mardi 29 décembre 2009

L'isard blanc


Nouvelle tentative d'écriture sur mon isard blanc
(suite au prochain épisode)

La tragédienne et sa scéne



il n'y a pas mieux pour chercher les points résistants d'un écrit :la scéne de la nature, sa palette infinie ; d'ocres- ses bleus- gris et vert.
Belles fêtes chers lecteurs !

mercredi 23 décembre 2009

réaction sur bande annonce "le nu" la Botéro




Après le visionnement de la bande annonce
quand on m'a parlé de mon « nu » en bande annonce
je n'avais que le commentaire de la personne qui ne me connaissait pas et m'avait vu et la mémoire de la scène et de ses axes.

Merci d'avoir réagi, c’est important les points de vue de chacun
Annette, Robert
Ses mots m'accompagnent dans la rue...
je vous raconterai
ce que l'on voit c'est la carnation à la Poussin et le sourire

Mercredi 23 Décembre 2009, 11h41

Cette histoire de nudité. Préserver servir; Qui se sert de qui? Servie nue sur un plateau de bande-annonce, en apéritif, pour éveiller l'appétit cannibale qui somnole en tout spectateur? . Où est passée la bienveillance, qui nous constitue comme êtres humains?

Concidence, non-coincidence, tu te souviens qu'il y avait une photo de gens nus et que j'en parle un peu dans le texte. Pasolini à propos de Salo parlait de la violence politique et sociale qui s'exerce sur les plus faibles dans la société et qui se traduit par le contrôle du corps, le marquage du corps et son dévoilement. La nudité comme instrument de domination sociale, on doit se révolter contre ça ou bien la retourner, en faire une arme, renvoyer la violence du regard vers celui qui regarde et se repaît, voyeur, croyant se rassurer sur sa propre fragilité de mortel imparfait, vieillissant, promis à la disparition.

La nudité contraire de la beauté canon c'est la nudité boulet, projetée, provocante, porteuse de la même force que la musique de mon compositeur dans la nouvelle, qui ne cherche surtout pas à consoler mais à réveiller.

La nudité comme réveille-matin, dring dring!

Réveille-midi!

Réveille soir!

A tout moment l'éveil de la pleine conscience.

Comment te réapproprier ce qu'on. . . ., si ce n'est par les mots?

Tendre un miroir de mots à ceux qui te déchirent, qui veulent t'arracher l'affection de tes nièces - en vain, semble t-il, heureusement. Elles sont donc humaines celles-là, elles te voient toi.

Renvoyer la peur avec Accusé de Réception, (puisqu'on est toujours accusé de quelque chose), avec ces mots que je te donne et que tu peux tresser aux tiens, tes mots à toi;

Si tu veux, nous préparerons ensemble tes interviews, nous sculpterons des mots comme des balles de tennis envoyées à cent à l'heure au-dessus du filet, jusqu'au fond du court et pan dans la raquette!

Tu peux publier ce témoignage de révolte et d'affection sur ton blog.

Balle de match, avantage Frankie!

Je t'embrasse

Robert :

auteur histoire de génie dans son coffre
et la dame qui l'a toujours sur le bout de la langue

Chère Frankie


Quelle belle écriture a Robert !!!, je suis heureuse pour toi qu’il soit avec toi

Le match a commencé…

Ecrire sur la nudité pour habiller les bandes annonces privées et publics Quelle projet !!

Je t’encourage a sortir le must des musts c’est maintenant ou jamais

Bonne nuit

Bisous

Annette



Nudité : le nu dit t’ai quoi ,

Le nu dit t’ai qui,

Le nu dit t’ai toi non t’ai là !



Le nu qui inspire l’artiste, le modèle divin,

Le nu a des choses a vous dire sur la bande annonce

La bande nue annonce le nouveau verbe 2010 qui se fait chair……


Annette l'auteur de la coccinelle blanche

l'hiver




Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver.

Mon jardin ce n'est pas un jardin c'est la plaine.

Mon chemin ce n'est pas un chemin c'est la neige.

Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver.

Gilles Vigneault


l'hiver


"Il paraît que le ciel et la terre
vont se marier
avant l'aube
le fiancé
sur la fille
a jeté
voile de mousse
lentement et sans bruit
pour ne pas l'éveiller.

Elle sommeille encore
il est tôt
déjà exaltés
impatients d'aller à la noce
les arbres ont mis leurs gants
par milliers
et les maisons leurs chapeaux blancs."

l'hiver
Dans ma maison, bien au chaud,
je vois le jour qui s'enfuit
et les étoiles là-haut
qui s'allument dans la nuit.

J'entends le vent qui s'élance
entre les tuiles du toit
et les grands arbres qui dansent
à la lisière du bois.

Chez moi, je suis à l'abri.
Je bois un bon lait bouillant.
Je n'ai pas peur de la pluie,
de l'hiver et du grand vent.

l'hiver

Quand la neige tombe,
Est-ce une colombe
Qui secoue au vent
Son plumage blanc ?

Ou tout un cortège
De blancs perce-neige
Qui suit en dansant
Le Prince Charmant ? !

Hiver

Hé ! bonjour monsieur l'hiver !
Ça faisait longtemps ...
Bienvenue sur notre terre,
Magicien tout blanc.

Les montagnes t'espéraient ;
Les sapins pleuraient ;
Les marmottes s'indignaient ;
Reviendra-t-il jamais ?

Mes patins s'ennuyaient ;
Mes petits skis aussi ;
On était tous inquiets ;
Reviendra-t-il jamais ?

Hé ! bonjour monsieur l'hiver !
Ça faisait longtemps ...
Bienvenue sur notre terre,
Magicien tout blanc.

« Bête comme chou »





Très facile à faire ou à comprendre, enfantin.


Il est vrai qu'un chou, qu'il soit vert, rouge, fleur ou de Bruxelles (), n'a pas l'air d'avoir une intelligence extrêmement développée (demandez-lui un peu de vous expliquer l'équation E=mc2, par exemple, et observez son air ahuri).
Mais ce n'est d'aucun de ces choux là dont il est question ici.

Cette expression existe depuis le milieu du XIXe siècle et elle s'utilisait alors pour qualifier quelqu'un de "très bête".

Le chou, en argot de l'époque, désignait aussi bien la tête ("se prendre le chou", par exemple) que la partie charnue sur laquelle on s'assoit, le 'cul'.
C'est à cette deuxième partie du corps qu'on attribuait une intelligence largement au dessous de la moyenne.

L'évolution de son sens initial vers celui d'aujourd'hui n'est malheureusement pas expliquée, mais on peut imaginer que cela vient du fait que, si quelqu'un de bête comme chou (dans son ancien sens) arrivait à faire une certaine chose, c'est que celle-ci était vraiment très facile à faire.

dans "Fellini 's road "Frankie Pain bonnes fêtes





on se prépare à la nuit de Noël

"Ne pas avoir (pour) deux sous de jugeote »



"deux beaux sous de jugeote"

Manquer sérieusement de bon sens, de discernement
Ne pas être très intelligent


On trouve le mot 'jugeote' pour le première fois en 1871 dans la correspondance de Gustave Flaubert[1].
Tout comme on peut dire 'tremblote' pour 'tremblement', Flaubert est parti du mot 'jugement' dont il a remplacé la fin par le suffixe diminutif '-ote'[2].

