mardi 21 février 2017

Du riffiffi dans les transports pas de Map'smonde marron



je parlais français tout simplement. Une phrase simple en plus !

ma méconnaissance de cette ligne allant porte de la chapelle

je voyage beaucoup  en bus chaque bus à l'identité des stations qu'ils desserrent :quand je vais à Ternes  17éme en bus Deux heures de route dés la gare de l'est au fur et à mesure que l'on arrive aux  des Batignoles de micro changement de comportement s'opérent ,se repairent à l'oeil nu. Froideur , rigidité, pas de croisements de regards." nous ne sommes pas du même monde" epargniez moi de me poser une question et surtout pas de bavardages......Ca ne se fait pas de converser dans le bus  ou alors très chuchoter....On vous épingle votre différence de classe sociale...

mais même sur scéne en conteuse j'ai entendu et c'était il y a quelques années entendre tu peux pas parler comme tout le monde.....


 français ! Quand çà c'est multiplié plusieurs fois J'ai stoppé. parler mes contes avec une belle qualité de verbes , de mots  c'était une  de mes tâches dans ma mission du conteur.

pour le reste déjà je disais qu'il y avait la télévison pour servir leur espérances et leur reconnaissance de la langue ....les stchis et les marseillais secret story...

et une autre fois du côté du canal de l'Ourcq  :je demande ma route à trois nenettes 18 ans et aprés ma question , elles ne devaient pas comprendre , il y avait les formules de politesses là aussi , elles m'avaient insultées plein pot c'était là il y a bien dix ans.

la différence  çà a monté d'un cram la menace physique et la charge de la voix  notait bien le passage à l'acte illico.
j'ai senti l'ordre et la violence  comme  peuvent vivre des gens soit certains regimes où poir un rien tu te trouves avec une balle au corps ou un coup de crosse dans les glaouis .
là c'était mon visage  mon point le plus vulnérable et la beauté
elle n'était pas laide.

la langue doit marquer une différence de classe sociale qui les rend véenéres comme ils disent.


leur langue, la langue du slam et autres modes musicales doit être leur langue parlée et reférentielle ! mais devoir tous la parler, ! 



C'est là que l'on se rend compte que dans les grandes banlieux c'est très vite chaud.
A peine était elle montée. avec son landeau.

C'est son mari qui m'a sauvé. Ses élans généreux devaient avoir défiésdéjà  ses chroniques.


bonne journée ... merci de vos petits mots

phrase de Hubert Haddad
 un auteur à découvrir.
C'est ingrid Thobois qui me là fait découvrir

4 commentaires:

  1. Si je comprends bien c'est la jungle !
    La dernière fois que j'ai pris le métro, c'était justement à Paris en 1985 et j'avais fait rigolé tout le monde en demandant si j'étais bien sur la bonne ligne mais, je pense que c'était plutôt à cause de mon très fort accent niçois, provençal !:)))
    Gros bisous Map's monde et garde ton sourire.

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  2. Quel climat d'agressivité! Cela me désole cette violence latente et je reconnais que j'en ai peur....

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  3. De la baston pour une façon de parler décalée par rapport à l’usage admis, c’est assez peu ordinaire, mais ça rappelle une chose : le langage est un marqueur social à nul autre pareille.
    En témoigne la pièce de Giraudoux, Amphitryon 38, ainsi que My fair lady, le film de Cukor, où la transformation sociale d’une jeune femme au parler faubourien passe par un changement d’accent.
    Sur le même thème et plus proche de nous, Finkielkraut qui affirme que les petits gars de banlieue n’ont qu’à ouvrir la bouche et se mettre à parler pour perdre illico toute chance d’être embauchés.
    Ou alors en se rappelant ce qui se passe dans la nature avec les petits loups qui passent des nuits entières à hurler pour apprendre à le faire comme ceux de leur meute – sans quoi ils se font égorger par les loups-sentinelles qui ne les ont pas reconnus.

    Les bus parisiens sont-ils moins dangereux ? C’est vrai que la civilisation est passée par là…
    Je vous embrasse chère Frankie.
    Jean-Pierre

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  4. merci de vos témoignage et l'analyse de jean pierre est fort juste.

    je me remets doucement.

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