Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
samedi 30 juin 2012
vendredi 29 juin 2012
suite de la traversée du grand fleuve
Pépé la Pigoulle
Tiens c’est les dernières fèves.
Mémé Marie louise
Nous voilà une occupation pour la veillée, à la fraiche.
Pépé la Pigoulle
comme tu dis à
couper au couteau la fournaise même pas
un pét de vent.
Mémé Marie louise
La petite s’est transformée en infirmière des « de
trop » dans la portée.
Un canard, un poussin, lapin. Il file un mauvais coton.Sa
mère aurait pu venir quand même .
Pépé la Pigoulle
Tu connais le tempérament de ta fille. Elle a jamais aimé qu’on lui tienne tête et celle – ci à de
qui tenir.
Moi en attendant, le dégel de ces gens là, j’ai invité l’ami de la minoterie à diner ce
soir.
Mémé Marie louise
Elle l’avait interdit.
Interdit
quoi ?
Il s’est occupé de cette petite, ah ! dame : çà mieux que son père !
« toeurjou » fourré café. Jamais là avant
minuit ; et s’il arrivait à trouver la maison . Alors il l’a laissé la
place . et de plus , il a fallu qu’il l’a trompée avec la fille Chamineaux. Ca la Renée l’a su . Elle fut la
première à lui servir comme la tête de Iokanan sur un plateau.
La rivalité entre sœurs depuis toujours. Elle n’a pas
laissé passer.
De l’ami à l’amant,
il n’y a qu’un lit .
Pépé la Pigoulle
Où un tas de foin !
Les chats ne font pas des chiens !
Mémé marie Louise
Qu’est-ce que t’insinue ?
Pépé la Pigoulle
Rien, y a qu’à tendre l’oreille quand on est au cimetière,
dans le silence des morts , la médisances coure entre les cyprès et les tombes
des poilus .
J’ai toujours dit
qu’il fallait renouveler la race , jamais le même taureau , t’as vu nos
bêtes c’est elles qui partent en premier
à la foire aux bestiaux.
Cela a été ma devise ,
ma richesse m’a consolé de certains maux. Et nous c’est la pièce dans la boite quand nous faisons rire nos ressorts.
C’est pieux . Pour ton voyage à Lourdes avec le curé.
Et sur mon cahier de compte ,la pièce , elle est
inscrite.
Tes deux filles dernières, çà ne fait pas le compte .
Mémé Marie louise
Tu sais, je n’ai jamais été réglé comme une tierce ou une
quinte !
Pépé la Pigoulle
Oui , et vos mensonges …
Je suis fatiguée, j’ai mes ours ou les anglais vont
débarquer alors … et après oh ! ce
qu’elles m’ont éreintée
Si on part de là on se trompe.
Moi mon thermomètre : c’est la prairie quand tu as fait bouillir tes draps de culottes et
qu’ils sèchent au vent.. C’est là que je compte , le reste c’est la légende . Notre
pays adore çà les menteries . Des
menteries . Des menteries. Ca devient même un genre. Le vieux conteur d’Aiguillon,
appelle son spectacle comme çà maintenant pour dire que c’est même devenue de l’art de la parole.
Mémé Marie louise
Oui, notre boite est pleine. Je vais aller à lourdes au
prochain voyage et avec l’autre boite
pleine j’irai à l’opéra de Bordeaux j’ai promis à la pétite Monique, la fille à
la Renée.
Pompon ! Pompon ! où es –tu ? Viens donc manger un petit
morceau de tarte pour ton quatre heures.
Pompon arrive avec un petit lapin dans un chiffon et un
biberon dans l’autre main elle vient s’asseoir à la table ou le pépé prenait sa
collation et la mémé qui finissait un ourlet.
nous avons un invité
qui mange avec nous ce soir.
Pompon
Y en a qu’un que je voudrai
et elle ferme ses
lèvres et de grosses larmes coulent sur
ses joues.
Mémé Marie louise
Et si c’était celui là ?
Pompon.
Ah ! Alors la sainte Vierge aurait entendu ma
prière.
Mémé Marie louise
Oui. Ton pépé l’a croisé à la minoterie et il était aussi
triste que toi.
Pompon
Oh merci ! merci !