Le jugement, c'est ici, comme nous dit le Robert : « la faculté de l'esprit permettant de juger (plus ou moins bien) des choses qui ne font pas l'objet d'une connaissance immédiate certaine, ni d'une démonstration rigoureuse », faculté qu'on associe généralement à l'intelligence ou à la capacité de raisonnement.
Au point que quand on dit de quelqu'un qu'il n'a pas de jugeote, c'est plus souvent pour dire qu'il est un imbécile.

Alors dire d'une personne qu'elle n'a pas (pour) deux sous de jugeote, c'est affirmer qu'elle en a tellement peu que, si on devait payer pour l'obtenir, on n'en donnerait même pas deux misérables sous (le 'pour' actuellement souvent escamoté introduit la somme qu'on serait prêt à débourser 'pour' cette chose, tout comme vous pourriez dire à votre poissonnier, par exemple, "mettez-moi pour 215,27 euros de pétoncles").

[1] Mais le mot 'jugeoteur', tombé dans l'oubli, a été utilisé à partir de 1845. Il désignait une personne qui s'autorisait à avoir un jugement sur tout sans avoir pour autant les connaissances ou compétences nécessaires.

[2] Non, compote, bergamote, rebelote, homozygote, capote et chypriote ne sont pas construits de la même manière !

mardi 22 décembre 2009

(suite) le botéro Frankie Pain dans "Protéger servir"


en allant sur Allo Cinéma
vous pouvez comme moi
voir la bande annonce de ce film
Très bien la bande annonce
et mon nu est beau,
mon sourire aussi
C’est une lectrice qui l'a regardé,

Pour ma part l’ on m'avait interpellé
à ma chorale du dimanche
je me rappelai tous les axes
et les découpages de ces scènes
de mon personnage
ne sachant pas
comme vous avez pu voir
et lire
il y eut panique dans la demeure.

Tout va bien

la bande annonce donne envie d'aller voir « Protéger servir ».
Comme disait Clovis Corniac
lors de la promotion de son dernier film en salle
à voir avec une grande dose d'humour
bonne journée

Robert compagnon d'écriture de Frankie Pain rêverie du génie dans son coffre




robert fit partie de mon premier atelier d'écriture appelé "Les Primitives"
ou "Ecrire à l'heure du thé" I991
Nous nous sommes perdu de vue, il voyagea beaucoup et à l'occasion d'une lecture que je donnais dans une scéne traversale des "Artsangs mélés" à "Aracanthe" en mars 2009
je lisais la couleur rouge . ..
la compagne Ecriture ...
je suis honoré qu'il accepte de s'imprimer sur mon blog d'idées à foissons un blé avec une moissonneuse batteuse dans làquelle les fautes d'orthographe son les coquelicot , les bleuets, les graminées , le volubilis, vulgurus liserons blans
qui se mêlent aux épis.
Un jour ma chére Secretaire martine lemarchand reprendra tous mes textes et les passera au tamis mais tout travail mérite salaire et en ce moment c'est la Bérézina, petit budjet et pour donner aux impots l'impression que vous camouffler beaucoup dans la pelote sous l'oreiller...

Voici Robert et "son génie" je fais silence !


12/12/09

Rêverie du Génie dans son coffre.

En fin d’après-midi, lorsque s’adoucit la lumière sur le mur rose Provence du salon, la petite fille de la maison vient s’asseoir au piano. Toujours vêtue de rose, elle fait ses exercices avec application, ne se lasse jamais de reprendre, encore et encore, les passages difficiles. Sa musique est joyeuse, bondissante, pleine de vie, parfois rêveuse aussi, frémissant certains jours de tous les fous rires et de toutes les envies de cavalcades retenues. L’ange de bois semble veiller sur cette scène domestique avec le sourire mièvre et bienveillant d’un professeur attendri par les progrès de sa jeune élève. De jour en jour, je me suis mis à l’attendre, à l’espérer. Cette maison n’est pas triste, juste un peu sévère avec ses lambris taupe et ses tableaux anciens, la Madeleine essorant ses longs cheveux torsadés, son corps blafard, sa petite bouche aux lèvres serrées, d’un rouge inattendu.

Le père de la petite fille est parti vivre en Suède, on ne sait ce qu’il fait là-bas. Il téléphone tous les jours, il raconte le lac, les oiseaux qui viennent le visiter dans son cabanon en bois, la fraîche odeur de la forêt qu’il traverse en scooter sur des pistes sablonneuses. Il reviendra lorsqu’il aura fini de composer sa musique, un opéra peut-être. Il se souvient des petits déjeuners pris ensemble, le dimanche matin, tous les trois dans le grand lit, l’œuf au plat mi-cuit, moelleux, tremblant dans la cuiller en métal, le jaune et le blanc bien séparés, d’une couleur franche qui vous fait saliver d’avance, le craquant du pain, l’arôme du café, le goût frais du beurre, un trésor.

L’histoire est inspirée du déluge. Il y aura des tableaux vivants, des foules d’hommes et de femmes nus, courant affolés sur un quai de vieilles pierres à demi descellées. Ils ressemblent au peuple des damnés dans les apocalypses, à moins qu’ils ne soient finalement sauvés, qui sait, enfin je les vois nus comme des âmes dans les tableaux des anciens maîtres flamands. Ce sera une image de désarroi, de désordre, et en même temps l’espoir sera là, la possibilité de tout reprendre à zéro, à partir de la nudité. La musique aura des stridences cruelles, un rythme pressant, des transitions brutales. Il faut qu’elle soit inconfortable, obsessive, et que la fin vienne comme un soulagement.

Je rêve aussi parfois du sud et j’aimerais vous emmener en vacances au Maroc. Il y a là des plages entourées de palissades colorées de rouge grenat, de jaune pimpant, de vert pâle et de lilas. Je vois une barque blanche bordée d’un vert profond, une femme voilée, de dos, longe la palissade. Elle aussi sera sauvée pour avoir marché pieds nus sur le sable.

Au cœur du drame, enfin, les danseurs. Surtout cet homme au parapluie, le bras tendu au-dessus d’un couple anonyme. Son corps sec a la force et la souplesse de ceux qui s’entraînent longuement, rigoureusement, tous les jours, au service d’une image à laquelle ils donnent présence et vie. Sa bouche est tordue par l’effort ou le dégoût, c’est peut-être un ange exterminateur. Il protège les damnés le temps d’un dernier baiser, à moins qu’il ne les dissimule. La puissance érotique de son corps détourne les regards du couple, mais en souligne aussi la médiocrité. Ils vivent dans le même monde, mais pas sur le même plan, et de ce contraste naît une violence palpable.

