jeudi 20 février 2014

Epilogue du feuilleton



Epilogue
Fanny dans le souffle

« Crépitements .Oh ! Cette odeur.

Odette ne pouvait m’installer mieux.

Je capte le crépitement des instants

A travers les crépitements

Les gazouillis de mon enfant,

Ses rots, ses premiers rires.

La nuit, je ne suis que ma cendre

J’ai le froid de l’urne en marbre de Carrare.



A l’aurore se casse le petit bois

Des pommes de pins jaillissent : crépitements vifs

Mon vif argent, mon jouvenceau : Orion

Je galope à cru, Sotchi dans son lange

A ma taille, mon mamelon comme accroche.



Ah ! Ces crépitements matinaux et mutins

Miaulements de Zita

La voix d’Odette : les crépitements de sa nuit

Dans ses cordes vocales suspendues :

Blottie, enchâssée à son béguin Souche.



Crépitements de bûches bien en cendres rougies

Le grill pour le pain céréale dessus.

Demain, la tempête s’annonce :

Je quitterai la cheminée, ses crépitements,

Pour les chants des oiseaux de l’Hêtre pourpre

Dans le  vent de l’écorce

Crépitements de ma voix

Pour Odette et Sotchi.



Le feu est éteint,

Crépitement du couvercle de la marmite,

Elle stérilise les biberons de Sotchi,

Chien monte la garde,

 jappe à la feuille qui tombe." 
                                                            Fanny dans le souffle



Auteure :Françoise Frankie Pain La Mangou             Sous la direction de Julie Desff.

7 commentaires:

  1. Même si je n'ai pas commenté chaque épisode je trouve cet épilogue apaisant et serein.
    Et je voulais te remercier d'être venue déposer de si jolis mots sur mon blog !!!
    Je t'embrasse fort ma Belle Frankie.

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  2. juste un petit salut.. en ce moment super occupé...

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    1. @ l'expo se rapproche et tu crées vraiment de très belle chose et tes ciels ! il nous faut de tout pour l'inspiration.
      je coise les doigts baisers et envols

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  3. merci chére marité de Picardie c'est un plaisir que tu sois là et tes mots couven le deuil de toute clôture d'histoire becos comme tu sais si bien écrire

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  4. je partage l'avis de Marité ce bel épilogue est apaisant
    gros bisous belle Frankie

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  5. C'est toujours une cassure quand une histoire se termine.Bisous.

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  6. La fin, et je n'ai pas tout suivi... Pardon, j'y reviendrai...
    Calme, luxe...

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