Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
jeudi 30 septembre 2010
Le tipi de l'enfance. : rubrique la maison
Le tipi de l'enfance.
Lorsque j'étais une petite fille, j'ai découvert Cochise le magnifique apache aux aventures idéales, à la droiture d'esprit comparable au degré de culpabilité développée alors par les cinéastes américains face au génocide des "natifs" américains !!
A l'époque on disait amérindiens, mais c'était la même chose.
J'admirais Géronimo et je me gavais de ces fantastiques westerns réalisés par John Ford, Sam Pekimpah ou d'autres, j'aimais les Indiens.
A six ans mon rêve d'aventures se résumait à posséder deux longues tresses noires (je maudissais mes cheveux blonds et enviais ceux noir corbeau de ma soeur aînée !), d'être vêtue d'une robe en chamois très doux, avec des plumes sur ma chevelure, des turquoises en colliers et bracelets, de jolis mocassins brodés de perles multicolores. Bien sur, tous les guerriers mouraient d'amour pour moi, qui n'avais d'yeux que pour Aigle Noir, le fils du chef Grand Bison Rouge.
Il était évident que mon tipi était ravissant !
Le problème, c'est que mon tipi n'existait ... que le jour des lessiveS du blanc.
A cette époque, peu après la disparition de Monsieur Cro-Magnon, les mamans non fortunées, comme la mienne, ne possédaient pas de lave-linge et le "blanc" devait bouillir dans une lessiveuse immense (enfin pour mes six ans) posée sur la gazinière.
Pendant cette opération dangereuse, ma mère éloignait ses trois fillettes de la cuisine car il fallait trois lessiveuses pleines pour rendre propre les draps de 5 personnes...
Elle nous mettait dans notre chambre en nous laissant les draps sales en attente de propreté.
Il me fallait absolument le plus grand, le balai, deux petits tabourets et des cubes.
La connivence de mes deux sœurs avait parfois du bon. Si souvent j'étais exclue eu cercle sororale, là je trouvais la solitude bien douce.
D'abord coincer le balai entre les deux tabourets, puis passer le drap au dessus du manche ainsi dressé. Me glisser dessous avec tous les cubes, tendre le drap en utilisant les cubes comme des lests, ne pas oublier la porte et sortir pour constater la perfection de mon tipi éphémère mais sublime.
Je devenais alors "Rayon de Soleil" ou "Flocon de Neige" ou encore "Rosée du Matin" en fonction du scénario du jour.
J'aménageais alors mon tipi. Des chiffons colorés que je faisait mine de broder, des peluches qui devenaient ma couche de fourrure, et surtout les chants que j' entonnais comme des mélopées magiques, dans une langues étrange dont même moi ignorais le sens.
Ma sœur ainée criait que j'étais folle : moi je continuais mon murmure envoûtant sans même ciller. J'étais heureuse, si heureuse ! C'est ça qui le rendait furieuse pardi !
Quand ma mère venait chercher mon drap elle faisait toujours assez de bruit pour que je l'entende arriver à l'avance. Aujourd'hui, j'ai compris qu'elle me laissait ainsi du temps pour "abandonner mon tipi", car moi d'ordinaire si dissipée, si bavarde, aussi longtemps que j'étais dans mon jeu, j'étais calme et apaisée. Elle savait que cet abri fabriqué pour être loin du monde m'était essentiel.
Aujourd'hui je la remercie de cela quelles qu'en furent ses motivations d'alors.
Adieu tipi, rendez-vous à la prochaine lessive du blanc !
Deux ans plus tard, un lave-linge entra chez nous : je l'ai haï d'emblée. Blanc, froid, bruyant, berkkkkkkk.
Je vous dirai un jour comment le dessous du lit devint alors un fort imprenable ...
En terminant cette chronique j'entend aux infos de la nuit que Arthur Penn qui réalisa Little Big Man, vient de mourir.
Je ne crois guère aux co-incidences, et je pense que Monsieur Penn qui rendit leur dignité aux Indiens en décrivant la mort de l'infâme Général Custer lors de la bataille gagnée par les sioux à Little Big Horn, m"a soufflé cet authentique souvenir d'enfance.
Je vous salue, chapeau bas Monsieur Penn ! De nombreux indiens vous attendent là où vous allez pour vous remercier de leur avoir rendu un peu de leur honneur perdu !..
