mercredi 23 avril 2014

eldorado à l'autre, de l'autre N°2 "la logeuse le coeur dans l'Harissa"

je viens de prendre plus de Giga pour ma machine, je serai donc mi juin plus presente sur vos blog mais je viendrai en fin de semaine regarder vos instantanées de la semaine et ceux que vous avez produit en attendant




j'irai au coin de la rue pour vous visiter c'est de mal en pire la rapidité de mon engin , bonjour merci de vos visites et de vos petits mots





L’eldorado de l’autre

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La logeuse
Le malheur disait mon Viel ami Psychanalyste de la dynastie des bouchons de Châtrons :« le drame chez l’homme c’est de vouloir avoir :la passion et l’amour. Ce sont des choses totalement antinomiques. » Lacan disait  « on offre à l’autre ce que l’on a pas , à quelqu’un qui n’en a que foutre ».
Aujourd’hui c’est le vendredi saint. Notre Seigneur vit  une de ses plus dures épreuves : la mise en croix, les crachats, les trous au cœur, la couronne d’épines, la trahison d’un frère de cœur.
Et l’histoire de mon Eldorado à l’autre   : 




« La logeuse au  cœur dans l’Harissa »

-         Allo ! Puis parler à Malick ?
-         Il n’est pas là.
-         Ah ! oui suis je bête ! vous êtes sa logeuse. Bon , vous lui direz que sa femme vient d’accoucher de leur troisième enfant et en plus cette fois-ci c’est un garçon. Il va être heureux.
Et dans le téléphone :
elle se met à faire le chant des youyous de satisfaction.



Mon amie  s’effondra. Je suis allée lui rendre visite en cardio. Elle avait frisé l’AVC. : « Je te demande de mettre  ses affaires sur la terrasse. »
…Il partait de temps en temps il disait se planquer. Il était refugié politique,  en errance dans le sud ouest.  De temps en temps des voitures séjournées devant sa maison dans son quartier maraichers de la Benauge, c’était repérable. Des têtes d’hommes que tu n’avais pas envie de croiser dans une ruelle à l’heure entre chiennes et louves.
 Avec lui, elle avait atteint son point

 d’acmé, le point sans limite : l’Himalaya, 

les toundras de Mongolie, les orgasmes en 

chapelet ses cordelières des Andes. Sur le 

bras de l’homme était tatoué en arabe : «  

personne ». Notre Piaf avangardiste de 

l’extrême en chair  amour, nous l’avait 

chanté, dans son légionnaire.


Elle était ethnologue, elle lui avait offert 

l’hospitalité après une rencontre à Saint 

Michel. Comment ne pas s’éprendre  de 


 l’étranger,  elle amoureuse de l’Anecdote 

Kabyle, de Tamanrasset, du désert de sel. 

Avoir le voyage chaque jour au tableau A 


 de son planning, certes devenu un tableau 

C. Elle avait conjugué de beaux 

sentiments : 


 l’empathie, la solidarité, la compassion, la 

fraternité, le flirt du « couch surfing 

canapé » il était passé à  la chaufferette 

enflammante de son lit.

Certains jours il disparaît par les jardins 

de la terrasse, retour quelques jours après,  
 çà allait parfois jusqu’à un mois. Il 

réapparaissait silencieux : « moins tu en 

connaitras  mieux ce sera pour toi ». Why 

not ! Un peu d’adrénaline en plus c’est 

dans l’attente que le désir prend son plus 

grand essor. 
  
Elle arrêta sa psychanalyse juste 

ébauchée, sous-loua sa maison  à un mec 

bien en muscles, et avec les trois mois 

d’avance de loyers elle prit un aller pour le

 tour du monde. Elle croisa l’amour , fit

 deux petits . Le couple,  les enfants ne lui 

fit pas oublier le Malick.  20 ans plus tard

 c’est « le grand Autre » qui a pu faire

 calme à la tournante « harmataenne » du

 cœur à l’harissa.


Auteure Françoise Frankie  Pain La Mangou


Droit de reproduction reservés



belle semaine et visite bientôt sur l'ordinateur du quartier et je vous espère en pleine forme

gros smashs c'est pas tous les jours les pâques

4 commentaires:

  1. Le grand manège, avec des hauts le coeur et des bas terrifiants! J'aime le coeur à l'harissa!

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  2. Si j'ai bien compris à chacun de faire son propre bonheur.

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  3. Coucou ma Belle,
    Comme Gine des montagnes et des abîmes pour ce coeur...incendié, la douceur des braises est encore bien loin
    je t'embrasse Frankie

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  4. Merci chères lectrices de votre empathie pour la logeuse au cœur à l’harizza
    A la semaine prochaine pour le numéro 3

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