Sans le grand entonnoir de paroles : La Rochelle

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Poucinette s’installe contre la vitre dans le sens de la marche.

Derrière il n’y a plus rien.

La cathéchésse de Saint clément disait cela : c’était ecrit dans la Bible : « si tu te retournes tu es transformé en stature de sel » Poucinette s’était imaginé cela

et si  l’océan monte très haut, la statut de sel fond.

 Elle est disparue mais elle existe encore,

et Poucinette rigole toute seule

et plutôt trois fois qu’une.

Elle commençait à se sentir enfermer dans cette maison,  toujours sous l’œil de la sœur qui n’tait pas gracieux. Jamais un parole jamais un sourire. Elle rentrait ans une pièce l’autre en sortait. Le plus souvent elle allait joué aux osselets devant le monument aux morts en priant pour ne pas que son papa revienne pour cela.

A l’école elle était enfermée aussi, la violence de ses collègues de bureau d’écolier. Faire la guerre du papa aurait du être applaudit. Cela l’avait déclenchée sur elle.. Quand la bêtise trouve un os à ronger  elle s’associe et elle y sans sans retenue.Taper violenter quelqu’un quel jeu. Le jeu des chrétien à Rome dans les cirques avec les bêtes fauves. Elle n’atait pas une gladiateur.

Elle pleure de joie.

Elle a de la chance personne ne partage sa cabine. Canari chante. Cela doit être à coté de Canari qu’ils ont été derangé. La peur  d’une petite fille seule.

La peur est un grand motif d’exclusion. En voilà encore une expression se dit Poucinette.

Elle râle dans sa tête, nous ne sommes plus en temps de guerre et il n’ont pas encore ouvert les livres Elle rigole, elle sait que chez pépé et mémé il y a les contes de Perrault dans un grand livre rouge avec de grand dessin qui raconte l’histoire dessinée..

Voici le contrôleur.

Poucinette prend uneair de circonstance

Ton ticlet ?

Elle le donne.

Il poinçonne.

T’es toute seule ?

Oui,

Pourquoi ?

Ma mémé est malade et maman travaille à l’usine , papa est en Algerie. Ni l’un ni l’autre ne peuvent quitter leur mission.

La Rochelle tu connais ?

Oui je connais la gare.

Ce n’est pas la première fois que je voyage seule.

Bon voyage. Encore deux heures.

Merci Monsieur le contrôleur.

Elle sourit , elle n’a pas eu besoin de sortir son artillerie de larmes.

Les larmes c’est trop précieux pour en jouer.

Les paysages défilent du coup ils deviennent parfois autre chose. Ainsi que les nuages.

Si je n’étais concentrée, je me raconterai des histoires. L’heure n’est plus au babil.

Elle s’endort.

Le Canari chante très fort son arpège de notes. Marans !

Sans 17 kilométres, c’est La Rochelle.

Merci Canai tu es un bon compagnon de voyage.

Cassons la croute.

Elle remplit sa menotte de graine et ouvre la porte pour les vider dans sa mangeoire et faire quelques minutes qu’il mange dans sa main. Elle aime quand il secoue son cou avant d’avaler.

Le pain aux rillettes du Mans et les cornichons dans une serviette à carreaux lbeue et blanc comme les grand mouchoir de Pépé.

Elle pleure.

Ils sont vieux. Elle sait qu’elle doit tout réglé avant d’arrivée chez eux , les gendarmes, le médecin.

Meme le paiera avec un poulet mercredi comme ils font toujours pour une consultation.

Il faut voir si il n’y a pas trop de dégâts et faire constater les coups avant qu’ils disparaissent. Cela peut servir. ce n’est pas une échappée c’est un sauve qui peut qui est courageux. La mère avec son esprit mal tourné, et l’oubli de ce qu’elle a fait et surtout pas compté sur la traite pour nous le rappeler. Si elle ne l’était pas elle serait intervenue..

Comme dit papa ne pas chercher midi à 14 heures.

C’est une obligation. Elles sont déjà loin.

On entend dans le grand entonnoir de parole La Rochelle.

Ce train va à Bordeaux.

Suite dans les jours à venir

Frankie Pain de la Mangou

Droits réservés

 

Autoportrait de Poucinette

Se belles graines pour Canari

Pépé et ses yeux bleus

Trés bonne lecture cheres lectrices et lecteurs