jeudi 17 septembre 2009

Droit d'inventaire



« Le droit d'inventaire »

Le droit d'établir, à propos d'une chose passée, une liste de ce qui en a été positif et ce qui en a été négatif.

Cette formule, avec ce sens moderne, est très récente, puisqu'elle semble n'apparaître qu'à la fin du XXe siècle[1].

Un 'inventaire', c'est une opération qui consiste à dénombrer et énumérer des éléments (dans un stock, une succession...).

Il peut donc parfaitement être découpé en deux parties, l'une comportant des choses positives et d'autres des négatives à propos d'une chose passée.

Il peut être fait par un enfant, à propos du comportement de ses parents à son égard, ou bien, par exemple, par un élu, à propos de ce que lui a laissé son prédécesseur.

S'accorder un droit d'inventaire, c'est s'autoriser à faire un tel constat dans le but, en général, de le partager avec d'autres et, bien souvent, d'être plutôt critique envers ce qu'on juge.[1]

Peut-être a-t-elle été prononcée pour la première fois, de manière largement publique, par Lionel Jospin en 1995 à propos de ce qu'avait fait François Mitterrand en tant que président.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire