lundi 9 janvier 2012

de l'attente à la tente à oxygéne : le syndrome de l'Arlesienne pour 'eldorado du corps antique"'



De l’expression française au syndrome de l’arlésienne, à « l’eldorado du corps » de Frankie pain

Expression française « L'Arlésienne »


Celle / celui / l'action qu'on attend et qui ne vient jamais.
Une chose dont on parle mais qui n'arrive ou ne se produit jamais.

L’ Arlésienne est une habitante de la ville d'Arles, dans les Bouches-du-Rhône, en Provence. Les Arlésiennes ont-elles l'habitude de poser des lapins à ceux qui les attendent, au point que c'en est devenu une expression ?

vraiment généraliser !


ici c'est d'une Arlésienne , une légende.
On la doit à Alphonse Daudet qui la fait apparaître dans un conte en 1866 ( ), avant qu'il soit mis en musique six ans plus tard par Georges Bizet dans un opéra où le personnage qui lui donne son titre n'apparaît jamais sur scène.

Dans cette histoire, un jeune homme, Jan, veut épouser une jeune Arlésienne dont il est tombé amoureux après l'avoir rencontrée une seule fois. Des fiançailles, une grande fête, sont même organisées, mais en l'absence de la 'fiancée'.
Puis, au cours de la soirée, un homme arrive qui lui indique ainsi qu'à son père que la fille était sa promise et n'était qu'une 'coquine'.
Désespéré Jan devient longtemps taciturne puis, pour donner le change à sa famille, fait la fête mais sans oublier pour autant sa belle. Il finit par se suicider sous les yeux de sa mère.

C'est de cette personne attendue sans cesse et qui ne vient pas que, par extension, l'Arlésienne a fini par désigner toute personne ou chose qu'on attend et qui ne se présente ou n'arrive jamais.


Dans ma famille il y a un homme que l’on aurait pu appeler ainsi « l’Arlésienne », il fit le malheur de ma mère et par ricochet le notre. Les formations de grandes frustrations à répétions
Çà ravine une famille.
Ca peut se transmettre par les gènes.
Aussi étrange que cela puisse paraître son fils qui l’a si peu connu sauf dans ses langes, ses quelques pas, ses quelques mots . Et à observer, son attitude depuis 20 ans de sa vie adulte, sous bien des égards il a le syndrome de l’Arlésienne.

Si l’on croit à l’inconscient et à ses reproductions dans notre saisie par l’ objet petit a (concept lacanien) c’est à pied joint j’ai l’impression dont nous sautons dedans.


Je ne vous raconterai pas tous les syndromes d’Arlésienne que j’ai croisé dans ma vie :
c’est un sacré tableau de chasse, dont un été j’ai eu le courage de les poser dans un livre. :
« L’ eldorados des corps antiques ». Il eut vie, le temps d’une lecture, dans une galerie d’art contemporain.

J’avais fait quelques condensations sous la forme « d’un abécédaire » , les gens se sont régalés .
Ils jub ilaient, se tordaient de rire. Je prenais le temps, pour laisser leur kaléidoscope des mémoires appelées, cela s’imposaient :pour une fois j’avais la vibration autant féminine que masculine dans la reception positive de mes écrits . un homme me dit « je devais choisir où m’abandonner au fou rire et perdre un mot et vous nous avez laisser du temps merci

. J’étais contente, j’avais réussi à extraire : la perle de l’universel dans cet écrit.


Mais je n’ai pas voulu le pousser jusqu’à l’édition : exposer l’être humain à ses travers, c’est pas sympa ; l’un en victimisation car stigmatisé par l’aDn de ses objets petit a des ses premiers histoires d’amour, et l’homme habité par je ne sais quel habitus - du retour de l’enfant prodigue- et de répéter sans fin à l’autre un retour prévu qui devient improbable parfois comme impossible.

Du style à dix ans d’intervalle, j’ai connu : « je vais chercher des croissants » il a du cramé dans le four, le boulanger l’aurait confondu avec un batard. (nom d’un pain non !)

J’ai connu aussi l’histoire si classique du paquet de cigarette.


