lundi 5 février 2018

tablée 2 , suite 4



(Suite 4)
Dans la cheminée ,  tout est maintenu au chaud. La table est dressée. La nappe : le bois de chêne, ses planches apparentes laquées de vernis marin. Serviettes violettes, 7 de table verts, au milieu de la table en pyramides des oranges cloutées à la girofle.
Le premier à emplir la salle à manger : le psychiatre. Il réitaire son charme. Il connait la phrase de Barthes dans son « Fragment du désir amoureux » : « ce matin il n’avait plus son pull over vert et je ne l’aimais plus ». Prudent. Le plus causant de l’équipe, pour les autres toute parole est réservée à leur femme au retour, à leur clientèle pour l’un, l’autre son équipe de pucerons de recherche du labo.
 Il n’y a pas de pingre à moitié, c’est toujours entier hors de ses priorités.
La salle à manger du refuge se baigne de l’effluve de monsieur le psy : du citron de Sienne mélangé à Eucalyptus et Cyprés.

Sur la terrasse du refuge de haute montagne,  sous verrière avec ses essuies neige toujours en danse parallèle comme sous    la musique de Phils Glass musique « on the beach » . La vache brame au clair de la lune, et la chèvre : L’orée.  Elles sont en duo. Leurs mamelles hèlent le secours. L’’écru’ de la Seine à bord de plein  sans délié, le lait de la chair est au bord de l’éclatement. Mama  charge Mascotte et Hampaté  Ba junior de leur délivrance.
 Il y a toujours ceux qui pâtissent d’une tragédie annoncée. Cà  ne risque pas avec eux. Tout sera dans la maitrise du silence : dort en eux la science du pompier : éteindre toute braise. J’oublie que chez les pompiers, certains sont porteur d’un  instinct incendiaire.
Pour se faire pardonner : l’oubli de leur traite, Chèvre et vache Margotte auront le droit de venir manger leur regain avec Nous. Nous avons de la chance, le monte charge fonctionne et il est bien huilé. Pour une fois, il ne nous déclenchera pas d’acouphènes pour huit jours. Et leur rumination remplacera les mastications des mandibules des humains à  la table. Pour l’arpenteur régulier de l’Everest et de l’Himalaya, Allen en aura vue d’autres, il sait, s’être réchauffé de la chaleur animale dans certaines hospitalités.
(Suite 5) A venir
droits reservés 
même si ce sont des premiers jets
Écrit par Françoise Pain 

sous la direction artistique de Frankie Pain





par le manque de traite les animaux ont changé d'apparence...
Ca ne se passe qu'en montagne
rassurez vous
.

Gros bisous
 

5 commentaires:

  1. En effet la chèvre et la vache ont drôlement évolué. On ne dira jamais assez les méfaits du lait. Au pis ne pas aller il caille
    Aïe, aïe , aïe
    (Chanté par Luis Mariano)

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  2. Aie aie aie . oui
    je suis d'accord.
    Je t'embrasse.

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  3. un bref passage à la maison avant de repartir demain
    une lecture d'une traite des épisode de la tablée... tout s'enchaîne de la crue à la salmonelle !
    gros bisous et @ la semaine prochaine Frankie

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  4. si de ta fiévre thyfoïde cela pourrait être le nom d'un receui de nouvelles comme Amok de stéphan Zweig
    quelle bonne agure. bon voyage la grande josette la coup de vent . Bises

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  5. de leila
    @
    Merci :) j'ai hâte de lire...
    Bises
    Leial

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