Lorsque plus rien ne vient, lorsque la musique se dégrade en bruit, je pars en moto à la rencontre des génies de la forêt. La Suède est un grand pays, où l’on peut rouler des heures sans rencontrer âme qui vive. L’un d’eux me dit un jour : « tu n’as pas à éprouver de crainte, je serai le premier mannequin, comme tous les hommes jetés dans l’arène des morts ». C’est peut-être ainsi qu’est né le personnage du danseur, jeté sous les regards avec sa vie éclatante et qui sort de lui.

Sur la plage, enfants, nous trouvions parfois des os de seiche, et je m’interrogeais sur l’animal qui avait laissé cette carcasse blanche, impeccablement nettoyée. « Ce que je cherche ici, dans le silence de la forêt, plus que la beauté, c’est l’élan vers la beauté. La beauté de la musique possède ce pouvoir, ce n’est plus seulement cette forme extérieure que l’on peut à sa guise poser sur une étagère. Elle est élan même vers la beauté, inspirant les gammes de ma fille et les mouvements des danseurs, fontaine à la fois visible et invisible, les mains courant sur le piano, un pied sur la scène du théâtre, une foule animée, qui jaillit à chaque instant depuis la profondeur des êtres en présence. »

Ton père, qui t’aime.

attention Botéro sur une bande annonce et c'est Frankie Pain


Blog
Cher lecteur, pour le film "Préserver servir" où je joue une scène en tenue d'Eve
Personnage resté fixer à ses années 68 et qui depuis passe sa vie,
été comme hiver
en son simple appareil,
sachez que ce n'est pzs pour me faire remarquer
cela doit être très bien, je suis une bonne actrice

-ils s’en rappellent quand il n’y a pas de budjet ,

quand les actrices ne font pas foule au pavillon
de la production pour interpréter un rôle un peu
casse gueule pour celui qui le porte
car ce n’est pas pour flatter mon narcissisme que je le fais ,
j’use aimer

dans l’enfance inadaptée où j’usais la langue et mon cœur ma fatigue élimant mon désir et c’est dangereux pour l’autre et soi quand le désir n’est plus,

je me suis dit qu’en racontant des histoires
j’aurai peut-être plus d’influence
je ne doutais pas de mon talent
j’en avais en arrivant à paris

j’ignorais que cette carte dans le jeu n’était pas suffisant-

revenons au début du message

les pauvres gens ils ne me verront pas plus que sur la bande annonce , mon agent et moi connaissant la mode aux anorexiques, nus étions à mille lieux d’imaginer par une formule restrictive qu’il choisirait cet extrait pour faire venir
le monde dans le film
alors soyez prévenu
c’est prévenir et servir
c’est çà je sers bien

en période de crise économique l’on sort c’est gros calibre
je souhaite qu’il m’envoie une rallonge
j’aime croire au pére Noël

Botéro Frankie Pain ne sera pas exposée en sculpture sur les Champs Elysés
Mais dans toutes les salles de cinéma dans les bandes annonces des champs et
De Navarre
Surtout si vous lisez cela ne vous privez pas de réagir et dites moi ce que vous en pensez quand vous la verez
Je compte sur vous lecteurs
C’est simple si vous n’avez pas Gmail et mail ouvrez un compte sur google pur correspondre facilement

J’ai besoin de votre avis

dimanche 20 décembre 2009

Ll'hiver de Victor Hugo





Victor HUGO (1802-1885)


Il fait froid
L'hiver blanchit le dur chemin
Tes jours aux méchants sont en proie.
La bise mord ta douce main ;
La haine souffle sur ta joie.

La neige emplit le noir sillon.
La lumière est diminuée...
Ferme ta porte à l'aquilon !
Ferme ta vitre à la nuée !

Et puis laisse ton coeur ouvert !
Le coeur, c'est la sainte fenêtre.
Le soleil de brume est couvert ;
Mais Dieu va rayonner peut-être !

Doute du bonheur, fruit mortel ;
Doute de l'homme plein d'envie ;
Doute du prêtre et de l'autel ;
Mais crois à l'amour, ô ma vie !

Crois à l'amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles !
A l'amour, tison du foyer !
A l'amour, rayon des étoiles !

Aime, et ne désespère pas.
Dans ton âme, où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.

La fidélité sans ennui,
La paix des vertus élevées,
Et l'indulgence pour autrui,
Eponge des fautes lavées.

Dans ta pensée où tout est beau,
Que rien ne tombe ou ne recule.
Fais de ton amour ton flambeau.
On s'éclaire de ce qui brûle.

A ces démons d'inimitié
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse leur en pitié
Tout ce qu'ils t'ont vomi de haine.

La haine, c'est l'hiver du coeur.
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l'orage !

Garde ton amour éternel.
L'hiver, l'astre éteint-il sa flamme ?
Dieu ne retire rien du ciel ;
Ne retire rien de ton âme !

aujourd'hui monsieur Hiver





quelques images et quelques mots pour vous accompagner dans le froid
belle journée à vous tous
&
Marqueterie de princesse d’orient
Un scarabée egyptien
Pépites d’odeurs

2
tu chantes déjà en moi
pen show
extrêmes fort

3
de loin, elles viennent
Glandes –source
Benjoin ambre

4
Coraline
Terre de Sienne
Lotus aux milles pétales

5
piqueuse de mec
un testicule de Dieu
Vietnam

6
Couleur OR
La femme lesbienne
La calligraphie chinoise

7
Raquette
Ample énergie
Entremet brun

8
les uns les autres
es do brazil
danse

9
Cordette à petite boite
La 2ème cour de Pierre
Beige le tambour et la Corneille

le loup à la trace du colier au nom de toutes les femmes



Au nom de toute les femmes célibataires
Ce matin sur un site où j’ai planté ma ligne pour rencontrer un homme libre
Où je me donne toutes les chances
Je précise
Homme marié passer votre chemin…

Un homme marié 58 ans de big bisous les bains
qui cherche

lisez
« Déception de ne pouvoir échanger avec une
mignone . . .sur une conception de vie
plus tendre, attentive, généreuse, plus
sexuelle et coquine, créative, moins
conformiste, grégaire, nombriliste, moins
soumise à la société de consommation...

Personne ne partage ma conception du
"mieux-vivre" ? Aucune audace ?
Pas un souffle d'épicurisme ? Pas le
moindre esprit critique ? C'est décidé, je
prends le large ! Le grand-large...

Bon courage à celles qui se flattent d'être
d'excellentes chieuses. Il reste tant
d'hommes naïfs à faire souffrir. Ou à
celles dont le seul idéal est le luxe
vaniteux, l'hyperviolence au ciné...

... la télé-lobotomisation, la pub à
outrance (que l'on paie comme une TVA à
chaque achat), enfin tout ce que nous a
fabriqué l'économie libérale.
L'exploitation des faiblesses de l'homme
...
s'avérant le plus rentable... Jusqu'à
son autodestruction ! Ma tendresse à celles
qui n'ont pas les mêmes envies que moi mais
qui ont un peu plus de maturité, de
générosité et de lucidité.
Peggy est peut-être là-bas au loin... »

Au nom de toute les femmes célibataires et de tous les hommes dignes de cette appellation merveilleuse ;
« Pour une femme rencontrer un homme c’est découvrir la mappemonde »
extrait de mes Fracasseries de Rose de Pauillac.