Celui qui arrivait systématiquement dix jours après la date du rendez-vous fixé.
Il était si prévisible dans sa date que je ne préparais pas avant.

un jour il est venu le jour du rendez-vous le « Arlesienne -saute mouton »- oui en alternance- .
La couche n’était pas libre.
Il a voulu faire un scandale d’homme cocu ,
Là, monté sur les ergots de coqs de combat.
Je lui ai présenté « l’homme des 9 jours »


J’étais belle comme une poupée de porcelaine
J’avais mes meilleurs amants sur liste d’attente,
Car j’aime aller jusqu’à l’épuisement du sujet,
Ou les grands intellectuels diraient creuser le sujet.
–je suis une « George Perec » :
Oui l’écrivain oulipien qui a écrit « l’épuisement d’un lieu. »
J’ai toujours traité mes histoires de désir et d’amour
–j’osais confondre les deux termes – ainsi

Il ne supporta pas. Il avait des principes dont il était à cheval.
Il profita de l’occasion de son désagrément pour rompre,
Il vivait sans rétention de sa maitresse qu’il n’a plus quitté : la bouteille.
Je le voulais à jeun.
Je compris qu’il faisait jeun une fois tous les dix jours.


Je fis une quarantaine
Question de nettoyer les traces de mauvaises adhérences que laisserait l’emprunte « Arlesienne » pour me défaire une bonne fois pour toute de cet Adn « arlésienne »

Soit on ne sort jamais de ces schémas,
à la longue, lasse de ses hémorragiques attentes,
je n’ai plus donné de rendez-vous à l’ homme.

Juste le saisissement de l’instant. Pour la rareté.
Comme de faire un sommet « l’Etna ».
Le temps de la marche d’approche, de l’ascension, la contemplation du panorama,
la tente en oxygéne, de la redescente à la civilisation, la passerelle de l’avion,
ou la traversée en bateau.

L’exceptionnel la où je converge

Comme le réalisateur Pedro Almodovar : « attache –moi !» .



Je rêve maintenant de la cordillère des Andes de l’Equateur à cap sud,
Après en bateau passer le cap Horn.

Et avec le temps et la fin d’une analyse, je devrais être défaite du syndrome de l’homme « Arlésienne », ou c’est inhérent à l’homme.

Je pense rien qu’avec çà, vous n’auriez pas envie de lire
« L’eldorado du corps »
oui
« L’eldorado du corps Rome antique ».



« Tentative d'épuisement d'un lieu parisien, » Georges Perec est un écrivain et verbicruciste français




1989 : Attache-moi ! (¡Átame!) Pedro Almodóvar


« Depuis mon enfance, j’ai une relation passionnée avec le cinéma. J’ai eu la vocation très tôt. J’ai toujours voulu faire des films. En tant qu’enfant, je pensais que les acteurs étaient le cinéma. Plus tard, j’ai découvert qu’il y avait beaucoup d’autres éléments autour d’eux. Des gens, par exemple qui inventaient une histoire et la racontaient. À partir de ce moment-là, j’ai décidé que ma vocation serait celle du narrateur, le maître du jeu, celui qui décide quelle histoire il veut raconter et comment la raconter. Bien que maintenant je sois réalisateur, je pense toujours que les acteurs sont la matière dont est fait le film. Ce sont eux qui matérialisent l’histoire, ils la portent et en font quelque chose de vivant et de réel. Je suis devenu réalisateur pour diriger les acteurs. »
— Pedro Almodóvar.

bonne semaine de frankie
ecrit par frankie pain

5 commentaires:

  1. Ah, la belle Arlésienne de van Gogh!
    Je l'ai croisée récemment au musée d'Orsay...
    Bisous et très belle journée Frankie

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  2. Alerte Wikio


    de l'attente à la tente à oxygéne : le syndrome de l'Arlesienne pour 'eldorado du corps antique"' (FRANKIE PAIN)

    ... réalisateur pour diriger les acteurs. » — Pedro Almodóvar. bonne semaine de frankie ecrit par frankie pain

    Source : FRANKIE PAIN

    Explorer : Acteurs

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  3. Quel bouquet d'érudition, d'humour, de fantaisies et quelle verve aussi.
    Je croyais t'avoir perdue.
    Je te retrouve.
    En métamorphose.
    Mais , pour l'instant, je ne sais dire laquelle.

    Et moi, là-dedans, je suis l'arlésien.
    Un faux arlésien.
    Mais un arlésien.

    Merci beaucoup.

    Je t'embrasse.

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  4. 0 herbert
    je te voyais souvent chez Roger
    mais je n'osais pas venir te déranger
    mais t'a venue m'est fort agréable car tu es un grand lecteur et tes retours me firent beaucoup de joie et continuer
    à bient^tot

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