lundi 25 mars 2013

treize à la douzaine des huitres de sagesse pour un mardi lumineux



1
Gilbert Keith Chesterto
« les anges volent, c'est parce qu'ils se prennent eux-mêmes à la légère.»



2

Isabelle Padovani

L'empathie, c'est mesurer ce que ressent l'autre, en voyant les choses de son point de vue...




3

Alexander Graham Bell

Ne marche jamais sur le chemin tracé car il ne te mène que là où d'autres sont allés





4

Mario Lago

J’ai établi une entente de co-existence pacifique avec le temps : Il ne me poursuit pas, je ne le fuis pas. Un jour, nous nous rencontrerons.






5

Claudette Vidal

Aimer est une offrande de soi renouvelée à chaque instant. C'est par ce miracle que l'on peut demeurer dans l'instant, rester les mains vides et s'abreuver à la source qui n'est disponible que dans l’ouverture totale.





6

Margaret Lee Runbeck

Le bonheur n'est pas une destination à atteindre: c'est une manière de voyager.








1

Gangaji

Donnez votre question au Silence et laisser le Silence y répondre. Le Silence est vivant en vous, comme vous.





2

Oscar Wilde

Aujourd'hui, les gens savent le prix de tout et ne connaissent la valeur de rien.










3

Rûmi

Votre Cœur est aussi vaste que l'Océan. Cherchez-vous dans ses profondeurs cachées.





4

Wayne Dyer

Vous n'attirez pas ce que vous voulez, vous attirez ce que vous êtes.





5

Jeff Foster

Acceptation profonde et engagement sans peur dans la vie ne sont jamais en conflit.





6

Eckhart Tolle

L'enthousiasme possède une fréquence énergétique élevée qui entre en résonance avec le pouvoir créatif de l'univers.







1

Claudette Vidal

Le Silence attend à la porte de notre coeur. Il regorge de promesses et de potentialité. Lui accorder notre attention, c'est écouter un chant divin.
j’espère que dans ce champ et chant des mots et fleurs  vous aurez trouvés plaisir au bon pied , votre mamappemonde blogosphère gros bisous et au plaisir de vous lire, Françoise

Aour où es-tu ? rumi nous y répond



«Votre tâche, ce n’est pas de chercher l’amour, mais simplement, de débusquer en vous-même toutes les barrières que vous avez érigées contre lui.»
– Rumi

 poirier

de mon amie Marie  -pier qui envoie un courrier toutes les semaines si vous envie de la recevoir  laisser moi vos mails en commentaires
je sais que dans certaines situations ces billets m'ont fait du bien, parfois on manque de recul à vivre 24h/24h en face à face à soi alors 
gros bisous bonne semaine







Nous sommes nombreux à chercher notre valeur sans jamais la trouver, sans jamais réussir à devenir la personne que nous avons besoin d’être pour nous estimer. Ou encore, nous sommes nombreux à courir après le succès, quoi qu’il représente pour nous, sans jamais l’attraper. Ou à sembler l’avoir, mais à ne jamais vraiment avoir le sentiment d’y goûter. Oh, et combien d’entre nous cherchent l’amour – l’amour de nous, l’amour des autres, l’amour tout court – sans jamais être pleinement rassasié.


cerisier

Nous pouvons chercher aussi longtemps et intensément que nous le voulons… mais le fait est que nous ne réussirons jamais à trouver l’amour, ou le succès, ou cette joie profonde et inconditionnelle que nous désirons tant. C’est impossible. Parce que l’amour, le succès et la joie sont l’essence de ce que nous sommes, notre nature profonde… Et comment pourrions-nous les découvrir ou les créer, alors que nous nageons dedans? Nous ne pouvons trouver une chose dans laquelle nous baignons constamment, de la même façon que le poisson ne peut trouver l’océan.





Notre vie est toujours une réussite. Quoi qu’on en pense, cela ne peut être autrement; la seule chose que nous avons à faire pour avoir du succès est d’être vivant. Notre valeur est totale et non négociable; elle ne peut baisser, monter ou être méritée. Et bien que l’on puisse certainement vivre un sentiment de manque ou de vide bien réel, nous pourrions extraire d’une seule petite parcelle de notre être tout l’amour qui n’a jamais semblé nous manquer. La seule chose qui nous sépare de ce que nous cherchons est la croyance que nous avons à le chercher.

Ainsi, il n’y a absolument rien de fondamental à trouver ou à générer. Oh, nous serons probablement toujours inspirés à créer et à évoluer… et tant mieux si nos efforts donnent de beaux résultats. Mais la plus grande chose que nous puissions faire est simplement de nous détendre profondément en nous-même et de nous ouvrir à tout ce qui nous habite déjà, par défaut. Oui, nous pouvons arrêter d’essayer de nous prouver ou de nous remplir, et commencer à savourer cette magnifique existence que nous avons reçue en cadeau. Tout simplement… Comme un poisson dans l’eau.