Adorable petit pépère qui a un collier
et ose donner des leçon dans son texte
désolées nous sommes
faites çà avec ta mémére
et faites pas « caguer » des femmes qui acceptent le célibat
et son risque de grandes solitudes
pour offrir une place libre au doulciné qu’elle rencontrera après avoir laver les miasmes des douleurs de sa séparation
et se sera retrouver à elle-même
prête à aimer à nouveau

et là il aura droit à tout dans le plus grands respects des forces et création fondamentale du miracle de deux êtres tomber dans le flacons amour

Vous rêvez !
vous avez q'une heure par semaine pour tout faire

vive les préliminaires et les after
et le plat de résistance il doit être l’ombre de lucky Luck à midi
voilà pourquoi le Lucky tire plus vite que son ombre
sans oublier la douche avant la douche après toujours plus longue
la chasse des bonnes odeurs les phéromones ça s’infiltre profondement

et en plus il faut poser son après midi de libre
car jamais après la sortie
monsieur généralement ne pinte pas obligatoirement en entreprise mais chez maman bobone oui à la minute prés autrement c’est l’arrosage dà la question

faut acheter les sous vêtements
comment mettre un sous vêtement déjà servi
une histoire ne se mélange pas avec une autre
çà jamais il ne se pose la question en demandant toujours la même chose

reception en sous vêtements obligatoire quel ennui
leur horrible accroche
à croire qu’il regarde les mêmes films

offrir un coin douillet dans son bureau car monsieur ne reçoit pas dans le sien
et ne veut pas l'hôtel
il arrive les mains vides
aucune invention de cadeau improviser
les fleurs c’est commode

ne sait pas mettre les caouchouc
et oubli toujours de les avoir
réplique
et qu’est-ce que j’en fais après

et bien ! que répondre à ce ton désespéré ?

dés qu'arrive le week end cet animal exceptionnel de couardise de courage et atteint de la grippe pas A mais la weekennite

disparaît et réparait aux heures ouvrables
c’est le coucou de l’horloge suisse sans la beauté du carrillon
il s pourraient tous s’appeler des A Lexis sans langue pas de jeu de mots
ambigu celle qui aide à former les mots

Alors bonne fête chéri ,mettez le jésus chez la crêche à Madame,

si elle te laisse encore approcher
&
de tout façon
Tout est dans votre tête
car généralement madame vous l’a coupée

Rentrer en relation avec un homme au statut mal défini
C’est creuser sa tombe

alors au nom de beaucoup de femmes je vous dis bonne fêtes
.



Nous ne sommes pas les infirmières de votre libido
les péripatéticiennes sont là pour vous restaurer et pour votre grande joie elles ont des armoires qui débordent de sous vêtements et le monde les a caresser ainsi vous ne vous sentirez pas seul. Vous êtes nombreux dans cette position cher Monsieur avec votre respect si nous nous respectez…
nous ne sommes pas les serpillière à éponger vos mares de lachetés du quotidien.
A force d’écouter sans entendre , à force de dandoliner la tête comme l’âne de la crêche vous l’avez édifié la reine de votre foyer

Si nous sommes des femmes cendrillon c’est pour un jour aller au bal
&
rencontre le prince charmant qui nous fera rêver vers les hauteurs de l’être
Pas celle de ses pauvres gamelles ou vous nous livrez les abats de vos misères , manque d’imagination pour l’être que vous êtes ;
Soyez des chevaliers dans votre couple
Allez consultez pour arranger vos douceurs et vos fêtes


Prenez sur l'argent du ménage

Nous ne sommes pas les compléments alimentaires des négligences de madame
et comme les mâles entre eux disent : « elles n'ont rien à faire »
Alors attachez là et besognez là et foutez nous la paix.

Ne venez pas déranger mon pâturage
Bio
Nous travaillons notre dignité
Car comme disait l’autre jour Catherine Clément
Tant que la démographie entre l’homme et la femme sera toujours en déséquilibre
Il est facile d’être roi sans avoir de mérite
Nadine de Rothschild disait dans un livre que sur paris la proportion pour une femme de 50 ans il y a Un homme pour 3O à femmes .

A quand le roulement des mâles perquisition deux semaines l’épouse légitime et après l’homme répartie dans deux autres foyers sans hommes

Ce serait un autre service pour la patrie ;

Des cours serait donner pour développer une certaine éthique de la relation
Il peut y avoir de l’amour sans pénétration par le tantrisme
Et les transmutations de l’énergie sexuelle en or philosophale
Çà croyait moi cela ferait un état révolutionnaire et tout le monde s’y retrouverez

Et en télé réalité quelle leçon
Je connais quelques belles amies qui pourraient être des pionnières
Faites nous des propositions

C’était un homme qui le cœur enfarinée croyez avoir la belle dame avec bonnes fêtes de Noêl c’est vrai que ce sont de moment chaud quand les personnes se voit pour la énième année aborder cette date en louant un âne et une vache dans son appartement pour avoir de la présence humaine.

Sachez que je prierai pour ces personnes là .
A l’époque ou je travaillais aux urgences de nuit c’était les dates que je prenais pour fêter noÊl je me sentais très utiles


salut
le chien
le loup qui a la trace du collier

samedi 19 décembre 2009

zoobi fait une correction sur ce presque rien et grand plaisir


Qu’il soit bien entendu que, quand je parle de « ceux et celles qui en ont la pratique », il est bel et bien question de l’écriture.


merci Zoobi j'avais evidemment compris bien au coeur du sujet

Un petit rien pour un grand plaisir



pour ma racontée à Bordeaux j'avais demandé à ceux et celles qui le veulent un texte comme le texte du titre
Bonsoir ma Frankie,

J’espère que ta belle énergie ne t’aura pas quitté cette semaine ( ceci dit, je me doute qu’il t’en faut une sacrée dose !).

Moi, ça a bien failli… mais Mars et ça repart !

Voici un petit rien qui fait un grand plaisir ( du moins pour ceux et celles qui en ont la pratique) :



----------------------------------------------------------------------------

Ecrire



du bout des lèvres,

là où se murmurent les mots,

où s’insinue la langue,

où caresse le sexe

-avant de pénétrer, avant que d’envahir, avant que de remplir-


au seuil.


(et que je daignerai proposer aux éditions du même nom, juste pour pas qu’ils sachent ce qu’ils perdent, na !)



Mille bises pétantes.

