lundi 14 décembre 2009

la pensée du jour


de la serie des aquarelle s de la robeuse des châteaux
et maintenant nouveau titre et état de mes travaux la robe inachevée

Lun 14.12.09, henri gougaud a écrit :



Lun 14.12.09, henri gougaud a écrit :


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A partir du moment où l’on est en âge de réfléchir, on ne fait en général qu’obéir à des lois qui nous sont extérieures. Il s’agit de trouver nos propres lois et d’agir selon elles, de cesser d’être agis.
On parle beaucoup de « faire la révolution », mais c’est toujours à l’extérieur. La vraie révolution est celle que nous faisons au-dedans de nous. Comment ? En changeant notre propre mode de vie.

(Henri Gougaud, Parole d’atelier)


un jour en retour du conte de l’enfant d’argile le 24 janvier 2009, monsieur Henri Gougaud
me dit de . . . après bien d’autre chose . . de faire révolution
C’était un bon conseil , évidemment
j’ai une grosse épaisseur de masques et de boucliers
après j’ai calculé, j’en avais déjà fait 17 –révoltions- , la révolution intérieures
comme Chopin quand il joue on entend pas sa technique.
De ce jour il y en eut d’autres. Chaque instant se pose la question d’un deuil de quelques choses et des épousailles, des flirtes ou des engouements, et des remises en Ermitage . Nous ne pouvons vivre que dans ses alternances. dans des transhumances du dedans et du dehors
Françoise -Conteuse&Actrice- Frankie

Bonjour à Henri et à vous Sylvie

voilà le vendredi il y a un conte
et les gens peuvent envoyé les commentaires et il peuvent être choisi ou pas en rapport à l'écho en équation avec les textes où pas c'est une bonne manière de commencer la journée je vous y engage voyez

le conte de ce vendredi
Et vos contributions au conte de vendredi qui était :
Lumière

On raconte qu’une princesse avait juré de n’épouser qu’un homme entre tous poétique, surprenant, imaginatif. Elle fit donc publier partout que seul partagerait son lit celui qui se rendrait capable d’emplir sa chambre en un seul jour, du parquet aux coins du plafond et d’un mur à celui d’en face, de l’emplir de ce qu’on voudrait pourvu que rien n’y reste vide. Les prétendants s’en vinrent donc avec des charretées de paille, des ballots de sable, de plumes, de chiffons ou de confetti. Ils entassèrent, accumulèrent et s’échinèrent jusqu’au soir. Aucun ne put combler l’espace à ras-bord, comme il le fallait.

Vint enfin un matin un jeune homme frisé, insouciant, simple d’allure, sans rien d’autre que son bon air. Il passa la moitié du jour à faire la conversation à la princesse, à ses servantes. L’après-midi il fit la sieste, affalé sur le canapé, puis il se fit servir le thé. Enfin, comme le soir venait, il ouvrit posément son sac, en sortit un vieux chandelier, en cuivre terne, cabossé, planta dedans une bougie, battit son briquet, l’alluma et la lumière fut partout, jusqu’aux quatre coins de la salle.

La plupart des conteurs finissent là l’histoire. Il arrive pourtant qu’elle soit poussée plus loin.

Il paraît qu’au soir de la noce la princesse dit au garçon :
- Tu n’as pas vraiment satisfait à mon exigence première. Il est, dans mon appartement, un lieu demeuré dans le noir.
- Lequel ? demanda le jeune homme.
- Le cercle sous le chandelier, à l’endroit où tu l’as posé.
- Et pourquoi n’en as-tu rien dit ?
- Parce que je suis, dit la princesse, toute semblable à cette chambre que tu as emplie de lumière. Je garde et garderai toujours, comme elle, une part de ténèbres, de mystérieuse obscurité où personne, jamais, ne pourra pénétrer.

(Henri Gougaud, Le livre des chemins)

- L’amante et l’amant sont ainsi, et peut-être aussi la vie qui gardent une part de ténèbres où nul, jamais ne peut pénétrer. N’est-ce pas ce qui aimante sans fin le désir : rejoindre cette mystérieuse obscurité ?
marie

- Bonjour,
Au beau conte, de la princesse et du bienheureux...
Lorsqu'on me demande comment à tu rempli ta journée ?
De Bonjour, de sourires, de mains chaleureuses, d'attention,
de clins d'oeils, d'un nez mouché, d'une larme essuyée.
Un fou rire ...et toujours une façon d'être là, avec simplicité, sincérité .Etre là en résonance avec ce qui se passe autour de soi, en soi.

Lorsque je fais les comptes...
Jamais plus d'un euros dans la poche!!!

Et un cœur qui swing,
La tête libre... l'âme en paix.
Tout ça empli mes journées de bienheureuse...

A tout bientôt bon weekend-end
L’isa

et c'est ainsi chaque jour de la semaine
pas mal non !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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