DE sophie la brodeuse de mots
vous savez SOPHIE DANS MA "GRANde carrière d'artiste je fus la fiancée d'aigle noir
je crains que si vous m'aviez croisé à ce moment la vous m'auriez donné un coup de tomawouak merci pour votre texte qui nous amène au pays merveilleux de l'enfant divin
heureusement qu'il c'est niché en nous éternellement
illustré par frankie tata gros nénés
mercredi 29 septembre 2010
mercredi jour de l'amour
Mercredi de l’amour
J’ai choisi le mercredi pour fêter l’amour
Jour de marché dans mon village natale
L’accompagnatrice de la grand –mère au marché.
Les conversations les mains qui se tendent comme un balai de danseuses
D’une main des grosses choses de l’autre des petites graines accompagnées de sourires de rires
De paroles
On n’achète pas on parle quand même
La marche, l’arrêt, l’exclamation,
Les secrets dans les oreilles,
Le regard caché le chuchoté,
Quel jour mettre le jour de l’amour
Le mercredi
Jour des échanges bariolé
Et l’on revient jamais bredouille à la maison et nous en avons pour une semaine et plus
J’ai toujours aimé dans le commerce des hommes
Je pourrai dire le marcher avec les autres
La richesse le contentement
Les souvenirs qui s’y rattachent
L’envie de peindre, d’écrire, la joie partagée autour de la table
Qui se continue dans la journée
C’est simplet n’est-ce pas ?
Mercredi le jour du marché !
lundi 27 septembre 2010
le clip de yannick noah est sorti j'y suis chercher !rubrique bonheur
c'était un super moment
et j'ai aimé les paroles
pour ce mardi cela me suffit gros bises belles découvertes dans vos bonheur du jour
et j'ai aimé les paroles
pour ce mardi cela me suffit gros bises belles découvertes dans vos bonheur du jour
avec STANISLAW JERZY LEC : le Rire du lundi rchez tata gros Né- Nés
Les images sont dans le désordre des citations à vous de jouer pour vous les raccordez cela ne vous les fera que voir doublement
je vous souhaite un très bon lundi plein des mystère à venir de la semaine
de la douceur , de la tendresse, quelques belles bravoures même si ce n'est qu'avec l'araignée de votre cave ou de la vieille bigote du service offusquée bref du bon temps quoique'il arrive
carpe diem et we can !
RIRES AVEC "NOUVELLES PENSEES ECHEVELEES"
DE STANISLAW JERZY LEC
Rivages de poches / petite bibliothèque
IL SE VANTAIT DE DESCENDRE INDIRECTEMENT D4aBEL; C'EST EXACT / IL DESCENDAIT DE Caïn.
les BLAGUES SUR LES fous racontées par eux-m^mes, ont des pointes d'une lucidité inquiétante.
UNE époque qui n'a pas de souffle a une haleine terrible.
il n'est point d'impasse là où l'on peut faire marche arrière.
JE CROIS AU Génie DE L'homme. je SUIS SÛR QU'UN JOUR NOUS POURRONS ÊTRE INVISIBLES ET QUE TOUT LE MONDE POURRA VOIR CE QUI EST INVISIBLE.
IL FAUT VIVRE LA période située entre le passé et le futur en recourant à un temps grammaticalement intérimaire.
TOUS LES HOMMES SONT DES ACTEURS : où donc trouver un répertoire pour chacun d'eux ?
PAR LÂCHETÉ IL DISSIMULAIT SES PENSeES DANS LA TÊTE DES AUTRES.
DERRI7RE CHAQUE BUISSON SE TIENT UN LIÈVRE Né DE NOTRE IMAGINATION.
or il S'avère que c'est parfois l'esprit d'un postérieur nu.
dans la rubrique "signe particulier " le rhinocéros n'est pas obligé de mentionné
corne sur le nez
samedi 25 septembre 2010
bon dimanche en Charentes maritimes
PETITE HISTOIRE DU PAYS qui d'une rose aux jardins des "poules" , jardin situer à côté de la saboterie, la route de la minoterie, la montagne de graviers des cantonniers, la petite gare plus loin la ferme.
oui, cette terre des CHARENTES MARITIMES M'a donné la vie
alors je cherche des histoires
en voici une très anecdotiques
je voulais vous souhaitez un très bon week end
Un homme se baladait le long d'une plage de l'Ile de Ré et priait. Soudain, il dit :
"Seigneur, accorde-moi un souhait, je t'en prie". Et le Seigneur lui répondit :
"Parce que tu as toujours essayé de m'être fidèle, je t'accorderai un souhait"...
