lundi 30 avril 2018

Tapas littéraire 2 (application du sujet d'écriture de l'atelier à la petite Rockette samedi 28 avril)


Dames Sabrina , Leila , Laura, Anne
pour avoir servi Fellini
et danser sur la musique de Nino Rota
la deuxième partie de cette tapas ecrite avec cette muique dans mes oreilles
https://www.youtube.com/watch?v=zoX6OjAL9z0
 cliquez à votre bon plaisir

Tapas littéraire 2
1
L’arrivée du crocodile  sur la langue du  bras  du Sénégal après mis en otage par ses crocs,  un piroguier.
La baïne dont il est si amoureux, la

coupure


Il y a des fois guetter de prés la perforation  pourtant de source sur en maroquinerie et cordonnerie, j’ai la peau dure. . Il y a des fois guetter de prés la perforation de ma peau ,  pourtant de sources sures : maroquinerie , cordonnerie, j’ai la peau dure. 
*déglingue -comme la narratrice de ce billet. 
Mais pour qui elle se prend la mémére de "m'interweiver" sans me donner la parole , je vais lui croquer  ses nichons digne de la marchande de tabac d'Amarcor de Fellini çà lui coupera la langue sur 'moua'-.

 Ouf vacances  à l’océan atlantique.
Tu t’enfiles la nuit dans un camion militaire. 


coupure

Destination le bras du Sénégal, la plage des baïnes 100 mètres au dessus de la sécherie de poissons.

(Suite ) quand elle sera sortie du four.
Copie réservée

Frankie Map’s Monde


imaginons en s'arrêtant à la touffe que c'est le marigot en rajoutant des volants de gris,  gris clairs et sombres .
aquarelle de frankie

les vagues de l'océan
quelque chose à voir les chevaux des Girondin à Bordeaux .

Frankie Map's Monde 
dans sa bergerie  
à Mendibouroua
le nouveau nom de son salon atelier  d'Ecriture.



dimanche 29 avril 2018

Où se posent les rêves?


En lisant 
cloquer sur le lien
https://www.youtube.com/watch?v=g7czptgEvvU 

Comme des oiseaux migrateurs
 ils se posent là où l'égyptologue  de leurs hyéroglyphes  va pouvoir traducere.


Y 'a du Coco Samba dans l'air ! en africain veut dire du 'marveilleux' , du 'Gorgeous'en USA




photo d'un pastel
peut-être de grand- mére Québec
blog
excuse-moi si c'est toi .

pace full 
de Philippe 
peut-être Ecouffé
A Chaillot en ce moment la première
 était hier soir.

pas assez precise
 dans mes voyages web
pardon les auteurs



aquarelle frankie
Faite à Dakar  c'était un rêve diurne
Dakar 1989
tournage de "La nuit africaine" avec Bernard fresson.
Toujours ma boite d'aquarelle pour les attentes,
ce qui me permettait de ne pas
 me déconcentrer
 et surtout ne pas perdre de vue mon personnage.






Là, la belle Mére Maquerelle 
 avec le point de beauté
in "Le pacte des loups"

  Monsieur Le Bihan :
charmant partenaire.

Il y a 9 mois
 naissait une rencontre.
Day for day. 9 months
Elle se nomma : "el conocido"
pour le féminin et le masculin.

Comme "La descente du Mississipi" de Truffaut  que nous verons ce soir sur Arte,

Il ne s'appelait pas Truffaut
 ni moi Catherine Deneuve
il n'était pas JP Belmondo.

Si nous crééons
 un nouveau pacte 'el connocido'
 this day 
yo, no lo sabé.

Ah ! Le mystére des scansions.
Pour répondre au philosophe
 Jean Pierre Hammel
le point du jour blog
Vous ?
 l'art  d'une senior,
la scansion :
 la bouée hurlante à l'entrée du port !

La marie salope on l'appelait au village,

Pas une injure not !
Mais cette plate  à l'entrée dans le port qui  désablait inlassablement à la Rochelle .
Nous les appelions les Marie Salope
les voiliers la bénissaient 
surtout les quillards, 
le Pennwick 1 _2_ 3
et aussi Tabarly.


  Petite déjà quand l'injustesse ou injustice voilait, non volait,  soufflait vent arrière , grand vent de 147 à l'heure comme hier quelque part en France,

je mettais les pieds  dedans,
 à pieds joints
 comme l'adoration des enfants
 de sauter dans les flaques

comme disait pére
- Tourne 7 fois ta langue dans ta bouche
 avant de parler

ou

- ma Pompon, mon adorable rossignol
tu  chantes pour ne pas être prise par 
les vrilles de la vigne de leur nuit, de leurs ombres cauchemardesques ....
J'ai mis des années à comprendre  "mes vrilles de la vigne de Papa".

ou
Mon éléphanta
dans une magasin de porcelaine anglaise.

Dans le village ma parole était née un mois avant moi.

de ce côté là, je savais de qui, je tenais çà ,
vous l'avez lu un jour dans un de mes  billets.


The last.



