jeudi 21 juin 2012

conte du vendredi





Les Bektachi sont probablement les plus déconcertants des mystiques musulmans. Fous, drôles, iconoclastes, toujours à contre-sens des foules ordinaires et des idées reçues, ils sont d’inépuisables mines à histoires.
En voici un, sur un navire, en compagnie d’une troupe de pèlerins en voyage vers la Mecque. Survient une tempête. Les vagues se renvoient le rafiot, qui gémit de partout. Les passagers s’affolent.
- Allah, Allah, s’écrie l’un d’eux, le front dans le vent rugissant, sauve-nous de la mort et je te sacrifie, à mon retour sur terre, un couple de moutons !
- Et moi, Allah, braille un deuxième, une vache et son veau !
- Et moi une chamelle blanche !
Le Bektachi s’avance, brandit le poing au ciel, hurle dans le fracas des vagues :
- Tiens bon, Allah, tiens bon ! Vas-y, déchaîne-toi, fais monter les enchères !

(Henri Gougaud, L’Almanach)


il y a ceux qui ne prie que dans l'adversité 
certains prieurs me font rire ils croient à la magico phénoménie cela absout tout

si les priéres le paroles et les actes ne se trouvent pas  en accord c'est mieux de pisser dans un stradivarius

bisous frankie

2 commentaires:

  1. eh bien ma chère, le vendredi ce n'est pas poisson chez toi!

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  2. La peur mobilise, elle est bien bonne. Bonne fin de semaine.

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