Allez petit lapin, bois vite ton lait , je dois me faire
belle et présentable ,
Mémé ! J’ai
pas le visage trop fanée , je me sens à l’intérieur comme un coquelicot tout
pâle et froisé quand il sort de son cocon.
Allez bois, bois, petit lapin, bois, bois, petit lapin.
Merci mon bon pépé.
Pépé la Pigoulle à la
grand mère
Faudra pas oublier quand vous vous occuperez des fèves
d’en garder à sécher pour les pions du Nain
Jaune et les galettes de l’Epiphanie : on y pense toujours trop tard… elles
sont parties toutes dans l’estomac… on s’est fait avoir l’an dernier, on a du
en acheter ici c’est la ferme où on a tout.
Pompon
C’est lui, je reconnais son pas.
Mémé Marie louise
Ben ! il est ben bonne heure !
Pompon
Il m’aidera à l’infirmerie , il sait faire quand maman
s’énervait après moi , il l’a laissée pas dire, pas faire , il me prenait dans
ses bras, il me soignait des chiffons froids sur la brulure des claques. Il
l’engueulait. Elle disait qu’elle ne pouvait pas s’en empêcher, c’était plus
fort qu’elle. Ah ! si tu avais été café au lait , si tu avais était café
au lait !...
lui « dieu
merci, dieu l’a protégé , dans mon cœur elle sera toujours ma fille. Toujours .
On frappe à la
petite porte prés du banc de pierre.
Pépé la Pigoulle
Entrez ! entrez donc !
Pompon
Soundiata !
Tiens Mémé prend le bébé
lapin !
Elle s’élance vers
l’employé de la minoterie qui la cueille
et la porte sur son bras.
Employé de la minoterie
Ma petite bisonne Blanche !
cadeau de Garance ma lectrice délicate |
de Frankie p()in de La Mangou
en faisant des confiture d'abricot s et de p^éches plates à peau blanche
et ayant lu la veille une nouvelle de marie Rouannet
pour le conte du vendredi : 7 plume de l'aigle de Luis Et henri Gougaud
Quelques jours plus tard, un matin (nous étions à nouveau au bord de la
rivière), El Chura m’a pris par le bras et m’a soufflé à l’oreille :
- Aujourd’hui tu vas apprendre
son langage. Elle a des choses à te dire.
- Comment apprendre le langage de
l’eau, Chura ?
- Plonge ton visage dedans, et
écoute.
- Mais, Chura, je vais
m’étouffer.
- Cesse de te raconter des
histoires. Fais ce que je te dis.
Il a tourné les talons, et il est parti. Il n’était pas loin de midi.
J’ai hésité à m’agenouiller là, sur la berge de la rivière. Quelqu’un pouvait à
tout instant venir. Je craignais de passer pour un jobard si j’étais surpris à
plonger ma tête dans le courant, le cul en l’air, comme un flamant rose. J’ai
décidé de grimper dans la montagne, où je connaissais un petit lac.
En haut du sentier, l’air était immobile, doux, simple. Je me suis
arrêté. J’ai regardé l’eau, en bas, dans son creux volcanique. Sa lumière s’est
faite aussitôt bienveillante. Un oiseau a piqué vers la surface bleue. L’eau
s’est à peine émue. Je me suis dit : « Elle rit. » Je me suis laissé aller sur
la pente. Mes pas ont réveillé des cailloux, ils sont partis devant en
bondissant les uns par-dessus les autres, pareils à de petits êtres turbulents.
Le soleil était là, suspendu au-dessus de ma tête, à rire lui aussi. Le cœur me
battait fort. J’étais comme un enfant qui va vers un cadeau.
D’un moment, sur le rivage, une sorte de timidité sacrée m’a retenu. Je
craignais de faire du bruit. J’étais seul dans le silence de la montagne. Je
devais accomplir un rite, et je me sentais maladroit. J’ai regardé l’herbe.
