mercredi 15 février 2012

frankie pain première biographie pour hippocampe associés et le printemps des poétes

Eternelles mamelles



Ce que la mère n’avait pas en son sein, la « berceuse » Mandenka lui donna en sa langue. Il est l’ami de cette famille, « Gens la parole » : tirailleur Sénégalais rencontré par son père dans le maquis de la dernière guerre mondiale, l’unique homme de couleurs du village. Il travaille à la minoterie ; mélopées, mythes mandingues, chants, grands répertoires de griot : chaque jour en prime du soleil , et de l’odeur des vaches. courçon d’Aunis petit village entre la Vendée ,la Charente maritime, les Deux Sèvres.

Très jeune. Première fugue à la ferme des grand parents. Bourgeoisie de campagne, belle autorité charismatique du grand père et de la grand mère. Les récoltes , les mises en bocaux , entre fermes. Les chasses.
Françoise dites la Pompon tient sa place, dans le tour des « menteries ».

post prod avec Gaspar Noé pour "seul contre tous"


Période sombre : la guerre d’Algérie, le giron de naissance est quitté. Nantes, les quais ,les bateaux , la gare de Nantes où sa sœur et la mère : elles jouaient « à qui attend qui ? » et le père ne revient pas ? Reviendra-t-il un jour ?
C’est ainsi que la rondeur de petite caille dodue s’immisça sous la gazelle. Longtemps on l’appela la gazelle blonde, la tornade blanche.

Fin de la guerre d’Algérie , campagne d’Afrique le père, la famille suit…
Elle écrit des contes et des poèmes, elle gagne le premier prix offert par Léopold Sedar Senghor. elle a 11 ans . Lu à la radio. Voyez elle a de la suite dans ses «kernes » de vie : lectrice à France culture depuis quelques années.






Tôt dans la vie il fallait : - arrondir les angles - pourvoir aux compléments financiers des fournitures d’école. Devoirs par correspondance 4 et 3eme pour une jeune fille très bête , douée en piano pour l’enseignement au conservatoire.
Cuisinière dans un château de Durtal 13 ans et demi : détermination à « avoir son bac « pour faire un métier correct pour aller sur les chemins de sa passion. Le Théâtre……. .

Berceau de sa culture Bordeaux trois dernières années de lycée : interne à Bordeaux. Majore de sa promotion. Bac avec mention : manipulatrice en radiologie dans la foulée à 17 ans et demi. Dans Hôpital régional Pellegrin.. Diplômée d’état, elle postule pour le poste de responsable de radio de nuit aux urgences pour suivre ses acticités théâtre et études à l’université…
« quoiqu’ils m’arrivent si j’ai l’esprit bien fait , fourni , je saurai rebondir »dit la Françoise






Réussite universitaire, elle exerça comme psycho-pédague dans le Médoc et le Libournais dans des structures de l’enfance inadaptée. Lors d’un « big mag » problème institutionnel, elle fit ce qu’elle devait faire pour l’éthique et la déontogie. Elle démissionna . Enfin elle s’autorisa après 10 ans de théâtre amateur, conservatoire de Bordeaux , quelques expériences professionnelles bordelaises de gagner la Capitale.

Le cinéma lui a plus ouvert les bras que le Théâtre.
Elle servit « La société de chasse » de Thomas Bernard au Théâtre du port de la lune à Bordeaux et théâtre de l’Atelier à Paris . « Pygmalion » de Bernard Shaw, « La parenthèse de sang » de Sony Labou Lansi rôle de « Kalhahashio » la mère africaine, Sony dit : « même une africaine n’aurait pas joué aussi bien que toi, l’âme de l’Afrique et sa révolte ».
Grand Souvenir de ses trois pièces… et Les Tragédies des Alcibiades et des Atrides. By « Sophocle, Euripide, Brecht, Berkoff , Durif,… »





Le 7 eme art friant de son jeu , son rire, son originalité, son audace et de ce : « je ne sais « quoi »…. Films à scandale avec « carne » et « Seul contre tous » de Gaspar Noé. Famille des acteurs de Caro et Jean Pierre Jeunet et presque tous leurs films… après avoir travaillé la méthode Grotowski e Stanislavski pour le théâtre, elle les pratiqua au cinéma , pour pouvoir jouer une partie des rôles qu’on lui proposait.
Actor Studio (14ans) jack Walzer fut son bâton d’interprète.