Zoobi.
Bordeaux

prudence sur la route Louis le marcahnd d'huitres





place de la bastille
vous tournez le dos au petit génie de la place
vous commencer à harpenter le marché
et quand le marché se separe en 4 branches
sur l'alléde gauche sur le côté droit vous avez louis du Mont saint Michel
qui vend des huitres
à tomber en pamoison
temps, tant
à leur couleur
qu'à leurs gôuts
ce sont des grands crus
des châteaux lafitte des huîtres
combien de fois ils m'en a offert
pour nourrir la beauté de mon minois
en plus
il est épatant
ils aiment les artistes ils ressemblent à un poéte
d'autre fois , il a ses fans (j'en suis une) vous l'avez deviné

ils aimentles gens ,les êtres
alors bien sur qu'il n'a pas besoin de pub
son être et ses huïtres sont la symphinie "la pastorale" de Bettowen
si vous faites le marché
pas de reveillon sans les huitres de Louis




Frankie Pain la conteuse :un témoignage


Elle chérit les contes merveilleuxLieu du plus grand bonheur des auditeurs

Ils rêvent, s'envolent , saisissent pour des . . .parts manquantes
Des particules essentielles
pouvant constituer du plus
dans la douilletterie
de leur machinerie de leur paquebot
vie. .

Le rire y est présent,
il ricoche en éclat,
de la complicité qu’elle sait créer,

Certains résistent à son charme,
refusent l’envoûtement
. . elle n’a pas la griffe de Chevilly,
ni celle de Gougaud, Bruno de la Salle. . .
et pourtant elle s’est frottée à leur enseignement en direct
ou à travers les conteurs ayant poli leur marmiteuse,
leur bol tibétain
les vibrations des textes anciens,

à eux et ailleurs , encore , . . .

comme l’écrit dans son livre Michel Hindenock : « Conter est un art »

&
elle ne termine pas une racontée
sans son traité de gourmandise

&
elle offre la possibilité d'improviser son auditoire
ainsi elle écrit à vue eux chacun lanceur de mots
ainsi
l'histoire de son chevalier au rhinocéros à la corne d'or,ne fut écrit . .
qu'à cette fabrique .

ou
Le public choisit
le conte dans lequel il s'improvise
grand couteau,
cuistot
en essayant d’égaler le charme et la chaleur
de Cyril de Lignac connu avec les " dîners presque parfait" de la chaine TV 6

Son art oratoire porte les alluvions
de tous les chuchotements
au chevet de sa table de radio

En attendant que le produit de contraste coule
elle faisait raconter à ses patients. .

Des histoires .

Elle se rappelle leurs histoires de chasses
dans la forêt du cap ferret et le passage des palombes,
ainsi que leur passage dans le col des Pyrénées,

et quand elle était de gardes les jours de l’ouverture de la chasse
il y avait des coups de fusils qui avaient l’air
de drôle et sanglant règlement de comptes,

les histoires
qu’elle inventait avec les enfants dont elle avait le soin
dans la maison de pêche sur les bord de la Gironde

Dans sa langue
elle porte la chevauchée fantastique de toutes les lignes de ses lectures
des montagnes russes des états d’âme humaine
qu’elle dut interpréter à la scène comme à l’écran

&
pour pendant plus de dix ans interpréter les auteurs du répertoire et d’autres moins connus
contemporain, trop azoté comme disait un jour Tibergin de bordeaux pour sa pièce les » Marylin marrons » épisode 5 de sa saga
« Les fracasseries de Rose de Pauilliac »
dont elle avait eu l’accord de l’interpréte Jean Claude Dreyfus

L’aventure cinématographique
Épouser le réalisateur
en terme de "modèle" comme elle pose pour un peintre ou un sculpteur
et se fondre pour le fantasme, le rêve du créateur réalisateur
dans la malléabilité de son corps plantureux
et débordant d’âme comme une de ses origines de Mongolie
lui tracent le chemins des grands élans slaves


&
se taire ,
pour entendre les mots
se confier à elle

en la voyant et l’entendant
comme un fleuve après la mousson
Nous avons du mal à l’ imaginer
Cette grande taiseuse

pour écrire dit-elle : il faut des "taires", terres, se taire"


Si à votre bouche vous imaginer qu’elle est skizophréne ou de biens d’autres gros mots aussi grossier
Rappelez-vous Gérard Depardieu disant à Fanny Ardant dans le Colonel Chabert de Balzac :
« Dire de quelqu’un qu’il est fou c’est être criminel »


J’espère qu’un jour vous aurez le plaisir de l’entendre.
Dépêchez-vous sa patience à des limites ,
elle a tant galère-rè-
qu’elle ne sortira pas souvent aprés sa procahine retraite
De sa toundra
où j’ai vent qu’elle part
bientôt
sur la route de sa babouska Moon Souk Sun
l'ancêtre La Mangou
pour chercher les derniers pans de fourrures
pour l’écriture de son tour de contes "La robeuse des châteaux" ou "La robe de l’inachevée . . "

Christian Justo du Marais Mouillé
L’auteur de ce mot grand admirateur voulut aider Françoise Frankie a dresse les verbes irréguliers dans le passé simple
Ilne le put

On continue à appeler son égérie « Passé Simple » dans les festivals de conte

Un petit extrait d'une biographie sommaire de Frankie Pain



Vous qui étes fidéle à ce blog
afin que vous vous y retrouviez dans l'eccléctisme de ce blog
avec cet extrait de biographie
vous situez la rondeur de cette carrière


Frankie Pain - Biographie

Actrice- conteuse-coach-auteur (a été joué théatre, et contre, et théatre de happening)

Ancienne responsable de service de nuit de radiographie médicale en service traumatologie CHR de Bordeaux

Et psychopédagogue dans l’enfance inadaptée en Médoc et Libournais

Lieu à Courçon d’Aunis en Charente Maritime

Agence Marceline Lenoir
Agent Chantal Philippart

Filmographie


Gigola
(2009)
Henry de Francis Kuntz et Pascal Rémy 2009 sortie en salle au printemps
Pigale la nuit d’Herve Hammard 2009

Préservez servir de serge .. sortie en salle 3 février 20010

Mesrine : L'Instinct de mort de Jean-Francois Richet (2008)
Sans arme, ni haine, ni violence de Jean-Paul Rouve (2008)
Cabaret Paradis de Corinne Benizio, Gilles Benizio (2006)
Il était une fois dans l'Oued de Djamel Bensalah (2005)
Paris, je t'aime de les frères Coen(2006 )
Prisonnier de Etienne Faure (2004)
Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet
Ni pour, ni contre (bien au contraire) de Cédric Klapisch
L'Americain de Patrick Timsit (2004)
Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet (2001)
Charmant garçon de Patrick Chesnais
Le Pacte des loups de Christophe Gans (2001)
Franck Spadone de Richard Bean (2000)
Seul contre tous de Gaspar Noé (1999)
Les Soeurs Soleil de Jeannot Szwarc (1997)
Méfie-toi de l'eau qui dort de Jacques Deschamps (1996)
Le Fabuleux destin de Madame Petlet de Camille de Casabianca (1995)
La Cité des enfants perdus de Marc Caro Jean-Pierre Jeunet (1995)
Carne de Gaspar Noé (1991)
La ville à vendre de jean pierre mocky(I987)
L’ombre du doute d’Aline Insernam (1987)
L’agent trouble de Jean Pierre Mocky( 1987°
Suivez mon regard de Jean Curtelin (1986)
Dis-moi qui tu hais de Jean-Pierre Mocky (1991)
La Salle de bain ( de John Lvoff 1988)
En toute innocence de Alain Jessua (1987)
Paulette, la pauvre petite milliardaire de Claude Confortès (1986)
Le miraculée de Jean Pierre mocky (1986)
Billy the Kid de Gérard Mordillat (1985)

