Heureusement l'on vient me donner un coup de main.
J'ouvre juste mon portable ce matin aux aurores.
Je découvre que le peu de courrier sont des adieux.
de personnes auxquelles j'avais nullement penser à une fin m'accusant du pire, tout ce qu'il y a de peu gracieux.
Ils avaient attendu que je sois kaput pour sortir leur sérénade de la volence , l'extrapolation , du pire comme je disait plus haut et surtout qui n'a rien à voir avec mes médoc et autres choses. C'est impressionnant. La débacle.
Comme quoi quand on romp, on ne nous épargne de rien . c'est vrai que rompre avec quelqu'un qui est hospitalisé depuis au moins 9 bons mois. c'est du gâteau, faiblesse, abandon, peur de beaucoup de chose sauf celle de mourrir.
Du style : "arrête tes antideresseurs"s , je n'en prends pas.
j'ai fait surtout de la sophro et des prières.
Une vieille amie de 20 ans : je suis destructice /
je suis détruite oui, mais pas destructrice ou alors je suis devenue folle et je ne me rends pas compte !
Une cousine qui me dit : mets ton mental en ordre....
dans le monde du travail sur moi , il y a le conscient, le subconsient et l'inconscient.
elle ne m'a pas vue ni appellée depuis 4 ans. mais elle a dejeuné avec ma soeur . ca c'est le gros caca aprés constipation de 5 jours.....
Impressionnant.
Ca vient de sortir
Je pense que me savant faible, çà y va de leur rond de chapeau. OH ! OULALA !
Cela me fait penser à l'oeuvre de Pirandello
Henri 4. Henri 4 sort de sa folie et avec ses serveurs et accompagnateurs il voit le monde à qui il veut offrir sa nouvelle vision du monde , il se rend compte que là où il était il était beaucoup mieux
et il fait signe à sa suite de faire semblant comme lui de revenir su monde qu'il a mis tant de temps à sortir.
je l'ai vu joué au théatre de l'Atelier interprété par Laurent Therzief
C'était merveilleux, la mise en scéne moins.....
voilà à quoi je pense.
Nous sentons comme un remord chez chacun que je n'y sois pas restée que je n'y sois pas restée.
Bref
l'absence est si grande de tous ceux que j'ai aimé, le silence qui a fondu sur moi comme un mosolet
je béguais tellement j'ai peu parlé, je fais beaucoup de fautes d'orthographe, tellement j'ai peu écrit.
Qu'importe! Je suis vivante, avec le désir de le rester.
sans eux
nous ne pouvons construire des échafaudages sur ceux qui ont déjà traversée la Trouille (petite rivière sur un côté d'un champ de bataille prussien)
et qui ont trouvé la meileur opportunité pour me lacher Diable , diablesse que la relation est difficile . A ce point . OUI.
Le monde , mon monde se réinventera au jour le jour comme un cadeau de vie .
Les journées sont bien remplies
je retourne en hôpital de jour pour de la Kiné et de la balnéo trois fois par semaine.
Je vous remercie de vos petis mots et à bientôt de reprendre le blog.
Françoise
Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.