mercredi 8 février 2017

L'arrivée en gare de Bobo Dioulasso (suite et fin) atelier d'écriture la petite Rockette



-        La patience papa ne connait pas le temps.

-Nous avons du retard sur le départ des camions, nous sommes sensés échanger des cargaisons de cacahouètes, vous prendrez votre tenue plus tard en civile c’est aussi bien.
-De quoi il en retourne ?
-Vous serez informé au fur et à mesure.   C’est un secret : défense. Après cette mission vous aurez 6 mois de tranquille avec votre famille.
-pourquoi moi ?
-
- j’enseigne le français et la mécanique aux enfants de troupes C’était obligatoire après l’Algérie.
- Vos qualités en première lignes c’est çà qui nous a mené à vous.
- En pleine période des indépendances de chaque pays. La dextérité est une qualité à veiller  à chaque pas.   Regardez dans l’ordre où les choses se passent et tout se passera bien pour l’équilibre des deux tenants. Vous êtes couvert à 100 ° /°. Et vous aurez  accès à une maison en ville de Bobo  plutôt qu’en village où votre villa vous a été attribuée.
Pompon a du mal à se rendormir çà sentait pas la sympathie le début de conversation dont elle entraperçut les préliminaires. Sévères. «  Encore une autre Algérie  se dit elles ………… » Elle pleure. C’est si abstrait pour elle ses affaires d’hommes je devrais faire les autruches  dont elle a le modèle chaque jour sous ses yeux. A deux contre une on est plus solide. La place déjà prise, et une jalousie féroce la défend. La Rolande se protège de la situation en se mettant à l’ombre d’annamite phalloïde. Je suis conne, je suis déterminée à tout voir tout entendre. C’est me taire qui me serait utile au moins avec elles. En plus c’est toujours pour critiquer jamais satisfaire, çà, çà use les enthousiasmes. Technique de j’sais pas ! Plus tard je comprendrais. Pour l’instant çà me met au sol pour quelques jours je suis inapte à tout et quand je me relève mes mots sont à l’envers, je n’ai plus d’article  comme si ma tête était passée dans un moulin. Elles sont malines !
 Pourquoi avoir peur des affaires entre hommes j’ai tant partagé avec papa à ses retours de ses premiers séjours en Afrique ses visites à la gendarmerie pour signer les permissions et après l’effusion de copains du café  Joli du marché. Il était gai, il racontait ses campagnes d’Afrique je rêvais. Les moqueries, les blagues, les tapes sur l’épaule. Pas le même homme qu’à la maison. Elle se rassura, c’est de son ressort de son métier. Alors elle pensa à la vie à l’hôtel  et elle s’évoqua le premier hôtel qu’elles avaient pris proche des invalides le petit WC pour enfants,
Le restaurant  l’énorme casserole que chacune nous avions avec du coq au vin, et la tranche de pâté délicieux chacune une tranche  mais le plateau de fromage aussi grand qu’ne table, je dis à maman « jamais nous irons jusqu’au bout, » la serveuse avez entendu et elle dit : «  non prenez ce que vous avez envie… » Nous nous étions trouvées honteuses   , notre premier restaurant et le plateau de fromage était toute proportion gardé de la même dimension que le pâté et le coq.
Elle marmonne : l’oiseau chante les louanges où il a passé ses 

saisons chaudes…..léger ronflement dans le wagon
de Frankie  Map's Monde 
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sous la direction de Frankie Pain
















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