Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
jeudi 31 mai 2012
mercredi 30 mai 2012
pour l'éternitéd'une opération dans transsibérien
Le choix d'un lecteur hier, vous permet de le lire aujourd'hui.
belle journée , belle fin de semaine
VOYAGE entre Tioumen et Omsk DANS LE TRANSSIBERIEN (SUITE)
les photos proposées par Eliévà
DANS UN TROU NORMAND
VOYAGE DANS LE TRANSSIBERIEN (SUITE)
Nous nous trouvions entre Tioumen et Omsk, notre cheval de fer chevauchait la plaine de Sibérie depuis la traversée des chaînes de L’Oural, nous n’avions plus grand-chose à nous mettre sous la dent, la nuit baignait notre longue caravane, les quartiers d’heure du repas nous rassemblaient dans la salle à manger et nous nous « sustentions », vivions de nos « supprimets » de tout en grignotant comme d’adorables souris nos quignons de pain . Nous étions comme dans ce restaurant new-yorkais : très grande table où le majordome nous donne dans le détail du goût et des fumets des plus grands moments de la gastronomie française. Quand nous sortons , nous sommes capable de nous trouver en péché de gourmandise . J’ai connu un homme qui est mort d’inanition, à l’étonnement des siens car au moins une fois par jour il fréquentait ce restaurant. Je fus convoquée par la police scientifique. En me voyant , il y en a qui a du remettre son dentier en place, vue mon état d’adorable bibendum .Je les ai tout de suite mise à l’aise : ce que je mange de réel ou d’imaginaire en moi fait la même chose ; entre parenthèse pour la nourriture c’est embêtant mais sur d’autres sujets c’est exceptionnel . Les nantis ne peuvent connaître ses bonheurs du manque.
Donc en partagent le pain rassis récupéré après nos grands repas copieux de ce début de voyage chacun allait de son souvenir de repas, une sorte de soupe aux cailloux . L’invitation était offerte à rajouter son détail et nous festoyions. Nous nous accordions un temps bien utile aux trous normands où d’autres histoires surgissaient l’une prenant le bras à l’autre ; nous nous « saouillions » de rire, d’autre fois nous étions des pleureuses yiddish : parler c’est prendre le risque de découvrir des histoires qui ne sont pas toujours cathodiques, gasconnes. . .
Ce jour là, Eliévà sortie de sa poche 2 images de tableaux et nous dit : regardez-les et racontez ce qui s’est passé avant. Celle que j’ai choisi de mettre sur le blog «La Morjevat » est l’histoire de sa grand-mère ; demain Elievà entre dans un grand hôpital à Pékin, elle va subir une grande opération du cerveau , elle sera endormie sous acuponcture. Autrement il y avait un trop grand risque opératoire . Alors quand vous lirez ce « short texte » dédiée lui une prière dans l’invisible. Vous savez, je crois aux battements d’ailes des papillons qui peuvent déclencher à l’autre bout de la terre un tremblement de terre, il en va des pensées humaines.
Pour la fête des femmes le 8 mars je vous mettrai le récit à partir de ses images de Anne –Marie et de Yann. La mienne ? Vous savez bien que je ne fais que transcrire.
MERCI DE VOTRE ATTENTION.
Et maintenant la suite de la Morjevat de la grand-mère d’Eliéva
Pour l’éternité d’une opération.Du transibérien
Du mercredi 20 au 30 janvier 2010
D’après le récit d’Eliéva avec Sergeuï , Ivan, Edmond, Nardo , Nouk, Renée, Anne Marie,
Annouska, La Kaïna, Paulette , Aïcha, Sophia
Françoise Pain
lundi 28 mai 2012
Frankie s'interroge
Je vais essayer de me renouveler.
je me rends compte que mes derniers billets ont perdus de l’intérêt auprès des lecteurs
et comme pour moi le partage est important
je vais pendant quelques temps me consacrer à mon écriture, et mes contes qui rient.
je vous souhaite un mois de juin plein de soleil de lumières et des salons de curiosités
à plus tard sous d'autres formes
je me rends compte que mes derniers billets ont perdus de l’intérêt auprès des lecteurs
et comme pour moi le partage est important
je vais pendant quelques temps me consacrer à mon écriture, et mes contes qui rient.