Je vais au restorant gare de l'Est le midi
dans la semaine dernière
espace mondialen terme de fréquentations
Afrique, Asie, Magreb, Cheminots,
Jeunes filles coquettes, les familles enfants bébé ect,
Buffet à volonté le midi pour 13 euros
 très bien fourni
Français , Asie , Japon , Viet-nam

Un homme africain, tout en bleu marine vêtu
portait une chemise avec vraiment cette presque captation au centre de la chemise
bleu rose
 comme l'éveil du soleil 
à l'estuaire de la Gironde.
 imaginez
c'était un ravissement de pupilles.

Pas de la Nation
çà c'est encore autre 'chaose'.

La petite sérénade du dimanche aprés-midi 
accompagnée d'une Barcarole..
sous les parapluies
ou
au chaud dans l' atelier de Création

belle semaine.
Frankie Map's Monde

Où se posent les rêves avec Vous ?

vendredi 27 avril 2018

Le temps d’écueiller la pâquerette / 24 h chronos pour demain




Amour, tu confonds le battant et la cloche !

Etourdi t’as les pensées  en diaprées * d’émotions.


Le temps de la vie ne va pas de pair avec le temps du désir. Un jour peut prendre cent ans.


La grenouille coasse , la vie ne procéde pas par ordre alphabétique.




Ce sont des bribes cueillies et associées. Leurs essences , leur anecdotes, leurs fragments; petits tas de sable édifions notre château en dur.

Quel est le grain qui soutiendra l’autre ?



*diaprées Une suite nombreuse de pages et de valets à cheval […] semblait, en se déroulant sur le sentier étroit qui descendait de la colline à la plaine, un long serpent diapré qui venait se désaltérer au fleuve. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)

  • Ce papillon, aux ailes diaprées, […], tombe en des mains vulgaires qui vont déchirer ses ailes et ses voiles. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
  •  
  • C'est une verrière diaprée, une filigrane gigantesque, une parure de fête, aussi ouvragées que celles d'une reine et d'une fiancée. — (Hippolyte Taine, Philosophie de l’art, Germer Baillière, Paris, 1865, p. 130)
  •  
  • Les nuages, diaprés et à demi transparents, affectent la forme d'immenses draperies suspendues à la voûte du ciel, où toutes les couleurs du prisme se fondent dans une divine harmonie. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.37
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    foto frankie villégiature les landeslac de lacaneau
    foto frankie villégiature vannes
    Un fan de Gaspar Noé et de moi surprise dans ma libraire chérie
    foto frankie partenaire Philippe Naon
    La philosophe et son Valet basque texte mise en scene de miafête du Cornet à Murat
    bon voyage aux mondes des amours
    les rues étaient pleines de propositions
    absoluement audacieuses,
    la séve du soleil depuis quelques jours
    est absolument préte à la galéjade
    j'exquive.
    je lis Christian Bobin.
    "L'amour est le miracle d'être entendu un jour jusque dans les silences, et d'entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l'état pur, aussi fine que l'air qui soutient les ailes de libellules et se rejouit de leur danses;"
    .
    Mon coeur ,corps sont amants de l'esprit...
    Alors ,


    en attendant le résultat des courses
      aux grandes courses de Vincennes
    vous irez voir demain

    très chaleureusement vôtre 
    Frankie Map's Monde

dimanche 22 avril 2018

Pourquoi dehors toute la journée ? Tapas en fragments de mes romans en finition.




Classé dans Voyage à l’autre





Pourquoi dehors toute la journée ? Tapas en fragments de mes romans en finition.





Pourquoi dehors toute la journée ?
Le père, la mère travaillaient.
Ce n'était pas leur bon de commande.
Une traduction de l'ainée.


A la limite d'Adjamé. Un village prés de la maison.

 A l'époque les petites filles quand elles me voyaient, elles fuyaient. Afin de faciliter le contact, j'apportais mes poupées : c'était pire. Je ne comprenais pas, elles étaient belles mes poupées. !

Je n’ai jamais fait la différence entre noire et blanche
J’étais des deux couleurs
Sans le savoir
 Elles étaient noires, blanche celle qui voulait être leur copine.
Je ne savais pourquoi ; c'était une évidence  que nous étions les mêmes !
C’est avec ma sœur que je sentais de la grande différence.
Racisme je crois disent les grands.


Alors, jonchée sur la falaise, je regardais des heures la lagune d’Abidjan.
Le trafic des bois.
Les éléphants tiraient des filins comme sur les chemins de hallage à certains moments les péniches étaient traquées ainsi sur nos fleuves.
Les billes de bois immenses, plus larges que le tour  de taille de maman qui était bêlée- bêlée, la hauteur : papa plus la sœur ajoutée.


Papa avait une voix grave
Floutée de la cigarette,
un grain de sable
saupoudrait la douceur dans ses paroles.
Quel dommage qu'il fut si taiseux,
çà doit venir des gens de la guerre.