L'homme dit : "Construis-moi un pont pour me rendre à La Rochelle, ainsi je pourrai
m'y rendre aussi souvent que je veux." Le Seigneur lui répondit : "Ton souhait est
très matérialiste. Pense aux énormes défis liés à un projet de cette envergure. Les
supports requis pour atteindre le fond de l'Atlantique. Le béton et l'acier que cela
prendrait ! Je peux le faire, bien sûr, mais il me serait difficile de justifier un
souhait aussi mondain. Prends donc un peu de temps et songe à un autre souhait qui
me rendrait Honneur et Gloire." L'homme réfléchit pendant un long moment, et
finalement il dit : "Seigneur, je désire comprendre les femmes. Je veux savoir
comment elles se sentent à l'intérieur, ce qu'elles pensent quand elles deviennent
silencieuses, pourquoi elles pleurent parfois, ce qu'elles veulent dire quand elles
répondent "rien" et surtout comment je peux rendre une femme vraiment heureuse." Le
seigneur répondit : "Deux voies ou quatre voies, ton pont ?"
vendredi 24 septembre 2010
le conte du vendredi
frankie la conteuse
Le lièvre et la renarde
Il était une fois, là-haut, dans le grand Nord, un lièvre gris à la queue blanche et une renarde au poil roux. Quand leur histoire vient au monde, l’hiver et ses vents affamés dévorent les dernières herbes. « Il est urgent, se dit le lièvre (il grelotte derrière un roc) que je me construise un abri ». Feuilles mortes, écorces, bâtons, il se bâtit une maison. La renarde passe par là. Elle lui demande, goguenarde :
- Hé, que fais-tu, petit poilu ?
- Une cabane.
- Elle est minable ! Regarde, là-bas, mon palais. Murailles taillées dans la glace, voûte blanche, cristal partout. On appelle ça un igloo. C’est autre chose, excuse-moi, que ta masure de moujik.
Elle s’en va, fière, la queue haute.
Le printemps vient. Ciel bleu, dégel. L’igloo s’égoutte. Il pleut dedans. Le plafond fatigue. Il s’effondre. La renarde court chez le lièvre à travers le pré renaissant. Elle frappe à la porte. Personne. Elle entre, s’enferme au verrou, se pelotonne près du poêle, soupire un grand coup et s’endort. Le lièvre revient. Porte close. Par une fente il jette un œil.
- Ouvre, renarde, j’ai sommeil.
- Moi aussi. Laisse-moi tranquille.
- Renarde, hé, ho, tu es chez moi !
- Tu m’agaces, petit poilu, tu m’irrites, tu m’exaspères. Ah, ne me pousse pas à bout sinon, foi de renarde rousse, je fais un malheur sibérien !
« Un malheur sibérien ? Mais c’est épouvantable ! », se dit le lièvre. Il en gémit. Regard perdu, désolation, geste d’impuissance fatale. Il s’en va, l’échine courbée.
Il rencontre un loup.
- Salut, lièvre. Quelle tristesse dans ton œil ! Mon pauvre ami, tu es en deuil ?
- Pire, grand loup, je suis en ruine. La renarde (que Dieu la mange !) s’est enfermée dans ma maison. Où dormir ? Sur le paillasson ? Je n’ai plus rien, ni feu ni toit.
- Quel sans-gêne ! C’est un scandale ! Suis-moi, frérot, et tu vas voir ce que je fais, moi, des nuisibles qui se chauffent indûment le poil au poêle des honnêtes gens.
L’enjambée ferme, ils s’en reviennent. Le loup, à grosse voix :
- Renarde, cette maison n’est pas à toi. Je t’ordonne donc de sortir. Les pattes en l’air, pas d’entourloupe ! Je te préviens, tu es cernée !
L’autre, dedans :
- Non mais je rêve ! Dis donc, bouffon, tu veux mourir ? Crénom, je compte jusqu’à dix, après quoi j’ouvre cette porte et par le pif de saint Morbiole je fais un malheur sibérien !
- Houlà, elle est vraiment fâchée, dit le loup, l’œil déjà parti et la voix soudain enrouée. Bon. Eh bien, lièvre, bonne chance. Je suis en retard, faut que j’aille. J’ai un rendez-vous important.