je vous souhaite un mois de juin plein de soleil de lumières et des salons de curiosités
à plus tard sous d'autres formes
La pentecote esprit saint et d'amour
Nous un jour de pentocote hier encore en Syrrie on ce serait cru le 31 décembre sous la commande d'Hérode du massacre d'innocents
je vous encourage à lire la billet du ce jour de jean pierre Hammel
"En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères, le nombre des personnes réunies étant d'environ cent vingt." Actes 1:15
"Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer." Actes 2:1-4
Suivant les Actes, les acteurs vont assurer la diffusion de l'Évangile et inaugure l'histoire de la Première Église.
"Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes." Actes 2:41
La Pentecôte se célèbre le septième dimanche, soit quarante-neuf jours, après le dimanche de Pâques, à une date mobile calculée par le comput1. Elle se poursuit le lendemain, dans certains pays, par un lundi férié ou chômé, dit « Lundi de Pentecôte ».
Icône de la pentecote
l'esprit saint |
Fleurs de pentecôte
le temps de la lumière
bye bye de frankie
dimanche 27 mai 2012
deux chroniques du voisin d'Esther de Frankie pain , l'Adour suite, et rêve de Roland barthes
Deux Chroniques du voisin d’Esther
1
Ben dites donc mon Esther vous êtes en plein cadroux* dit
le voisin
Esther
Il ne reste plus qu’à m’enrouler dans ce beau torchon à
carré blanc et à liseré rouge et m’enterrer dans le jardin de la maison de
Roland Barthes et je serais heureuse.
Et à propos après la cérémonie. Je ferai bien un tour un
détour par Urt pour faire une prière sur la tombe de Roland.
Le voisin
Le mariage de votre fille ?!
Çà a été mon grand
père littéraire , c’est normale il est de notre famille.
Le voisin
Vous avez raison Esther dans ses cas là. Soufflez lui un
mot à votre Galice elle vous sait en cadroux en ce moment là.
M’en parler pas le mariage de ma fille me donne le même état de nausée comme quand je la
portais.
Le voisin
Mémère viendra aussi , j’ai souvent été jaloux de ce
Roland, il prenait toute, la place au lit. Alors
j’attendais qu’elle ait posé son livre et ce n’est qu’à ce moment là, que je me
glissais dans les draps. Elle était alors émoustillée, comme une fraiche fleur
de printemps, elle gazouillait sous ma caresse très appliquée ces jours de
lecture de Monsieur Barthesse. Elle se faisait bonne comme pour camoufler sa culpabilité...
laquelle ???? mais ainsi je la
sentais
Esther
Un livre n’a pas la vocation de donner des orgasmes néanmoins
quand on croise une parfaite entente :
satisfaction , le plaisir de lectrice
peut être assimilé à une grande extase, chez des exceptionnells personnes.(rires)
Le voisin
Je viens prier Roland avec vous deux, je le remercierai de mes tendres moments
d’intimité où je devenais femme au spectre si grand des sueurs des au-delà de
soi . Pour les grandes choses j’avoue
que cela me rassure sur mon compte d’avoir été deux.
Esther
S’il pouvait vous entendre.
Voyez vous quand je jouais Hécube de la tragédie
d’Euripide, j’étais cinq pour faire quelque chose d’audible et de
correcte, c’est rassurant d’avoir juste sa taille. Même si chez moi la carcasse
est « bélée bélée « *
Le voisin
La mère de Galice fait
l’école buissonnière le jour de ses épousailles.
cadroux* en
charentais être patraque, on dit çà des
poules de la bassecour
« bélée bélée
« * belle qui veut dire en woulof ou malien bien en chair puissante femme
2
Esther
Un sept de table, comme un store d’été dans ma villa des
colonies en face de l’ile de Gorée
Le voisin
Un septième de votre vie que je ne connais pas.
