Le
départ.
Ca
ne finit pas de monter.
-
Papa pourquoi on a tué les poules, les pintades… eux savent, ils voyagent avec.
-Pompon
qu’importe l’âge que nous avons, des choses échappent à notre vision. Nous le
saurons pour le prochain voyage.
Nous
sommes en première. C’est beau, les murs de bois acajou, des glaces comme les
trains français la table de nuit au milieu de la cabine. 4 personnes, une
planche se rabat pour faire la table du jour. Rita est peureuse, elle est
recroquevillée dans un coin. Nous lui installons sa gamelle et son bol d’eau.
Il y a partout des gens dans le couloir, et sur le toit car nous apercevons des
têtes à l’envers par la fenêtre.
Le
train s’ébranle. Le silence de chacun mesurant ‘ le jour et demi’ que nous
allons partager dans ce coffre de voyage.
Sortie
d’Abidjan, ses faubourgs, ses villages mitoyens comme celui de la famille Culot
où nous y étions si souvent invités baptêmes,
enterrements. Ces fêtes çà duraient plus qu’’un jour et demi’.,
grande coupure
lamangou@gmail.com
si vous étes en cours de lecture
-C’est
dur de trouver le subjonctif papa.
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Le
soleil a fait comme
toujours son imprompu, il se brosse même
pas les dents le noir si soudain un ciel négre comme dit maman. Le train
toujours sur les voies. Pas de Bobo en vue
et le soleil se couche une dernière fois. La coque wagon devient
« rongeante » de termites invisibles. Si nous craquons une allumette
l’électricité se verra et fera boum boum.
Les
toilettes sont bouchées.
de Frankie Map's Monde
droits réservés
Sous la direction de Ingrid Thobois
belle mlecture et suite demain
et pleins de grandes petites grandes belles choses
Frankie