samedi 31 décembre 2016

dernier 24 heures chrono

je vous ai emmené au bord de mer dans mon histoire en 3volets l'hortensia bleu
et bien voici une autre histoire vraie
de Fab la pahto et Willy 
le texte





 pHOTO DE FAB LASSORT 
pHOTOGRAPHE DE bORDEAUX
FOTOS SUR LE VIF DANS LA NUIT DE nOËL





What the phoque !

2 jours avant le passage à l’an 2017.
Balade au Porge, Gironde. 
Marcher sans but.
Juste humer l’iode, remplir ses poumons.
Personne entre les vagues et les nuages, le désert.

Puis une grosse tâche sombre sur le sable semble bouger.
Bouger ?
S’approcher doucement.

Quoi, un phoque ? Au Porge ? 
Incroyable.
Il est sur le dos, se tortille un peu.
Se redresse, puis il s’approche, comme pour dialoguer.
Ses yeux vifs semblent plein de douceur.
Il est craquant. Il prend des poses.
Mais semble fatigué.
Et il a une plaie sur le dos. Un petit trou rouge.

Téléphoner vite.
L’aider.
SPA ? Répondeur...
Mairie ? 
Haut parleur. La sonnerie d’attente est stridente. Répondeur aussi...
Le bruit semble le déranger, il rampe doucement vers la mer.
Les pompiers. Ils vont contacter l’Observatoire...
Ouf.

Appel trois minutes plus tard, questions, explications, ne pas s’inquiéter. 
Le phoque doit récupérer de sa fatigue et se sécher.
Ne pas trop s’approcher, il peut être dangereux s’il se sent menacé.
Oui c’est rare d’en voir. Très rare. 
Ils en aident au maximum 10 pas an sur la côte. Blessés ou fatigués.

Et quand il repart dans l’eau, c’est le moment de réaliser l’incroyable, l’improbable rencontre émouvante.
Sa tête qui se dresse fièrement, son regard profond comme un dialogue mots bleus, « les mots qu’on dit avec les yeux », son dandinement vers la mer, resteront inoubliables. 

Photos envoyées par mail à l’Observatoire, qui répond :
il s’agit d’un jeune phoque gris (Halichoerus grypus)
L’animal semble de bonne condition physique (17/19kg) et il a l’air relativement vif, ce qui est une bonne chose.

Comme déjà évoqué avec vous, son incursion à terre est tout à fait normale, 
Si vous le ré-observez, profitez de cette observation, mais pensez à rester à bonne distance : au moins 50 m afin de ne pas le perturber, ni l’habituer…. 

Enfin n’hésitez pas à nous informer de toutes nouvelles observations.
En vous souhaitant d’excellentes fêtes de fin d’année,
Willy
ET SI VOUS VOULEZ VOYAGER

sur les autres chronos phtos
chemindetables.blog-over.com 

et gros bisous Nous sommes reliés ce soir... Frankie Map's Monde




 

jeudi 29 décembre 2016

atelier d'écriture 2 sous la direction artistique d 'Ingrid Thobois

N°1
aprés recure et rewriting



Pourquoi avaient –ils choisi  cet  emplacement pour y construire leur demeure ? Peut-être pour la vue.
Virginia Woolf
L’hortensia bleu
Elle m’avait demandé après la journée d’atelier mimes  de la raccompagner dans sa demeure.
Pourquoi lui avais- je  posé la question : à pied ou en voiture ?
Elle avait sauté de joie comme une enfant absolument enchantée de son choix comme si elle attendait cette question.
-A pied.
Je fis mon changement de tenue pour robe estivale. Elisa pareillement.
Nous avions travaillé comme des rameurs sur les négrillés. Nos corps chantaient à leurs encornures des négros spirituals - des « rivières profondes »* 1- ….La joie nous baignaient  même si le swingue était avec douleurs. Nous étions certaines  que ce stage de  la qualité de chaque artiste issue de nombreux pays  de la  mappemonde pouvait  faire éclore en nous des bourgeons de coquelicots  dans l’allégorie de leurs couleurs.  Ce travail corporel, son essence porteront de la lumière  sur nos choix futurs. Elle était convaincue qu’ils adviendraient tranquillement et ce serait l’évidence. Waouh !
Elisa, petit corps frêle, très volubile, me dit : tu t’appelles Charlotte n’est-ce pas ?
-Oh !                           Un temps : elle rigole en elle.      Si çà te plait, çà me plait aussi,  et,  mes autres prénoms ont besoin de se reposer, de s’oublier quelques temps.
Elle avait acquiescé de son visage qui était entouré d’une chevelure fine de blond ondulée.
Je rangeais mes vêtements d’exercices dans ma trois chevaux break, aux Pyrénées dessinées sur la carrosserie côté passager et l’autre côté ainsi que l’arrière ; des fleurs du coin : œillets d’Inde, roses de jardin, capucines,  géranium et…... C’était ma maison ma bagnole et la joie de ma mère quand je la trimbalais là dedans avec son petiot,  royal sur le matelas callé dans de somptueux cousins.
Nous prîmes le chemin par le port plutôt qu’à travers ville.
Les chalutiers se dodelinaient sur  une berceuse  aquatique avec choristes : les mouettes, et entaillant la mélodie  suggestive, le cristallin de gréements s’entrechoquant avec les majestueuses  voix très graves sur d’une partition composée de bribes de mots sur la vente à l’encan, la météo de demain, l’heure de la marée haute….
Baignées  nous étions des odeurs des poiscailles et d’algues  retenus dans les filets.
Plus loin d’autres  sons attiraient nos curiosités avivées par l’éveil crée par les  grandes leçons de la journée : 7h - 19h non stop.. Le mime sur fond d’entrainement militaire.
Le kiosque à musique battait son plein de foule et  de musiciens. Les traditionnels instruments de musique : accordéons, tambourins à corde, l’alboca (deux cornes de vaches attachées l’une à l’autre), txirula (flûte droite à bec en buis. Elle a un son aigu semblable à un fifre)…..et ces chants polyphoniques exercés  dés leur premier embarquement en matelots dans le ventre des bateaux.
Nous avons spontanément entamées quelques danses mais nous étions trop regardées. Nous nous voulions seules. L’euphorie qui montait  en nous ne pouvait se partager sans devenir plat comme un soufflet sorti du four trop tôt. Nous étions dans des zones de flottaison transfigurées et pour les matous au béret c’était l’élastique de leur slip qui jouait les castagnettes d’un flamenco ayant trouvé son « duente » la note bleue.
Soudain Elisa stoppe devant un hortensia bleu. Le temps est arrêté, des anges montent au ciel…..alors après avoir fait le signe de croix elle cueille des fleurs de ce généreux hortensia bleu



droits réservés

   De Frankie Map’s Monde 
                       
 Ecrit sous la direction artistique  d’Ingrid Thobois



*1- des « rivières profondes » condensation du titre venant de « Fleuve profond, sombre rivière » /Les «Negro Spirituals» / Édition et trad. de l'anglais (États-Unis) par Marguerite Yourcenar  /Collection Blanche, Gallimard 

 

 
 ACRYLIQUE FRANKIE
 FOTO FRANKIE

 POUR L'HORTENSIA BLEU
 Nous étions dans des zones de flottaison transfigurées 

pour les matous au béret c’était l’élastique de leur slip qui jouait les castagnettes d’un flamenco ayant trouvé son « duente » la note bleue.