Esther
Cette histoire est un roman. Çà a commencé sur une
arnaque comme jamais je n’avais encore vécu. Une prise d’identité. Pour me
faire cracher au bassinet. Au bout d’un mois d’un échange serré par
écriture je découvrais par une erreur de
téléphone que l’homme formidable avec
qui je conversais avec des bémols à la
clé… je découvris que ce n’était pas un
blanc mais un noir. L’époque des élections présidentielles les dernières en
côte d’ivoire.
Le temps de la cristallisation de l’amour était tombé sur
moi.
Je pars remplacer une actrice blessée sur un tournage à
Dakar. La villa du tournage vide à la préparation venait être prise par le
remplaçant de l’ambassadeur de Dakar parti avant sa fin de mandat. Tous les
matins je devais me chauffer la voix au piano à queue de la villa.
L’ambassadeur accepta mes gammes.
Un jour le regardant entre deux lignes de stress je
découvris que cet homme était celui des photos volées. Il a su sentir mon
trouble et être troublé lui même et
s’ensuit une histoire d’amour qui n’a
plus cessé ;
Le voisin
Pourquoi ne vient-il pas dans votre maison landaise ?
Esther
Les événements n’ont cessé d’éclore tous ses printemps du
désert, à la chaine. Il doit être discret. Nous nous retrouvons dans sa maison
rose en Bretagne ou son bunker au Cap ferret, pratique sous le dernier
gouvernement.
Le voisin
J’image qu’actuellement, il est au Mali.
C’est à lui que vous rêvassez quand vous êtes dans le
hamac, avec votre si beau sourire plein de lumière.
Esther
Cet être m’inspire et
me respecte comme jamais un homme avant ne le fit.
Il est une pointe d’ail jaloux de vous.
Le voisin
Alors il est rassuré. Il sait ce qui peut vous rendre
friable. Oui, Invitez nous au Ferret
quand il aura une grande perme.
Esther
We can.
Le voisin
Tenez Esther, cette galaxie des pinceaux ma femme ne s’en
sert plus, elle vous les offre, elle sait que vous en ferait un usage « certains »
Cadeau toubab*
Esther
Et tous ses manches rouges
Ma femme adore attirer le taureau qui vit en moi. Méfiez du
pinceau que vous aurez lors de nos conversations . Vous ne lâchez jamais la
toile quand je parle avec vous. Prenez alors celui du manche de chêne,
autrement il peut vous arriver malheurs,
…. et respect à votre baroudeur !
Ester
Votre mémère est très prévoyante ce tissu pour les sécher
, l’air qui circule pendant les transports
, c’est bien étudie.
Le voisin
Petit génie ma Sylvie-Chantal.
Ah ! Oui, j’oublie j’avais ceci aussi à vous
remettre de ma dulcinée
« oxyboldine » remède de sa grand mère efficace pour votre état.
Cadeau toubab*
cadeau à la blanche
fait à l'atelier des Ecritures l'Hajat sous la direction de frankie pain avec Chantal S.
Adour gazouille à la lyre des ses rives |
Adour auprès de Urt |
la gare de Urt
|
Adour à DaxUne allée chère à Roland Bartthesrives de l'Adour à Bayonnesuite et finpour les puristes de Roland barthessi j'ai fait quelques erreursveillez m'en pardonnezet nous les mettrons dans le recueilMythologies 2que vous week end soit beaubye bye beau PAys de mes amourset toiManouche maintenant tu y es..A toi aussi doncFrankie goes to Pays Basque |
samedi 26 mai 2012
pour manouche Rlonad barthes et frankie pain L'Amour L'adour leur amour
merci à wikipédia
extrait
L'Adour
est un fleuve
du bassin aquitain dans le sud-ouest de la France, classé
site Natura 2000 D'une longueur de
335 km1,
il prend sa source dans le massif pyrénéen du Pic du Midi de Bigorre, au col du
Tourmalet (Hautes-Pyrénées) et se jette dans l'océan Atlantique après Bayonne,
à Tarnos
(Landes) pour la rive droite et Anglet (Pyrénées-Atlantiques) pour la rive gauche.
