dénie même notre présence,  on nous  en veut.



Ce n’est que vers la fin quand, après cette méchanceté répétitive, (et qui iront jusqu’à notre tombeau : c’est le sceau de la pierre angulaire chez certaine famille peut-être toute), que l’on s’en rend compte.



On met du temps à comprendre que ce n’est pas à nous que l’on s’adresse.



 Pour les ancrages professionnels plus vite nous  réagissons – mauvais objet, contre transfert négatif, deuil pédagogique ou artistique- et on quitte la route pour prendre la notre en main.



Le point  de murissement, le point de non retour.
tristement dans le creux de la main comme un trognon de pomme ou un petit lapin mort né.

La « coclision » : si bien dit par Christian Bobin :« Elle [l'attente] nous apprend que l'amour est impossible et que, devant l'impossible, on ne peut réussir ni échouer, seulement maintenir le désir assez pur pour n'être défait par rien. »



Le travail est fini : de nos devoirs, nos transmissions, ect…bastring d’un idéale, d’une éthique,le désir pour l'autre de transmettre

et tralala soin de soin.



Prendre sa vie en main,  être notre Sentinelle, à l’essentiel. La route de l’accès au symbolique, est si dure à tracer, à tenir, à poursuivre, tant de bénéfices secondaires  sont plus alléchants. Qu’est ce que la réussite ?    Bobin « C'est quoi, réussir sa vie, sinon cela, cet entêtement d'une enfance, cette fidélité simple: ne jamais aller plus loin que ce qui vous enchante à ce jour, à cette heure. »

Nous avons trouvez notre chemin de Damas.
de soi à soie

Planton,   lâchez le garde à vous !
    Plantons de salsifis !

                                                                   FFPLM
Frankie Brioche

* Tous droits réservés *


* Tous droits réservés *
very goog sun in this day.
Lovely riding  friends
Frankie Map'monde 

foto frankie 

3 commentaires:

  1. Une sagesse encore loin d'être universelle!
    Petite brioche, c'est gentil et joli! Très tendre aussi...
    Bon début de semaine!

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. Merci Gine de ton commentaire, cette sagesse à quelque chose d'universelle et fort heureusement parle qu'à je l’espère à seulement un bon tiers de personnes, cela, ne peut avoir accès à ceux nez , nés dans la baignoire dorée, qui ont eu une vie tracée en bourgeoisie linaire , ou vivre tranquillement, dans un dénis léger (comme un sorbet au lieu de la glace à la crème )des choses compliquées repousser à l'entrée de leur vie ou juste quelques questions à la fin d'un repas bien arrosée : « alors raconte –nous » sauver de justesse la personne ainsi appelée – si elle se raconte c’est pour avancer dans la résolution du mystère des bleus de l’âme et pourquoi simplement……. et, non pour divertir l’assemblée avec le « kouglof », la crème anglaise, le Monbazillac.
      J'écris pour tous les enfants et adultes qui furent sans place, à part celle de bouc émissaire d'une famille. Ce travail harassant, long se faire pour qu'un jour ils puissent rencontrer la résilience pour leur paix.
      Oui, je suis heureuse que ce ne soit universelle que pour ceux là et un marquage pour ceux qui un jour seront touchés, la vie se raconte jusqu'à la mort et il y a des portes à connaitre qui peuvent atténuer les peines magistrales.

      Je suis ravie que Brioche sonne gentil et joli. Et quand je l'entends si la première fois, j'ai fait la grimace, le sourire a pris très vite le dessus.

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