dimanche 5 février 2012

"couper la langue" la residence d'OlivierApert sous la direction d'Olivier deuxième point de vue

L’autre témoin.



Les accidents du petit matin
Les yeux dans les bottes aseptisées
Une envie de camélia dans la rosée
Avec le rouge gorge qui attend ses graines
à trois mains de soi
Le café son odeur, les fesses appuyées contre
la paillasse de la cuisine du déchoc.
Les croissants chauds que les flics ont portés
En même temps que la victime.
Fallait les séparer.




Lui : recoudre quoi ? avec quoi ? Nette, franche.
Couper la langue.
Couper comme à l’emporte pièce.
Désinfectée , cautériser : colmater l’hémorragie.
Anesthésie locale ? !.
Je file la métaphore de la jeune fille .
Faire sens . Mémoire indélébile. L’indicible tatouage.
Après 10 heures de bloc… je ragoutonne.

« Ouvrez la bouche. Je vais vous mettre un speculum
Pour la laisser ouverte. »

La jeune fille est en salle de déchocage.
Sous une couverture de survie.
Constater.
Je déteste ses moments
pourtant je préfère que ce soit une femme.
Qui sait un interne plus doux
que ce qu’elle a pâti :
serait lui offrir une bouée s’opposant à l’autre image mnésique.

Elle a les yeux égarés, éclaté de sang :
« Tenez voila son bout de langue : cela pourrait encore servir
Sa puissance m’a rendu plus hard que lui… »

« Ramenez là vite chez elle, elle vit avec des copines
Elle sera mieux qu’ici.
Ils vont pas tarder de débarquer…
C’est toujours comme çà qu’ils font.
Il vaut mieux qu’elle ne soit plus là. »
La chef de clinique


La jeune fille

« ne rien dire surtout pas à mon fiancé,
Il serait capable de me dire :
« je ne peux plus t’aimer, tu as appartenu à un autre homme »
J’ai un intuition d’animal.
C’est cela même.


sous la direction d'Olivier Apert
ces deux là ne furent pas encore soumis au regard d'olivier
ils se peut que d'autres versions viennent fleurir le blog
blog du direct

avec toute mes amitiés

je fut dans mes jeunes années de vie responsable d'un service de radiologie d au décochage
ainsi sur la proposition d'olivier m'est venue un événement

la différence c'est que j'ai du cacher la jeune fille dans ma salle de radio pendant que la confrérie des gitans envahissait l’hôpital pour faire la peau à la fille.

Ils étaient émouvants
dés qu'un des leur étaient blessés où mourant ils étaient là tous à attendre
le mieux ou la fin
.
Nous avions appris à vivre ensemble
bonne lecture
demain quelques histoires drôles pour ouvrir la semaine





2 commentaires:

  1. J'ai lu les deux points de vue. Très forts . Très réussis je trouve. Deux possibilités de romans en quelques lignes!

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    1. chère Mango, tu ne peux savoir comme ce que tu m'as écrit me touche. tu fréquentes tellement les auteurs, tu vis dans des bains de leur style et des genres tout différents.

      je sais avec qu'olivier Apert , je vais progresser , j'avais déjà travaillé avec lui toute les semaines pendant un an. cela m'avait déjà fait prendre conscience de choses et amener plus de pointus dans mes lecture.

      merci à toi cela m'encourage . j'aime trop l'écriture et la lecture , pour avoir un jour la joie d'offrir aux lecteurs
      de belle épuration et de l'essentiel

      je suis ok avec toi sur l'histoire drôle
      c'est plutôt ..... Nous nous sommes comprises

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