Passez une superbe journée, Françoisepain ! À demain
Marie-Pier


dimanche 24 mars 2013

Chriatian Renonciat

un sculpteur que j'ai fréquenté avec mon compagnon "HMB" dans les année 1980
c'est le béton rouge de François le niçois qui me là inspiré la nomination du papier froissé 

quand on est habitué aux travaux de Renonciat la texture est en vraiment  à l'oeil celle de la palpation  au touché c'est différent car c'est sculpté en bois jugé par vous même.







il expose régulièrement à la galerie Blondel à pris dans le
 12 éme
 avant elle était à Bobourg cette galerie.

 


bon dimanche des rameaux , je ne m'éternise pas 
je vais à la messe à saint Séverin.

les préches sont excellent

vendredi 22 mars 2013

instantanées de la semaine pour Armarita

en attente de la floraison des jonquille  et narcisses

la fénétre de l'atelier

ma petite ellébore
l'an dernier
dans son point de maturité,
sous mon nez, la vieille d'à côté me l'a piquée.
avec un passant qui fut témoin du larcin de cette fée carabosse
nous fûmes soufflés,
la chamelle à nier,
alors c'est un bébé ellébore : sa première fleur 
le marché s'impose pour ses jonquilles des prés
et les Sylvain aux fraises sauvages, framboises des bois des bois





dialogue de cabas
et dis donc, dis donc, dis donc :
raconte moi dont ce que tu as dedans ?


Pétales de tissus  pour les robes en villégiature
changement de la saison



belle visite chez les amis et amies de Armarita




Pour visiter les autres instantanées  cliquer sur le lien
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l'homme aux yeux couleurs d'huitres





aquarelle de frankie pain



pour le feuilleton d'été à plusieurs mais de bloggeurs dont Pomme, , Croukougnouche, ect

L'homme aux yeux couleur d'huitres"

à demain pour les instantanées d'Armarita

mercredi 20 mars 2013

Compostes de coings et de poires au dessus de la voie des mers



Pilar n’avait pas quitté sa chambre au dessus de la voie des mers pour l’île d’Arz.


Anna venait lui servir quelques compotes de coings et de poires. Des pommes de terre aussi, dans leur simple habit de descente souterraine.
Sébastian fort inquiet avait appelé ses relations médicales de son service des urgences de ses Seigneuries pour faire des bilans.
Azaïmmer faisait les allées retours à la ville avec des petits pots d’urine, de sels , des tubes de sang sur son inséparable mobylette jaune. Il s’annonçait à un kilomètre à la ronde .



Le soir au moment où Azaïmmer allumaient les bûches dans la chambre de Pilar après les couleurs du coucher du soleil, Sébastian s’asseyait sur le lit, prenait la main de sa Pilar .
Pilar.
Etonnante fatigue de plonger dans les mots

Elle souriait mais là même son talent de grande actrice n’arrivait pas à créer la plus petite mémoire de son sourire si soleil de miel. Ses lacs orbitaux étaient la soufrière juste à l’estuaire de l’Adour. Ombres et bruîmes la baignent entre ses remplissages de poches plastiques grises. Matières grises en jaune de fiel.

Sébastian
Tes marquises de « for da sans bobine »*ne t’ont pas épargnée on eut dit qu’elles furent dépêchées par un Belzébuth juste à la fin de ton carême à ce Junior harakiriesque des autres.

Pilar.
C’est au pire de sa forme que l’on voit la bravoure aux commandes. Amies sangsues sans panache gonflées de sang , gonflées d’orgueil, confluées de
doute. Sans doute ! (petits rires jaunes )Ce n’est plus l’heure, elles faisaient partie du  convoi. Go away.

Je me grène des paliers de plaisir  à venir. Le premier : chasseur des flatulences  de la mort.

Sébastian
Arrive du monde pour toi
  
Pilar.

Des visiteurs .
Nous attendons des visiteurs ?

Sébastian
Oui ces prénoms t’évoquent quelque chose
Isabel, Olivier, Francis

Pilar
Ses yeux flambent de larmes et des hochets
Mon amour comment ?

Sébastian
Les affaires diplomatiques m’ont permis ce transfert en jet privé. La maison est grande. Isabel a besoin d’un SAS après son voyage en Birmanie, Francis connaître un atelier d’écriture avec toi, Olivier finir sa conférence sur l’acuponcture et les points ayurvédiques.

