6
Le trouyomètre à zéro.
Poucinette salue généreusement le chauffeur avec la trouille au ventre -si peu de voyageurs - nous n’allons pas la garder longtemps cette passerelle pour La Rochelle.
-Je lis tes pensées dit le chauffeur.
Tu as raison bientôt nous ne l’aurons plus.
- J’en parlerai au curé et aux gens du village au marché. C’est si importnt pour les récréations des gens .
Ma mémé ne pourra plus aller à Bordeaux pour ses Opéras… et tous ce que je ne sais pas..
le curé il vient souvent manger à la maison de mes grand parents,
il est capable dans sa messe de parler à ses paroisiens..
-tu m’as l’air bien degourdi.
-Il est necessaire de remercier ses parents du désir qu’il ont semé en notre être pour la liberté.
Elle rigole.
Nous ne pouvons les empêcher de nous trahir chaque jour.
- D’où tu sors çà ?
-j’ai eu un grand maitre :
"quand tu ne sais pas, écoute le vent, le chant la migration des oiseaux, ils te souffleront ce que tu as besoin de savoir pour ton pied devant toi.. Il disait a"ussi chaque chose à un sens, ici. Chez nous, nous disons deux sens, regarde la banane ! »et il riait à vous emporter dans son sillage."
Au revoir Monsieur le Chauffeur. C’était bien pres de vous, je pouvais rêver.
- A bientôt, petite bonne femme, tu me sembles bien mener ta barque.
Elle fit de grands aurevoirs. Et rentra tout de suite dans le café Paillot.
Le patron
- hé la Pompon : « que se passe-t-il ton papa est là ?
Il va bien, ?
il est pas trop blessé ?
-La guerre est toujours là, mangeuse de papas.
Je reviens, pouvez vous me garder mon sac et mon oiseeau.
-Bien sur, tu es ici chez toi.
Ton pére c’est le fils du pays.
Pendant la guerre quoiqu’il se passe, nous nous devons d’adopter son enfant.
Ne pleure pas. je vais te faire un chocolat..
Je vais demander à mon fils de t’accompagner.
Tu es si pâle.
Prends aussi ce morceau de brioche vendéenne.
Il nous a tant fourni en lièvres, en poules d’eau, en pintades ton papa ,
et les poissons parfois même des grosses piéces cmme les brochets. Oh les anguilles....(rires)
-c’est bon d’entendre de "belles..... mots" sur Papa...................... Merci.
Il y avait longtemps que Poucinette n’avait ressenti un si bel acceuil.
La mére hurlait chaque jour le soir :
« pourvu qu’il creve » .
Poucinette ne savait trop quoi penser.
C’est un tuteur a un arbrisseau quand le vent le fait se coucher plus qu’il ne peut alors le paysan va ceuillir une branche plus solide, la rentre dans la terre , avec la ficelle de moisonneuse batteuse attache l’arbre trop peit pour resister au vent.
Là, le pére Pailot parlait avec tant de reconnaissance de son papa ,
je crois qu’elle decouvrait ce mot
où avec papa noir Sounddiata, tout aller dans une belle evidence.
Les pleurs se transformèrent en joie.
C’est pas n’importe qui son papa blanc.
Pourquoi une telle méchanceté sa maman ?
Avec la guerre il fait manger sa famille.
Elle se rappelle quand elle venait de signer avec son papa la permission de ses vacances, aprés ses colonies d’Afrique, il passait par chez Paillot
et autour de lui les conversations se mulpliaient comme les petits poussins autour de la poule après l’éclosion des œufs.
C’était toujours pour elle qui decouvrait cet homme en costume militaire beaucoup joie et de fierté ........;
Poucinette aimait voir pétiller dans le cœur des hommes la joie, l’accueil chaleureux.
C’était pour elle comme une boussole / comme une petite voix qui lui disait : ecoute bien çà, c’est là ta route .
Monsieur Paillot, je me sens ragaillardie.
Merci pour pour votre fils.
Là où je vais, je pense : seule, j’aurai meilleure cause..
Canari voletait dans sa cage . Poucinette alla lui parler .
"Je reviens mon chéri, jamais, jamais je ne te laisserai. Jamais."
Canari vint se loger dans sa main , Poucinette le caressa. Ici ils ne te feront aucun mal . je suis la fille de leur ami.
Elle referma la petite porte de la cage.
Et partit en faisant des petits signes de mains.
Elle remonta la grande Rue. Franchit la porte sous l’enseigne
Gendarmerie.
Elle fit un signe de croix : "Seigneur faites qu’il ne fasse rien pour me rapatrier à Nantes".
Une voix grave :
Entrez , AH !
voici Pompon, la fille de notre guerrier.
Elle détendit ses joues et echappa un sourire.
Suite dans les jours à venir
Frankie Pain de la Mangou
Droits réservés
Quand Poucinette se regardait tantôt elle se voyait blanche tantôt elle se voyait noire.
Frankie laplantationest unebananeraie.bonne lectureschers lecteurs et lectrices
RépondreSupprimerelle est bien belle cette Poucinette noire ou blanche qu'importe c'est la couleur du coeur qui compte
RépondreSupprimerMerci Josette. Etsoncoeur compte a cette Poucinette Frankie
RépondreSupprimer