Il s’enfuit, la queue sous le ventre. Les yeux du lièvre abandonné s’emplissent de larmes. Il renifle. Passe un ours brun.
- Pourquoi tu pleures ? Pauvre lapin, qu’est-ce qu’on t’a fait ?
- Lièvre, répond l’interpellé. Je ne suis pas lapin, mais lièvre. Ce qu’on m’a fait ? Regarde-moi. Tu as devant toi la victime du plus odieux des attentats.
Il conte en détail. L’ours écoute. Il s’insurge.
- Mais sacrebleu, c’est une atteinte au droit des bêtes ! Intolérable ! Attends un peu. Elle va m’entendre, ta renarde !
L’ours se plante droit sur le seuil. Il cherche ses mots. Il les trouve.
- Nous allons nous plaindre en haut lieu, alerter les autorités, faire intervenir, s’il le faut, l’armée des marchands de fourrure. A ta place, j’aurais très peur !
La renarde, lasse d’abord, puis énervée, puis hystérique :
- Mais enfin, que me voulez-vous ? Non mais c’est agaçant, à force ! C’est la guerre que vous voulez ? C’est ça ? D’accord, mes gros loulous. Je sors mon malheur sibérien !
- Là, c’est trop, dit l’ours. On se calme.
Et au lièvre :
- Bon, je m’en vais. Le mieux, c’est de négocier. A toi de jouer, mon lapin. Après tout, hein, c’est ta cabane.
Il fait ce qu’il a dit. Il part.
Vient un coq. Il désigne l’ours. Il demande :
- Où court-il si vite ?
Le lièvre le met au parfum.
- Dans ta maison ? Une renarde ? Un malheur sibérien ? C’est quoi ?
- Je l’ignore mais c’est terrible.
- On va bien voir, répond le coq. Renarde, sors !
- Non, non et non ! Et si tu insistes, prends garde !
- Tu sors ton malheur sibérien ?
- Exactement.
- Très bien, j’attends.
- Tu n’as pas peur ?
- Non, pas du tout. J’ai un bec et des griffes dures. Je t’étriperai proprement et je te crèverai les yeux.
- Tu ferais ça ?
- Quoi, tu en doutes ?
Silence. Enfin la porte s’ouvre. Apparaissent un œil, un museau.
- Bon, j’ai besoin de prendre l’air. Bonjour, bonsoir, dit la renarde.
Elle sort, elle salue, elle s’éloigne. Revoilà le lièvre chez lui. Il dit au coq :
- Au fond, mon affaire était simple. Il suffisait d’oser, c’est tout.
- Il suffisait, répond le coq.
Ils rient, ils dînent, ils boivent sec, ils festoient jusqu’au point du jour et décident de vivre ensemble. Le conte est fini. Hommes, femmes, bonne vie sur terre pour tous.
(Henri Gougaud, Le livre des chemins)
jeudi 23 septembre 2010
LA pensée du jour, savoir dans le crâne,simplement, le cochon , l'atelier
CES ATELIERS Dépouillés où il n'y a guère :
la table qui tourne du modèle, les mottes de glaise, le sculpteur devant sa sellette, les bruits de respiration, les oiseaux, le perroquet mangeant ses graines de tournesol,
l'électricité des regards qui se croisent de temps en temps , l'affut de l'inspiration ,
/lesuns-moret2008
l'atelier de Viallat
je suis ravie de tomber en cherchant sur l'atelier de ce peintre que j'ai mis du temps à apprécier , j'avais simplement besoin d'apprendre à l'oeil à voir et ressentir mais à chaque rencontre d'un de ces tableaux à TAMPERE EN Finlande aux biennales d'art contemporain de Venise
DANS LE MASSIF CENTRAL AU MUSEE D'ART CONTEMPORAIN
au entrepot lainé à BORDEAUX
JE ME PAME
l'atelier de Baltus dans le Morvan
l'atelier terre neuve avec le beau frère , la visite aux artistes
Le temps avait flétri mon émerveillement. Il en est
toujours ainsi quand on plante ses découvertes dans son crâne et qu’on les laisse
là, comme trois fleurs dans une fiole. Elles fanent et se dessèchent, elles perdent
leur parfum de vérité. Le vrai savoir ne peut pousser qu’en pleine terre, enraciné
dans la chair même de notre vie, sinon il n’est rien qu’une croyance périssable.