Avant depuis 1972
Depuis I972Les comédiens mimes de paris
Etudes du mimes Saint jean de Luz et Ville Neuve sur Lot

Théatre sur Bordeaux à trois créations dans l’année

Avec les compagnies de bordeaux

Fartov et Belcher
- Fragment du discours amoureux avec Tibergen
Et la recherche sur le général de gaule
lecture de Sony laboutansi

La compagnie dramatique d’aquitaine
La persécution de Marat par sad à Charenton de Peter Wiess

Théatre du port de la lune
La société de chasse de Thomas Bernhart ainsi qu’au théâtre de l’Atelier de Paris

1o ans avec le groupe 33

les années d’apprentissage au sens de Goethe le "Willem master"
comédienne et dramaturge

trois créations par l’an

elle fut remarQuable dans sa première de
metteur en scéne

dans "La révolte dans les Asturies" de Albert Camus

université de Talence (le campus) 1973

vendredi 18 décembre 2009

Sophie de Toulouse a dit



La gourmandise des mots dit frankie la Chuchoteuse à :

Sophie Brodeuse de mots a dit…
Et le conteur, c'est qui un conteur ?
Un artisan ciseleur de mots, amoureux de sa langue, qui n'est pas de bois, et réveille en chacun la part d'imaginaire que la vie le contraint à ignorer pour rester "une grande personne" ?
Allez écouter des contes, faites les vivre par la voix des conteurs, prenez du plaisir !..
SOphie

jeudi 17 décembre 2009

"conter est un art" une modification de la référence donnée







Oui, mais c'est "www.lejardindesmot s.fr" .. et non .com.

"Mettre à l'index"



Signaler une chose ou une personne comme dangereuse
Exclure, condamner



Vous n'êtes pas sans savoir que le très progressiste pape Benoît XVI a encore récemment mis le préservatif à l'index. On pourrait donc croire qu'il a une totale méconnaissance du rôle d'au moins un des 21 doigts de l'homme. Mais que nenni !
Car cet index-là, n'est pas du tout le voisin de main du pouce ou du majeur, ce doigt avec lequel un enfant a l'interdiction de se curer le nez (et de coller ensuite la boulette sous la table) ou de montrer du doigt la jolie dame en train d'embrasser son amoureux dans la rue.

Avez-vous déjà entendu parler de "l'Index librorum prohibitorum"[1], ce catalogue des livres défendus par l'Église ?
Si, dès les premiers siècles de la chrétienté, il y eut des ouvrages qui furent interdits car considérés comme hérétiques, c'est le pape Paul IV qui, au milieu du XVIe siècle, fit rédiger le premier 'Index', premier catalogue officiel des livres que les catholiques n'avaient pas le droit de lire, car ayant un contenu pernicieux, dangereux ou pouvant écarter l'homme de la foi.

C'est donc de cet index-là, et non du doigt, que nous vient notre expression, apparue au début du XIXe siècle, et généralisée à toute chose ou personne qui est signalée comme dangereuse, exclue ou condamnée.

[1] Pour les non latinistes, il ne faut pas croire qu'il s'agit d'une période de prohibition où l'on montrait du doigt le rhum et, par conséquent, le cuba libre ().



Pour la petite histoire, il faut savoir que Pie V, lorsqu'il a pris la succession de Paul IV, a institué la Congrégation de l'Index, la commission de censure chargée d'examiner les livres nouveaux, et, s'il y avait lieu, de prononcer leur condamnation.
Et il a fallu attendre Paul VI pour, en 1965, voir enfin supprimer cet Index dont la dernière publication datait de 1960.

mercredi 16 décembre 2009

La révolte desarbres en cette période de Noêl


La révolte des arbres

Un jour on a dit aux arbres : « Voulez-vous combattre ceux qui veulent vous abattre ? Vous ferez du papier pour les condamner, et, pour les arrêter, vous dresserez des clôtures hautes comme des murs et des barrières longues comme des frontières. »
Quand les hommes brûlèrent leurs pieds, quand on les amputa de leurs branches, quand les chiens pissèrent sur leurs jambes, quand on les jucha au faîte des toits, quand ils eurent chaud en été et froid en hiver, les arbres surent qu’on les avaient trompés.
Alors près d’un théâtre de la ville, ils avisèrent le décorateur qui leur refit des feuilles en carton; ils hélèrent le peintre qui les peignit en vert, en jaune, en rouge, les couleurs du printemps, de l’été, de l’automne.
Et puis d’autres vinrent: les machinistes, les costumières, les comédiens, le directeur, le pompier, le souffleur...Et toutes ces braves gens proposèrent de reconduire les arbres dans la forêt où ils retrouveraient leurs racines.
Poussé comme une feuille par le vent d’hiver, le bruit couru très vite à travers la ville que les arbres allaient manifester pour retrouver leur liberté. Alors les charpentes se désassemblèrent pour descendre dans la rue; les planchers cirés glissèrent hors des immeubles cossus; les palissades bras dessus, bras dessous, barrèrent les routes. Bientôt un extraordinaire défilé, que de mémoire d’arbres on n’avait jamais vu, traversa les villes déboisées, les banlieues bétonnées, les zones industrielles désertifiées.
En tête marchait la troupe du théâtre. Suivaient les châtaigniers, les chênes, les pins, les sapins et toute la foule hétéroclite et joyeuse des ormes, des érables, des peupliers, des merisiers, des hêtres, des frênes...
Entraînés par cet immense mouvement, d'autres arbres, qui pourtant avaient leurs racines bien plantées et coulaient dans la ville une vie tranquille mais ennuyeuse, se joignirent au cortège.
Ainsi, un chêne noueux et rhumatisant, quitta sans regrets le square où il vivait depuis plus de cent ans; un saule, aux longues branches pendantes comme des cheveux, abandonna le triste cimetière où il pleurait à longueur de journées; les platanes des avenues rompirent leur alignement et suivirent le défilé dans le plus parfait désordre en traînant derrière eux les guirlandes encore scintillantes, dont on les avait décorés pour les fêtes de fin d’année.
Les hommes n’entendirent pas cette foule gaie, désordonnée et bruyante marcher dans la rue, car leurs oreilles n’entendent que ce qu’ils veulent bien écouter; d’ailleurs ils ne comprennent pas le langage des arbres. Seuls les enfants endormis surent qu’un événement merveilleux se déroulait dans leurs yeux refermés sur leur rêve. Aussi, au matin, ils ne furent pas le moins du monde étonnés lorsqu’ils virent que leur propre sapin de Noël avait disparu de la maison, laissant sur place boules, bougies et guirlandes, au grand désespoir des parents.
Bref ! Toute cette bande, cocasse et dépenaillée, qui grossissait au fur et à mesure de sa progression, atteignit la forêt au moment où le soleil encore engourdi par sa longue nuit de sommeil, s’étirait paresseusement sur la cime des grandes futaies, avant de monter péniblement dans le ciel pour dispenser sa faible mais réconfortante chaleur d’hiver.
Et là, miracle ! Sans se bousculer, sans se bagarrer, presque sans bruit, les planches et les bastaings, les poutres et les palplanches se réunirent pour former les troncs originels qui retrouvèrent leurs racines que l’herbe et la mousse avaient précieusement conservées. Quand chacun eut regagné sa place, quand le calme fut revenu, le chêne, le plus vieux de tous, parla: « Construisons un théâtre de la nature.» Tout le monde trouva l’idée bonne.
Les petits devant, les grands derrière, les arbres se mirent en rond autour d'une clairière pour former la scène. Les bruyères, les ajoncs, les genêts, les aubépines firent les décors du premier plan; les sapins, les bouleaux et les hêtres, ceux de l’arrière-plan ; les saules pleureurs firent les rideaux côté cour et les troènes ceux du côté jardin. Avec des fougères et des feuilles de châtaignier, les costumières façonnèrent des robes cousues d'aiguilles de pin; les maquilleuses fabriquèrent des boucles d’oreilles avec des cerises, et des colliers avec des baies de toutes les couleurs.
Le chef engagea des oiseaux dans son orchestre: une grive musicienne, un merle moqueur, un canard
trompettiste, une pie bavarde, un pic-vert tambourineur. Le peintre et le décorateur qui se retrouvaient sans emploi, devinrent acteurs. Le souffleur fit son trou dans le terrier d’un blaireau.
Les arbres étaient contents. Sauf un petit sapin, que la troupe avait sauvé de justesse d’une fin triste dans la salle des pas perdus d’une gare, alors que tous ses amis partaient pour la forêt. Il fit remarquer que la joie ne serait pas complète si les enfants dont, c’était la fête le soir même, ne participaient pas à cette grande première sylvestre.
Le Père Noël se proposa d’aller les chercher à la ville avec son traîneau et ses rennes au retour de sa tounée de distribution de jouets; mais comme les enfants étaient très nombreux, les cerfs, les chevreuils, les biches, les daims et même trois chevaux échappés d’un cirque le suivirent et ramenèrent tout le petit monde sur leur dos.
Les enfants se mêlèrent aux spectateurs de la forêt: les lapins, les écureuils, les belettes, les renards, et même un vieux loup édenté dont personne n’eut peur. Emerveillés, ils suivirent sagement le spectacle étonnant que leur présentaient les animaux et les hommes de bonne volonté.

