samedi 29 janvier 2022

prologue au carnet gris 23

 

Très chers lecteurs, je ne vous ai pas oubliés

Une brochette des « bad things »

  ce sont accumulées sur ma route.

 

Je sais que vous êtes accablés de mes encombrements

et de la longueur de ma guérison  à venir

Une sorte d’Arlésienne pourrions nous dire avec  Humour

 

Je ne joue pas la désespérance

Nous sommes sans paranoïa à la  Kafka,

L’accumulation accable quand même

Surtout quand la régression du mal physique

Marque un 25 °/° de perte de vélocité.

 

Le monde en ce moment est sur une tangente

Vous étes une superbe cible de plus grand format

Sous Hitler ce fut les fous, les handicapés, les homosexuels

A essayer les fourcramatoires ou prendre le train  sans ticket retour

Il me semble que les fours viennent en cours,

Tellement ils sont depassés par les corps.

 

Demain je saisis mon carnet Gris  23

Je vous embrasse très fort  vous m’avez manqué.

"Elle est folle cette nana"

 

             Photo de Fab de Bordeaux
 

 les commentaires c’est plus la mode,

 elle est drôle :elle y croit encore.

à demain

 

 

 

jeudi 20 janvier 2022

Carnet gris 22 suite retour aprés les abandon

 

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suite retour aprés les abandons

Le coranivus

C’est hiver, il fait froid on ne voyage pas, c’est coranivus aussi. Le globe-trotter est en station dans  son grand appartement de Paris. Les fêtes de famille.la maison de son ex femme bondée. Les rires, les cris des petits enfants (7) c’est au bord du Golfe du mordillant la presqu’il de Conleau çà tangue, ça roule. Pas tant de l’eau que la brassée du monde, son monde d’avant.l’Amiral.

 

L’an dernier, il avait coupé son portable. Une femme n’arrêtait pas. Harcèlement. Elle demandait certains papiers. Il n’est pas sans papier s’impose sans « rain coat ».

Les grands ( pas obligatoire ) gradés ne manquent pas d’audace sans accord signé de l’autre. 

Soudain mais oui, elle est encore handicapée, dans son atelier, elle fait….. et pourquoi, elle avait tant aimé…..pour çà au bout de quatre ans. Abigaël est du pays du très bon vin alors elle sait que l’on ne sort pas un bon cru avant de nombreuses années.

 Il l’avait séduit dés la première rencontre. Sans qu’il connaisse Stendal

« Le rouge et le noir » il carburait au temps « immeanse » entre chaque rendez vous  Stendal parle du temps de la cristallisation de l’amour.

 

Pauvre idiot. Dans certaines situations t’a intérêt à ne pas fermer les écoutilles autrement c’est un cauchemar.

 

Le corps est pavlovien il sait y être d’une certaine manière, dans la tête de la Dame ce n’est pas le désir qui s’y promène, l’esquive, tout en sachant que l’esquive finira quand la porte sera fermée. Qu’elle aura mal très mal dans tout son être. Et même concrètement dans les lieux que le Monsieur avait investi. Enfin si peu. Peu c’est trop.

 

Un grand grade de la marine marchande , 40 ans de vie commune aux restrictions sur la pâtée conjugale… la retraite ont prend le large vers les pays au petit prix, dans un grand hôtel ,on fait monter les dames et une et une autre on change de ville et on recommen les défilés. Trois mois plus tard on rentre chez soi les bourses jamais vides, et la monnaie encore là.

 

Bloqué par le coranivus et pourquoi pas Abigaêl qui n’a cessé de l’aimer .

Il lui avait mis le triple vaccin sans y toucher.

Abigaël depuis ses 36 ans vivait monastique.

 Paris était pas fowlling in love mais break down

Son atelier, ses rôles, ses écrits, la culture de l’aimance (amitié pour Derrida) auquel il n’avait droit tant il était pingre en tout, lui payer un café , un repas, pas envoyer de cartes postales ni de photos.. ;. IL y a toujours entre lui et Abigaël des mots à la limite d’une vague scélérate.. Lui amitié, no elle dit « conociso » çà suffit, l’autre faire l’amour, lui baiser.

Elle, tendresse avant, tendresse après ?

Lui à trop fréquenter des dames des pays exotiques et bien pas d’avant pas d’’après.

-« C’était bien n’est pas ?

-Une fois pas plus.   Nous possédons la facture su violon . pas une note juste à la dame. Existait elle Abigaêl ?

Elle le voit venir. Revenir ravi et partir pour une deuxième partie.

-Fin de partie . Lis Beckett.

-Tu ne voudrais pas…..

- NON . NON, non. Tu as oublié les dégâts collatéraux… ça t’a pas beaucoup embêté.

