mercredi 30 novembre 2016

Rencontre avec ingrid Thobois

suite et fin de ce texte de novembre   de cette sublime rencontre dans la Galerie Animalière du 15 eme avec Ingrid Thobois et les autres participants à cet atelier d'écriture.

Quand Ingrid Thobois aura édité sur son blog les textes nés de sa direction artistique, je mettrai le lien de son site
si vous n'y êtes pas encore allés

ainsi si vous ne connaissez pas cette écrivain Ingrid Thobois je vous encourage à faire la route pour ses lignes et livres.

Vous comprendrez pourquoi j'ai eu tant de désir de cette  rencontre et d'écrire sous sa direction artistique.


Voici la fin  de cette aventure de Novembre. Vous inquiétez pas il y en aura d'autres.






aux dents de la Rivière,  Aux cornes du Marigot,



*
Fanny la sculpteure. Elle rêve.
« Le corps aspiré par la glaise mouvante du marigot. En face d’elle un rhinocéros aux petits yeux fripés, épuisés. Il est effrayé comme-elle. Un charognard les observe, il dégage un fusil d’un nid de branches, le lance à Fanny, il dit : « tire entre ses yeux ; la porte du jardin aux fruits guérisseurs de Galhia del Mensor te sera ouverte ».
Fanny tire en l’air. La charge d’adrénaline produit par la détonation aide le rhinocéros à se dégager des sables mouvants, il la rafle en surgissant de l’eau avec sa corne l’accroche  par son short flotteur vert prairie.
Ainsi liés l’un  à l’autre aux pas de charge, ils traversent la savane jusqu’au fleuve Sénégal. Le rhinocéros nage. Fanny se dégage.
Fanny s’échoue sur la plage. Rhinocéros en fait de même. »
Son amie l’actrice Joséphine vient lui tenir courage dans sa Gironde. Elle continue  son rôle sur la Rivière Dordogne. Elle se repose dans sa bicoque des vignes. La grande dame a baissé son niveau d’eau, alors l’équipe de tournage fait du repérage pour d’autres décors. Elle a préparé pour  Fanny sa pèche à la vermée de grosses anguilles. Dans le champ, elles sont  attablées avec un château Margot, elles trinquent  au cours de la dégustation de la matelote.
Joséphine : aux dents de la rivière !
Fanny : aux cornes du marigot ! (un temps) Nous devrions  jeuner et faire silence, avant la dernière mise  à la glaise.
Joséphine : C’est idiot, ma chérie, tu tiens les choses. Converser. Converser.
Il n’y a pas de génération spontanée.
Ce que tu ne sais pas, te seras donné. Des derniers bouts de tes doigts  tu passes de la glaise au bronze. (Un temps )  Maître Cappelli  est le meilleur fondeur que tu puisses trouver. Vogue encore à la corne de ton rhinocéros.
De Frankie Map’s Monde
*
Sous la Direction Artistique d’Ingrid Thobois

Droits réservés

e rhinocéros de Nuremberg
par mon ami photographe Francis Azemard

 le fleuve Sénégal
 par Nodge le cochon vérin Dionisos de Fanny
 rêve de Rivière de Nodge
 phtographie à Nuremberg de Durer par Francis Azemard mon ami Photographe
Nogde



et  de ce texte un rêve eveille de Fanny me fut donné

alors vous le recevrez demain ou aprés demain sous la direction artistique de Frankie  Map's Monde.
un  bébé ou une ramification toujours aprés les grandes rencontres .



et vous retrouverez le deuxième texte sous la direction artistique d'Ingrid Thobois pendant les vancances de Noêl




je vous souhaite une bonne fin de journée .
Pleine de soleil à Paris.

4 commentaires:

  1. beaucoup de fleuves, de rivières d'anguilles et de "rhinoféroces" Frankie je suis par intermittence en ce moment ne recevant plus toutes les notifications...je reviendrai lire les pages en attente dès que possible la tête libre.
    Bel atelier que celui que tu as choisit

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  2. Nous sommes tous des rhinocéros !

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  3. Nous sommes dimanche 4 décembre, jour de la conférence sur la biodiversité : mettons côte à côte les deux images que vous publiez chère Frankie : le rhinocéros de Dürer et le rhinocéros blanc de Nuremberg.
    Voyez le premier, en pleine puissance, paraissant caparaçonné de plaques d’acier nécessaires non pour le protéger, mais pour contenir l’énergie qui est en lui. Et maintenant le second, blanc, comme délavé, allongé sur le pavé parce que ses pattes ne peuvent plus le soutenir – n’y a-t-il pas là une représentation de la nature que nous avons produite après des siècles de surexploitation ?
    Et si l’espèce humaine évoluait comme ces rhinocéros ? N’en serions-nous pas aujourd’hui au rhinocéros blanc alors que l’humanité à la Dürer n’existerait plus sauf à quelques endroits retirés de la forêt amazonienne ? C’est du moins ce que Rousseau disait il y a fort longtemps…
    C’est à nous de remonter la pente, parce que c’est nous qui l’avons descendue.
    Je vous embrasse chère Frankie
    Jean-Pierre

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  4. Bonsoir Frankie. Tu as beaucoup d'imagination ! Bravo et bonne soirée

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