Ils s’endormirent avant la fin du spectacle, et le traîneau des rêves les ramena dans leur maison où les attendaient de merveilleux jouets ressemblant à des animaux et à des arbres.

FIN


Perles

du blog : Poemes-poesie.comPoésie des Poèmes et Citations des Poètes

"Conter est un art "de Michel HINDENOCH est réédité


MAIS NON MAIS NON...
"conter un art" de Michel HINDENOCH est réédité...normal c'est une référence.
Il vous suffit d'aller sur le site et surprise vous trouverez de petites perles et la période des cadeaux étant il y a es fruits rouges" en CD et un mini-disc carte à offrir!! toujours du même Michel
bonne lecture et bonnes fêtes de fin d'année.
Françoise
SITE:
www.lejardindesmots .com

les essais de frankie pian pour le film Minor de JJ Annaud


J’ai fait les essais avec Jean Jacques Annaud et Nathalie Cheron (excellente directrice de casting) pour le rôle de Zimma et j’allais jouer avec Minor (rôle qui fut interprété par José Garcia.
Deux pages de textes par de situation du synopsis heureusement que l’on est et fut dramaturge des rôles que l’on a eu à interprété…

Il est vrai que j’ai croisé des acteurs étranges jouant Frédirico Garcia Lorca n’ayant pas eu une pièce de cet auteurs hallucinant ce qui est bien à paris c’est qu’il y a de nombreux chemin pour arriver à la ciné cita de paris du cinéma.

Il y avait des choses qui nous mettez sur la route Minor vivait avec une grosse truie (animal) il était parfois carnivore. Il avait mordu quelques chose à la villagoise Zimma femme du tripier -je l’ai appris après- et elle montrait son bleu à Minor – pourquoi avais je pensé que c’était au sein la mémoire des vieilles amantes avait du couler dans mon sang et imaginé que l’homme peut être cannibale de l’autre à cet endroit là. Je m’étais confectionné dans de la soie de plusieurs couleur comme le faisait dans le temps nos grand mères lors de nos bobos des feuilles de choux et d’autres plantes aux vertus thérapeutiques et demandant au peintre avec qui je posai à ce moment là de me façonner un moulage de mes seins en plâtre afin que pour l’audition j’ai les coque s aux seins comme des pansements d’argile, et après les plantes thérapeutiques, j’avais peint à l’acrylique le bleu dans sa modification du rouge au vert avec un camaïeu de jaune sur lequel j’avais mis du papier de soie de toilette imbibé d’un carmin vermillon donnant l’allure d’une plaie qui pouvait sporadiquement suintée.

Et le truc c’est qu’au essai j’apprends que c’était le haut de la cuisse que le Minor avait mordu

Je n’avais pu m’empêcher de demander à Nathalie et à l’acteur qui était ma réplique des essais de montrer ma plaie avec les seins j’avais travaillé la gestuelle du montrer la plaie comme une femme allaitant ouvrant en public l’alvéole de son soutien gorge et déballage des pansements tel que je vous les ai décrit plus haut.

Et longtemps enfin le temps entre l’envoi du script ‘(fragment) et le jour du rendez-vous, Zimma pourquoi Zimma et j’étais tombé sur ces chats Zimma j’avais essayé d’y greffer les origines de cette race et l’aspect émotionnel que ce chat sans poils peu créer… Gilles Adrien –dialogiste de Délicatescen et de « La cité des enfants perdus » – avec qui nous échangions de longues conversation à l’époque de ses deux films et après. il me disait « et pourquoi tu n’y vas pas les mains dans les poches. . »

Je n’ai jamais pu y aller les mains dans les poches.
Mes essais sont des films en eux-mêmes …
Je me suis toujours préparer comme pour jouer un premier rôle. Heureusement que j’ai réussi à servir quelques uns en France et heureusement à l’étranger. .

Ce sont mes essais qui m’ont ouvert le chemin des contes, un matériel trop longtemps en jachère en petit fille de propriétaire terrien cultivant ses terres et travaillant avec un cercle de métayers je ne pouvais pas replanter mes champs d’imaginaires pour d’autres interprétations ;

Alors la chatte Zimma quand je l’ai vu sur le web je n’ai pu résister à la copier et vous raconter les essais pour Zimma dans le films de Minor de Jean jacques Annaud.

Nathalie Cheron nous a envoyé un mot pour nous remercier en son nom et en celui de Jean jacques Annaud. De l’engagement que nous avions eu pour les essais… .
Et Film vous l’avez vu ! ?