 

Abigaël regarde le tableau sur son étagère de livres précieux .

Le dessin ne s’était pas trompé.

Elle est calme, elle le sent fou.

Non ;et le miracle, elle lui envoya une photo celle que son autre « amie » elle ne la trouve jamais belle , là elle était sur son fessier tombée de sa beauté.

Elle envoie et echec à l’envoie. Il n’avait pas encore débloqué. Sa liste rouge du smarphone.

 

AH ! le coranivus….

 

Je suis fiére de moi-même.

 Les deuils quand tu les  fait, la faux est là.

 Elle fait le chemin pour toi ,taillle. Taillot. Taillot.

La conscience : wallou wallou ;.

 

Abigaël avait du partir en Corse avec un écrivain qui n’arrivait pas à conclure un de ses romans dans les caisses depuis 10 nas et chaque reprise l’été il séchait.

Tout avait  été bien organisé. Cet homme avait beaucoup de  calme et de savoir vivre.

 Ils avait voyagé ensemble afin de parer à toute déconvenue pour l’handicap d’Abigaël.

Une chambre donnant sur un jardin et sur la grande Bleue. La femme de Monsieur faisait porter le panier du repas de mini et du soir.

Ils corrigeaient en lecture face à face. Elle écoutait et soudain juste un mot plus précis…et ils continuaient ainsi.

L’hôtel leur portait régulièrement du thé, et café.

Après la coupe des fleurs du jardin  Abigaël avait droit à une belle toilette du bouquet de la veille.

Parfois. Elle faisait allongé William et le guidait dans un voyage. Et il reprenait leur place à la table qui sentait si bon la cire.

Il était heureux, çà défilait, il en revenait pas. La distance si grande avec la première captation, lui donnait l’impression que ce n’était pas lui l’auteur. IL se surprenait.

Abigaël

- C’est comme çà avec une femme auteur que nous avons gagné le premier prix du festival des livres policiers à Saint Quentin en Yvelines.

Elle oubliait le voyage au Vietnam de l’Amiral, et le soir elle sortait ses peintures et peignait des aquarelles du bord de mer  ou de la montagne.

 

Elle  se sentait faire un pied de nez à ce gros matou sauvage malgré son grade.

La seule tristesse qu’Abigaël pouvait avoir :

 c’est en pensant à toutes les femmes qu’il côtoyait qu’il transformait en dépressives et pour les plus jeunes, plus grave.

 

Ils repartirent tous les trois vers la Capitale, cette relation était en bon chemin de devenir une Aimance.

Abigaël c’est ce qui comptait le plus pour Elle.

Ce type de sujet est clôt. Dans les deux sens du terme.

Dans le temps, rien ne bouge alors  pas de mot à user, ainsi que vos oreilles et votre imagination.

Je trouverai mieux pour le carnet gris 23

Bonne lecture

Frankie Pain de la Mangou

Droits d’auteurs réservés



dessin de frankie


.

 

 

mardi 18 janvier 2022

Carnet jaune 23 Retour après les abandons

Carnet jaune 23

Retour après les abandons        (‘premier jet)

Cologne la ville jaune

 

Lui c’était en plein été après son voyage à Cologne

-Je t’appelle dés mon retour.

Quelques jours oui, que quelques jours.

J’appelle au bout de trois semaines inquiète,

 J’avais pour charge de prier pour toute  la famille….

Abigaël

-ALLo

-allo

Son eternel blocage à la spontanéité de la parole 

-Alors, c’était beau Cologne ?

Le genre de personne à vous faire choper tous les tics de langages gommés

 -C’était beau.

Il raccroche.

 
Quel voyage !

 Encore un qui mastique les kilomètres de voies ferrées

 Découvre son ineptie que de passer toutes les trois semaines voir Abigaël.

Quelle fatigue cette femme ……  aux bas nylons,  aux bandages de resine….oh ! pardon se dit-il ! Elle me fait chaud « queuque part ».

 Il habite à 200 m de mon institut de Rééducation.

 

Abigaël

Dans ma tête, j’avais vu Cologne, tous les murs de la ville peint en jaune.

 C’est tout. Tout s’était brouillé. Elle vit sur son ardoise mentale. Un autre deuil à faire. Elle fit  sortir la turbine des planches à dessins, du stylo chinois à encre de Chine et jABI attaquait ses gribouillages

- main droite main gauche, et bouche.

 Et un deux trois quatre cinq six sept.

Elle se rappelle qu’elles furent les figures à faire émerger les vapeurs d’une pseudo grande amitiés « spirituelles ». Le dessin est sans complaisance..