Elle m‘a dit : « Va, ce n’est pas grave, c’est un jeu. » Je me suis accroupi,
j’ai pris un grand coup d’air, j’ai enfoncé ma tête dans l’eau, lentement, et
j’ai osé ouvrir les yeux. Le soleil, au fond, caressait le sable, et le sable
scintillait. Des millions d’étoiles, au gré de la houle, naissaient, s’éteignaient,
renaissaient ailleurs. Comme je contemplais cela, je me suis soudain senti
prodigieusement vaste, sans questions, sans espoir, sans peur aucune,
tranquille comme un dieu veillant sur l’univers. L’eau faisait à mes oreilles
une rumeur d’océan. J’ai eu un instant la sensation que des mains amoureuses
palpaient ma figure, mon cou, mon crâne. J’ai relevé la tête. J’ai retrouvé
l’air du jour, le soleil. J’ai vu mon reflet tourmenté par la pluie de
gouttelettes qui retombaient à l’eau. Je n’étais plus qu’un petit homme,
presque rien. Je me suis frotté les yeux. La montagne, le ciel, l’herbe m’ont
paru tout proches, complices, attentifs. J’ai plongé à nouveau et j’ai plongé
encore jusqu’à m’enivrer de cette découverte : au-dedans j’étais un dieu,
au-dehors j’étais un nain. Au-dedans j’étais en paix, au-dehors j’étais en
doute. Je suis redescendu vers le village. El Chura m’attendait devant ma
cabane. Je lui ai raconté ce qui s’était passé. Il m’a dit :
- L’eau est une porte. Le vent,
la pluie, la nuit, la neige, les pierres sont aussi des portes. Par n’importe
laquelle de ces portes tu peux entrer dans la paix.
(Henri Gougaud, Les sept plumes de l’aigle)
Mon résumé :
Luis est réel, il est né à Cordoba de l’union d’Amour d’un blanc et
d’une indienne Quechua. Ce livre c’est son histoire, depuis son enfance
argentine jusqu’à son arrivée à Paris où il vit désormais. Un jour il
rencontre, par un hasard qui n’existe pas, El Chura, gardien des ruines
de Tiahuanaco. El Chura était sorcier, Chaman. Ce livre raconte
l’aventureuse existence et les apprentissages chamaniques de Luis A.
Le Secret de l’Aigle est la suite de l’initiation de Luis…
Mon Avis :
j’ai lu avec passion chaque instant magique et mystérieux de
l’apprentissage de Luis. J’ai parfois cru vivre la même chose, j’ai
parfois eu peur comme lui. J’ai été totalement imprégnée de ses
aventures racontées en toute simplicité avec le coeur.
La plume d’Aigle se mérite et sert de guide à notre spiritualité…les 7 principes du chamanismes |
jeudi 28 juin 2012
mardi 26 juin 2012
prologue de la traversée du grand fleuve premier jet
Elle avait habillé ses deux filles comme pour un
grand jour de fête ainsi qu’elle même. Et, c’était pas un dimanche. Sa plus
petite gigotait dans tous les sens tirant sur la main enfermée, retenue dans
celle de sa mère. Courir après le tracteur, le chauffeur , l’employé de la
minoterie. Il livrait les sacs de sons et d’avoine aux Anzil : les
fermiers de l’autre côté de la rue. L’énervement de la mère est à son comble, la petite prend une claque bruyante. Regard
brulant et désapprobateur de l’employé à la mère. Il fait demi tour avec le
tracteur et la remorque devant les trois statues sur le trottoir de l’île de pâques
à Courçon d’Aunis. La petite ne quitte pas des yeux l’homme du tracteur. Lui dans le regard suppliant
de la petite y voit un horizon infini, le rouge pivoine carminé de la gifle : un soleil
crépusculaire. Les larmes coulent sans bruit. Le bruit retenu par un pansement
de lèvres… Les mâchoires de l’employé
comme des baguettes japonaises, sur la prise d’un petit pois cru… Le tracteur
hors de vue, la mélopée mandingue habille la scène des deux filles et leur mère
,devant la porte sur le trottoir, endimanchées . La petite a les yeux fermés. Elle s’imagine comme chaque
jour sur les genoux de l’employé ou assise sur les planches de la remorque. Le
chant coule en elle comme une cascade d’eau enfin trouvée après une ascension
sous le « Cania » soleil de midi aux Echelles de Saraday. Une autre
gifle et l’ordre de la mère égratigne les tympans
les brouillent, l’extrait du chant : « regarde en haut de la rue de l’école
communale . »
La petite écoute le lointain : les
aboiements, les bidons de lait que l’on lave, le grincement du levier de la
pompe. La mélopée n’est plus qu’en elle. Alors elle lève son museau perdu dans le gonflements de ses joues, elle oscule
le lointain qui était à 20
mètres. Un homme coiffé en arrière, plumes de corbeau,
large front aux sourcils fourrageurs, court en corps , jambes longues, une bouche
qui avait l’habitude d’être cousue, il fixait comme un naufragé la plage : le trottoir , les trois bouées femelles. Habit
blanc, képi de galons rouge, épaulette rouge lavette de chiottes, un paquetage
kaki sur l’épaule. La petite regarde sa mère : elle est bâillante d’un
sourire comme un melon charentais en plein champ, vert sur orange et l’ombre
noire de la crevasse. La grande sœur une main tenue à la jupe froncée de vichy ,carrés rose et blanc, sertie à la
taille d’une ceinture large rouge très serrée, l’autre main activant sous le
nez comme une sévillane un éventail, au moment de l’estocade du taureau . Ce mouchoir est dégoulinant d’eau de Cologne du mont saint Michel et d’eau
bénite de Lourdes.