« Trop belle pour être grosse, trop grosse pour être en premier rôle » horreur de ses films à trois jours de tournage, un jour . très contente évidemment mais quelle galère de vie équilibriste . Influencée par Ariane Mnouchkine dont son metteur en scène ne jurait que par Ariane. Rencontre en Allemagne de Pina Bosh où elle interpréta des nombreux romantique allemands Hölderlin, Heinrich Von Kleist, Schiller, le dernier « Le traité des couleurs » de Goethe où elle jouait la femme de Goethe : Christiane Vulpuis Von Goethe. Pina Bosh marqua comme tous d’ailleurs son jeu… sa quête, son imaginaire, mises en jeu, ses chorégraphies.
Elle eut la joie dans une critique d’un grand journal de se faire dire dans « Fellini’s road »au théâtre de Suresnes ouverture du festival art rue danse urbaine Frankie pain « post modern « pinashoshienne » »… 2004
Pour le détail tapez Frankie Pain

L’écriture naquit dans sa quête « du genre et du style » après l’interprétion du rôle de la Princesse de Thomas Bernhard comme un ordre émanant de la bouche de Thomas .Ainsi elle commença dans les cafés parisiens , des plateaux bordelais , scènes nationales du sud ouest, une saga de 7 épisodes « Les Fracassereies de Rose de Pauillac » « voyage à l’autre », « les palabres à la Villa Palmarès », …. « Les Marylin marrons » fut tournée en long métrage comme Cavalier et le réalisateur « les chansons du 2eme étage » en deux claps …..
Beaucoup de scandales.
Alors en 2001 elle fit la rencontre des contes. Elle les choisit.
Tour de France des conteurs comme en compagnonne des vieux métiers…
Elle exerce sa plume à chaque tour de « Cont’rires » pour la jouissance oratoire de son public.
Et ses lecteurs de son blog : lamangou1.blogspot.com/
Régulièrement elle travaillera dans les résidences d’ Eugène Durif, catherine Anne au Théâtre de l’Est Parisien, Olivier Apert à Foranim et sa nouvelle résidence (Marguerite Duras médiathèque)
Considérant l’écriture comme le cadeau offert par tous les auteurs que Frankie a du rencontrer intimement pour pouvoir les interpréter au plus prés du mystère de leur être et leur œuvre. Très autodidacte en matière de littérature elle aime fréquenter ses ainés dans l’étrange alambique de la fabrique des mots.
Lectrice pour France culture régulièrement : grande est sa joie.
Un aperçu de la langue au printemps des poètes « enfances »







5 commentaires:

  1. Superbe !

    Si tu veux participer à un jeu, des questions t'attendent sur mon blog.
    A bientôt.

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  2. C'est un parcourt très intéressant,une vie bien rempli et qui continue de produire. Bravo.

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  3. Peux-tu me dire sur quelle émission tu participes à France-Culture?
    J'aimerais t'entendre.
    Merci d'être passée.
    bisous.

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  4. frankie pain première biographie pour hippocampe associés et le printemps des poétes (FRANKIE PAIN)

    Eternelles mamelles Ce que la mère n’avait pas en son sein, la « berceuse » Mandenka lui donna en sa langue. Il est l’ami de cette famille, « Gens la parole » : tirailleur Sénégalais rencontré par son père dans le maquis de la dernière guerre mondiale, l’unique homme de couleurs du village. Il travaille à la minoterie ; mélopées, mythes mandingues, chants, grands répertoires de griot : chaque...

    Source : FRANKIE PAIN

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