Les boites d’aquarelle allaient éclairer les essentiels à bannir,  à broyer les illusions d’une relation de chair et d’os. Une papouasie story

Comme dans l’hôpital de jour où Abi avait travaillé, l’équipe avait inventé pour les jeunes autistes le jeu de la boue dans la pataugeoire et du tube à vider jusqu’au bout. Ce jeu  était d’une grande efficacité et faisait cesser les gestes  de stéroscopies.

Avec ses 7 dessins elle agissait de la même façon. Aller jusqu’au bout du tube.

Ce me fut fort bénéfique.

Elle n’allait pas se  faire s’enkyster de métastases alors que son « Alien Pirhananas » comme elle l’appelait, était entrain d’agoniser dans les tunnels des os où Monsieur avait dévoré sa chère Moelle Osseuse.

Elle avait souvent en bouche l’expression de Rabelais : «  la substantifique moelle ».rien  d’étonnant de ne plus l’entendre la dire.

Cologne la ville jaune. Le jaune allemand. Fini, fini.

Vu la manière dans ses cas là, même si c’est une décennie d’années.

Un deuil express est recommandé.

 Ne pas faire d’écheveaux de laine,

 Filer la laine,

 Tricoter des chaussons à cinq aiguilles

 pour une amitié qui se casse la gueule comme un « Chamberlan »

Teneur de bougies…

Ce n’était le chambellan juif à la lumière d’Anouka

 

Fuir comme si vous aviez la peste.

Du plus rigolo c’était le directeur d’une grande « église »

L’amour se multiplie comme les vagues de la mer…

Quand on apprend par cœur faut se repressenter ce que l’on dit avant de le dire ? N’est ce pas !

Comme quoi les religions, çà vous « avaccine »

dés vos angoisses de mort.

 

Toujours pétulante sur mon litmedicalisée à la planche de surf pour faire ses transferts

 Maquillage, coiffure  à son habitude,

 à l’heure précise de la visite,

 son énergie était à son 100°/°

 ELLe see transformait en chauffe biberon

 pour être la la chaleur de vie

Même si elle bleuffait son contraire.

 La voix avait fait ses gammes pour ne pas avoir

 ses graves en outre tombe

 

Un jour un ami… ?! anule son sendez vous.

 Elle gueule  comme chien fou qui tourne sur lui-même

 à vouloir se mordre la queue ,

 

Elle avait tenue le chauffe biberon , la voix, l’énergie pour rien.

A l’époque c’était un grand exercice d’échauffement du RAID.

Il s’est fait entendre samedi matin. Lieu de sa plus grande grasse matinée.

 Surprise vous parlez. !

Elle se trouve face à son éternel silence

où s’est vu qui devez lancer les phrases.

 Quelle fatigue.

Abigaël n’a plus envie d’être la dynamite de la relation.

De développer un genre d’écholalie

pour satisfaire « Misiueur » de sa langue clouée au fond de son palais.

Elle dit un truc et après ben voilà ben voilà au moins 10 fois

il n’a pas encore abordée quelque chose.

lui

-Je te rappellerais plus souvent, tu as perdu ton art de la parole.

Non, dit elle mais je ne fournis plus,

plus en mots celui qui ne veut jamais dire quoique quoi que ce soit.

En elle-même elle était paniquée se disant : mon Dieu tout ce que j’ fais pour eviter les tics de langages même à la tele, les stars, les animateurs ect.. et dans la rue, bref et je suis comme eux. Panique.

Et elle voit sa phrase lancée,

tenue jusqu’à son bout, ses virgules, ces deux points

 et son point de fin de phrase.

 Comme sur  une jetée celle que je connais bien du bassin d’Arcachon coté Arcachon. elle est la phrase.

Suspendue au dessus du bassin

 et aucune phrase s’y enchaine.

la phrase  appelle au secours

elle se noie

 c’est la haute marée.

 

 Avant Abi reprenait un autre sujet

à quoi bon après ces deux années et demi de silence

 volontaire de la part de l’autre.

Une amie m’appelle quelques temps après.

- Ne t’inquiéte pas, c’est plutôt lui qui devrait s’inquiéter

 tu ne m’as jamais nourrir de tics de langage.

-OUF ;

Etrange les retours. Tout se passe hors de votre volonté.

 Vous êtes fière

 « La machine » (une page sur la voix

 monologue très difficile  mais sublime)

 que vous êtes , tiens on dirait la voix de la sphinge dans Oedipe de Cocteau.

le 2 demain

Frankie Pain de la Mangou

Droits d’auteurs réservés




Un petit dejeuner dans mon atelier des esterelles
Photo pour virgine mégastore la musique au Louvre.

petir cadeaux du realisateurs ses voeux


Tournage à Séte
Film "Carne" de GasparNoe.

Scandale à Cannes

bonne lecture Frankie