mardi 13 novembre 2012

de la pulpe de fiction

 pour les lecteurs  de "Plus de couleurs ou la traversée du grand fleuve"

Si ce qui est écrit vous dérange , si je vous mets comme en position de voyeurs, sachez que  à part quelques  choses d'ordre   obligatoire dans toutes longues histoires ,deux ou trois points réels, extrait d'un point aigu de notre traversée de la vie , 



 la broderie des mots sont de la pure fiction pulpe de fiction,  si ce que je peux écrire dans l'intime peut vous paraître enfantin ou  Barbara Katlan



il se peut, je vous le concède, ayant perdu le contact avec  mon sexe opposé depuis que je fais mon métier d'actrice 30ans car les hommes qui se sont présentés n'étaient ; pure rencontre de consommation , j'ai préféré dire non pour offrir à celui qui voudrez le "pack"  dans son entier de moi  puisse avoir quelqu'un, obligatoirement décalée mais pas émiettée  d'un désir qui fut falsifié par trop de faussaires de l'amour s' il y eut des exceptions , cause : mon esprit un peu naïf n'avait pas vu des constructions et des manipulations plus élaborées.




Je ne regrette pas ses erreurs d'analyse car cela après  m'être reconstruite,  m'a permis de me d'être proche de  chacun et chacune car si on a recntré le loup il y avait des hyènes , des crocodiles , des piranhas  et beaucoup de ..;  des pas finis d'être construits nous le sommes tous mais la faute c'est l'autre toujours.




j'essaie d'éviter les lieux communs, j'ai pu observé des hommes et des femmes qui m'ont donné la force d'attendre et de tenir la voie de ma verticalité ,  pour préserver mes horizontalités de sublimes feux de joie , de verbes échangés ,  si le corps y a sa place, il construit en chacun des polders du "nous" car sans l'autre le mystère de ses constructions n'auraient pas  lieu.




je remercie d'ailleurs toutes ses femmes ses hommes  qui par leur rencontre, j'ai pu  me contruire , jouer des rôles avec la densité de ces véritées inventées, 

 les lectures ont complétées tout ce beau savoir humain  

 depuis 40ans je sers la palette de l'âme humaine et c'est que que je tente  d'écrire  hors d'un champ d'un réel 

 pour vivre la perte de toutes ses illusions

 de cette perte en faire un livre qui soit " une bête seller"  moins "cucu" la praline que ce top 50 des ventes aujourd'hui : sur "la vierge et la découverte des  pratiques de sadismes" qui comme dit la presse fait pour l'érotisme des ménagères,  dans cet axe de réactions  j'écris  pour relever les brettelles  d'une île où les échanges hommes femmes soient respectueux , alter égo  et joie éclat de rires à gogo ;



de la pulpe de fiction 

alors qu'est ce qui va venir au bout de la ligne ?



 


























et si vous avez envie de choses que j’intègre ne vous en privez pas, je l'intégrerai.

Je vous embrasse.

Ne voyant aucun commentaire à la parution  du deuxième chapitre , d'abord je vous ai mis une autre  nourriture; la recette et afin de préserver vos cerveaux : de belles images,  et vendredi arrive 

grosses bises... et bon blog aussi à vous

frankie

5 commentaires:

  1. Non, je n'ai pas l'impression d'être un voyeur quand je blogue : un voyeur c'est quelqu'un qui observe sans y être invité ; c'est pour cela qu'on le représente souvent avec des jumelles...

    Je viens lire ce que tu écris parce que tu me le donnes à lire : si ça ne me plaît pas, si ça me gêne, je suis libre de me casser, après tout.

    Après concernant ton intimité avec les gens qui ont traversé ta vie, je me ne sens pas plus voyeuse : c'est toi qui décides ce que tu veux en dire, et c'est moi qui décide que j'accepte d'en lire.

    Donc, non : continue à écrire, et moi, je continuerai à te lire.

    'Tsuki, en pleine verve ultra féministe :

    http://vogue913.blogspot.fr/

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  2. extrait du rêve de Boticelli

    Pour la mariage de Lorenzo, tout Florence est réuni. C'est un peu une fête nationale, de celles qui fédèrent les cités. La reine est venue avec sa traîne et tout son apparat. Elle se prête aux nécessités de la politique des Médicis ; c'est une famille qu'elle épouse. Resserrer les liens entre les citoyens à l'aide d'un royaume de la taille d'un confetti, sans armée ni police, tel est le voeu de Laurent. La stratégie semble plaire. Toute la ville est massée sur le parcours du défilé.

    De cela Botticelli se fiche. Il peint. Sandra pose. Il la peint. Elle jubile. Il multiplie les tableaux les moins commandés du monde. Depuis ses années d'apprentissage, c'est la première fois qu'il peint pour rien, pour lui, pour personne, pour Sandra, pour offrir à Lucrezia la plus belle image de sa fille. Là était peut-être la cause de son immense inhibition auparavant, l'intime conviction qu'il ne pourrait plus s'en détacher, ne voudrait plus jamais peindre rien ni personne au monde. Comme s'il existait un modèle idéal pour chaque peintre, et que le rencontrer, c'était s'empêcher d'en connaître d'autres. Une peur si terrible doit trouver ses fondements dans le plus secret de soi, que ce mélancolique en sursis ne cesse de fuir.

    Ce soir, dans quelques heures, on dévoilera son Printemps. tout Florence découvrira le somptueux visage de Sandra au sourire plus énigmatique que certains vers du Dante. (Pages 252-153)

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  3. l'âme romantique extrait

    pour se demander à nouveau quelles raisons d’espérer et d’agir, de surmonter l’angoisse et de croire à un sens de la vie, pouvaient se puiser à la connaissance de notre enracinement terrestre, comme de nos origines non terrestres.



    La psychologie tenta de redevenir ce qu’elle ne devrait jamais cesser d’être : la science de l’âme. On se remit en quête d’une doctrine qui restituerait à l’homme son unité et referait de lui un organisme possédant un centre, un lieu intérieur des certitudes. Et cela n’allait pas sans une autre croyance, parallèle et consubstantielle à la première : croyance en une unité cosmique, ou en une âme de l’univers.


    C’est parce qu’elle a sa source dans une initiation poétique, que la pensée romantique fait si nette la distinction entre le "moi" apparent et l’âme profonde où l’individu renonce à ce qui le sépare, pour n’être plus que créature humaine en face de son destin. Ainsi se compose, de tant de visages différents les uns des autres, le visage unique d’une époque qui fut l’une des plus ambitieuses, l’une des plus hardies à affronter le mystère, qu’ait connues l’humanité.
    Albert Béguin

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  4. Oui, c'est dur de tout lire! Je le reconnais... ce que j'aime dans le blog, c'est la rapidité, les fulgurances - ce qui n'empêche pas la profondeur. Alors, promis, dès que j'ai un temps plus calme, je reprends tes billets. Ce n'est pas du désintérêt, mais beaucoup de dispersion, trop de blogs! Alors, à bientôt!

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    1. merci de ton mot sur l'écrit.
      il est normale de se poser des questions
      de toute façon la lecture ne peut être que par le plaisir et le désir

      j'offre du coup le minimum et le beau les chants d'oiseaux

      pour préserver les mots du vendredi
      pour être en accord la raison de mon blog les mots et ainsi chacun y trouvera son plaisir
      et pas d'obligation merci

      superbe cette intimité.

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