mardi 31 août 2021

La suplique au mois d'Aout

 La supplique des dernières heures d'Aout

Aout ton dernier jour, mon amour,

Ne t’es-tu pas senti trahi

Par ton pot Septembre ?

Il nous a fait gicler son air humidifié

Pas d’huile essentielle, pas de l’arbre à thé,

Certes pas.

Un air vicié malgré les vaccins, le PASS.

Il nous a fait nous choper

La bronchite « carabine ».

La vitamine D, à injecter

Avec ses compléments de fixation.

Août, mon adorable,

Tu vas lui donner une branlée en brandade

Sans Morue,

Simplement la douleur nécessaire

Afin qu’il se rappelle.

La grosse charmeur, chaleur : c’est pour Toi

Les inondations, c’est pour la fonte des neiges

Mars, Avril,

Encore un grand gâté d’une mère frigide,

Le petit bout du petit a remplacé papa,

Et bien évidemment il fonctionne en matcho

Et même de mâle à mâle maintenant

 Les mêmes sexes se marient,

Nous voyons remonter en surface, le caractère

Cà se croit tout permis, l’élu de ces matrones mères.

 

Cher Aout, me Dulcinéo,

Il ne te reste plus que quelques heures

Pour mettre Septembre sur le cul.

Crée son Pavlov réaction pour l’an prochain,

Qu’il te redonne dans un immense été indien

La place qu’il t’a prise dans ta saison.

Nombreux se joignent à ta copine Célestine

Qui t’adorait sur le glacier du Vignemal

Quand tu faisais fondre les plaques de neige

Calestine devisa sur une plaque de glace fondue

8O mètres d’un seul tenant

A peine remise en tête de Voie,

Il fallait mettre toute la cordée à l’abri

Ton orage du à la grande chaleur,

Le ciel se fondait.

Août je t’aime.

Défend

les caractéristiques de ton moi, ton mois.

A minuit passe au monastère, je t’y attendrai

Je t’offrirai les plus pantagrueliques extases,

 gardées en Célestine que pour la rareté des Masculins

 Nous conjuguerons au présent les plus beaux Nous,

Les grandes fontaines de Rome….

Les polissages des sculptures de Carrare

Ces Nous dans le polder de nos cœurs.

Je vais te réinscrire dans ton ADN

Ce que sont les grandes chaleurs d’Aout,

 pour l’an prochain et tous les autres.

 

Personne n’ y a pensé,

c’est un écosystème comme un autre.

Le paradoxe vue l’indifférence poussant

Comme des nuages de sauterelles

 Avant les tornades d’Afrique.

Porc-quoi la banquise ne s’est pas reglacée ?

Frankie Pain de la Mangou

 

 

Droits d'auteur reservés 

 

N'oubliez pas de mettre à la marée haute votre KWAY,

autrement c'est l'heure cu cidre et des galettes.


le soleil éclaire le ciel de traîne.
le muret s'est vermoulu de mousse

l'ombre si utile en Aout.

L'arbre sans nos rires dans les trasats 

afait une dépression .

 Nous avons du l'arroser au Mille pertuis.

Nous avons semé à ses pieds des plans de Millepertuis plus excatement.

l

regard de travers ce cet aout crême renversée.



le mur des éclats de rires.

Des petits billets avec le recit très factiels de la situation.

Nous y reviendrons.


Mirabelles du Monastére de Saint Martin
 

 

 

 

 

dimanche 29 août 2021

les noix d'or

LES NOIX D'OR

C'était une journée d'automne, le soleil encore chaud jouait avec les jaunes et les grenats des feuilles, qu'un vent léger faisait tourbillonner. Une fillette trottinait le long des prés, elle était pauvrement vêtue et tenait un panier d'osier. Partout, les noix avaient déjà été glanées et soigneusement étalées dans les greniers du village. Mais la petite cherchait celles qui restaient encore, cachées sous les amas de feuilles et dans les grosses touffes d'herbe, ou qui avaient roulé au creux des fossés. Elle en trouva peu, juste un bon fond de panier, mais comme il n'avait pas plu depuis longtemps, le bois de leur coque était neuf et bien clair. Elle avait tant fouillé, sous les grands noyers, où restaient pendues quelques dernières feuilles racornies et presque noires, qu’elle fut surprise de voir le crépuscule installer doucement sa grisaille troublante. Serrant bien sa cueillette, elle se dirigea vers son village de Durstel. Sur un sentier elle croisa un vieillard, assis sur une borne. Il était très maigre, tout plissé de rides et une longue barbe grise ruisselait sur sa méchante tunique de chanvre. Il tendit la main vers l'enfant, ses yeux étaient si doux que la petite s'approcha, souriante. Il disait avoir faim et reluqua en se penchant, les belles noix dans le panier.

Seul un pauvre peut savoir la souffrance d'un pauvre. L’enfant posa le corbeillon sur les genoux du vieux. Celui-ci y plongea les mains, qu'il avait longues, et en saisit une poignée généreuse. Quand il rendit le panier, il y restait trois noix. L'enfant en eut les larmes aux yeux. Il n'y avait rien à regretter, bien sûr, mais revenir avec trois noix, c'était si peu !

Le vieillard lui dit :
« Ton bon cœur sera récompensé. »
Sa voix était si douce que la fillette de toute sa vie jamais ne devait l’oublier. Elle poussa d’un grand coup la porte du logis et se jeta contre les genoux de sa mère qui, n'aimant pas la savoir dehors la nuit, fut toute soulagée. La petite, désolée, lui tendit la corbeille, qu’elle rendait aussi légère qu’elle l’avait emportée. La femme regarda la maigre récolte, mais dans la pénombre rougie, devant la cheminée, trois noix d'or luisaient au fond du panier. La femme et son enfant admirèrent, muettes, le fabuleux trésor. La petite alors raconta sa rencontre.

De ce soir-là leur vie devint bonne, jamais rien n'y manqua.

Ainsi peut-être ce qu'on donne, nous revient mille fois.

Extrait des Contes et Légendes d'Alsace - Patricia Gaillard - éditions De Borée - 2010

 

baisers chers lecteurs, lectrices,

la vie du bord de mer m'emporte plus que je ne l'imaginais

j'en oublie ma plume enfin se prepare à des chevauchées fantastiques


Vivre pour écrire .

 


 










 


boses iodées

frankie