Le cuir des chaussures couinent à l’approche, une
odeur de tabac froid brun ,froid dévaste le trottoir de la fragrance des pois de
senteurs, des glycines, des capucines. L’homme s’arrête à une distance de bras. Les
yeux marrons abritent une lueur de sourire dans l’auréole glacée. IL mate. Il va
de l’une à l’une, à l’autre, de l’autre à l’une et après l’une. « embrasse
ton père » dit la mère. « C'est çà : mon papa ?...."
. . . .
"Pourquoi il a retiré sa couleur ?"
Très en colèère est la petite qui retient difficilement un cri.
Très en colèère est la petite qui retient difficilement un cri.
Frankie
P()in La Maangou
Sous la direction d’Olivier Apert
résidence Médiathèque Marguerite Duras
bien venue Socoa Luz une infante est née hier àentre 16h30 et 17h
La grammaire intérieure De Nir Bergman - Israël - 2010
DIMANCHE 1 JUILLET 2012 à 10H40
PROJECTION DU FILM
La grammaire intérieure
De Nir Bergman - Israël - 2010
Projection suivie d’un débat
débat animé par : M. Landau, J-J Moscovitz, F. Siksou, V. Micheli-Rechtman, A-M. Houdebine, F. Moscovitz, B. Didier-Hazan...
synopsis : Un quartier de Jérusalem au début des années 60. Aharon Kleinfeld, est un garçon de onze ans, à l’imagination débordante et dont l’esprit aspire au raffinement et à l’art. A l’aube de l’adolescence, par crainte peut-être de devenir comme ses parents, un couple sans affection ni amour, Aharon décide d’arrêter de grandir. Il entreprend alors un voyage intérieur qui l’éloigne chaque jour un peu plus du monde adulte.
avant-propos :"...Tandis que son père casse les murs de l'appartement de la jolie voisine pour qu'elle ait plus d'espace, lui son fils s'enferme dans une valise, un vieux frigidaire en plein champ...pour s'éprouver face à sa solitude préadolescente de 1967 en Israël. À quoi doit-il donc renoncer pour être comme tout le monde et ainsi enfin grandir . Entrer ou pas dans le code social? Va t il faire comme les autres et aller "déjà" vers la mort... Quelle mort? quels morts? où? Comment? En Pologne d'ou ses parents sont natifs. Quel Immense danger le tient en haleine, virginal d'un savoir en voie d'advenir? sexuel freudien et grande Histoire essaient dans sa "grammaire intérieure"- son histoire intime- de rejoindre -sans y arriver - l'histoire de sa famille, le vécu parental charge comme un arbre de vers et de souvenirs qui rongent sans être jamais dits... Écriture filmique lumineuse éclairée pat une œuvre littéraire sans pareille, celle de David Grossman se soumettant au charme d'un cinéaste poète, Nir Bergman qui nous invite à tous le possibles de la création écrite à celles de l'image de cinéma. Ou des psychanalystes d enfants et d'ado de nos jours ne peuvent qu'être en quête d' en dire leur surprise..." J.-J.M.
d'un bord à l'autre [entre cinéma et psychanalyse] & les archives du regard qui bat
Le cinéaste fait œuvre à mettre le regard en scène. Le regard est au cœur de l’œuvre, et non pas extérieur à elle. L’œuvre, pas plus que le regard, ne se consomme.