Nous recevions le lait dans des bouteilles de verres,
je contemplais çà comme une œuvre d'art.
Çà changeait du bidon métallique,
du pot de lait qui sonnait quand nous  le baladions vide : mes premiers pas dans la création des sons, cependant.
J’ai pas beaucoup progresser mais aujourd'hui à chacun de mes ateliers d’écriture nous créons -une minute de musique-.
Elles seront montées, j'espère de là, nous ferons
la musique du générique de mes tapas inaugurales des fragments des thèmes de mes romans en finitions.

Ma robe jaune que j'avais tachée au petit déjeuner,
 Je la lavais,  toute mouillée je la portais
 arrivée à mon perchoir sur la falaise,
 je me mettais en petite culotte, je la faisais sécher sur une branche.
Régulièrement j’allais la toucher, je la changeais d’exposition comme faisait la mémé Louise Marie le jour de lessive. Le lundi.


C’est long une journée hors de chez soi,
 dans un pays que l'on connait à peine.
Je pensais à Bijou, le percheron de mon pépé.
 Blanc et noir, gris poudré.
Je l'imaginais prés, je lui parlais,
 il y arrivait même des jours où je sentais son souffle sur ma joue.

 C'était mes caresses, mes douceurs, mes tendresses,
 alors je pleurai moins.


Je rêvais, j'imaginais une île  où des nids d'hommes verts sortaient de leur écorce œuf.
Papa avait parlé un jour de l'île de la Désirade.
Je trouvais çà beau : Désirade. Je rêvais qu'un jour l'on m'appelle ainsi.
L'on ne m'a jamais appelé comme çà dans le quotidien, cependant un jour: j’héritais du rôle de Désirade dans la pièce « Le coup de Trafalgar »  de Monsieur Vitrac.


Déjà douée en couture, je confectionnais des jarretières de mariée en haut de la falaise.

 Je m’étais confectionnée un sac où dé, aiguilles, épingles, petit ciseau, fils à coudre, à broder, boutons .

Attendre leur mise en fonction : suturer le temps.

 
 Une de mes grands-mères me faisait mettre la main de l'innocence sur cet objet là.

 « Pas de robe de mariée confectionnée sans jarretière ». Disaient l’une et l’autre, grands-mères.


Je récupérais tous les bouts de tissus de la maison, plutôt de la rue
Mère ne cousait pas  et ma sœur jetait les tissus ou les cacher.
C’est ainsi que j'eus dans mes mains les premiers cotons pagnes.
Maintenant dans mon grand âge c’est  comme une signature, toujours un boubou quelque part. De la petite culotte aménagée, à la coiffe chapeau de chaque jour. Vous le savez vous qui me croisez si souvent.
Quand j'en mettais en foulard dans mes cheveux  que je me promenais, c’était comme si j'avais un drapeau blanc .mon papa m'avait raconté ce que ce symbole  signifiait : - Stop, faisons une trêve, parlons- Nous.-


Des touffes d'herbe poussaient entre les billes de bois sur la lagune.
Quand je clignais des yeux,  j'imaginais une noyée dont les poils, comme ceux de maman que j'avais aperçus, un jour, c'étaient transformés en touffes d'herbes.
Ca me rendait triste : des femmes noyées. Il y avait bien une sœur qui me faisait-la journée dehors-, alors quand çà commence par  çà le règne de l'aînée - une reine Shakespirienne-.  Si on prend un grade comme dans l'armée, sans en avoir l'air : çà, peut pousser dans l'eau.

Glisser çà arrive à tout le monde, même que parfois çà nous fait rire.


Le midi j'avais faim, j'avais dérobé dans la cagnotte pour la fatou quelques  francs CFA, j'allais m'acheter des beignets de poissons frits, au village Adjamé.
Petit à petit les villageois me reconnaissaient, m’accueillaient à manger avec eux.


J’ai compris alors que seule un jour, après  nous pouvons être nombreux. Très nombreux.

Plus tard, je m'enfuyais de la maison avant même que Reine Shakespienne eut le temps de le dire.  Charmante frangine, que j'aimais tant ; tout de moi la gênait, elle racontait n’importe quoi au peu de monde qu’elle croisait. Cela devait être terrible d'un coup sans anicroche  de la Pompette = moi,  les gens me fuyaient comme si j'étais  une apparition maléfique.



Je rentrais de plus en plus tard. Avec les familles amies d’Adjamé, avec les enfants : filles et garçons, nous construisions avec des bidons d'essence ou d'huile des guitares avec des fils de nylon, en s'arrangeant à fixer un manche. La musique était un de nos rassemblements, de nos chants, nos éclats de rires.



Un jour, les parents  ont découvert mes absences. Ils rentraient avant moi de leur boulot. J’étais gonflée, je leur ai dit : « adressez vous à votre  ainée, tout le temps dés que vous aviez le dos tourné, «  hop là vas dehors ». Au début ce ne fut pas facile, après  je m’y accommodais. Mieux  qu'un : tais-toi systématique.
Çà ne me regarde pas : c'était vos ordres » m'avait-elle dit.


 «  Vous avez beaucoup de chance : plusieurs Messieurs m'ont demandé en mariage. J'ai simplement répliqué que d'où je venais, c'était beaucoup plus tard, ou même jamais."

Frankie Map’s Monde

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