"Ô rage"


« Il y a de l'orage dans l'air / Ça tourne à l'orage »


Une dispute, une querelle s'annonce.
La situation s'aggrave.


Que voilà de belles métaphores météorologiques !
Un orage, tout le monde sait ce que c'est (même Corneille, pour qui il était désespérant[1]).

C'est au cours d'un orage que se produisent ces manifestations naturelles parmi les plus impressionnantes que sont les éclairs, immédiatement suivis de coups de tonnerre, pour peu qu'on en soit très proche.
Quand un bel orage est en cours, ça barde et ça hallebarde.

Lorsque les éclairs se produisent, c'est en des endroits où l'air est chargé d'électricité. Or, ne dit-on pas, par une autre métaphore, qu'il y a de l'électricité dans l'air lorsque que la tension[2] monte entre deux individus, au risque de provoquer de véritables éclats.

Ce rapprochement aisé, entre "l'atmosphère" qui règne entre les deux personnes et cette électricité qui se trouve dans l'atmosphère et qui va probablement provoquer l'éclair puis le tonnerre, manifestations de la nature qui se fâche, est bien évidemment à l'origine de nos expressions. Et ce, depuis le XVIIIe siècle.

La deuxième expression s'applique aussi à une situation qui est en train de se détériorer : l'orage, l'explosion de la nature, n'a pas encore eu lieu, mais on sent bien qu'il se prépare.

[1] N'est-ce pas en effet dans Le Cid que Don Diègue s'exclame "Ô rage, ô désespoir..." ?

[2] Encore un mot qui s'applique aussi bien à l'électricité qu'aux relations humaines.

Qu'est-ce que le conte ?



bonjour

j'interviens pour la première fois même si je lis les amis du conte depuis un certain temps. j'ai du mal à me servir d'Internet c'est pour cela que j'utilise la touche "répondre "même si mon sujet est totalement inconvenable par rapport à celui que vous évoquez. ne m'en tenez pas rigueur !

j'écris des histoires, des chansons, compose des musiques et récemment une amie m'a posé la question, the question " qu'est ce qu'un conte ? qu'est- ce qui le différencie d'une histoire, d'un sketch....." je me suis rendue compte qu'il m'était difficile de lui répondre ! Pourriez vous s'il vous plait quelqu'un me conseiller un ou des livres sur la question : "qu'est ce qu'un conte" écriture, récit, construction .... depuis cette fâcheuse question, les interrogations se bousculent dans ma tête, je réfléchie à plus savoir quoi penser, aidez moi, que je puisse relever à nouveau la tête lorsqu'on me dira mais " c'est quoi un conte". Oh je me doute bien qu'il y a une multitude de thème mais y'a t'il une multitude de forme de conte ? J’arrête, je recommence à me prendre la tête, je "conte " sur vous ! merci merci
mylène





mercredi 16 décembre 2009-
chère Mylene,


Votre question est complexe car tout en disant souvent la même chose le chemin de l'explication diverge
je n'irai pas de ma définition car dix de pratique active du conte n'est bien qu'un commencement pour moi à ce grand savoir

le livre de Michel Hindenock
conter un art?
il est épuiser mais en bibliothèque vous devriez le trouver

la joie par les livres et la rencontre exquise et dense avec Evelyne cevin qui sera vous guider dans l'essentile établi depuis peu à la bibliothéque Nationale Mitterrand (prés de la scéne)

vous pouvez aller naviguer aussi sur le blog d'Henri Gougaud

et en lisant ce site
yahoo groupe
il a matière à parfaire vos recherches
il y a des conteurs pointus qui prennent souvent la plume pour répondre densement

belle promenade dans vos recherches
yahoo groupe

mardi 15 décembre 2009



la petite françoise avait 10 ans
c'était la fin de la guerre d'Algérie
c'était la photo pour son passeport pour aller rejoindre son papa à Abidjan

carte de la Conteuse -Actrice pour vos voeux 2009
elle rappelle
A
Son atelier d'écriture
tous les 15 jours
à Lexis metro Charonne
le mercredi soir de 19h45 à 23 heuresune séance pour participer
et si cela convient s'engager sur 5 dates

1 Une séance de sophro pour être sur les voies de l'inspiration
et déconnecter de la peur de la page blanche

2 excercice pour ecrire en connectant les 5 sens

3 exercice aprés un tirage de N
ou un exercice style : l'art du fragment, la correspondance, le récit,
le monologue intérieur, le dialogue,. . .

4 collage à partir d'un grand nombre d'images et avec des . . . à intégrer écrire une histoire en tenant compte de tous les éléments.

Il est bien evident qu'aprés chaque exercice
les pages sont lus
je vous donne quelques bases d'art oratoire afin de bien défendre votre texte juste né

vous l'entendez sonner ainsi que les autres participants
aprés chaque participants envoie son texte réécrit juste le premier jet
aux personnalités autour de la table de Lexis

on amméne quelques gateries
car le silence est roi pour facilité les mots à faire leur trajectoire de votre main à la page, on rit aussi beaucoup

B
Son activité de Coach
1 Spécifiquement articuler sur les activités artistiques
pour un rôle, une lecture,une audition, un interview,...

2 pour une prise de parole en public
période de crise
annonce d'un départ décision institutionnelle . .

3 personnel traverser un deuil, un conflit,
une distance à prendre, . .

la mangou@yahoo.fr

faites le savoir

et très belle fin d'année déjà. . .

"Des vertes de des pas mûres"


« Des vertes et des pas mûres »


Des choses choquantes, grossières, incongrues...
Des ennuis, des difficultés...


À votre avis, n'a-t-on pas là une belle périssologie ? Car, en général, et même s'il existe pas mal d'exceptions (kiwi, granny-smith...), un fruit vert est un fruit qui n'est pas mûr. Des fraises vertes ne sont pas mûres, et réciproquement. D'ailleurs, au XIIIe siècle, si on parlait "du vert et du mûr", c'était bien pour opposer le blé vert au blé mûr.

Mais ici, le vert n'est pas dans le fruit.
En effet, c'est au début du XVe siècle qu'on commence à dire "en bailler de belles, des vertes et des mûres" en voulant dire "raconter des histoires licencieuses". Car 'vert' prend ici le sens argotique qu'on lui connaît encore aujourd'hui pour qualifier des propos osés. Quant à 'mûr', c'est depuis le XIIe siècle qu'il est équivalent à 'adulte' comme on le trouve dans "l'âge mûr". Or, des propos osés ne doivent être prononcés et entendus que par des adultes, bien entendu.

Ce n'est que plus tard que cette expression initiale a été transformée et qu'aux 'vertes' ont été accolées des 'pas mûres' pour créer ce qui paraît être une répétition plaisante (ou un renforcement), mais qui n'en est pas réellement une pour qui connaît le sens réel de notre 'vert'.

Précédée de 'en entendre' ou 'en raconter', c'est le premier sens proposé pour l'expression qui est à considérer.
Puis, par extension, des choses choquantes ou incongrues, on est passé aux ennuis ou aux difficultés, et l'expression est alors généralement précédée d'un 'en voir' ou 'en subir'.