dimanche 20 janvier 2013

lapin de garenne au cidre, lentilles sous la neige, frankie voyage



Dans ma cabane marais poitevin 
Je suis bien


Le braconnier monsieur Collet  qu’on appelle comme  çà depuis sa grande histoire…


J’allais régulièrement comme docteur scénariste dans une grande maison  de là bas…

Et au détour  d’un livre Nous comprîmes "Quand un" et moi que nous étions fait l’un pour l’autre
Sauf que la différence d’âge ne permettait aucun mariage.
Il essaya de me marier avec un de ses fils veuf.
Mais renoncer à son malheur de veuf  était impossible pour lui , moi épouser un amoureux de la chopine c’était vraiment de quoi rêver.



Je devienne l’amie de la famille. Tous me supportaient.

Nous avions inventé un langage  silencieux,  c’était  une très histoire d’amour au dessus du niveau de la mer.
A sa mort , il eut souhaité que je puisse venir régulièrement dans sa maison. Mais  la famille ne le vut pas du même œil.

Il avait tout prévu "Quant Un' si au bout de trois ans , aucune de mes visites avaient été remarquée , il avait vu cela avec son notaire que le dernier tiers de son héritage me serait donné ainsi que la cabane dans le verger , le verger aussi. 


Et  un permis de construire avait été ajouté afin que je puisse mettre à la norme de mon essentiel pour continuer à écrire, peindre et recevoir des êtres pour qui ma parole était soignante.  Si la maison était vendue, un mot était donné pour que je puisse jouir du chai pour faire mon cidre,  mon pineau et les salaires du factotum était réglé jusqu’à sa retraite pour qui veille au verger et à la fabrique  . 



La partie du parc  poulailler  et les  clapiers étaient à ma jouissance  ainsi que tous les rosiers et le massif de fleurs, les arbres.

Il savait qu’ainsi la maison perdrait énormément de sa valeur. Et ainsi il était sur qu’il ne la vendrait pas pour une bouchée de pain.





Je devais prévenir la marée chaussée de ma venue , afin que tous compagnons de chasse et de pêche se relaient pour ouvrir l’œil sur moi. Les crimes sont si vite arrivés dans ce marais ,  Simenon le voisin en avait donné l’esprit mais les archives en conter bien d’autres  qui ne furent jamais élucidé. Et pour retrouver  la liberté dans leur maison familiale , un accident pouvait résoudre  la question de leur bénéfice.



Sa cave me fut donnée. Il disait que ses fils avaient bien  assez bu, et ses filles n’avaient pas assez de palais.  La colère,  le courroux, le village s’en fit des gorges chaudes.
Aller à la messe était une grande partie  de réjouissance en plus le fait de chanter en latin.

Régulièrement les nonnes des couvent de la contrée venaient prendre des leçons  d’élocution pour lire la bible  avec la juste de mon « Quand Un" Shakespeare »

En vous écrivant   le cadre,
mijote un petit lapin de garenne que  le braconnier Monsieur Collet est venu me porter à mon arrivée, ce matin.

Après avoir prélever la viande pour faire une petite fricassé avec oignons, ail , thym, romarin, persil avec un petit gratin de pommes des champs et des lamelles de bolet que j’avais fait sécher à l’automne, j’ai mis les parties osseuses à  baigner dans  un bon vieux cidre de la fabrication du factotum de « Quand un » deux carottes coupées en demi tranches, avec laurier , thym de Bretagne , laurier des embruns de l’Ile d’Arz  . 

Dans  mon "wok"  , dans de l’île d’olive, un oignon et demi coupé en petite lanières et  gousses   égoutté de son cidre , le "lapinou ", bien revenu,   doré rôti, arroser de farine, recouvrir de sa macération cidre . 
Tout mijote. 




Demain je mettrai des champignons frais de Paris que j’espère trouver au Coop du village.

Je lierai le tout avec un œuf et  du citron  , je me le servirai avec du riz  en regardant de ma baie  sur le canal,  les lentilles d’eau disparaître sous la poudreuse.


La cheminée a un très bon tirage,  le braconnier va arriver  me raconter  sa forêt sous la neige.



 La soupe chante dans le chaudron à la crémaillère sur les buches écarlates , crépitante :La carcasse du vieux coq avec deux pieds de porc  que Monsieur collet m’a ramenés d’une fête à la cochonnaille.

c'est la saison "on tue le cochon".


 

Nous sortirons une bonne bouteille de la cave de "Quant Un". Elle n’est pas belle la vie?



Ce soir je couds, j’ai rien à me mettre avec cette neige.

 Alors avec ce que j’ai trouvé au marché  je vais me faire la tenue de  la neige.


Peut-être que demain , ce sera fondu...  

 comme ce sera beau, je porterais même à Paris. ON ne trouve plus de tissus fait France à Paris... ceux là, vieux stock de haute couture:  le premier  jersey de coton laineux. Orange et blanc.



 Ça,  çà va pas me mincir mais  qu’importe les hommes à qui je plais ,  ne voient que mon sourire et l’éclat de mes yeux,  avec,  çà  ouvre la parole des nuits entières jamais  autre chose  ne passe. 

Je suis fidèle à l'esprit de "Quand Un", et à l'art de nous aimer à toucher l'Eternel .


il serait bon d'aller tourner mon fricot


Belle soirée et belle journée demain.

J'entends monsieur Collet qui se frotte les pieds , se déchausse et mettre les sabots....


 
  je vous embrasse très fort....
frankie in the marais poitevin

ps  pour la recette :
pas de champignons
pas le mélange de l’œuf et du citron cela tuerait le gout rare.
oubli de 

une bonne 20 de baies de couleur multiple  lasser en grains

je viens de goûter excellent

pour la cuisson
une fois que  la mixture est bien partie  vous couvrez et baisser sous le Wok
vous couvrez bien 



2 commentaires:

  1. comme on doit être bien dans ta "cabane" ; entendre le feu crépiter,sa une douce, l'odeur d'un fricot,un silence parlant, une lenteur et des mots simples et profonds... je me laisse bercer...

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  2. Un conte! Une vie rêvée, au fond du marais si prodige en bonnes chères! Bonne soirée au coin du fourneau!

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