jeudi 19 mai 2016

retour à la bonne santé, la joie encore en vadrouille la cochonne !



La séve recoule dans le bon sens. la joie n'est pas encore accrochée, elle s'est prise des vacances de ma veille peau crachottante.
Mais je la rappelle , nous faisions bon ménage .
Moi sans elle,  je n'y arrive pas. 
La reconquérir.

En attendant je vous salue grandement et merci de votre soutien...

et une belle histoire...

 voyage de ma cousine Monica au Maroc
les palmiers que j'adore.




" A l’époque où notre monde n’était pas hérissé de tours, on disait que les arbres étaient les piliers du ciel. On contait aussi qu’aux premiers temps, Dieu vivait à portée de voix humaine. Il suffisait de lever le bras pour le toucher. Après le repas, les hommes s’essuyaient les mains sur le ciel, et il arrivait aux pileuses de mil, si elles levaient trop haut leur pilon au-dessus de leur chevelure, de chatouiller les pieds de Dieu.
 
Or un jour, une femme plus grande, plus vigoureuse et plus enthousiaste que les autres faillit ainsi éborgner le Créateur. Du coup, vexé, Dieu s’éloigna de la Terre avec son ciel, et les hommes ne purent plus l’atteindre. Alors ils plantèrent un arbre au centre de leur village. Le premier de tous. Et cet arbre se déploya jusqu’à la nouvelle demeure du Créateur. C’est depuis ce jour que l’arbre est nommé, en Afrique, le messager immobile. Il comble l’espace entre l’homme et son Dieu. A travers l’arbre la sève céleste descend du ciel vers la terre, et la sève terrestre monte de la terre vers le ciel.
 
Mais rien n’est simple. On dit aussi que le dieu des nuages cherche de temps en temps à nous le dérober. Il tend ses grandes mains de vent pour essayer de nous l’arracher. Mais l’arbre résiste. Il s’accroche à la terre. Il ne veut pas quitter les hommes. Pourquoi ? Parce qu’il est fidèle. La famille de l’arbre, c’est la pauvre et basse humanité. Il n’en changerait pas pour tous les cieux de l’univers. Et nous, sommes-nous fidèles à l’arbre ? "

(Henri Gougaud, L'Almanach)

 belle fin de semaine
ice cream et petite pépée,

tendrement vôtre Frankie Map's Monde

5 commentaires:

  1. La sève coule et roucoule et tu l'entendras en embrassant un tronc d'arbe, colle toi bien contre lui, il te communiquera sa force.

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  2. enlace l'arbre Frankie la sève passera par tes doigts...
    je reviens te lire avec retard mais la joie sera là juste un peu cachée histoire de jouer à cache tampon !
    bises

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  3. L'arbre à palabres, bois sacré... Baobab ou fromager?

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  4. Bien heureux de ce retour à la bonne santé, tu vas pouvoir grimper aux arbres.
    Bises

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  5. Heureux de vous savoir remise chère Frankie. Quant à la joie, je ne doute pas qu’elle vous revienne. Au cas où ça trainerait, n’oubliez pas de la convoquer par des pensées bien positives : pas de joie sans ce qui nous rend joyeux. _Jésus demeure ma joie !_ nous dit le choral de Bach … Jésus où qui vous voudrez…
    Je vous embrasse chère Frankie, continuez de bien vous porter.
    Jean-Pierre

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