Adour, en
basque Aturri, en latin Aturrus, est un nom de rivière pré-latin
peut-être apparenté aux mots basque iturri « source »
et languedocien
théron « fontaine ». On lui doit les noms de rivières Eure (Atura), Aar (Arura), Arroux (Aturauos),
Arve (Aturaua), Orne
(Otorna), Ourcq
(Aturicos) ou de ville espagnoles : Tarazona
(< Turiasso; Aragon), Tossa de Mar
(< Turissa; Catalogne), Túria
(Aragon, Valence), etc. sans oublier Aire-sur-l'Adour
(Atura, du nom au fleuve).
En gascon, adour
(terme ancien) signifie « source », « cours d'eau » et adourgà
ou adorgar signifie « irriguer ». Le mot adur s'est
spécialisé en basque dans le sens de 'destin',
« onde magique » (sens présumé de « humeur »).
Au XIVe siècle, le chroniqueur Jean
Froissart mentionnait l'Adour en ces termes « la belle
rivière de Lisse qui court tout au milieu de Tarbes » .
Citation du message publié par baitalulu
Quand il était ruisseau,là où le ciel miroite
Et où de grands oiseaux aux ailes déployées
Le suivait silencieux,planant au grès des vents
Il serpentait joyeux au milieu des vallées.
Et l'on pouvait pêcher des truites à peau bleue,
Les saumons remontaient son cours vertigineux
Rafraichissant les berges de toutes les campagnes,
Il laisse derrière lui cascades et montagnes.
Il à roulé ses vagues dans tant de rives étroites
Charrié tant de limon, de bois et de douleurs
Sa couleur est broyée par des courants immondes
Mais le fleuve s'enfuit et sa colère gronde.
Passant avec fracas sous le pont ST Esprit
Il s'écrase repus de colère et de honte,
Entourant les piliers du monstre de granit.
Mélangeant ses eaux troubles d'étreintes érotiques
Comme un vieux loup blessé il se couche et s'étire,
Et quant il s'abandonne, soumis et sans un cri
La mer qui l'angloutie emporte ses fureurs.
L'Adour aura rejoint l'océan Atlantique.
Quand il était ruisseau,là où le ciel miroite
Et où de grands oiseaux aux ailes déployées
Le suivait silencieux,planant au grès des vents
Il serpentait joyeux au milieu des vallées.
Et l'on pouvait pêcher des truites à peau bleue,
Les saumons remontaient son cours vertigineux
Rafraichissant les berges de toutes les campagnes,
Il laisse derrière lui cascades et montagnes.
Il à roulé ses vagues dans tant de rives étroites
Charrié tant de limon, de bois et de douleurs
Sa couleur est broyée par des courants immondes
Mais le fleuve s'enfuit et sa colère gronde.
Passant avec fracas sous le pont ST Esprit
Il s'écrase repus de colère et de honte,
Entourant les piliers du monstre de granit.
Mélangeant ses eaux troubles d'étreintes érotiques
Comme un vieux loup blessé il se couche et s'étire,
Et quant il s'abandonne, soumis et sans un cri
La mer qui l'angloutie emporte ses fureurs.
L'Adour aura rejoint l'océan Atlantique.
À l'époque
glaciaire, l'Adour a creusé le Gouf de Capbreton, un fjord aujourd'hui sous-marin qui entaille profondément le
plateau continental sur 50 km au large de l'ancienne
rade de Capbreton (aujourd'hui les lacs d'Hossegor
et de Moïsan).
Grâce à des
documents anciens, on peut suivre la course capricieuse imposée à l'Adour par
les sables.
L'Adour a
souvent changé d'embouchure. Il errait au gré de l'ensablement de son delta de Trossoat
(devenu le Boucau
nau 'nouvelle embouchure') au Plecq (devenu alors Port d'Albret
et depuis le Boucau bielh ou Vieux-Boucau).
S'il
s'écoulait encore à Capbreton au début de notre ère, en 910 une crue le dirige
vers le nord par Soustons et Vieux-Boucau. En 1164 il perce la dune face
à Bayonne puis retourne à Capbreton, qu'il délaisse en 1390 pour Port-d'Albret.