Nous affichons complet. Tu auras les aiguilles ce soir, demain soir les facias , Isabel récoltera tes rêves après demain. Et ta sciences. tes dessins et broderies.



Je la grène de plaisir.
C’est cela ma Pilar , ma fabuleuse. Ma Fabulation sublime.

Pilar
A quoi joue-t-on ?
Sébastian

Pasolini.
Pas les rots de ton adolescent aux cheveux blancs au parapluie dans le cul et le cœur béton armé.

Un tour de la  maison Rose, après diner à notre table.
Heu le héron argenté

Pilar
Non, s’il te plait non.

Sébastian

Nous parlerons de l’ambassade de Syrie, c’est lui le jet. Il te témoigne tous ses meilleurs souvenirs.

Pilar
Oui.

Sébastian

Tu feras le début du repas et quand tu rejoindras  tes appartements, il te prendra place à table.

Pilar
Oui.

Sébastian
N’oublie pas que le radis noir japonais est excellent .
Et dans la nuit, je grainerai de la froide racine du roseau pour faire tomber ta fièvre.

Pilar éclate de rire et s’endort.  

Azaïmmer  arrivait de l’aérogare. Sébastian alla recevoir ses visiteurs. Anna les accompagna dans leur chambre. Le héron argenté s’installa dans le bureau de Sébastian et prépara séance tenante son ordi son power point et ses fiches.

Pilar entre deux sommes se dit :
 « Pour une fois ma vie est si pleine que l’Invention et les Souvenirs n’ont aucune place . »Elle se leva, ouvrit la fenêtre appela un Corrigan :

« Ramenez au ponton et bateau ces belles Energies qu’elles aillent faire bonne fortune à qui a besoin d’elles. Pour l’instant la dame dans ce nouveau cycle n’a plus besoin d’elles, mais Oh ! Grandes dames merci de ses 32 années avec vous »

Le Corrigan est avec toute sa nichée. Sur le ponton cela fait un ramdam : le bruit des pétales de lotus secs que des petits pieds d’enfant écrasent.




Pilar prend une douche très chaude , se glisse dans une longue robe blanche et s’enlange d’un peignoir de cachemire de feuilles d’érable et de pulpe de pétales de bougainvilliers fuchsia et rouge.

Elle s’allonge face à la mer dans sa chaise longue , fenêtre grande ouverte, nappée jusqu’aux oreilles de son tablier de froid : mohair antrahracite et de soie sauvage terre de sienne.

Elle respire la  joie de l’air iodé comme une injection  de ravigote.


Ce repas : le fameux poulet à l’anguilles d’Anna .Pour elle , ce sera jambon purée .

Sébastian


Quelle allégria  que de les avoir tous autour de la Pilar.

Merci le miracle de la vie et de la synchronicité des particules essentielles

 Bon voyage les corrigans Dame Invention et Souvenirs

* for da sans bobine
le for da est un concept de freud

c'est le jeu du petit enfant de Freud qui  quand sa maman est partie joue avec un bobine
et dit for da
c'est le jeu  qui symbolise le départ de la maman
la magie avec la bobine de la faire revenir
.

de Françoise de La Mangou 

j'étais un peu souffrante   ces un bulletins de santé comme un autre

écrit avant
édité aprés avoir retrouvé la peche 
bonne lecture 
frankie 

dimanche 17 mars 2013

L’élan du crayon sur la grande page de Françoise de la Mangou

pour votre lundi



L’élan
Du crayon sur la grande page


La robe dans la transparence de la fleur de bougainvilliers,
 Rose carminé,
Les  venelles de  la chlorophylle.

La grâce de ses  bras nous faisant découvrir
Le plafond de la chapelle Sixtine.

Le professeur d’art plastique
Nous parlent d’anatomie sous l’étoffe des dieux.

C’est encore impalpable pour France
Cette spécialité pour laquelle elle se  voue.
Elle  devait apprendre les os sous la chair,
Les vicaires sous la peau,
Le cœur dans sa cage
La cage qui gonfle ou se rétrécit
 Avec apnée - pas apnée.

Devant le chevalet
La France crayon suspendu
 Aux lèvres de Béatrice,
 Elle écoute.


 La voix, rien que la voix
 Est le bruit du ruisseau au printemps
 Quand il caresse les violettes
Le cresson , les primevères.
Des boutons d’or aquatiques.

Aller au delà de la musique les mots,
Comment faire ?
Chaque mot, c’est l’arrivée d’un col en montagne
Découvrir un paysage   dans l’azur
 Ou sous la coupe melba de nuages.

France était sans trait 
de son crayon sur la grande page.
Sans coup de crayon.
Du crayon au chevalet
 C’était le tour du monde
En 40 jours de Jules Verne,
 Écrit par Cocteau
Et Annajo.


