Finalité n’est pas fin mais tendre vers…
L’homme , la femme créateur, créatrice dialogue avec sa folie et ce avec une telle force, qu’il se sent obligé(e) de faire l’inverse d’Alexandre
Non tu ne traverseras pas le Tibre bleu et l’Euphrate .
Frankie pain
Pour l’atelier de l’Hajat
On ne saisit le subtil des mots que lorsqu’ils sont en interrelations de qualité ;
La répétition du temps n’est pas insipide : chaque aube est « origine » pour celui qui sait voir.
Toutes sauf celle signée sont de Daniel PONS
Dans aux sources de la présence
Espaces libres Albin Michel
Tout est beau , poème et toile !
RépondreSupprimerMerci Frankie
Je te souhaite une bonne et heureuse semaine
A+++Sacha
tableau où l'on a envie d'entrer..
RépondreSupprimerEcouter jouer le piano un peu désaccordé:
une mélodie envoutante et mélancolique soutenue par les notes graves de la contrebasse .Il tenait l'archet de la main gauche, je m'en souviens , et tandis que je laissais mes doigts glisser sur les touches , je levais la tête malgré moi au début de chaque phrase musicale afin de croiser son regard farouche .Je savais qu'à la fin du morceau , il quitterait le salon pour aller fumer une de ses infâmes clopes roulées au bout de l'allée du jardin. Le bruit de ses pas lents sur les gravillons me parviendrait par la porte fenêtre largement ouverte sur la douceur de la nuit.
Je resterai assise sur le canapé gris et blanc, en l'attendant. Je ne suis pas à la hauteur, je le sais depuis longtemps: mon toucher manque de souplesse , et le caractère de notre relation ne facilite pas les choses . J'ai toujours la sensation d'être à la traine , je ne sais toujours pas ce qui a motivé sa décision de me demander de jouer avec lui pour son prochain concert à Genève .
Trop rapidement, je lui avais dit oui, complètement submergée par l'admiration que j'ai pour lui, mais aujourd'hui , j'ai le sentiment qu'il regrette son choix.
Clémence Chopart aurait été une interprète plus fiable, c'est d'ailleurs elle qui était prévue au départ .
Mais entre temps , il était allé manger au restaurant du parc, un dimanche d'été , juste la semaine où j'avais été engagée pour l'ambiance ..Je n'ai jamais craché sur la possibilité de me faire quelques dates ...
Il s'était assis à la table la plus proche .
Je jouais à ce moment là un air léger et j'avais senti ses yeux se poser sur ma nuque comme une caresse .
Il m'avait ensuite invitée à prendre un verre .
La suite avait eu la saveur des histoires auxquelles on ne veut pas croire mais qui vous arrivent alors qu'on n'attend plus rien .
Maintenant j'entends les pas sur le gravier , et j'ai peur.
tu nous mets l'eau à la bouche
RépondreSupprimerton texte est magnifique sur le tableau
tu devrais le mettre sur ton blog
et me donner l'autorisation de le mettre sur mon blog
on a du mal à le vivre sans le partager mais étant ton intime
c'est génial du jour où l'on me la fait connaitre ce peintre habite mes yeux , mon coeur; QUEL DOMMAGE LE CHOIX DE SA MORT;
mais l'art et les étranges
habitacles qui s'agitent en chacun des artistes
à la fois jamais semblable
ses fumées des alambiques du troisième cerveau
belle journée
voilà une des choses que j'aime dans les blogs
c'est telscopage entre sujet d'un blog et d'un autre
je me rapelle ton premier texte
l'homme du parc
peter et ton ami
ta réaction à l'homme à la couleur ....
ET CETTE AVENTURE
ROCAMBOLESCQUE
ET CE TABLEAU
QUAND TU VEUX SI TU VEUX
BELLE SEMAINE
oui, bien sur tu peux le mettre "en clair" sur ta page blog. c'est venu comme ça , juste avant d'éteindre l'ordinateur. en ce moment , je n'ai plus trop le loisir de me poser tranquille pour écrire , car le rush de la rentrée de mon travail me tombe dessus ..
RépondreSupprimermoi aussi j'aime bien les télescopages créatifs!
je publie ce texte aussi chez moi , avec renvoi chez toi!
RépondreSupprimerbises!