En 1562, la ville de Bayonne,
alors en déclin, obtint de Charles IX de France qu'on lui donnât un
accès direct à l'océan. C'est Louis de Foix qui, aidé par une crue
providentielle de la Nive,
fit réaliser la trouée vers l'océan dans laquelle le fleuve s'engouffra le 25 octobre 1578. À cette époque la
branche bayonnaise de l'Adour remontait de Trossoat vers le nord pour
rejoindre le Boudigau.
Malgré l'endiguement, l'ensablement
de son estuaire crée un conflit de masses d'eau connu sous le nom de barre
de l'Adour, qui rend délicat l'accès au port de
Bayonne et impose un dragage régulier de la passe.
Adour vue de la tour des Siganux |
Urt, été 1978. Dans la maison de famille sur les bords de l'Adour, près de Bayonne, Roland Barthes passe quelques semaines très particulières, pour la première fois sans sa mère, décédée à la fin de l'année précédente.
Il est célèbre et très sollicité. Grande figure de l'intelligentsia
française, celui qui a été associé à Lacan, Lévi-Strauss ou Foucault,
vient de publier Fragments d'un discours amoureux. A la tentation d'une
vie plus retirée à Paris, vouée au travail intellectuel, vient s'opposer
un autre désir : réunir sa vie ici à Urt, une campagne à l'écart, au
seul profit d'une œuvre à venir, le roman dont il rêve... Les jours
passent, le soleil, la maison, les roses, le silence, la musique, le
café, le travail, l'ennui, la quiétude insexuelle, les excursions à
Bayonne...
A travers l'évocation de cette succession d'instants minuscules, Jean
Esponde, comme dans son Rimbaud et son Segalen, approche ici, avec une
justesse miraculeuse, l'intimité du grand écrivain dans un moment de
crise.
- Présentation de l'éditeur - (date de publication : 18 février 2009)
pèche d'esturgeons à sainte marie de Gosse dans l'Adour |
Principaux affluents
Le bassin de
l'Adour est le bassin versant de l'Adour et de ses affluents.
Les principaux affluents de l'Adour sont :
1) en Haute-Bigorre,
les trois branches fondatrices sont :
- (D) l'Adour de Payolle, du massif de l'Arbizon (2 831 m),
- (G) l'Adour de Gripp, en provenance du Tourmalet (2 114 m)
- (G) l'Adour de Lesponne (18,6 km), en provenance de la Hourquette d'Ouscouaou,
suivies de:
- (G) la Gailleste (11,1 km)
2) en Rivière-Basse,
de Maubourguet
à Riscle
(Hautes-Pyrénées et Gers)
3) Armagnac & Vic-Bilh,
de Riscle
à Aire-sur-l'Adour
4) Pays de
Marsan rive droite et Chalosse
rive gauche, d'Aire-sur-l'Adour à Sainte-Marie-de-Gosse
- (D) le Gioulé
- (G) le Bahus
- (G) le Gabas
- (D) la Midouze, formée de la réunion du Midou et de la Douze (rivière),
- (G) le Louts
- (G) le Luy, ou les Luy réunis, formés du Luy de France et du Luy de Béarn.
5) Pays de Gosse
et de Seignanx
rive droite et Pays basque rive gauche
- (G) les gaves réunis formés de la réunion du gave de Pau et du gave d'Oloron,
- (G) la Bidouze, en provenance des Arbailles,
- (G) l'Aran (rivière), en provenance du Baïgura,
- (G) l'Ardanabia
- (G) la Nive, à Bayonne.
Voir
aussi : canal d'Alaric et la liste des
affluents et sous affluents de plus de 10 km.
Terre
de contrastes, le Pays basque est multiple. Arrière-pays plein de mystères et
de sentiers, de villages de pelotaris et de rugbymen, d’églises et de
cimetières, le Pays basque, c’est aussi une côte et sa solitude
transatlantique, ses falaises, ses phares et ses hautes maisons, ses barres et
ses digues, ses vagues qui offrent, aux grandes marées, des flocons d’écume qui
tombent comme de la neige sur les stations balnéaires ou le sable des plages.
Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz exhalent des parfums océaniques ;
Cambo-les-Bains, Arcangues, Saint-Pée-sur-Nivelle, Hasparren, Espelette
invitent à la montagne… Balade dans ce bout maritime et montagnard de l’Europe,
à l’ouest des Pyrénées, entre le fleuve Adour et le rio Ebro, en compagnie de
Victor Hugo, Jules Michelet, Pierre Loti, Jules Verne, Roland Barthes, Marie
Darrieussecq, Renaud Camus, Jean Echenoz, Emmanuel Le Roy Ladurie, Claude
Nougaro, Florence Delay et bien d’autres.
jeudi 24 mai 2012
contes de sagesse : les deux branches , sage ou fou
les deux branches
Il y a bien longtemps, sur une lande desséchée,se trouvait un arbre extraordinaire. Il était très vieux, aussi vieux, disait-on, que la Terre ; et il donnait des fruits merveilleux, dorés et luisants comme des soleils. Ces fruits faisaient ployer deux énormes branches. Hélas, personne ne pouvait profiter de ce don du ciel, car l'une des deux branches portait des fruits empoisonnés ; et l'on ignorait laquelle. Tous salivaient donc devant ces fruits offerts, mais aucun n'y touchait. Vinrent des temps de famine. Un printemps trop glacial ravagea les vergers, un été trop sec brûla la moisson. Seul le vieil arbre portait ses fruits, plus beaux que jamais. Alors les villageois se rassemblèrent autour de ses branches, l'envie au cœur. Il leur fallait choisir : risquer la mort en mangeant les mauvais fruits, ou mourir de faim en n'y touchant pas. Ils tournaient autour de l'arbre, indécis, lorsqu'un vieil homme, que plus rien ne rattachait à la vie, osa faire le geste. Il saisit un fruit d'une branche et mordit à pleines dents. Tous le regardèrent. Puis, voyant qu'il croquait et croquait encore, ils se précipitèrent pour se nourrir à leur tour. La chair des fruits était suave, elle rassasiait de la faim comme de la soif. Et, miracle ! au fur et à mesure qu'on les cueillait, d'autres fruits repoussaient.
Durant plusieurs jours, la population du village festoya en riant de sa peur passée. Dire qu'ils avaient failli mourir de faim à cause de l'autre branche empoisonnée !
À quoi bon d'ailleurs garder cette branche, aussi
inutile que dangereuse ? À la nuit tombée, ils prirent une hache et la coupèrent au ras du tronc.
Hélas, lorsqu'ils revinrent le lendemain, tous les fruits étaient tombés. Ils pourrissaient sur le sol. Et l'arbre. le bel arbre aussi vieux que la Terre, était mort.
D'après un conte de l'Inde
Cette histoire arabe fut racontée par Khalil Gibran
Sage ou fou ?
Un roi puissant et sage gouvernait la ville de Wirani. Tous le craignaient pour sa puissance et l'aimaient pour sa sagesse.
Or, il y avait au coeur de cette ville un puits dont l'eau fraîche et critalline alimentait toute la cité. Une nuit, alors que tout le monde dormait, une sorcière pénétra dans la ville et empoisonna le puits. Elle y versa sept gouttes d'un liquide étrange en disant : "Tous ceux qui boiront de cette eau deviendron fous."
Le lendemain tous les habitants de la ville, excepté le roi et son chambellan, burent de l'eau du puits ... et comme la sorcière l'avait prédit, ils perdirent la raison.
La ville devint le théâtre des agissements les plus étranges, et le roi ne parvenait pas à calmer la population. D'autant que désormais toute la ville murmurait : "Notre roi n'agit pas comme nous, il est devenu fou. Nous refusons d'être gouvernés par un dément. Il nous faut le détrôner."
Aussi ce soir là, le roi fit remplir un gobelet doré de l'eau du puits. Il en but une grande gorgée puis le passa à son chambellan qui fit de même.
Et le peuple de la ville se réjouit et organisa de grandes fêtes : le roi et son chambellan avaient, disait-on, recouvré la raison ...
Bazille scènes d'été |
beau week- end de Pentecôte
enfin nous allons fêter l'été
bonne route
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