(Henri Gougaud, Les sept plumes de l’aigle)
COMME LA GRANDE Sophie DE TOULOUSE ,
LA BRODEUSE DES MOTS
s'occupe de la rubrique maison
pour moi la maison à toujours était un fantasme
d'atelier en atelier
certains de mes amis les appellent :
"la roulotte des parents terribles",
d'autres
"le navire du tour du monde"
et ceux à la dent plus incisive :
"le hangar",
"la cochonne"
alors justement à ce propos ce n'est pas vrai les cochons sont des "proprets"
alors là, le jour où dans les années 70 JE FAISAIS UN RETOUR à LA FERME,
je m'étais mis à élever des cochons , pour comme mes habitudes familiales dans le
petit village de Charente Maritime, les grand-parents faisaient cela afin de subvenir à la nourriture de l'hiver.
Quand plus grande je pus observer
les va et vient de mes deux cochons
quelle fut ma surprise de voir comment mes cochons étaient bien organisés !
Le coin "miam miam"
diable diable il ne fallait pas qu'un petit poussin s'attarde dans le trou de la
pierre qui communiquait avec l'auge car à sa perte cela ne pouvait même pas lui
servir d'enseignement car le cochon sautait dessus, il n'en faisait qu'une bouchée.
Ceci en passant
bien sur oui la maison des cochons était d'une logistique impeccable :
le coin des latrines toutes les commissions,
le coin la paillasse.
Ils avaient l'art (non pour une fois je ne me fais pas une faute d'orthographe emportée toujours par mon imagination "feu folette")
de garder la paille douillette sèche, bien dorée comme sortant de la meule.
LA pensée du jour
Henri Gougaud nous l'offre chaque jour suffit de s'y inscrire à partir de son blog pour la recevoir
je sais que je jouis aujourd'hui de l'art de dire non qu'avant je fonçais tête
baissée dans une proposition comme la demande en mariage l'autre jour, évidemment celle que je vous ai compté était composé de "niama niama" (les petits riens comme disent les Sénégalais , souvent l'imagination est plus vrai que la vérité.
OU COMME DANS LE CAS DE CETTE HISTOIRE
je suis arrivée à un non car la proposition était fort bonne belle dans l'une et l'autre cas , la vraie et l'imaginer, mais naviguant dans les eaux de l'amorce ce point de réel qui fait écrire.
ET QU'EST-CE QUE JE SUIS HEUREUSE D'AVOIR TOUJOURS FAIT UNE QUARANTAINE entre chaque obstacle .
Aujourd'hui si j'utilise encore ce jeu de la quarantaine c'est pour affirmer ou infirmer ce que mon inspiration m'a éclairé et dans la décision l'affirmer sans regret, remord
le temps à la vie de faire son travail par le jeu des coïncidences et de la synchronicité.
Le temps avait flétri mon émerveillement. Il en est
toujours ainsi quand on plante ses découvertes dans son crâne et qu’on les laisse
là, comme trois fleurs dans une fiole. Elles fanent et se dessèchent, elles perdent
leur parfum de vérité. Le vrai savoir ne peut pousser qu’en pleine terre, enraciné
dans la chair même de notre vie, sinon il n’est rien qu’une croyance périssable.
(Henri Gougaud, Les sept plumes de l’aigle)
Le temps n'a pas terni mon émerveillement, quand je dis :
oui ou non
(ce sont les mots les plus importants de la vie )
grâce à ce savoir de mon jeu de la quarantaine ,
la jubilation du savoir en plus , et rare est la vie qui me démontre le contraire !
et mon désir d'apprendre est jamais émoussé
voici un texte qui pour certains paraîtrons tirer par les cheveux
désolés
bonne lecture et belle manif la force des foules !
rubrique de la maison par SOPHIE
Si-on-pouvait-s-aimer-comme-les-chats
Ma maison n’est pas très grande,
Mais elle me suffit.
Elle ne m’appartient pas,
Mais l’occuper me suffit.
Elle n’est pas loin de grands HLM,
Mais quand je vais au marché tout est coloré !
Le soir, en pleine ville rose,
Elle est aussi calme qu’au bord de la Garonne.
Dehors elle n’a pas d’éclat,
Ce n’est certes pas une villa.
Mais à l’intérieur …
Tout devient bonheur !