Qu’est-ce qui, dans une œuvre, regarde chaque spectateur, le rend responsable et le captive ? C’est en posant son regard que l’artiste, faisant évènement, nous donne notre réel à voir.
Organisation : Barbara Didier-Hazan, Nabile Farès, Maria Landau, Françoise Moscovitz, Daniel Friedman, Laura Kofler, Vannina Micheli-Rechtman,
Muriel Prieur, Hélène Godefroy, Anne-Marie Houdebine, Jeanne-Claire Adida, Pierre Smet (Bruxelles), Henri Cohen-Solal (Israël), Jean-Jacques Moscovitz, Fred Siksou. Avec Etoile Cinémas
inscriptions / désinscriptions
dimanche 24 juin 2012
l'ami Roger du Quebec est passé à l'atelier avec Héléne
help : Etre future tata consultation des amis du blog sphéree
Etre
future tata
Si vous avez des témoignages sur l’art ‘être tata sachez que cela me remplirait de joie car loin de moi le désir de faire souffrir un fois de plus un neveu dont on me donne pas la potentialité d’aimer et c’est simple en : deux points voir
merci de vos témoignages
une future tata qui dit non . ne massacrons pas les bébés phoques.
j'ai trop de larmes séches ou fontaines qui s'inscrivent dans ma mémoire pour récidiver
...
alors lumière flash.. tout je prends pour avancer dans mon oui dans mon non
jeudi 21 juin 2012
conte du vendredi
Les Bektachi sont probablement les plus
déconcertants des mystiques musulmans. Fous, drôles, iconoclastes, toujours à
contre-sens des foules ordinaires et des idées reçues, ils sont d’inépuisables
mines à histoires.
En voici un, sur un navire, en compagnie
d’une troupe de pèlerins en voyage vers la Mecque. Survient une tempête. Les
vagues se renvoient le rafiot, qui gémit de partout. Les passagers s’affolent.
- Allah, Allah, s’écrie l’un d’eux, le
front dans le vent rugissant, sauve-nous de la mort et je te sacrifie, à mon
retour sur terre, un couple de moutons !
- Et moi, Allah, braille un deuxième,
une vache et son veau !
- Et moi une chamelle blanche !
Le Bektachi s’avance, brandit le poing
au ciel, hurle dans le fracas des vagues :
- Tiens bon, Allah, tiens bon ! Vas-y,
déchaîne-toi, fais monter les enchères !
(Henri Gougaud, L’Almanach)
il y a ceux qui ne prie que dans l'adversité
certains prieurs me font rire ils croient à la magico phénoménie cela absout tout
si les priéres le paroles et les actes ne se trouvent pas en accord c'est mieux de pisser dans un stradivarius
bisous frankie
mercredi 20 juin 2012
pour les amoureux de Christian Lacroix
pour ceux qui aime Christian La Croix
http://www.evene.fr/celebre/actualite/christian-lacroix-j-aime-quand-on-me-dit-non-la-source-1035904.php
un article qui nous parle de lui
belle journée
http://www.evene.fr/celebre/actualite/christian-lacroix-j-aime-quand-on-me-dit-non-la-source-1035904.php
un article qui nous parle de lui
belle journée
pina Baush ce soir sur arte ne pas ratée
: la chorégraphe qui a révolutionné la danse le cinéma , le théâtre et moi frankie pain.
mon plus beau compliment dans le monde sur la chorégraphie sur fellini
frankie pain est " post modern Pinabaushienne" In challa
En 2008, Pina Bausch, quelques mois avant sa mort, décide de reprendre son fameux spectacle "Kontakthof", non plus avec sa troupe, mais avec des adolescents de 14 à 18 ans qui ne sont jamais montés sur scène.
vendredi 15 juin 2012
feuilleton sur france culture Pedro Pàramo adapté et réalisé par Laure Egoroff
Traduction : Gabriel Iaculli
Adaptation et
réalisation : Laure Egoroff
Musique
originale : Leon Milo
Du lundi au vendredi, du 11 au 22 juin
à 20h30
France
Culture.
Réécoute et podcast : http://www.franceculture.fr/emission-fictions-le-feuilleton
Point de départ du roman
Sur
une route désolée de l’état de Jalisco, au Mexique, un homme avance en
direction d’un village nommé Comala. Il s’appelle Juan Preciado. Il accomplit
une promesse faite à sa mère sur son lit de mort : partir à la recherche
de son père, Pedro Páramo, qui autrefois les a abandonnés. Un bourriquier aux
paroles énigmatiques accepte de le conduire jusqu’au village qui semble désert.