Béatrice sur chaque chose leur  faisait
 Palper, palpiter le merveilleux
Elles leur décelaient
 Le goût des jardins sur les choses,

Elle leur disait:
"l’essentiel de s’en rappeler
Quand elles auraient un agonisant
 Sur leur table de travail
L’essence de l’être,
Le parfum de l’être".

Béatrice était dans la vie à l’envers
De tous les professeurs
Qu’elle avait rencontrés jusque là.

Elle hyperactive tous leurs  sens ,
France n’aurait jamais imaginé en avoir autant
Et çà la régalait.
Tous ses points de vue ,
 Points de fuites
De son horizon
S’agrandissaient considérablement.

Et en France  psalmodiait
 Des orgues de cristal ,
Des balafons, des tambours royaux
 , des choras, 
Des pianos à queue , un stradivarius.

En Béatrice elle  voyait l’envol
 Sur tout
Tout  étant fleur - parfum
France métamorphosée abeille et bourdon
Besogneur, baigneur de la Reine
Cette Femme Fleur était son professeur d’art plastique
 Programme force majeure :
 Le découvert et le désir d’anatomie chez  ses élèves
 Qui allaient devenir   les spécialistes
 Diagnostiques en d’imageries.


France n’a jamais su son prénom.
 Elle l’appelle pour cet écrit Béatrice
 Comme l’héroïne  de la divine comédie de Dante.

Elle entrait dans son atelier
Comme dans une église romane.
Son déplacement dans les allées  des chevalets
 Était le parvis de l’entrée de la chapelle
Avec toutes les figures représentées.

Le mouvement du corps et des tissus de Béatrice
 Étaient comme une brise légère.
Un  conte de brises.

Dans ce zéphyr
 France entendait les contes de sa douce enfance
De la bouche à son oreille
 De sa chère Marie Louise : la mémé .
Pansements l’une et l’autre des taillades de l’ardoise
Cri.

La grimace de ses trimestres à l’internat
Sans rentrer à la casbah
Où personne ne l’attendait.
Et "ces" copines de classe qui ne parlaient
 Que de leur weekend end 
 De celui passé et celui à venir
Elles n’avaient que çà en bouche
 Comme un vieux chewing-gum que l’on se refile.

Parcours d’obstacles en terrasse
Dans la façon d’une pâte feuilletée
de la tourte landaise.

Dans la fragrance de Béatrice ,
Ce terroir de douleur se réduisait
Comme un fond de veau dans la casserole avant un glaçage.



Le professeur savait
 Que France ne posait
Trait sur page.
Elle connaissait l’implication de France dans ses études.
Le silence du trait
Etait dans son corps
Matrice , chanson des futurs qui en émaneraient.

Au delà du trait
Visage, yeux déversée des moissons
D’impalpables sensations
Aussi volubiles que le jeu du kaléidoscope.

Oreilles, narines
Étaient champ de regain
 Avant la fauche.

Ses hanches ondulaient
Comme la truite dans le courant d’une eau de torrent
 Quand elle passe sous le pont
 Glisse dans les mousses.

Chaque détail se déposait aux nœuds d’elle
Nids d’elle
France, hirondelle annonçait le soleil d’été,
Dans la classe.




Quand Béatrice arrivait au niveau de son chevalet
France  affolée tentait « béguète » une explication,
Avec larmes dégoulinantes grosses
sur ses belles joues
Rougies.
Le professeur mettait le doigt sur ses lèvres
Chut, chut
Et avec un immense sourire encourageant
Dans un mouvement de mains de chef d’orchestre
 Lors d’un pianissimo et d’un étirement d’un légato
Une invitation  à tisser tous ses fils
Dont France étaient dépassée par la maitrise.




Béatrice appartenait
 Au grand mouvement de pédagogie du début du 20éme siècle
Freinet, Montessori et autres
Une chance pour France.

France avait 20 points
De plus de la  moyenne des autres.
 En anatomie à la fin de l’année.

Le dernier cours
France offrit un tableau à Béatrice
Avec plusieurs figures de la chapelle Sixtine
Les drapées des corps en charge et en action.

Avec en dédicace,
«  Merci de ce plus de Vie que vous m’avez offert à jamais. »

La deuxième et troisième année
France peignit dans l’atelier de Béatrice ,
 elle profita de ses corrections:
 la perspective n’était son fort.

Elle fut majore de sa promo et eut son bac avec mention.
et son emploie dans le grand hôpital régional de Bordeaux
un an de stagiaire 
et le diplôme d'état. 

de Françoise de la Mangou
Frankie Pain est l'actrice


pour l'exposition de Fabrice Lassor en mai 
2013 à Bordeaux

en gestation