Mes chats l’aiment aussi,
silencieux compagnons, ils habitent aussi mes genoux.
Et le soir venu, comme les ombres
Ils disparaissent dans la nuit, chasser les souris, chasser mes soucis ….
SOPHIE LA BRODEUSE DES MOTS
mercredi 22 septembre 2010
Les aventures picaresques de tata gros né-nés et aveu blogiesse à Ruquier
EMPRUNT SUR LE BLOG DE JEAN JACQUES ME SEMBLE -T- IL
COULEUR D'AENCRE EN JUIN
les aventures picaresques de tata gros né-nés
quelques corrections données au début du texte
la fin dans l'avant dernier message
j'ai perdu mon sac à dos en allant donner un cours au quartier latin
mazette
TATA GROS NE-NeS MAIS OU AVEZ TU LA TÊTE ?
petit cours de barre
entre le bureau du matin
la piscine and
cette recherche
désespérément de rôle
la dame tata gros né-nés dans le soleil du soir qui inonde le cours de Vincennes
ELLE somnole
un conte superbe "Herbe folle" sous le bras je pars à dos de chamelle blanche
l'arrive à mon premier arrêt
hop la zébulon
la tata gros nés se rend à l'autre autobus LE 57
près de la gare d'Austerlizt
CHANGEMENT 57 pour le 91
le conte est bien lu il vibre bien
quelques motifs me traverse la gorge
ELLE veuT écrire
prendre le sac à dos
le carnet de notes
PANIQUE DANS LES OREILLETTES
PAS L’éMISSION DE FReDERIC LOPEZ
CE QUI SIGNIFIE COUP DE SANG
L’adrénaline fait un pic d’ozone 20 SUR 10
gONFLEE DE PAS AVOIR ETE CHOISI CHEZ RUQUIER
LES HUMORISTES DE 18 heures
FAUT DIRE QUE LE TEMPS DE DESCENDRE L’Escalier LE KETCH ETAIT FINI
Un de mes rêves perdus
J’adore Ruquier
Bref revenons au sac à dos
RUBRICABRAC l'amour du mercredi les aventures picaresques de tata gros né-nés
paris by night
les ombres des périphes
femmeS en bleue 1972
QUELQUES RESSEMBLANCES AVEC LE METTEUR EN SCENE
LA Mère de Pépé la guenon d'ODETTE DANS LES AVENTURES de ODETTE ET MONSIEUR SOUCHE
j'ai perdu mon sac à dos en allant donner un cours au quartier latin
mazette
petit cours de barre entre le bureau du matin la piscine and cette recherche
désespérément de rôle
la dame tata gros né-nés dans le soleil du soir qui inonde le cours de Vincennes
je somnole
un conte superbe "herbe folle" sous le bras je pars à dos de chamelle blanche
l'arrive à mon premier arrêt et hop la zébulon
la tata gros nés se rend à l'autre autobus
près de la gare d'austerlizt le conte est bien lu il vibre bien
quelques motifs me traverse la gorge
et je veux écrire prendre le sac à dos le carnet de notes
et plus de sac à dos
le groupe est grand
premier contact
je trouve des éléments intérieurs pour calmer la bête et être disponible
à ses comédiens en herbe
ce n'est qu'à la fin que je découvre qu'exceptionnellement la clé de l'atelier était dans le sac à dos
sauter dans un taxi trouver un hôtel
tout s'est bien terminé mais il y eut des passages
très "craignios"
enfin j'ai dormi dans un lit chez quelqu'un et non dans un hôtel
et j'ai retrouvé mon sac
du coup la rubrique de l'amour
je la dédicace au chauffeur de taxi d'Haïti QUI M'A OFFERT LA FIN DE MA COURSE
et au metteur en scène
qui eut vent de mon aventure : la nuit sans atelier il savait mon porte monnaie raplaplat
qui dans son atelier m'a accueilli à la bonne franquette à l'autre bout du monde !
l'aventure à un certain age c'est quand même drôlement flippant la vie fut bonne est généreuse
je suis retombée sur mes pattes
et je dis merci
pour la peine de mon manquement quand j'aurai accompli mes actes important du jour je vous rédigerai les suites de la demande en mariage
à volo voli vola de samedi dernier en 15 JOURS
ET UN PETIT ÉPISODE DE AVENTURES D'Odette et monsieur SOUCHE
F P
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