Avant de disparaître, il révèle à Juan Preciado que Pedro Páramo, dont il peut
voir se dessiner à l’horizon l’immense propriété, est mort depuis bien
longtemps.
Juan
pourrait rebrousser chemin, mais il pénètre dans ce village abandonné où une
très vieille femme, apparemment l’unique habitante de Comala, semble
l’attendre. Elle lui laisse entendre que le bourriquier qui lui a indiqué sa
maison est mort depuis des années. A la suite de cette femme, d’autres âmes
vagabondes viendront à la rencontre de Juan pour lui raconter l’histoire de son
père, Pedro Páramo, le cacique du village qui régna en maître sur les terres et
les âmes de Comala, et sema autant d’enfants que de morts derrière lui.
Avec: Denis
Lavant, Eric Charon, Jacques Bonnaffé, Emmanuelle Riva, Nita Klein, Jean-Pierre
Kalfon, Liliane Rovère, Christine Gagnieux, Eric Caravaca, Marie-Christine
Letort, Bernard Bouillon, Georgia Scalliet, Marie Daude, Henri-David Cohen,
Fanny Touron, Ivan Cori, Florence Dupuy, Elodie Huber, Myriam Azencot, Clément
Bernot, Franz Debrébant, Thierry Barrèges, Thierry Pietra, Antoine Berry-Roger,
Paola Cordova, Didier Sauvegrain, Agnès Sourdillon, Ophélie Marsaud, Célia
Rosich, Vincent Grass, Julien Bleitrach, Johanna Nizard, Jean-Yves Chatelais,
Philippe Beautier, Francine Bergé, Philippe Loffredo, Mohamed Rouabhi, Laure
Killing, Catherine Mathély, Rosine Favey, Brigitte Faure, Pauline Ziadé,
Alexandre Aubry, Simon Caillaux, Mathias Marty, Cédric Revollon, Richard
Chevallier.
Et les voix de : Myriam Ajar, Aline Alba,
Sylvie Amato, Elsa Bouchain, Christine Braconnier, Andréa Brusque, Anne Cart,
Paola Cordova, Isabelle Fruchart, Thierry Gary, Laurent Grappe, Anna-Amélie
Heintz, Danielle Lopès, Sofia Lopès, Odille Lauria, Marie-Anne Mestre, Philippe
Mambon, Seghir Mohammedi, Giovanni Ortega, Florent Oullié, Frankie Pain, Emiliano Suarez, Manuel Ulloa.
Violon : Sébastien Surel
Guitare : Arnaud Dumont
Viole de gambe : Philippe Foulon
Percussions : Florent Jodelet
Flûte : François Daudin-Clavaud
Bruitages : Sophie Bissantz
Prise de son,
montage, mixage :
Philippe Carminati, Emilie Couët.
Assistante à la
réalisation :
Cécile Laffon.
frankie
a demandé à la réalisatrice Laure Egoroff de dire quelques mots de son parcours d'une si jeune femme ...car elle a eu un grand coup de coeur sur la direction de lecteurs , son talent d'adaptatrice et ses hautes qualités humaines
Laure Egoroff
aussi de vous dire
quelques mots sur mon parcours,
voici:
j'ai
fait des études de lettres et d'art dramatique à la suite
desquelles j'ai travaillé
successivement et parfois simultanément comme comédienne dans quelques pièces
de théâtre et courts-métrages, comme voix pour la télévision et la radio, comme
collaboratrice spécialisée d'émission à la radio, comme assistante de
l'historien Maurice Lever et comme lectrice pour une émission littéraire à la
télévision. Puis, je suis partie vivre au Mexique et réaliser là-bas un
documentaire vidéo sur la traditionnelle "fête des quinze ans". Il y
a trois ans, à mon retour en France, je me suis présentée au recrutement de
réalisateurs ouvert par Radio France et, depuis, je réalise régulièrement des
fictions pour France Culture et France Inter.j'ai un peu de retard sur la présentation mais vous allez récupéré cela en post cast
je vous souhaite un bon week end
frankie pain
la semaine prochaine je vous présenterai le livre de mon amie Martine Tollet
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